maman douceur a écrit: |
ici c'est ma troisième qui n'arrive à s'intégrer ( elle a par contre de bons résultats :15 de moyenne au 1er trimestre en CP) , pas de copines, elle ne joue qu'avec ses grandes soeurs dans la cour et elle est triste de cela.
Ce midi ça a été la cata: " maman je veux rester avec toi, je veux emmener mon lapin ( doudou). Je veux une maman qui travaille pas et qui face l'école à la maison( je m'intéresse à la méthode Montessori et pense faire un stage de formation pendant l'été)" ![]() ![]() |
LAB a écrit: |
J'espère que les fautes d'orthographe que je lis ne sont que des fautes de frappe, sinon il faut prendre un prof ![]() |
audoise a écrit: |
Chez nous, seule ma fille ainée est scolarisée, en 3eme, les autres sont à la maison, donc un GS, un CE1-CE2, une CM1-CM2, et 3 6eme. ( je ne compte pas mes deux derniers, de 3 ans et 20 mois)
Pour ce qui est de l'emploi du temps: chaque matin, c'est français et maths pour tout le monde. Pour les primaires, lundi=grammaire, mardi=conjug mercredi=orthographe jeudi=lecture-rédaction Je faisais également un jour=une matière pour les maths, mais maintenant je les laisse choisir ce qu'ils vont apprendre. Donc, 8h30 10h, et 10h15-11h30: travail L'après midi, c'est découverte: histoire, géo, sciences, pour ces matières, nous ne suivons pas le programme de l'éducation nationale. Nos supports sont variés, des livrets " tout savoir au.." en passant par le bled, du matériel d'inspiration montessori home-made, les frères Lyons, les cours ead de l'an dernier... Pour le collège, je les fais suivre le programme officiel parce qu'à long terme ( qui arrive vite), il y a le brevet des collèges, ils travaillent à 3, Thomas est fort en maths, Camille en français, Mathilde en anglais ![]() En histoire, ils traitent les civilisations anciennes comme des mini dossiers, résumés sous forme de *panneaux* ( des feuilles A3) reprennant l'essentiel, illustrés, légendés, datés. Les enfants relevants du primaire ont été controlés le mois dernier, les collégiens le seront vraisemblablement en avril. Bibiche, oui, j'ai beaucoup parlé aux enseignants, à l'inspecteur de l'éducation nationale, aux services sociaux... Vraiment, le système tel qu'il est ne convient pas à certains enfants, et dans la mesure ou on peut faire autrement, pourquoi s'en priver ? Ce n'est pas extrême, c'est différent, c'est tout. Il est tard, j'espère ne pas avoir fait trop de fautes, j'envoie sans relire. |
MARIKA a écrit: |
faire partie d'une association de parents faisant école à la maison me parait une bonne chose dans le processus.
mais moi ce qui me dérange c'est justement que ce soit toujours un parent qui enseigne avec tout ce que cela peut comporter au niveau psychologique et affectif (entre "j'apprends bien pour faire plaisir à mon parent" et "il me gave grave à toujours vouloir me faire faire des trucs au lieu de me laisser jouer tranquilos"). est-ce que la solution ne serait pas une école alternative de parents enseignants (comme cela ce ne sont pas toujours les parents qui sont les apprenants) ? que l'école actuelle n'est pas parfaite, cela j'en suis convaincue, mais l'école à 100% la maison me parait trop radical. pourquoi pas l'école associative, comme les crèches parentales ? je connais des villages où cela existe (parce que l'EN a refusé de mettre en place des classes bilingues par exemple faute d'effectifs suffisants). dans les cas où l'école est trop porteuse de violence, ce serait une solution aussi, des écoles associatives avec plusieurs parents qui refusent de baisser les bras. mais le plus important est que les enfants apprennent à grandir ensemble et gérer les inévitables conflits qui naissent de la vie en société. si c'est en dehors de l'école, c'est bien aussi, mais le risque existe aussi d'une moindre socialisation. cela dépend de l'enfant et des parents. mais ce que je constate dans mon véçu c'est que beaucoup de parents déscolarisants sont des parents qui ont eux-mêmes des difficultés d'intégration dans la société telle qu'elle est avec ses défauts certes, mais c'est aussi la vie. c'est très joli de donner aux enfants une vision "bisounours" de la société, mais attention à la claque possible au moment de rentrer dans la vie active. |
MARIKA a écrit: |
il y a situation où je suis à 100% pour la scolarisation à la maison : c'est quand les parents prennent une année sabatique pour faire le tour du monde avec leurs enfants. ce qu'ils vont découvrir en voyageant et les diverses cultures qu'ils vont approcher vont largement compenser.
