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toutes les discussions - Aux profs, instits (et autres...)

SPQR - Jeu Oct 15, 2009 12:39 pm
Sujet du message: Aux profs, instits (et autres...)
Je suis en plein ébullition intellectuelle sur l'école dont les actuelles structures, pratiques, idées me préoccupent en tant que prof comme en tant que maman. J'ai découvert les textes extrêmement bien écrits et riches de Laurent Lafforgue, médaille Fields (prix Nobel en maths)et tout le toutim et j'avoue adhérer à cent pour cent çà ce qu'il diagnostique. je vous mets un lien, j'aimerais savoir ce que vous autres en pensez et quoiqu'il arrive, c'est toujours tellement agréable de lire qqn qui sait vraiment réfléchir (sans peur du politiquement incorrect) et écrire (et c'est un matheux...)

http://www.ihes.fr/~lafforgue/textes/Gaz105Tribune1.pdf
sistamanue - Jeu Oct 15, 2009 12:52 pm
Sujet du message:
J'imprime et je lis ça ce soir.
val. - Jeu Oct 15, 2009 1:08 pm
Sujet du message:
le lien ne s'ouvre pas chez moi.
manou37 - Jeu Oct 15, 2009 1:13 pm
Sujet du message:
je viens de parcourir le texte, il est passionant, il me faut le relire à tête reposée pour t'en dire plus
manou37 - Jeu Oct 15, 2009 1:14 pm
Sujet du message:
val. a écrit:
le lien ne s'ouvre pas chez moi.


c'est un fichier PDF, peut-être n'as tu pas Acrobat reader qui permet de lire ces fichiers ?
SPQR - Jeu Oct 15, 2009 1:14 pm
Sujet du message:
val. a écrit:
le lien ne s'ouvre pas chez moi.


alors tu va sur le site de Lafforgue (tape Lafforgue + éducation) et c'est le texte intitulé : de l'école et de ce qui fonde la culture et le savoir (un truc dans ce goût là...) ; sinon, les autres sont vachement bien aussi, notamment celui sur la confusion des ordres (il part de la distinction entre l'ordre matériel, l'ordre intellectuel et l'ordre spirituel chez Pascal, c'est vraiment super !)
@rmelle ;) - Jeu Oct 15, 2009 1:15 pm
Sujet du message:
J'ai lu...m'ouais...il y a encore des crucifix dans l'école publique où j'enseigne et dans celles de mes enfants...recentrer le débat sur les réelles capacités de l'église à apporter quelque chose de positif à l'école ça pourrait etre drole mais ça ne va pas m'amuser longtemps. hein ?
manou37 - Jeu Oct 15, 2009 1:20 pm
Sujet du message:
de ma première lecture, je n'en tire pas tout à fait les mêmes conclusions que toi Armelle, mais plutôt que la notion de "progrès" qui fait soit disant avancer le monde est en train de renier tous les fondements de notre société judéo-chrétienne et que sans fondations tout édifice s'effondre : on assiste au démantèlement des savoirs parce qu'on se veut progressiste et on s'attache plus à la façon d'enseigner qu'à ce que l'on enseigne ( ça me fait penser au fameux débat sur la méthode globale)
ju - Jeu Oct 15, 2009 1:31 pm
Sujet du message:
j'ai tout lu
j'avais lu un livre de brighelli cet été (le nom m'echappe ) avec une preface de lafforgue ou il debattait deja du sujet de la meme façon, je suis partagée, le discours,", plus de savoir, l'ecole est morte, elle se meurt, un bac devalué," ok, il faut reconcilier le diplome avec les competences de chacun, ça tout le monde le sait, et aprés dans les faits ? explique moi toi qui est au coeur du systeme comment cela se materialise ?
titounette - Jeu Oct 15, 2009 1:38 pm
Sujet du message:
Je lirai ça ce soir.

je ne savais pas qu'il avait écrit un livre avec J P Brighelli , j'ai juste lu "la fabrique de crétins" de ce dernier , un ouvrage pas des plus positif meme si le constat est surement vrai .
C'est quoi la différence entre ces deux livres ?
ju - Jeu Oct 15, 2009 1:41 pm
Sujet du message:
voila j'ai retrouvé le bouquin c'est " a bonne ecole"
booboon - Jeu Oct 15, 2009 1:41 pm
Sujet du message:
hein ? j'ai lu....
je suis sceptique :
pour moi, le discours "l'école n'a plus aucune culture" est un discours tout à fait "politiquement correct", ça a été d'ailleurs le premier discours du ministre arrivé à l'Education nationale à l'élection de Sarko.... pff n'importe quoi

Evidemment comme j'ai la foi, je partage un peu de son avis sur ce que peut apporter l'Eglise à l'école, mais.... je dois vraiment avoir de la chance (ou une vision de la vie enthousiaste ?) parce que de ce fait, j'ai choisi une école catho pour mes enfants : elle me paraît être sublimement intéressante, elle ouvre les enfants à la culture générale d'une façon étonnante.... une école où on s'écoute (personnel, enseignant, parents, enfants...) où on ne remplit pas seulement la tête de l'enfant mais toute sa personne est développée, selon le beau projet éducatif de L'Enseignement catholique.

c'est cette part de l'école qu'il me semble manquer à l'Ecole républicaine et même à l'école que semble défendre ce mathématicien....

Quant au style, je ne trouve pas ça particulièrement bien écrit, des phrases de 7 lignes ça fait vite lourd.....

