Maximômes

toutes les discussions - De la bêtise des gens...

Anne-Sophie - Mar Déc 04, 2007 9:34 pm
Sujet du message: De la bêtise des gens...
Il y a peu de temps, ma grande est allée visiter un musée avec sa classe. Ils arrivent dans une salle resrvée à l'histoire bretonne. Le guide leur parle de la vie en Bretagne il y a plus de 100 ans. Il leur dit qu'à l'époque, il y avait beaucoup de naissance mais également une mortalité infantile importante. Certains enfants ont trouvé celà triste et le guide leur a rétorqué : "mais vous savez dans les familles nombreuses, un de plus, un de moins ...". Ma fille a été choqué et moi aussi. Il y a vraiment des c...
val. - Mar Déc 04, 2007 9:35 pm
Sujet du message:
très étonné(e)
Zoliju - Mar Déc 04, 2007 9:36 pm
Sujet du message:
pff n'importe quoi pff n'importe quoi pff n'importe quoi pff n'importe quoi pff n'importe quoi pff n'importe quoi

Mon dieu ! Quel c.... !
bibiche - Mar Déc 04, 2007 9:36 pm
Sujet du message:
très étonné(e)
la maitresse n'a pas réagit ?
il a surement voulu leur évoquer la fatalité que représentait la mortalité infantile à l'époque, mais bon ..... pff n'importe quoi
caro5 - Mar Déc 04, 2007 9:36 pm
Sujet du message:
très étonné(e) quel centaurée c'est honteux pas content du tout
booboon - Mar Déc 04, 2007 9:37 pm
Sujet du message:
Il y a dans les Landes un écomusée très intéressant ...
Il y a 150 ans ici, on s'occupait mieux des boeufs que des bébés... parce qu'un boeuf, ça coûte cher, mais un enfant, on peut toujours en refaire !(sic)

Mais c'est vrai, dire ça à une classe d'enfants c'est pas malin.... soupire
Ysa 73 - Mar Déc 04, 2007 9:37 pm
Sujet du message:
gros yeux très étonné(e)
steph7 - Mar Déc 04, 2007 9:39 pm
Sujet du message:
peut être qu'il s'est mal exprimé...


c'est vrai qu'il y a qq siècles , la mortalité infantile était telle qu'on ne s'attachait pas aux nouveaux-nés comme maintenant...parce qu'il y avait vraiment un grand risque de mort précoce..

ceci dit , si c'est mal expliqué ou hors contexte, c'est vrai que c'est idiot de balancer ça comme ça...
Alaïs - Mar Déc 04, 2007 9:41 pm
Sujet du message:
Historiquement, c'était effectivement proche de ce que les populations de l'époque ressentaient face à la mort. Il n'était même pas rare qu'un couple ignore exactement combien d'enfants il avait eu. Mais le dire comme ça n'est pas très malin, je suis d'accord.
liza - Mar Déc 04, 2007 9:45 pm
Sujet du message:
Il parlait tout de même a des enfants ! très étonné(e)
piouceangel - Mar Déc 04, 2007 10:45 pm
Sujet du message:
pff n'importe quoi no comment
Lila_bis - Mar Déc 04, 2007 11:02 pm
Sujet du message:
steph7 a écrit:
c'est vrai qu'il y a qq siècles , la mortalité infantile était telle qu'on ne s'attachait pas aux nouveaux-nés comme maintenant...parce qu'il y avait vraiment un grand risque de mort précoce..


Pas nécessairement, car ça c'est la théorie d'Ariès et il se trouve que:

La théorie de Philippe Aries est aujourd'hui largement corrigée ; elle repose sommairement sur deux idées : l'amour des parents pour leurs enfants est née avec le contrôle des naissances et la baisse de la fécondité soit à la fin du XVIIIe siècle ; avant l'enfant n'est qu'un adulte en devenir et la forte mortalité empêche l'amour maternel et paternel.
http://membres.lycos.fr/coll3/quatrieme/rois/enfant.html
Adara - Mer Déc 05, 2007 3:46 am
Sujet du message:
Que ce soit vrai ou pas à l'époque (je considère que ca ne pouvait pas être vrai partout), le guide à vraiment manqué de tact en le disant pour que ta fille soit affecter jusqu'à te le raconter... Les gens ne pense vraiment pas toujours avant de parler... soupire pff n'importe quoi
kir@ma - Mer Déc 05, 2007 6:53 am
Sujet du message:
un manque de tact certes, mais des réalités historiques ....

