tanie a écrit: |
si on me donnait mon salaire pour rester à la maison mon patron ne me reverrais jamais |
mirena a écrit: |
Si j'avais le même salaire en restant a la maison je n'irais plus travailler aujourdhui c'est clair. En même temps je fais un travail où je m'épanoui c'est donc plus facile mais vu la dégradation des conditions de travail si je pouvais je partirais en courant ![]() |
Lila_bis a écrit: |
Alors le coup de l'épanouissement personnel, le rôle social du travail, j'y ai cru longtemps, à cela s'ajoutait le poids du "une femme doit être indépendante et gagner sa vie".
Et maintenant, je connais bien le monde du travail, je sais ce qu'il vaut, je n'en attends plus rien qu'un salaire. Et là, tant que je suis en CPE, je suis bien contente d'être loin du boulot. Non pas que c'est tous les jours l'éclate totale à la maison, ce n'est pas super-épanouissant non plus, mais au moins, c'est moins de stress pour moi comme pour les enfants. |
lisa_and_cie a écrit: |
Parce que mon boulot me plait
Parce que je ne suis pas faite pour rester à la maison Pour faire bouillir la marmitte Parce que l'oisiveté est mère de tous les vices Voilà. Donc pour le vote, j'ai mis la première faute de ne pouvoir voter pour toutes... ![]() |
Lila_bis a écrit: |
Alors le coup de l'épanouissement personnel, le rôle social du travail, j'y ai cru longtemps, à cela s'ajoutait le poids du "une femme doit être indépendante et gagner sa vie". |
petitefourchette a écrit: |
Moi je ferais bien mon travail même bénévolement, c'est une vraie vocation.
Pour le moment j'estime que mes enfants ont besoin de moi à la maison, c'est donc ce que je fais (merci Petitmari) mais mon travail me manque. Je suis infirmière. |
mammig a écrit: |
Je n'ai pas répondu au sondage car évidemment, je travaille pour l'argent (!) mais aussi parce que je déprime à la maison (je m'organise mieu en travaillant !) et parce que j'ai été éduquée comme cela. Ma mère était femme au foyer et a passé son temps à attendre mon père (qui était militaire).
J'ai été formatée par mes parents pour travailler... En revanche, je tiens à mon temps partiel, mes vacances, mes WE et mes petites activités à moi (sport et musique). |
MARIKA a écrit: | ||
ma maman à moi travaillait. et mon arrière-grand-mère était chef d'entreprise. (et mère de famille nombreuse contrairement aux autres qui ont eu 1, 2 ou 3 enfants maxi). je fais tâche en femme au foyer ? où est-ce que j'ai dépassé le stade d'avoir besoin de prouver quoique ce soit à l'extérieur (enfin du moins pour l'instant). être femme au foyer, ce n'est pas être limitée à 4 murs. c'est vachement réducteur. |
mammig a écrit: | ||||
Je pense que tu déformes mes propos et je n'ai jamais critiqué le fait d'être au foyer. Si tu te sens bien chez toi, je ne vois pas où est le problème ![]() |
mammig a écrit: |
En fait, j'ai assez mal vécu mon dernier CPE. La maison étant en travaux, j'avais l'impression de passer mon temps à nettoyer et donc, à combattre des moulins ! Pourtant, je pensais pouvoir fairte plein de choses... Mais à part stresser par peur des lendemains, ce n'a pas été très bénéfique. SAUF pour mon bébé et notre relation de départ (10 mois avec lui, c'était quand même bien !).
J'ai tout le temps une appréhension quand je reprends et puis ça se passe bien. On verra si je reprendrai aussi vite après un éventuel n°5 (que j'espère ne pas avoir trop tôt !), ![]() |
Oelita a écrit: |
Moi, je crois encore à tout ça. Donc j'ai voté pour l'épanouissement personnel.
Je tiens fortement à mon indépendance, et je crois que c'est justement ça, une bonne partie de cet épanouissement que je prends dans le travail. (avec la curiosité, l'apprentissage, le relationnel, la co-responsabilité, la co-créativité, ... ). Mes enfants, ma maison, sont une autre composante de mon épanouissement, de mon individualité, et tout ça va ensemble. |
MARIKA a écrit: | ||
ma maman à moi travaillait. et mon arrière-grand-mère était chef d'entreprise. (et mère de famille nombreuse contrairement aux autres qui ont eu 1, 2 ou 3 enfants maxi). je fais tâche en femme au foyer ? où est-ce que j'ai dépassé le stade d'avoir besoin de prouver quoique ce soit à l'extérieur (enfin du moins pour l'instant). être femme au foyer, ce n'est pas être limitée à 4 murs. c'est vachement réducteur. |
Lila_bis a écrit: |
Il faut dire qu'à partir du moment où j'ai diminué mon temps de travail de 20% (CPE), on a commencé à me regarder de travers, à me dire que j'allais rester simple assistante et qu'il n'y aurait jamais de poste de juriste pour moi; l'ambiance qui a regné au cours de l'année qui a précédé le plan social a fini d'achever mes illusions. |
taticati a écrit: |
J'ai été maman au foyer pendant 17 ans 1/2 et très heureuse et fière de l'être ! Seulement le jour où j'ai pris la décision de divorcer, malgrés tous les diplômes que je pouvais avoir, je n'ai pas réussi à trouver un seul employeur pour me prendre ! Vous imaginez "17 ans à ne rien faire" !!!!