Bref, ce discours me désole un peu en fait :
pour moi un chrétien doit être enthousiaste, révéler Jésus Christ dans l'actualité, dans le monde où il nous est donné de vivre et pas dans un coton d'un monde mythique mieux avant et ailleurs....

voilà
ju - Jeu Oct 15, 2009 1:45 pm
Sujet du message:
voila tout comme booboon, c'est toujours un peu pareil et tout comme toi, je ne vois pas du tout en quoi cette analyse et son diagnostique sont precurseurs.
En meme temps, on a voulu l'egalité, on a voulu l'uniformité, l'egalité des chances, que pensait on ? qu'il y aurait forcement un ascenseur de la reussite pour tous ? on y gagne fondamentalement un nivellement par le bas, le savoir, la culture et par ce biais la reussite est et restera fatalement elitiste
SPQR - Jeu Oct 15, 2009 2:05 pm
Sujet du message:
Armelle, tu fais preuve d'une mauvaise foi étonnante (et ce n'est pas un jeu de mots) ou alors, tu as lu en diagonale et fait une fixette sur le mot "catholique" parce que Lafforgue défend précisément l'école républicaine et laïque telle qu'elle avait été imaginée par ses fondateurs, en pleine période de séparation entre l'Eglise et L'Etat... Alors le crucifix dans les écoles publiques... Ce que j'ai lu n'a rien à voir avec ça...
Je te rappelle que j'enseigne moi-même dans le publique et suis profondément attachée à l'existence en France d'un enseignement non confessionnel...


Pour les autres, effectivement, ça peut sembler un peu catastrophiste mais pour qui a enseigné, je trouve ça assez parlant... Mes élèves de 3ème ne savent pas écrire, ne comprennent pas les textes que je leur propose, et comme le dit Lafforgue, si l'on ne dispose même plus de ces armes incomparables que sont les mots pour exprimer tout ce qu'on ressent et vit, on est mal...
Et comme mère, je ne m'explique toujours pas comment ma fille, en CE2, ignore toujours que chaque mot possède une nature et une fonction, ce qui est à l'origine de son étonnement lorsque je lui explique que ce qu'elle appelle le "nom" peut également être un "sujet"... Comment structurer les esprits des petits d'homme sans passer par la rigueur la plus élémentaire ?
Quant à la culture, méprisée, dévalorisée par les "nouvelles élites", je partage également son avis et ça me consterne. Sous couvert de vouloir emmener 80 pour cent d'une classe d'âge au bac, on dévalorise à la fois les diplômes et confronte une grande partie d'élèves en difficultés à l'échec sur le long terme, sans leur offrir d'autres chances de "réussite" en dehors de l'école. Le nivellement par le bas. Toute l'ambition du collège unique en somme.

Non, vraiment, je suis d'accord avec lui sur le fait que l'école n'est pas un lieu où l'on doit formater les enfants pour en faire de "bons citoyens" à l'aune de nos propres valeurs, ni même un endroit qui leur garantit de "réussir" dans le vie. l'école est là pour ouvrir les portes à tous du savoir et de la culture. Pour ceux qui ne sont pas faits pour ça, elle ne doit pas être la seule voie possible, pour les autres, elle doit se montrer à la fois plus exigeante, plus stimulante et plus enrichissante...
ju - Jeu Oct 15, 2009 2:13 pm
Sujet du message:
A savoir quand meme que bon nombre d'enseignants ont creusé eux meme leur tombe et celle de leurs eleves, bcp ont denigré pdt toute une generation l'enseignement professionnel, l'orientation precoce, l'apprentissage en alternance, je vois bon nombre de connaissances enseignantes tenir un discours qui bien souvent me herisse
quib - Jeu Oct 15, 2009 2:18 pm
Sujet du message:
aucune envie de lire ça aujourd'hui honte honte honte
ju - Jeu Oct 15, 2009 2:19 pm
Sujet du message:
quib a écrit:
aucune envie de lire ça aujourd'hui honte honte honte


grand sourire grand sourire grand sourire mais mais mais t'es pas en arret toi a partir d'aujourd'hui ?
quib - Jeu Oct 15, 2009 2:20 pm
Sujet du message:
ben si je viens de finir hourrah hourrah hourrah hourrah hourrah hourrah hourrah hourrah hourrah hourrah hourrah hourrah hourrah hourrah hourrah hourrah hourrah hourrah hourrah hourrah hourrah
flore - Jeu Oct 15, 2009 2:37 pm
Sujet du message:
sistamanue a écrit:
J'imprime et je lis ça ce soir.


moi aussi, j'ai lu ton commmentaire plus loin et je m'interroge aussi
SPQR - Jeu Oct 15, 2009 2:40 pm
Sujet du message:
ju a écrit:
A savoir quand meme que bon nombre d'enseignants ont creusé eux meme leur tombe et celle de leurs eleves, bcp ont denigré pdt toute une generation l'enseignement professionnel, l'orientation precoce, l'apprentissage en alternance, je vois bon nombre de connaissances enseignantes tenir un discours qui bien souvent me herisse


Je partage tout à fait ton avis (ainsi que lafforgue !). La bonne nouvelle, c'est qu'on en revient beaucoup...
ju - Jeu Oct 15, 2009 2:41 pm
Sujet du message:
SPQR a écrit:
ju a écrit:
A savoir quand meme que bon nombre d'enseignants ont creusé eux meme leur tombe et celle de leurs eleves, bcp ont denigré pdt toute une generation l'enseignement professionnel, l'orientation precoce, l'apprentissage en alternance, je vois bon nombre de connaissances enseignantes tenir un discours qui bien souvent me herisse


Je partage tout à fait ton avis (ainsi que lafforgue !). La bonne nouvelle, c'est qu'on en revient beaucoup...


en attendant toute une genration sur le carreau triste
flore - Jeu Oct 15, 2009 2:46 pm
Sujet du message:
SPQR, est ce que tu connais les travaux d'Elisabeth Nuitz ou du dr Weinstein-Badour ?
SPQR - Jeu Oct 15, 2009 2:47 pm
Sujet du message:
flore a écrit:
SPQR, est ce que tu connais les travaux d'Elisabeth Nuitz ou du dr Weinstein-Badour ?