l'école à la maison, ouverture sur le monde, d'accord. mais pas l'école à la maison, repli. |
nelcy a écrit: | ||
C'est aussi comme ça que je vois les choses et c'est aspect là qui me fait envie, tenter durant un an de faire autre chose et de découvrir d'autres sources d'enrichissement en famille. Je vois l'école à la maison comme une parenthèse, ou quelque chose de temporaire. |
Coquelicot a écrit: |
![]() Je dois dire qu'avec mes deux aînés retournés dans le système, je ne me sens plus trop concerné par ces remarques. Curieusement, je constate avec mes aînés que l'aspect fort de ce qu'ils ont reçu est entre autre une excellente sociabilité. Je ne pourrais expliquer non plus le pourquoi du comment de cela, mais leurs professeurs nous en ont souvent fait compliment en parlant d'atout chez mes fils... Quant à ne pouvoir choisir ce qu'ils pourront faire plus tard, là je dors tranquille ![]() ![]() Le but n'est pas de vanter mes chérubins (dont je suis fière ![]() Ceci étant dit, la scolarisation à domicile n'est pas non plus toujours performante... J'ai vu aussi des ratés... Disons, qu'un regard modéré serait indiqué... |
MARIKA a écrit: | ||||
cela peut se faire aussi pendant les 16 semaines de vacances scolaires. perso, j'aime bien quand les vacances arrivent (on fait d'autres choses à un autre rythme) et aussi quand l'école reprend (du coup c'est moi qui ai le temps de faire d'autres choses aussi : les enfants je les adore, mais c'est encore mieux à certains moment quand on les récupère après une journée AILLEURS). une amie des grands avait descolarisé ses enfants pendant 3 semaines avec l'accord des enseignants pour partir chez des amis au Maroc en dehors des vacances scolaires. elle avait le programme des choses à rattrapper. |
Coquelicot a écrit: |
Je l'ignore vraiment... Ils n'ont jamais eu de problème d'intégration dans les groupes. Ils ont aussi plusieurs heures de groupe par semaine grâce à la musique (cour de groupe, orchestre), le caté, le sport, participation à des semaines de groupe hors de la maison...ça aide peut-être. Et pour moi, hors de question de les surprotéger quand ils fontionnent en dehors de la maison: ils doivent fonctionner selon les règles de groupe.
Je suis instit, mon mari enseigne au supérieur. On voit de près le système du pays dans lequel nous vivons. Sur le plan de bien apprendre les bases rien à redire. Mais, au niveau culturel, on trouve cela très faible... On ne peut payer le privé à tous nos enfants en même temps, alors on assure à la maison jusqu'à un certain niveau, puis ils regagnent le système. C'est une des raisons... |
Maxie a écrit: |
Moi, la question que je me pose est plus une question de niveau de la personne qui enseigne.
C'est bien beau de vouloir enseigner à ses enfants, mais en est-on vraiment capable? Quand je vois effectivement les fautes d'orthographe de certaines ici, j'ai peine à croire qu'elles puissent correctement l'enseigner à leurs enfants. Et n'y-a-t-il pas un risque d'empêcher l'enfant, à long terme, d'accéder aux études qui l'intéressent, parce qu'il n'aura pas atteint le même niveau, non seulement d'enseignement, mais aussi d'aptitude au travail, que les enfants scolarisés? Je n'en sais rien, hein, c'est juste une question que je me pose, et cela concerne en particulier les enfants déscolarisés sur le long terme, pas juste un an ou deux... A-t-on des statistiques sur les études ou les métiers que font ces enfants plus tard? Ont-ils vraiment les mêmes ouvertures que les autres? |
fanaldo a écrit: |
c'est marrant de voir comment on peut "descendre" une façon de faire car elle n'est pas majoritaire....
|
Maxie a écrit: | ||
Selon moi, c'est comme pour tout, il y a du pour et du contre dans chaque situation. Et si soulever ce qui pourrait être un aspect négatif devient "descendre" une façon de faire, alors autant ne plus en discuter. C'est marrant de voir comme les personnes qui prennent un chemin hors norme sont extrêmement susceptibles. |
LAB a écrit: | ||||
![]() |
bibiche a écrit: |
![]() çà me laisse perplexe .... |