Et pourtant, il a bien fallu que je travaille pour vivre ! J'ai du alors quitter ma famille et mes enfants et partir à plus de 400 km pour trouver enfin une entreprise qui accepte de me donner ma chance. Tout mon salaire passait dans les trajets le week-end pour retourner voir mes enfants qui étaient restés avec leur papa et donc dont j'avais perdu la garde ! Finalement au bout de 4 mois, j'ai enfin eu quelque chose à écrire sur mon CV et une boite d'intérim m'a trouvé un emploi près des miens, oufffff !!!!!!!!!!!!! Alors ne pas travailler et s'occuper de ses enfants, oui, c'est super !!!! Je suis la première à le reconnaitre, mais c'est aussi se mettre en danger, car des accidents de parcours, ça peut arriver dans la vie et là.... nous ne sommes plus rien !!!!! C'est pourquoi ... aujourd'hui, je dirais que je travaille pour faire bouillir la marmite, mais aussi, je travaille pour avoir à nouveau le droit d'être mère et c'est réussi puisque j'ai à nouveau la garde de mes enfants !!!! Seulement j'ai décidé aussi que quitte à travailler, il me fallait trouver quelque chose qui me corresponde et dans lequel je puisse m'épanouir, et trouver une sécurité. Prendre soin des autres, les aimer, les soigner, les aider à "grandir" et les materner, je sais faire, je n'ai fait que ça durant toute ma vie, donc.... j'ai choisi à 40 ans de reprendre le chemin de l'école et d'être Aide Soignante. ![]() |
Lila_bis a écrit: |
Je trouve que ça dépend aussi du travail que l'on a, s'il correspond à ses aspirations ou pas, à l'évolution que l'on peut raisonnablement esperer, aux relations que l'on a avec ses chefs et ses collègues, l'ambiance au travail. |
Oelita a écrit: |
J'ai eu une période placard après mon 2ème enfant, directement liée à mon congé maternité. 3 années difficiles, ensuite, à me coltiner les trucs les plus pourris du service! |
MARIKA a écrit: | ||
mais n'as-tu jamais pensé pendant ces années de "placard" que justement tu avais mieux à faire à la maison que de te coltiner ces trucs pourris au boulot ? |
Oelita a écrit: |
Donc tout n'a pas été rose, et tout ne s'est pas fait tout seul, mais je suis tenace, je l'ai déjà dit ![]() |
MARIKA a écrit: | ||
tu sais cela dépend aussi tellement des circonstances. pour N°1, jamais je ne serais restée à la maison. déjà que le congé pré-natal je n'arrivais pas à rester zen (j'ai essayé de m'arrêter 4 semaines avant et finalement j'ai arrêté 10 jours avant le jour théorique de la naissance et encore seulement pour dormir et récupérer : à l'époque je ne pouvais pas seulement ne serait-ce qu'envisager de rester en dehors du monde du travail. j'angoissais à mort à la maison (que la terre s'arrête de tourner ???? ![]() mon meilleur congé parental cela a été pour N°4 les 6 mois en plus de mon congé de maternité. un pur bonheur (pas d'angoisse de ne pas retrouver du boulot, la serennité d'en profiter tout en sachant que cela ne durerait pas toute la vie donc qu'il fallait savourer chaque minute avec celui qui devait être le dernier). pour N°5, physiquement je n'aurais pas pu reprendre. même en extra-light. pour N°2 et N°3 j'angoissais de ne plus jamais retrouver de boulot (rien qui m'attendait). |
Lila_bis a écrit: | ||
Bien sûr que dans le monde du travail, ce n'est jamais tout le temps rose. Et puis être mise au placard un temps, ce n'est pas comme être licenciée éco (c'est au cours de mon entretien préalable que j'ai annoncé ma dernière grossesse, donc là la procédure est en attente) ou voir son CDD ne pas être renouvelé (comme lorsque j'ai annoncé ma 2de grossesse): tu es au placard, mais tu restes dans l'entreprise en attendant des jours meilleurs. En ce qui concerne le CPE, je trouve que c'est un piège: on se dit "chouette, je vais profiter de mon bébé et de ma famille", mais trois ans plus tard, difficile de retrouver sa place au boulot. Pour moi, c'est de l'auto-sabordage, et c'est pour cela que je n'en avais pas pris avant. |
Lizzie a écrit: |
ingénieur informatique?