Non, mais je vais de ce pas me renseigner grand sourire grand sourire grand sourire grand sourire grand sourire


On en aura des choses à dire pour ce fameux café clin d'oeil clin d'oeil clin d'oeil clin d'oeil !
@rmelle ;) - Jeu Oct 15, 2009 2:53 pm
Sujet du message:
Depuis que je suis sur terre j'entends que le niveau baisse, le niveau baisse...j'ai foutu en l'air mes cahiers de primaire il y a peu...il y a 30 ans le niveau était déjà misérable, je n'étais pas dans une école pourrie, mes maitres n'étaient meme pas plus mauvais que d'autres...mais nous étions des enfants et enseigner à des enfants ça comporte bien plus que des "yaqua" et des "focon" et des "d'mon temps" donc le résultat final n'est pas plus déplorable qu'un autre.

Quand on aura les idées claires sur ce qu'on attend de l'école on pourra peut-etre mettre en oeuvre une politique pour l'obtenir. Tant qu'on oscille entre l'amusement, l'épanouissement personnel, la transmission des valeurs, le code de la route, les bonnes manières et l'éducation sexuelle, la lecture mais rigolote, les maths mais concrets, l'enseignement pro mais pas trop etc...et le tout sans fric...on va avoir du mal...mais je continue à douter que l'église puisse nous orienter dans ce bric à brac.
titounette - Jeu Oct 15, 2009 2:54 pm
Sujet du message:
SPQR a écrit:
flore a écrit:
SPQR, est ce que tu connais les travaux d'Elisabeth Nuitz ou du dr Weinstein-Badour ?


Non, mais je vais de ce pas me renseigner grand sourire grand sourire grand sourire grand sourire grand sourire


On en aura des choses à dire pour ce fameux café clin d'oeil clin d'oeil clin d'oeil clin d'oeil !

coucou , Weinstein -badour nous avons suivi ses travaux pour faire travailler mon frère dis- machin chose (un peu tout) c'est passionnant.
SPQR - Jeu Oct 15, 2009 3:04 pm
Sujet du message:
@rmelle clin d'oeil a écrit:
Depuis que je suis sur terre j'entends que le niveau baisse, le niveau baisse...j'ai foutu en l'air mes cahiers de primaire il y a peu...il y a 30 ans le niveau était déjà misérable, je n'étais pas dans une école pourrie, mes maitres n'étaient meme pas plus mauvais que d'autres...mais nous étions des enfants et enseigner à des enfants ça comporte bien plus que des "yaqua" et des "focon" et des "d'mon temps" donc le résultat final n'est pas plus déplorable qu'un autre.

Quand on aura les idées claires sur ce qu'on attend de l'école on pourra peut-etre mettre en oeuvre une politique pour l'obtenir. Tant qu'on oscille entre l'amusement, l'épanouissement personnel, la transmission des valeurs, le code de la route, les bonnes manières et l'éducation sexuelle, la lecture mais rigolote, les maths mais concrets, l'enseignement pro mais pas trop etc...et le tout sans fric...on va avoir du mal...mais je continue à douter que l'église puisse nous orienter dans ce bric à brac.


Armelle, c'est incroyable, ta deuxième partie, c'est du Lafforgue dans le texte (sauf concernant l'Eglise et c'est en effet une idée qui n'engage que lui)... La question est bien "qu'attendons-nous de l'école ?" ; et il s'emploie assez bien à y répondre je trouve...

Pour la première partie, j'ai bien conscience que le leitmotiv "c'était mieux avant" puisse agacer, je suis assez d'accord avec toi (encore que sur le niveau absolu et sa baisse depuis qq. décennies, il n'y a pas trop à tortiller, c'est un fait incontestable, interroge les profs de prépa, de fac, les instits âgés ou regarde même comment se porte l'élite intellectuelle française dans le monde -très mal-), mais le contraire systématique (tout se vaut, tout est ds tout) ne me semble pas mieux... Tout ce qui relève du réflexe pavlovien a tendance à me sembler suspect...
nelcy - Jeu Oct 15, 2009 9:32 pm
Sujet du message:
Ben moi je trouve que pour quelqu'un qui est suis attaché à l'école républicaine, il l'enterre et ne lui laisse aucune chance.
Je suis moi aussi très attachée à l'école laïque, je reconnais qu'elle est loin d'être parfaite et que bien des choses méritent d'être changées, repensées et revues. Mais elle a le mérite d'être égalitaire, ouverte à tous et fait un travail non négligeable. J'habite dans un quartier populaire, le niveau de l'école n'est pas très haut (et j'avoue que je m'en plains pour mes enfants parfois) mais il y a une vraie écoute, des instituteurs qui mettent en place des systèmes pour n'oublier personnes, motiver les têtes de classe et ne pas laisser tomber les autres, des chouettes projets d'écoles, des fêtes très chaleureuses. Bon ce n'est pas tout rose, il y a bcp à faire et peut-être que le niveau baisse (mais ça pour moi ce n'est pas que le problème de l'école, loin de là).
Cette école là, j'ai envie de la soutenir et de la défendre, pas de lui donner le coup de grâce.
Quand au rôle de l'église dans l'école, il y a l'école catholique oui, intervenir dans l'école laïque, oui pour chaque chrétiens individuellement, mais l'église en tant qu'institution, je ne vois pas trop...
ju - Jeu Oct 15, 2009 9:38 pm
Sujet du message:
nelcy a écrit:
Ben moi je trouve que pour quelqu'un qui est suis attaché à l'école républicaine, il l'enterre et ne lui laisse aucune chance.
Je suis moi aussi très attachée à l'école laïque, je reconnais qu'elle est loin d'être parfaite et que bien des choses méritent d'être changées, repensées et revues. Mais elle a le mérite d'être égalitaire, ouverte à tous et fait un travail non négligeable. J'habite dans un quartier populaire, le niveau de l'école n'est pas très haut (et j'avoue que je m'en plains pour mes enfants parfois) mais il y a une vraie écoute, des instituteurs qui mettent en place des systèmes pour n'oublier personnes, motiver les têtes de classe et ne pas laisser tomber les autres, des chouettes projets d'écoles, des fêtes très chaleureuses. Bon ce n'est pas tout rose, il y a bcp à faire et peut-être que le niveau baisse (mais ça pour moi ce n'est pas que le problème de l'école, loin de là).
Cette école là, j'ai envie de la soutenir et de la défendre, pas de lui donner le coup de grâce.
Quand au rôle de l'église dans l'école, il y a l'école catholique oui, intervenir dans l'école laïque, oui pour chaque chrétiens individuellement, mais l'église en tant qu'institution, je ne vois pas trop...