et s'il était parti dans un truc du style "la guerre comme facteur de régulation démographique" ? très étonné(e) grimace
Lila_bis - Mer Déc 05, 2007 11:26 am
Sujet du message:
Adara a écrit:
Que ce soit vrai ou pas à l'époque (je considère que ca ne pouvait pas être vrai partout), le guide à vraiment manqué de tact en le disant pour que ta fille soit affecter jusqu'à te le raconter... Les gens ne pense vraiment pas toujours avant de parler... soupire pff n'importe quoi


Pour moi, il a à la fois manqué de tact, mais aussi il dit n'importe quoi: c'est un peu comme dire à une femme qui fait une FC "c'est pas grave, c'est la nature, vous en ferez d'autres". Et après, on va parler d'intinct maternel: mais s'il y a réellement un instinct maternel, il n'est apparu qu'au milieu du XXème siècle ? Avant, ça ne faisait rien aux femmes de perdre un enfant ? Ou elles se blindaient en se persuadant que ce n'est pas grave et on fait comme si de rien n'était ?
TICYA - Mer Déc 05, 2007 11:29 am
Sujet du message:
très étonné(e) Dire ça à des enfants ! pff n'importe quoi
angelique - Mer Déc 05, 2007 11:30 am
Sujet du message:
piouceangel a écrit:
pff n'importe quoi no comment


pareil gros yeux
Véro4 - Mer Déc 05, 2007 2:02 pm
Sujet du message:
très étonné(e) soupire
C'est bien que ta fille t'en ait parlé, tu as pu lui "expliquer" pourquoi il avait dit ça...
kir@ma - Mer Déc 05, 2007 2:23 pm
Sujet du message:
Lila_bis a écrit:
Adara a écrit:
Que ce soit vrai ou pas à l'époque (je considère que ca ne pouvait pas être vrai partout), le guide à vraiment manqué de tact en le disant pour que ta fille soit affecter jusqu'à te le raconter... Les gens ne pense vraiment pas toujours avant de parler... soupire pff n'importe quoi


Pour moi, il a à la fois manqué de tact, mais aussi il dit n'importe quoi: c'est un peu comme dire à une femme qui fait une FC "c'est pas grave, c'est la nature, vous en ferez d'autres". Et après, on va parler d'intinct maternel: mais s'il y a réellement un instinct maternel, il n'est apparu qu'au milieu du XXème siècle ? Avant, ça ne faisait rien aux femmes de perdre un enfant ? Ou elles se blindaient en se persuadant que ce n'est pas grave et on fait comme si de rien n'était ?


je ne suis pas persuadée que ce soit lié au fait que les familles étaient plus nombreuses, mais au fait que la mortalité infantile était incomparablement plus elevée qu'actuellement.
et que le fait d'avoir plus d'enfants était aussi liée à l'envie qu'ils y en ait au moins 1, 2 ou 3 qui arrivent à l'âge adulte, avec tous les aléas de la vie (maladie, famine, guerre,...).
quand à la manière dont les femmes le vivaient, je ne crois pas qu'il y ait UNE situation unique.
mon arrière-grand-mère a eu 9 enfants dont 4 sont décèdés très jeunes (avant leurs 1 an). quand j'étais enfant et que je voyais la plaque commémorative sur la tombe, cela me travaillait beaucoup (à une époque où la mortalité infantile est exceptionnelle). et mon père me disait que sa grand-mère était triste et en même temps fataliste : c'est la vie.
mon arrière-grand-mère, c'est le milieu du XIXe siècle. date aussi à laquelle la puériculture moderne a commencé à balbutier. j'ai des bouquins d'époque sur le sujet et je crois que ce n'est pas une fable. le mot d'ordre était que c'était le destin et qu'il fallait faire d'autres enfants pour oublier. même si le chagrin des femmes ne s'éteignait même à l'époque pas toujours aussi facilement.
il faut par contre se rappeler que tous ces enfants n'étaient pas forcément voulus, désirés, attendus.
c'est donc bien complexe.
Petitefée - Mer Déc 05, 2007 2:42 pm
Sujet du message:
très étonné(e) très étonné(e) très étonné(e) quelles que soient les réalités historiques, c'était bien maladroit de balancer ça comme ça "un de plus un de moins", surtout devant des enfants.
ln60 - Mer Déc 05, 2007 2:44 pm
Sujet du message:
très étonné(e) très étonné(e) très étonné(e) je comprends qu'elle soit choquée, !!!
virgulle - Mer Déc 05, 2007 4:05 pm
Sujet du message:
Ma grand mère a perdu un enfant en 1948, à 9 mois : chaque année ils allaient fleurirent sa tombe le 2 novembre ( sympa pour ma mère dont c'était l'anniversaire triste ) . Ils étaient 5 enfants survivant mais l'ombre de ce bébé a beaucoup plané sur la famille : et pourtant pas de contraception à l'époque ! donc cette histoire de bébé dont la mort de faisait rien : ça me parait un peu tiré par les cheveux de part mon expérience familiale .
Anne-Sophie - Mer Déc 05, 2007 6:03 pm
Sujet du message:
virgulle a écrit:
Ma grand mère a perdu un enfant en 1948, à 9 mois : chaque année ils allaient fleurirent sa tombe le 2 novembre ( sympa pour ma mère dont c'était l'anniversaire triste ) . Ils étaient 5 enfants survivant mais l'ombre de ce bébé a beaucoup plané sur la famille : et pourtant pas de contraception à l'époque ! donc cette histoire de bébé dont la mort de faisait rien : ça me parait un peu tiré par les cheveux de part mon expérience familiale .