désolée je fais ma curieuse. |
Bidibulle a écrit: |
J'ai répondu pour faire bouillir la marmite, car c'est vrai mais j'ai la chance de travailler chez moi et d'avoir un métier qui me plais ![]() Là je devrais si tout se passe bien avoir la garde d'un bébé de 2 mois et c'est un vrai bonheur à chaque fois que j'accueille un nouvel enfant ![]() |
Lila_bis a écrit: | ||
Bien sûr que dans le monde du travail, ce n'est jamais tout le temps rose. Et puis être mise au placard un temps, ce n'est pas comme être licenciée éco (c'est au cours de mon entretien préalable que j'ai annoncé ma dernière grossesse, donc là la procédure est en attente) ou voir son CDD ne pas être renouvelé (comme lorsque j'ai annoncé ma 2de grossesse): tu es au placard, mais tu restes dans l'entreprise en attendant des jours meilleurs. En ce qui concerne le CPE, je trouve que c'est un piège: on se dit "chouette, je vais profiter de mon bébé et de ma famille", mais trois ans plus tard, difficile de retrouver sa place au boulot. Pour moi, c'est de l'auto-sabordage, et c'est pour cela que je n'en avais pas pris avant. |
val. a écrit: | ||
Pareil ! ![]() J'ai répondu "faire bouillir la marmite" car même si mon salaire d'ass mat n'est pas énorme, il met du beurre dans les épinards ! ![]() J'aime mon métier mais s'occuper de mes loulous est aussi une priorité chez moi ! ![]() ![]() |
MARIKA a écrit: |
on peut partir 1 an sans trop de souci, mais 3 ans c'est plus délicat.
et repartir à zéro avec une brochette de bambinos, c'est un sacré challenge aussi (bien entendu les boites prêtes à offrir un mi-temps pas trop stressant font légion en ce moment .... ![]() maintenant est-ce qu'à un certain moment, il ne faut pas choisir son camp (celles qui "bossent à l'extérieur" et celles qui "sont au foyer"), parce que pour l'instant j'ai toujours joué au yoyo entre les 2 avec plus ou moins de bonheur. je n'ai pas forcément envie de reprendre mais je suis stressée sur mon employabilité en cas de coup dur (on n'est jamais à l'abri). sans doute il faut être plus créatif et croire en sa bonne étoile. |
Lila_bis a écrit: | ||
Voilà, c'est exactement ça: le problème de l'employabilité. Mais d'un autre côté, je pense que j'arriverai toujours à trouver un truc, même si ce n'est pas en rapport avec mon secteur d'activité: un boulot simplement alimentaire, et qui me permet de cotiser pour ma retraite. Parce que femme au foyer, moi ça ne me va pas... |
MARIKA a écrit: |
en même temps bosser au mac do ou faire caissière ou des ménages pour du purement alimentaire....
surtout que si on voit un diplôme en droit on va se dire que cela va créer des embrouilles (spécialiste du droit du travail ![]() |
Lila_bis a écrit: | ||
Il n'y a pas que McDo ou caissière: il y a aussi des emplois plus qualifiés mais en intérim, ou des postes de secrétaire avec 90% de frappe au dictaphone... Et enlever un diplôme sur mon CV, je l'ai déjà fait... Parce que le jour où il n'y aura plus de pension alimentaire qui arrive sur mon compte, je ferai comment ? Et surtout, j'aurai quoi comme retraite ? |
Charlotte a écrit: |
Ben oui, je considère que j'ai un job purement alimentaire (....et il me nourrit bien ![]() ![]() |
Lila_bis a écrit: | ||
Tu as fait quoi comme études ? |
Oelita a écrit: | ||
Moi, je crois encore à tout ça. Donc j'ai voté pour l'épanouissement personnel. Je tiens fortement à mon indépendance, et je crois que c'est justement ça, une bonne partie de cet épanouissement que je prends dans le travail. (avec la curiosité, l'apprentissage, le relationnel, la co-responsabilité, la co-créativité, ... ). Mes enfants, ma maison, sont une autre composante de mon épanouissement, de mon individualité, et tout ça va ensemble. |