je suis bien contente de ton analyse nelcy, parce qu'autour de moi, on ne parle qu'egalité, mixité sociale, egalité des chances et j'en passe, mais ces memes personnes vont mettre leur enfants dans le privé, j'en conclut donc que tout cela c'est bon pour les autres mais pas pour soi meme clin d'oeil aprés tout comme armelle, depuis des lustres on parle de baisse de niveau, mon grand pere disait deja a son epoque que licence en droit de maintenant etait a peine du niveau d'une capacité en droit de son epoque a lui alors.....
nelcy - Jeu Oct 15, 2009 9:48 pm
Sujet du message:
ju a écrit:
nelcy a écrit:
Ben moi je trouve que pour quelqu'un qui est suis attaché à l'école républicaine, il l'enterre et ne lui laisse aucune chance.
Je suis moi aussi très attachée à l'école laïque, je reconnais qu'elle est loin d'être parfaite et que bien des choses méritent d'être changées, repensées et revues. Mais elle a le mérite d'être égalitaire, ouverte à tous et fait un travail non négligeable. J'habite dans un quartier populaire, le niveau de l'école n'est pas très haut (et j'avoue que je m'en plains pour mes enfants parfois) mais il y a une vraie écoute, des instituteurs qui mettent en place des systèmes pour n'oublier personnes, motiver les têtes de classe et ne pas laisser tomber les autres, des chouettes projets d'écoles, des fêtes très chaleureuses. Bon ce n'est pas tout rose, il y a bcp à faire et peut-être que le niveau baisse (mais ça pour moi ce n'est pas que le problème de l'école, loin de là).
Cette école là, j'ai envie de la soutenir et de la défendre, pas de lui donner le coup de grâce.
Quand au rôle de l'église dans l'école, il y a l'école catholique oui, intervenir dans l'école laïque, oui pour chaque chrétiens individuellement, mais l'église en tant qu'institution, je ne vois pas trop...


je suis bien contente de ton analyse nelcy, parce qu'autour de moi, on ne parle qu'egalité, mixité sociale, egalité des chances et j'en passe, mais ces memes personnes vont mettre leur enfants dans le privé, j'en conclut donc que tout cela c'est bon pour les autres mais pas pour soi meme clin d'oeil aprés tout comme armelle, depuis des lustres on parle de baisse de niveau, mon grand pere disait deja a son epoque que licence en droit de maintenant etait a peine du niveau d'une capacité en droit de son epoque a lui alors.....


Je t'avoue que j'ai déjà pensé à mettre mes enfants dans le privé masi je ne l'ai pas fait pour plusieurs raisons:
- le confort familial, l'école est à 200m de chez nous, les enfants rentrent tous les midis, n'ont pas de trajets en voiture, ont des copains dans leur immeuble et dans la résidence
- les offres de privés ici à Cannes ne sont pas idéales loin de là, très chers, assez snobs et le niveau pas toujours tip top...sauf pour 1 établissement.
- et je me suis également fait la réflexion que si tout les gens qui le pouvaient financièrement, avaient le niveau d'éducation et le "loisir" de se poser la question, désertaient l'école publique, on allait vers un système à 2 vitesses comme aux USA, où les meilleures écoles et universités sont aussi les plus chères donc pas ouvertes à tous...et ça c'est pas vision des choses clin d'oeil
ju - Jeu Oct 15, 2009 9:58 pm
Sujet du message:
nelcy a écrit:
ju a écrit:
nelcy a écrit:
Ben moi je trouve que pour quelqu'un qui est suis attaché à l'école républicaine, il l'enterre et ne lui laisse aucune chance.
Je suis moi aussi très attachée à l'école laïque, je reconnais qu'elle est loin d'être parfaite et que bien des choses méritent d'être changées, repensées et revues. Mais elle a le mérite d'être égalitaire, ouverte à tous et fait un travail non négligeable. J'habite dans un quartier populaire, le niveau de l'école n'est pas très haut (et j'avoue que je m'en plains pour mes enfants parfois) mais il y a une vraie écoute, des instituteurs qui mettent en place des systèmes pour n'oublier personnes, motiver les têtes de classe et ne pas laisser tomber les autres, des chouettes projets d'écoles, des fêtes très chaleureuses. Bon ce n'est pas tout rose, il y a bcp à faire et peut-être que le niveau baisse (mais ça pour moi ce n'est pas que le problème de l'école, loin de là).
Cette école là, j'ai envie de la soutenir et de la défendre, pas de lui donner le coup de grâce.
Quand au rôle de l'église dans l'école, il y a l'école catholique oui, intervenir dans l'école laïque, oui pour chaque chrétiens individuellement, mais l'église en tant qu'institution, je ne vois pas trop...


je suis bien contente de ton analyse nelcy, parce qu'autour de moi, on ne parle qu'egalité, mixité sociale, egalité des chances et j'en passe, mais ces memes personnes vont mettre leur enfants dans le privé, j'en conclut donc que tout cela c'est bon pour les autres mais pas pour soi meme clin d'oeil aprés tout comme armelle, depuis des lustres on parle de baisse de niveau, mon grand pere disait deja a son epoque que licence en droit de maintenant etait a peine du niveau d'une capacité en droit de son epoque a lui alors.....