Idem pour mon arrière-grand mère qui a eu 4 enfants. Elle a perdu un petit garçon de 18 mois et ne s'en est jamais remise, jusqu'à ses derniers jours.
Alaïs - Mer Déc 05, 2007 6:14 pm
Sujet du message:
virgulle a écrit:
Ma grand mère a perdu un enfant en 1948, à 9 mois : chaque année ils allaient fleurirent sa tombe le 2 novembre ( sympa pour ma mère dont c'était l'anniversaire triste ) . Ils étaient 5 enfants survivant mais l'ombre de ce bébé a beaucoup plané sur la famille : et pourtant pas de contraception à l'époque ! donc cette histoire de bébé dont la mort de faisait rien : ça me parait un peu tiré par les cheveux de part mon expérience familiale .


En 1948, les mentalités avaient déjà évolué par rapport à la fin du 19ème siècle. Je tempèrerais mon opinion d'hier sur le sujet mais je me demande si c'est vraiment si c'est faux que ça jusqu'à la fin du 19ème siècle.
flore - Mer Déc 05, 2007 6:28 pm
Sujet du message:
Peut être que l'on investissait moins ou moins vite les enfants par crainte de les perdre. Les gens vivaient le plus souvent dans l'Espérance d' une vie éternelle ce qui donnait un sens à la vie puis à la mort mais ça ne supprimait pas le chagrin triste
Alaïs - Mer Déc 05, 2007 6:37 pm
Sujet du message:
flore a écrit:
Peut être que l'on investissait moins ou moins vite les enfants par crainte de les perdre. Les gens vivaient le plus souvent dans l'Espérance d' une vie éternelle ce qui donnait un sens à la vie puis à la mort mais ça ne supprimait pas le chagrin triste


A l'époque, les catholiques croyaient que les enfants n'allaient pas au paradis et n'accédaient pas à la vie éternelle (mais c'est un autre débat).
Je pense plutôt que le taux de mortalité infantile était tel qu'on faisait avec, si on peut dire, parce qu'on n'y pouvait rien. Mais je ne sais pas quand ce taux a commencé à baisser significativement.
Au cours de mes recherches généalogiques, j'ai constaté que jusqu'à la fin du 19ème siècle, on donnait à un enfant le nom de son aîné mort. Est-ce que cela voulait dire que l'aîné mort ne comptait plus vraiment? Je ne sais pas.
Anne-Sophie - Mer Déc 05, 2007 6:40 pm
Sujet du message:
Marie85 a écrit:
flore a écrit:
Peut être que l'on investissait moins ou moins vite les enfants par crainte de les perdre. Les gens vivaient le plus souvent dans l'Espérance d' une vie éternelle ce qui donnait un sens à la vie puis à la mort mais ça ne supprimait pas le chagrin triste


A l'époque, les catholiques croyaient que les enfants n'allaient pas au paradis et n'accédaient pas à la vie éternelle (mais c'est un autre débat).
Je pense plutôt que le taux de mortalité infantile était tel qu'on faisait avec, si on peut dire, parce qu'on n'y pouvait rien. Mais je ne sais pas quand ce taux a commencé à baisser significativement.
Au cours de mes recherches généalogiques, j'ai constaté que jusqu'à la fin du 19ème siècle, on donnait à un enfant le nom de son aîné mort. Est-ce que cela voulait dire que l'aîné mort ne comptait plus vraiment? Je ne sais pas.


