supermôman a écrit: |
Je suis nerveuse, mais je crois que c'est la fatigue.
Je pleure facilement, mais depuis toujours. Je dors très bien la nuit ! Et je n'ai pas envie d'aller chez le médecin pour dire "je déprime"... je crois que je me sentirais bête de lui dire ça ![]() |
supermôman a écrit: |
Merci Agnès pour le lien, je suis allée voir et effectivement je comprend mieux les choses !
Zzou, tu as tout compris ![]() Si j'ai un moment à moi, je m'éclate à choisir mes laines, à bidouiller etc. Le soir quand les enfants dorment, c'est le meilleur moment de ma journée ![]() Je crois qu'en fait, je manque d'un peu de temps pour moi, voilà tout. Tiens, ça me soulage si c'est juste ça ![]() |
supermôman a écrit: |
Je crois qu'en fait, je manque d'un peu de temps pour moi, voilà tout.
Tiens, ça me soulage si c'est juste ça ![]() |
val. a écrit: |
J'étais très nerveuse, je ne supportais rien, je pleurais, je me réveillais la nuit...
Courage... Va voir ton généraliste et parle-lui de ce que tu ressens ! ![]() ![]() ![]() ![]() |
val. a écrit: |
j'ai arrêté de travailler. Tout est rentrée dans l'ordre en quelques mois, doucement mais sûrement ! |
Agnes a écrit: |
non ce n'est pas normal d'être à bout. C'est normal de se sentir parfois dépassée, d'en avoir marre, mais être 'à bout' sur le long terme c'est pour moi un signal d'alerte.
Bien sûr que la fatigue, la surcharge de travail, voir l'isolement qui peut résulter d'avoir de nombreux enfants, d'avoir des malades à répétition peut faire flancher, mais ce n'est pas pour ça que la souffrance est sans valeur. Je ne peux évidemment parler que de ma propre expérience, qui n'est peut-être pas valable pour toi (donc prudence) . Moi aussi j'ai longtemps refusé de voir mon mal être en face, mes 6 enfants je les ai voulu, mon travail aussi, alors de qui ou de quoi est ce que j'allais me plaindre, et de toute façon qu'est ce que j'allais pourvoir changer? D'après moi rien! le traditionnel 'souper en amoureux' préconisé, je ne pouvais pas, les vacances j'avais pas les sous, ni pour la femme de ménage, quand à envoyer les enfants dans la famille, ça ne changeait rien sur le long terme. j'attendais donc que 'ça passe' entre deux crises de larmes, deux dégouts de moi même, l'impression d'être un hamster dans sa roue: tu as beau courir, tu ne sors pas de la cage! Tous les matins je pensais au suicide en me levant, la journée qui m'attendait me paraissait insurmontable, j'y pensais en faisant la vaisselle, en rangeant ma maison, après le travail en imaginant ce qui m'attendait. Alors évidemment j'ai craqué, je suis rentrée du travail et je me suis allongée, j'y suis restée 15 jours, j'ai appelé mon mari et je lu ai dit de rentrer. Ce n'est pas vraiment une dépression juste 'un état dépressif', je ne m'écoutais pas assez, je refusais de voir que j'allais mal. Je n'ai pas pu changer réellement ma façon de vivre, je travaille toujours, je manque toujours d'argent (de mon point de vue!) j'ai toujours 6 enfants dans une maison en travaux et un mari pas super présent. MAIS j'ai affirmé haut et fort le fait que j'avais le droit et des raisons d'aller parfois mal, je le dis maintenant sans culpabilité, mon mari et moi avons pu en parler, voir ce qui pouvait évoluer, discuter aussi de l'avenir, sortir la tête du guidon. Bon courage à toi! |
zzou a écrit: | ||
Et maintenant, où en es-tu? As-tu repris le boulot, ou as-tu arrêté définitivement? |
MARIKA a écrit: |
une dépression ou une grosse fatigue bien justifiée, mais qui empêche d'avoir l'énergie pour faire des choses qui permettent justement de s'échapper du quotidien.