Je t'avoue que j'ai déjà pensé à mettre mes enfants dans le privé masi je ne l'ai pas fait pour plusieurs raisons:
- le confort familial, l'école est à 200m de chez nous, les enfants rentrent tous les midis, n'ont pas de trajets en voiture, ont des copains dans leur immeuble et dans la résidence
- les offres de privés ici à Cannes ne sont pas idéales loin de là, très chers, assez snobs et le niveau pas toujours tip top...sauf pour 1 établissement.
- et je me suis également fait la réflexion que si tout les gens qui le pouvaient financièrement, avaient le niveau d'éducation et le "loisir" de se poser la question, désertaient l'école publique, on allait vers un système à 2 vitesses comme aux USA, où les meilleures écoles et universités sont aussi les plus chères donc pas ouvertes à tous...et ça c'est pas vision des choses clin d'oeil


tu sais la ou j'habite, il y a un taux d'emigration de 50 %, c'est pas du tout pejoratif, je vis trés bien et les differentes communautes sont totalement inscrites dans la dynamique de la ville, mais il y a un sacré pourcentage de primo arrivant et forcement dans les classe, ça ralenti les choses, mon mari me disait que bientot aMulhouse il n'y aurait plus que l'ecole publique pour les arabes et le privé pour les francais, mes enfants sont dans le public et il y resteront, pour les memes raisons que toi nelcy et aussi parce que les enseignants sont competents, qu'il y a vraiment de chouettes projets de montés sur la cotoyenneté et surtout parce qu'ils y sont biens, l'essentiel est bien la, aprés ça rasure sans doute les parents de les mettre dans des ecoles elitistes, pour ma part, je crois que rien n'est previsible, que ces ecoles, je les connais bien pour y avoir été clin d'oeil
Oelita - Jeu Oct 15, 2009 10:24 pm
Sujet du message:
J'ai bien aimé le début du texte sur les accusations contre les anciens principes de l'école. En particulier ce passage qui fait écho à ce qui est dit sur la discussion "Gala" de ce forum :

"depuis trente ans, le discours social sur l’école consiste à dire que les enfants des privilégiés s’en sortiront toujours et les enfants des milieux défavorisés jamais, donc qu’il n’est pas besoin de rien faire pour les bons élèves, forcément des privilégiés, et qu’il faut tout passer aux mauvais élèves, forcément des victimes vis-à-vis de qui l’école restera toujours coupable."

et tout ce qui concerne la baisse ou plutôt l'éparpillement/dénigrement de la Culture.

Après, j'accroche moins à l'auto-flagellation franco-française qui veut que les autres pays s'en sortiraient beaucoup mieux que nous. Et je décroche complètement quand il ramène tout ça à l'Eglise.

Je sors du contexte de ce texte, mais je préfèrerais parler des problèmes du progrès, de ceux de l'effort vs la facilité, et surtout du monde moderne et de ses caractéristiques (mondialisation, infobésité, vitesse) qui pousse à la superficialité davantage que des pertes de Valeurs. On part du principe que le monde devient zappeur pour faire aussi zapper les élèves au lieu de trouver une réponse innovante qui apprenne à aller plus loin et apprenne à approfondir.
Je préférerais qu'on parle de l'apprentissage de la collaboration et de la créativité à la place de l'individualisme. Dans le monde moderne, le Savoir perd bel et bien de son importance en lui-même (parce qu'on le trouve facilement et qu'on peut difficilement l'englober), mais il faudrait savoir le compenser par des qualités de raisonnement, de méthode... bref, mieux apprendre à exploiter la masse de savoir à notre disposition, et qui ne l'était pas pour les générations passées.
Forcément, c'est compliqué d'innover, surtout quand on n'a pas été éduqués pour ça...
SPQR - Ven Oct 16, 2009 6:22 am
Sujet du message:
Oelita, moi aussi j'ai fais le rapprochement hier en lisant le post à potins. Et précisément, c'est bien ce qui me gène, le fait que l'ascenseur social que l'école est sensée être (non pas comme but premier, comme il le rappelle, mais de surcroît) est complètement en panne. J'enseigne en ZEP, mes enfants y sont également (pour l'instant...) et je vous assure que c'est une vérité incontestable. Ju, tu dis être attachée à l'égalité des chances, mais c'est précisément celle-ci que l'auteur défend en déplorant son amenuisement : si l'école joue la carte de l'égalitarisme (plomber ceux qui sont bons sous prétexte que ce sont d'horribles bourgeois poussés par leurs horribles parents et garder à tout prix tous les élèves, même complètement largués, même perturbateurs pour les autres, sous couvert de déterminisme social et de "rétablissement" d'une égalité de nature qui, en vérité, n'a jamais existé), elle empêche de facto les gamins décidés à bosser à exceller à l'école et à y trouver une voie d'accomplissement (et de réussite, encore une fois, ce n'est qu'un but "secondaire") puisque, dans un contexte de pourrissement de masse, la minorité qui a de la thune ou qui respecte assez la culture et le savoir pour se saigner les veines et offrir un enseignement de meilleur qualité désertera les bancs de l'école publique. C'est là qu'on risque au contraire d'aller vers une école à 2 vitesses. Encore que j'ai un doute sur la "meilleure" qualité du privé relativement au publique à l'heure actuelle. Mais bon, j'imagine qu'en y mettant le prix, on trouve au moins des établissements où les profs peuvent enseigner autrement qu'à leur corps défendant, ça change pas mal de choses...