Je pense que la mortalité a réellement baissée avec la découverte de la péniciline.
flore - Mer Déc 05, 2007 6:43 pm
Sujet du message:
Marie85 a écrit:
flore a écrit:
Peut être que l'on investissait moins ou moins vite les enfants par crainte de les perdre. Les gens vivaient le plus souvent dans l'Espérance d' une vie éternelle ce qui donnait un sens à la vie puis à la mort mais ça ne supprimait pas le chagrin triste


A l'époque, les catholiques croyaient que les enfants n'allaient pas au paradis et n'accédaient pas à la vie éternelle (mais c'est un autre débat).
Je pense plutôt que le taux de mortalité infantile était tel qu'on faisait avec, si on peut dire, parce qu'on n'y pouvait rien. Mais je ne sais pas quand ce taux a commencé à baisser significativement.
Au cours de mes recherches généalogiques, j'ai constaté que jusqu'à la fin du 19ème siècle, on donnait à un enfant le nom de son aîné mort. Est-ce que cela voulait dire que l'aîné mort ne comptait plus vraiment? Je ne sais pas.


les Limbes ça n'etait pas l'Enfer tout de même mais juste l'impossibilité de voir Dieu. Tu sais à partir de quand le désir de Baptème des parents a pu se substituer à l'acte lui même ?
Alaïs - Mer Déc 05, 2007 6:46 pm
Sujet du message:
flore a écrit:
Marie85 a écrit:
flore a écrit:
Peut être que l'on investissait moins ou moins vite les enfants par crainte de les perdre. Les gens vivaient le plus souvent dans l'Espérance d' une vie éternelle ce qui donnait un sens à la vie puis à la mort mais ça ne supprimait pas le chagrin triste


A l'époque, les catholiques croyaient que les enfants n'allaient pas au paradis et n'accédaient pas à la vie éternelle (mais c'est un autre débat).
Je pense plutôt que le taux de mortalité infantile était tel qu'on faisait avec, si on peut dire, parce qu'on n'y pouvait rien. Mais je ne sais pas quand ce taux a commencé à baisser significativement.
Au cours de mes recherches généalogiques, j'ai constaté que jusqu'à la fin du 19ème siècle, on donnait à un enfant le nom de son aîné mort. Est-ce que cela voulait dire que l'aîné mort ne comptait plus vraiment? Je ne sais pas.


les Limbes ça n'etait pas l'Enfer tout de même mais juste l'impossibilité de voir Dieu. Tu sais à partir de quand le désir de Baptème des parents a pu se substituer à l'acte lui même ?


Je n'ai aucune idée concernant le baptême de désir mais je pense que dans l'esprit de beaucoup de catholiques non avertis, c'est-à-dire ceux qui avaient juste les bases de la religion et n'en maîtrisaient pas toutes les subtilités (c'est-à-dire l'immense majorité des catholiques), ça revenait au même dans leur esprit.
Agnes - Mer Déc 05, 2007 7:26 pm
Sujet du message:
Anne-Sophie a écrit:
Marie85 a écrit:
flore a écrit:
Peut être que l'on investissait moins ou moins vite les enfants par crainte de les perdre. Les gens vivaient le plus souvent dans l'Espérance d' une vie éternelle ce qui donnait un sens à la vie puis à la mort mais ça ne supprimait pas le chagrin triste


A l'époque, les catholiques croyaient que les enfants n'allaient pas au paradis et n'accédaient pas à la vie éternelle (mais c'est un autre débat).
Je pense plutôt que le taux de mortalité infantile était tel qu'on faisait avec, si on peut dire, parce qu'on n'y pouvait rien. Mais je ne sais pas quand ce taux a commencé à baisser significativement.
Au cours de mes recherches généalogiques, j'ai constaté que jusqu'à la fin du 19ème siècle, on donnait à un enfant le nom de son aîné mort. Est-ce que cela voulait dire que l'aîné mort ne comptait plus vraiment? Je ne sais pas.


Je pense que la mortalité a réellement baissée avec la découverte de la péniciline.

et la ocmprehension de la transmission des infections (hygiène des accoucheuses et des mères, il n'était pas rare que les nouveau nez soient infesté des morpions récolté lors de leur passage)
virgulle - Mer Déc 05, 2007 9:18 pm
Sujet du message:
malade qui gerbe
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