Maximômes

toutes les discussions - détresse humaine...
Laury - Mar Mar 04, 2008 3:28 pm
Sujet du message: détresse humaine...
Voila, hier soir, j'ai fait venir les pompiers pour une amie qui a fait une TS. Elle a un passé très difficile, n'est pas épaulée par sa famille (disons que c'est le vilain petit canard), que son enfant lui en fait voir de toutes les couleurs (c'est sur, elle chouine et maman lui passe tout) et que sa vie amoureuse est loin d'e^tre construite sur une relation de confiance.....
Bref, j'y suis allée tout à l'heure pour m'occuper des chiens, avec BB, mais j'ai été effarée de l'état de son appart....Moi qui suis bordélique, c'est pire que tout et même que si j'avais eu son gamin sous la main, je lui aurais passé un sacré savon : même les miennes, à 7 et presque 4 ans, auraient fait quelque chose d'elles meme!!!!!

Mon mari, très dur (mais c'est quand même lui qui m'a envoyée chez elle à attendre les secours..), m'a dit "tu les choisis, tes cops". Sauf que là, tout à l'heure, je me suis vue il y a7 ans, quand on a fait hospitaliser mon BP, son père, qui s'était suicidé à petit feu... triste
ça me fait mal au coeur que des gens , si gentils, soient aussi malheureux....et j'ai ressenti une immense détresse humaine.
adromaca - Mar Mar 04, 2008 3:31 pm
Sujet du message:
oui et je trouve que c'est partout, proche de nous, ou même nous .... c'est de plus en plus souvent

soit là pour ton aime, sans la juger ni rien
soit juste là

et pleins de pensées a toi, et aussi a elle

sandrac - Mar Mar 04, 2008 3:32 pm
Sujet du message:
la vie est pas simple en cas de déprim depression, elle faisait plus rien triste , c'est du a son état.

et sson enfant es ou, il va comment, car pour les enfants c'est dur une maman pas bien.


courage a toi
liza - Mar Mar 04, 2008 3:34 pm
Sujet du message:
'J'ai connu cela par deux fois avec ma petite soeur anorexique. je l'ai vu en réa....
Ces états reflètent un mal être dans notre société actuelle.
C'est très complexe.
Dadou - Mar Mar 04, 2008 3:37 pm
Sujet du message:
Très triste.
Et son fils ? Qui s'occupe de lui ?
Laury - Mar Mar 04, 2008 3:45 pm
Sujet du message:
no souci pour sa fille, elle est chez sa meilleure copine, et les mamans sont super copines aussi...dailleurs, ça lui fera du bien de ne pas être le centre du monde. Je suis méchante, mais parfois les enfants ont le don de passer pour les plus malheureux de la terre, alors que bcp d'autres se construisent malgré des hisoires et des vécus dramatiques...
Et puis, il ya les GP, mais sa mamn nous a fait promettre de ne pas les prévenir dans un 1er temps.....
Je vais la voir ce soir, sa fille, puisque j'ai les clés, qu'elle prenne des affaires pour l'école et me montre pour les animaux.
val. - Mar Mar 04, 2008 3:48 pm
Sujet du message:
C'est triste pour ton amie... mais tu es la pour la soutenir et c'est important !
Courage !
Laury - Mar Mar 04, 2008 4:06 pm
Sujet du message:
c'est pas évident, je ne sais pas comment dire, au risque de vous faire bondir, mais est ce que j'ai bien fait ?
Je veux dire par là que certaines personnes sont tellement usées par la vie, qu'elles savent pertinament ce qu'elles veulent et que , tôt ou tard, elles y arriveront (le cas de mon beau père, qu'ona "récupéré" une 1ere fois dans un état de déchance totale, remis sur pied, puis fais hospitalisé età la vue des examens, les docteurs se sont demandés comment il avait tenu dans cet été, c'est pour ça que je parle de suicide à petit feu)
Et si l'enfermement en psy est encore pire que le mal ou qil y a des conséquences (services sociaux...)....
Je ne sais pas, j'ai juste hate qu'il soit 16h30 et de serrer très fort mes filles dans mes bras................. soupire
pascale13 - Mar Mar 04, 2008 9:20 pm
Sujet du message:
bon courage

pas facile parfois de trouver son equilibre
Ambre - Mar Mar 04, 2008 9:38 pm
Sujet du message:
Laury a écrit:
c'est pas évident, je ne sais pas comment dire, au risque de vous faire bondir, mais est ce que j'ai bien fait ?
Je veux dire par là que certaines personnes sont tellement usées par la vie, qu'elles savent pertinament ce qu'elles veulent et que , tôt ou tard, elles y arriveront (le cas de mon beau père, qu'ona "récupéré" une 1ere fois dans un état de déchance totale, remis sur pied, puis fais hospitalisé età la vue des examens, les docteurs se sont demandés comment il avait tenu dans cet été, c'est pour ça que je parle de suicide à petit feu)
Et si l'enfermement en psy est encore pire que le mal ou qil y a des conséquences (services sociaux...)....
Je ne sais pas, j'ai juste hate qu'il soit 16h30 et de serrer très fort mes filles dans mes bras................. soupire