Sinon, Oelita, + largement, les notions de progrès, le relativisme et autres idôles de notre postmodernité me questionnent beaucoup aussi.
nelcy - Ven Oct 16, 2009 7:09 am
Sujet du message:
SPQR a écrit:
Oelita, moi aussi j'ai fais le rapprochement hier en lisant le post à potins. Et précisément, c'est bien ce qui me gène, le fait que l'ascenseur social que l'école est sensée être (non pas comme but premier, comme il le rappelle, mais de surcroît) est complètement en panne. J'enseigne en ZEP, mes enfants y sont également (pour l'instant...) et je vous assure que c'est une vérité incontestable. Ju, tu dis être attachée à l'égalité des chances, mais c'est précisément celle-ci que l'auteur défend en déplorant son amenuisement : si l'école joue la carte de l'égalitarisme (plomber ceux qui sont bons sous prétexte que ce sont d'horribles bourgeois poussés par leurs horribles parents et garder à tout prix tous les élèves, même complètement largués, même perturbateurs pour les autres, sous couvert de déterminisme social et de "rétablissement" d'une égalité de nature qui, en vérité, n'a jamais existé), elle empêche de facto les gamins décidés à bosser à exceller à l'école et à y trouver une voie d'accomplissement (et de réussite, encore une fois, ce n'est qu'un but "secondaire") puisque, dans un contexte de pourrissement de masse, la minorité qui a de la thune ou qui respecte assez la culture et le savoir pour se saigner les veines et offrir un enseignement de meilleur qualité désertera les bancs de l'école publique. C'est là qu'on risque au contraire d'aller vers une école à 2 vitesses. Encore que j'ai un doute sur la "meilleure" qualité du privé relativement au publique à l'heure actuelle. Mais bon, j'imagine qu'en y mettant le prix, on trouve au moins des établissements où les profs peuvent enseigner autrement qu'à leur corps défendant, ça change pas mal de choses...

Sinon, Oelita, + largement, les notions de progrès, le relativisme et autres idôles de notre postmodernité me questionnent beaucoup aussi.


C'est là où je ne suis pas tellement d'accord, un bon élève pour moi sera bon partout surtout s'il est suivi par des parents attentifs? Toues les classes ne sont pas perturbées par le chahut incessant non plus. Ici aussi on est en zone ZEP et si je pensais qu'il y a avait un danger pour l'avenir éducatif de es enfants je ne les y laisserai pas (j'aime l'école publique mais il y a des limites).
Je ne juge pas les parents qui choisissent le privé pour toutes sortes de raison, j'y réfléchis moi-même régulièrement quand j'ai un souci. Comme toi ici j'ai des doute sur la différence de niveaux public / privé, le côté éducation religieuse pourrait être un plus, car mes enfants le font en plus et ça surcharge l'emploi du temps, mais ici les écoles catho n'ont de catho plus que le nom...
J'aime l'idéal d'école décrit dans le texte, mais j'aimerai trouver des solutions concrètes pour appliquer ce dit idéal à l'école publique pour qu'elle évolue dans le bon sens et continue à tenir son rôle...

Comme oelita, je pense aussi que le problème dépasse largement le cadre de l'école et que le questionnement est plus général, sur l'utilisation des moyens modernes de communication et d'information, la surinformation , la télé etc...
virgulle - Ven Oct 16, 2009 7:41 am
Sujet du message:
Enfants de l'école public , mon mari et moi on ne serait jamais allé dans le privé si on avait trouvé la même école que celle qu'on a eu... mais là où j'habite sincèrement le primaire ne t'apprends ni à lire, ni à écrire : c'est tellement flippant triste par contre des classes décloisonnées, des projets éducatifs, des projets d'école sur toute l'année ( fabrication d'un CD, avec pochette réalisée en dessin, écriture des chansons en français, composition en musique, spectacle du CD dansé en sport ) : ah ils suivent très bien les dernières directives de l'éducation nationale : mais le résultat : en fin de CE2 ma fille n'avait jamais appris ses tables, ni l'ordre des pronoms pour conjuguer un verbe ! elle avait appris par coeur 3 poésie dans l'année ! et ne savait pas ce que c'était que l'indicatif triste On les a mis en privé pour qu'il reçoivent le même enseignement que nous avions reçu dans le public clin d'oeil
@rmelle ;) - Ven Oct 16, 2009 8:54 am
Sujet du message:
Franchement j'y vois beaucoup une question financière et moins de moyens intellectuels ou de valeurs.

Je ne connais pas précisément la situation française mais par chez moi c'est absolument flagrant, les maitresses ont de moins en moins de fric pour payer la colle et les feutres (d'ailleurs on doit les fournir dès la maternelle), de moins en moins de remplaçants, de moins en moins d'offre de matières dans les filières niveau lycée, de moins en moins d'heures de cours tout simplement!

On pourra proposer ce qu'on voudra comme idéal, ce n'est pas avec de l'air (pollué ou pas d'ailleurs) qu'on va encadrer des enfants.

Un ordinateur pour 5, des bouquins viellots, des gymnases cracra, des projecteurs sans lampe...c'était déjà comme ça il y a 30 ans...je me souviens des bobines pour écouter les dialogues en allemand...c'était déjà mega antique à l'époque!


Alors il y a un disours politique bien fumiste qui consiste à mettre en avant l'incompétence des profs, l'impossibilité de faire émerger les excellents, de donner les memes chances à tout le monde, ...tout se mélange dans la meme soupe puis on oublie d'ouvrir les robinets pour financer l'encre dans les imprimantes des secrétaires ou le détergent pour laver les sols des classes.