tu en as beaucoup sur tes épaules et pas grand monde pour prendre la relève, or nous ne sommes QUE des êtres humains, pas des super-women, ni même des mamans bioniques, suprasoniques. et si tu lachais un peu du lest ? une journée entière rien qu'à toi. cette histoire de garderie a évolué ? je pense que cela te ferais du bien de pouvoir compter à nouveau sur une structure de ce type. ou alors, il faut créer une nouvelle structure. si c'est juste une déprime faute de perspectives de sortir de chez toi, tu fais d'une pierre 2 coups (un projet pour toi ET un lieu d'accueil pour les petits quand tu as envie de faire autre chose). |
val. a écrit: | ||
Je rajoute ceci : je ne pouvais plus conduire ma voiture saauf pour aller à Carrouf juste à côté ! J'avis peur de faire le plein d'essence donc c'est zhom qui le faisait, le moindre regard de l'autre me faisait peur... J'ai pleuré devant mon médecin... j'ai eu des anti-dépresseurs que j'ai pris que 15 jours. Zhom était contre ! Je me suis soignée par les plantes, j'ai arrêté de travailler. Tout est rentrée dans l'ordre en quelques mois, doucement mais sûrement ! |
supermôman a écrit: |
Je suis nerveuse, mais je crois que c'est la fatigue.
Je pleure facilement, mais depuis toujours. Je dors très bien la nuit ! Et je n'ai pas envie d'aller chez le médecin pour dire "je déprime"... je crois que je me sentirais bête de lui dire ça ![]() |
Agnes a écrit: |
non ce n'est pas normal d'être à bout. C'est normal de se sentir parfois dépassée, d'en avoir marre, mais être 'à bout' sur le long terme c'est pour moi un signal d'alerte.
Bien sûr que la fatigue, la surcharge de travail, voir l'isolement qui peut résulter d'avoir de nombreux enfants, d'avoir des malades à répétition peut faire flancher, mais ce n'est pas pour ça que la souffrance est sans valeur. Je ne peux évidemment parler que de ma propre expérience, qui n'est peut-être pas valable pour toi (donc prudence) . Moi aussi j'ai longtemps refusé de voir mon mal être en face, mes 6 enfants je les ai voulu, mon travail aussi, alors de qui ou de quoi est ce que j'allais me plaindre, et de toute façon qu'est ce que j'allais pourvoir changer? D'après moi rien! le traditionnel 'souper en amoureux' préconisé, je ne pouvais pas, les vacances j'avais pas les sous, ni pour la femme de ménage, quand à envoyer les enfants dans la famille, ça ne changeait rien sur le long terme. j'attendais donc que 'ça passe' entre deux crises de larmes, deux dégouts de moi même, l'impression d'être un hamster dans sa roue: tu as beau courir, tu ne sors pas de la cage! Tous les matins je pensais au suicide en me levant, la journée qui m'attendait me paraissait insurmontable, j'y pensais en faisant la vaisselle, en rangeant ma maison, après le travail en imaginant ce qui m'attendait. Alors évidemment j'ai craqué, je suis rentrée du travail et je me suis allongée, j'y suis restée 15 jours, j'ai appelé mon mari et je lu ai dit de rentrer. Ce n'est pas vraiment une dépression juste 'un état dépressif', je ne m'écoutais pas assez, je refusais de voir que j'allais mal. Je n'ai pas pu changer réellement ma façon de vivre, je travaille toujours, je manque toujours d'argent (de mon point de vue!) j'ai toujours 6 enfants dans une maison en travaux et un mari pas super présent. MAIS j'ai affirmé haut et fort le fait que j'avais le droit et des raisons d'aller parfois mal, je le dis maintenant sans culpabilité, mon mari et moi avons pu en parler, voir ce qui pouvait évoluer, discuter aussi de l'avenir, sortir la tête du guidon. Bon courage à toi! |
vanille a écrit: |
J'ai eu une dure période comme ça...un mal être, fatiguée, nerveuse...
je dormais bien....je ne me voyais pas aller chez le médecin pour dire que j'étais claquée...et puis un jour je suis allée voir un médecin pour un régime...il m'a fait faire une prise de sang...et c'était la thyroide qui déconnait...hypothyroidie importante...depuis que j'ai mon petit cacher tous les matin.....et je n'ai plus jamais ressenti cette immense fatigue ![]() va voir ton médecin ![]() ![]() ![]() ![]() Agnès ![]() ![]() ![]() |