Oui tu as bien fait. Parce que parfois, on a juste besoin de remettre le pied dans l'étrier, et qu'on est trop épuisés pour y arriver seuls. J'ai fait la même chose l'an passé, j'étais épuisée, moralement et physiquement, je n'avais plus de recul sur rien, et je n'arrivais plus à rien. J'ai pas voulu prendre de médicaments, j'ai été suivie par un psy pendant quelques mois. L'envie de me supprimer est partie, en tout cas elle n'était plus assez forte pour que je passe à l'acte. Mais la fatigue incommensurable que l'on ressent en dépression n'a fait qu'augmenter, au point que j'en suis arrivée, moi autrefois quasi maniaque, à laisser ma maison se transformer en bouge. Je suis depuis peu sous antidépresseurs, parce que la dépression, elle, n'est pas partie, bien au contraire, je ne ressentais plus rien, n'avais plus de goût pour rien et me fermais au monde petit à petit. ça va mieux, mais je me sens encore fragile. Je ne remercierai jamais assez mon mari pour m'avoir supportée depuis tout ce temps, j'ai été infecte certains jours et franchement un vrai boulet par moments. Le pire c'est le cercle vicieux, tu n'arrives plus à rien, mais réellement c'est une fatigue physique qu'on ne peut pas imaginer quand on n'y est pas passé, le moindre effort coûte tant que c'est impensable. Alors petit à petit, on se laisse glisser... Mais on culpabilise de laisser glisser, on attend d'arriver au fond pour taper du talon sans savoir si on y arrivera. J'ai pris conscience que je n'y arrivais pas il y a 3 semaines, j'avais beau m'agiter je sombrais. J'étais vraiment contre les médocs, mais je dois reconnaitre qu'après deux semaines de traitement, je vais déjà mieux et je reprends du poil de la bête. Soutiens ton amie, sans la juger comme ça a été dit, fais lui comprendre que tu es là sans conditions, c'est ce qui m'a été salutaire pour ma part. Et tu verras qu'elle repartira doucement.
Laury - Mer Mar 05, 2008 9:40 am
Sujet du message:
Merci Ambre, et retape toi..
LA dépression, j'ai été traitée donc sous médoc, il y a 6 ans et honnétement, sans ça (pas les médicaments proprement dits, mais le fait de m'être faite soignée), avec tout ce qui nous est tombé dessus par la suite, plus d'un an après la fin du traitement, je n'aurais jamais tenu.
Il ne faut pas avoir peur de ces médicaments, pour moi, c'est pas pire que des antivomitifs ou diarréiques qu'on donne à tout va à ton gamin alors qu'il est malade depuis plus d'un mois (tu sens le vécu, hein?) sans chercher plus loin.
Non, dans le cas de cette amie, c'est plus "profond "encore, je ne sais pas comment dire.
Bref, hier soir, j'ai quand même un peu tarabusté sa fille (12 ans) et je lui ai fait prendre son linge, tout son linge et je lui ai fait embarqué chez sa copine pour qu'elle SE le lave! Je lui ai fait changer la caisse des chats et retaper la couche des chiens....
Mais je crois que j'ai aussi choqué un peu la mamie au téléphone, qui parlait de sa pauvre petite fille. Je lui ai dit, stop, que là, c'est pas elle qui va mal, ou plutôt qu'elle elle est suivie par des psy éducateurs et autres depuis très très longtemps et que justement, tout est tellement fait en fonction d'elle qu'elle en arrive à se vouloir être au centre du monde, de son monde , même inconsciemment (la pauvre, même si ce qu'elle a pu vivre est horrible, mais je pense que maintenant, ça fait partie de son histoire, et on avance!).
Sauf que c'est sa maman qui a toujours le cul entre 2 chaises : elle est là (et les autres frères habitent très loin), elle culpabilise de ce qui est arrivé à sa fille, de ne pas avoir vu....ET tout ça accumulé depuis des années, ça péte un jour, ou plusieurs fois, même...
Mais bon, elle sait que je m'occupe de ses chiens, et j'espère qu'elle va se laisser soigner....
Merci encore pour ton récit, Ambre et je t'assure qu'il ne faut pas craindre de prendre des antidépresseurs. J'ai suivi la prescription à la lettre, même quand je me sentais bcp mieux et que le doc m'a fait continuer. Aujourd'hui, je lui dis encore merci. Et puis, je n'ai ressenti aucune dépendance ou autre effet nocif, j'ai arreté une 1ere fois (contre avis médical) quand j'étais enceinte, du jour au lendemain. Sauf que j'ai replongé grave, tout comme toi, à m'enfermer, plus d'un an après la naissance de ma grande...j'ai repris le traitement pendant 1 an. Il n'y a que le 1er jour de prise où je me sentais "paf", mais après aucun souci....
Plein de courage à toi
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