Si l'école avait les moyens de bien fonctionner telle qu'elle est conçue actuellement ce serait déjà un progrès immense! L'école est bien pensée et les profs sont plutot bien préparés mais s'ils doivent dépenser une énergie folle pour faire tenir 4 manteaux sur un porte manteau merdique tous les matins parce que personne ne finance un casier, on a l'air malin avec nos grandes valeurs, nos théories, nos "égalités" et nos méthodes globales!
nelcy - Ven Oct 16, 2009 9:01 am
Sujet du message:
Je partage assez ton point de vue Armelle. Je connais bcp de professeurs et instituteurs du public, motivés, avec des ambitions pour leurs élèves, mais qui se plaignent du manque de moyens (pas seulement financiers ou matèriels mais aussi humains) pour faire correctement leur travail.

La réduction du nombre de jours d'école fait réfléchir aussi. Je suis plutôt favorable à la semaine de 4 jours mais je pensais qu'elle irait de pair avec qq jours de vacances en moins à chaque vacances. Là entre la PS de maternelle et le CM2, les enfants ont plus d'une 1/2 année scolaire de moins, par rapport à ce que l'on avait nous, ça joue forcément sur les acquisitions et la teneur du programme.
mimosa - Ven Oct 16, 2009 9:18 am
Sujet du message:
je partage l'analyse d'armelle, l'école de thomas est une ZEP, je l'ai délibérement choisie parce qu'à côté de la maison, qu'il y a un vrai brassage de population, même si des fois le niveau s'en ressent, la maternelle était plus élitiste et la primaire qui aurait suivi aussi, j'ai préféré dérogation (pour aller en zep g dû passer pour une zinzin) le personnel est compétent, motivé, c de l'école à l'ancienne par rapport à ce que décrit virgulle ( très étonné(e) y'a des limites à l'innovation pff n'importe quoi )mais bosse avec des bouts de ficelle hein ? , pour moi si l'élite qui cuisine les réformes de l'école écoutaient ceux qui la font, ce serait un progrès immense et une vraie prise en compte des besoins des enfants, après tout on ne demande pas à un charcutier de faire du pain soupire
SPQR - Ven Oct 16, 2009 9:40 am
Sujet du message:
mimosa a écrit:
je partage l'analyse d'armelle, l'école de thomas est une ZEP, je l'ai délibérement choisie parce qu'à côté de la maison, qu'il y a un vrai brassage de population, même si des fois le niveau s'en ressent, la maternelle était plus élitiste et la primaire qui aurait suivi aussi, j'ai préféré dérogation (pour aller en zep g dû passer pour une zinzin) le personnel est compétent, motivé, c de l'école à l'ancienne par rapport à ce que décrit virgulle ( très étonné(e) y'a des limites à l'innovation pff n'importe quoi )mais bosse avec des bouts de ficelle hein ? , pour moi si l'élite qui cuisine les réformes de l'école écoutaient ceux qui la font, ce serait un progrès immense et une vraie prise en compte des besoins des enfants, après tout on ne demande pas à un charcutier de faire du pain soupire


Je suis tout çà fait d'accord avec ce que tu dis Mimosa, je ne fais pas du tout confiance aux types qui définissent les gdes orientations au sein de l'EN au lieu d'écouter les profs. Ms contrairement à ce que dit Armelle, je suis persuadée que ce n'est absolument pas une question de moyens financiers. Ils existent mais ne sont pas mis au service de l'essentiel de ce qui fait l'école : les heures de classe traditionnelle.

Et jamais je ne jetterai la pierre sur mes collègues, j'ai trop vu l'immense travail qu'ils fournissaient. Mais nous sommes intoxiqués par l'idéologie pédagogiste et il est souvt difficile de prendre du recul.

Virgulle, je te rejoins sur un point : la raison pple pour laquelle les parents choisissent aujourd'hui le privé, c'est parce qu'elle ressemble à ce que devrait être le publique.
nelcy - Ven Oct 16, 2009 9:42 am
Sujet du message:
SPQR a écrit:
mimosa a écrit:
je partage l'analyse d'armelle, l'école de thomas est une ZEP, je l'ai délibérement choisie parce qu'à côté de la maison, qu'il y a un vrai brassage de population, même si des fois le niveau s'en ressent, la maternelle était plus élitiste et la primaire qui aurait suivi aussi, j'ai préféré dérogation (pour aller en zep g dû passer pour une zinzin) le personnel est compétent, motivé, c de l'école à l'ancienne par rapport à ce que décrit virgulle ( très étonné(e) y'a des limites à l'innovation pff n'importe quoi )mais bosse avec des bouts de ficelle hein ? , pour moi si l'élite qui cuisine les réformes de l'école écoutaient ceux qui la font, ce serait un progrès immense et une vraie prise en compte des besoins des enfants, après tout on ne demande pas à un charcutier de faire du pain soupire


Je suis tout çà fait d'accord avec ce que tu dis Mimosa, je ne fais pas du tout confiance aux types qui définissent les gdes orientations au sein de l'EN au lieu d'écouter les profs. Ms contrairement à ce que dit Armelle, je suis persuadée que ce n'est absolument pas une question de moyens financiers. Ils existent mais ne sont pas mis au service de l'essentiel de ce qui fait l'école : les heures de classe traditionnelle.

Et jamais je ne jetterai la pierre sur mes collègues, j'ai trop vu l'immense travail qu'ils fournissaient. Mais nous sommes intoxiqués par l'idéologie pédagogiste et il est souvt difficile de prendre du recul.

Virgulle, je te rejoins sur un point : la raison pple pour laquelle les parents choisissent aujourd'hui le privé, c'est parce qu'elle ressemble à ce que devrait être le publique.


Ben c'est une base pour redéfinir le type d'école que l'on veut ça.
titounette - Ven Oct 16, 2009 10:02 am
Sujet du message:
je me demande pour ceux qui parlent de zep si on parle de la même chose que ce que j'ai à coté de chez moi sifflote innocemment
En tout cas ici je constate en privé dans certaines matières les mêmes carences qu'en public mais amoindries , ça se tient dans la plupart des matières , je comble derrière , et surtout mes enfants sont en sécurité mais si ce n'est pas un critère pour vous alors je crois qu'on ne parle pas des mêmes zep soupire

Sur l'école : manque de moyens = vieille rengaine , c'est plutot l'emploi de ces moyens qui est à remettre en cause ;
mimosa - Ven Oct 16, 2009 10:05 am
Sujet du message:
ce qui me rend folle c qu'on se refile les ministères comme on se passerait un ballon de rugby : un jour tu es à l'agriculture, après à l'éducation nationale, etc non mais marre, ds le privé on demande aux gens d'être compétents dans leur domaine, et là ???
nelcy - Ven Oct 16, 2009 10:10 am
Sujet du message:
mimosa a écrit:
ce qui me rend folle c qu'on se refile les ministères comme on se passerait un ballon de rugby : un jour tu es à l'agriculture, après à l'éducation nationale, etc non mais marre, ds le privé on demande aux gens d'être compétents dans leur domaine, et là ???


Complètement d'accord là dessus, j'ai l'impression qu'on nous prends pour des billes!
nelcy - Ven Oct 16, 2009 10:13 am
Sujet du message:
titounette a écrit:
je me demande pour ceux qui parlent de zep si on parle de la même chose que ce que j'ai à coté de chez moi sifflote innocemment
En tout cas ici je constate en privé dans certaines matières les mêmes carences qu'en public mais amoindries , ça se tient dans la plupart des matières , je comble derrière , et surtout mes enfants sont en sécurité mais si ce n'est pas un critère pour vous alors je crois qu'on ne parle pas des mêmes zep soupire

Sur l'école : manque de moyens = vieille rengaine , c'est plutot l'emploi de ces moyens qui est à remettre en cause ;


Oui Cannes n'est pas une grande ville, je n'habite pas un grande cité, c'est un quartier assez important avec une vraie mixité sociale (HLM, copropriétés, petits lotissements) et sans problème de sécurité, pas plus qu'ailleurs en tout cas.
mimosa - Ven Oct 16, 2009 10:16 am
Sujet du message:
Titounette, c clair que ttes les ZEP ne sont ps égales, celle de mon quartier c primaire tranquille, tu as des "cas" comme partout mais la violence et les excès sont très bien canalisés, ou à peu près, je réagirais différemment si le gosse n'y était ps en sécurité, et les fois où, je me suis fait entendre clin d'oeil, dans mon quartier c au collège que ça se complique, mais celui où ira thomas (si je rempile encore ici soupire ) est tout à fait correct dixit les instits, y'a vraiment pire même dans le quartier (20e)
kiki - Ven Oct 16, 2009 10:25 am
Sujet du message:
mimosa a écrit:
Titounette, c clair que ttes les ZEP ne sont ps égales, celle de mon quartier c primaire tranquille, tu as des "cas" comme partout mais la violence et les excès sont très bien canalisés, ou à peu près, je réagirais différemment si le gosse n'y était ps en sécurité, et les fois où, je me suis fait entendre clin d'oeil, dans mon quartier c au collège que ça se complique, mais celui où ira thomas (si je rempile encore ici soupire ) est tout à fait correct dixit les instits, y'a vraiment pire même dans le quartier (20e)


Il ira ou?
mimosa - Ven Oct 16, 2009 10:32 am
Sujet du message:
kiki a écrit:
Il ira ou?

lucie faure, selon l'école mais quand je consulte la carte c saint blaise très étonné(e) (même ps en rêve hein ? ) la voisine y est, bon c clair que c ps le top, en même temps en étant derrière, no souci sauf en 5e où elle se la jouait un peu trop clin d'oeil
zoline - Ven Oct 16, 2009 10:40 am
Sujet du message:
mimosa a écrit:
Titounette, c clair que ttes les ZEP ne sont ps égales, celle de mon quartier c primaire tranquille, tu as des "cas" comme partout mais la violence et les excès sont très bien canalisés, ou à peu près, je réagirais différemment si le gosse n'y était ps en sécurité, et les fois où, je me suis fait entendre clin d'oeil, dans mon quartier c au collège que ça se complique, mais celui où ira thomas (si je rempile encore ici soupire ) est tout à fait correct dixit les instits, y'a vraiment pire même dans le quartier (20e)

oui titounette, il y a zep et zep hein clin d'oeil toutes ne sa valent pas niveau violence et cie
kiki - Ven Oct 16, 2009 10:49 am
Sujet du message:
mimosa a écrit:
kiki a écrit:
Il ira ou?

lucie faure, selon l'école mais quand je consulte la carte c saint blaise très étonné(e) (même ps en rêve hein ? ) la voisine y est, bon c clair que c ps le top, en même temps en étant derrière, no souci sauf en 5e où elle se la jouait un peu trop clin d'oeil


cela fait longtemps que je n'ai pas lu ce nom de collège, j'étais à Maurice Ravel...
titounette - Ven Oct 16, 2009 10:51 am
Sujet du message:
zoline a écrit:
mimosa a écrit:
Titounette, c clair que ttes les ZEP ne sont ps égales, celle de mon quartier c primaire tranquille, tu as des "cas" comme partout mais la violence et les excès sont très bien canalisés, ou à peu près, je réagirais différemment si le gosse n'y était ps en sécurité, et les fois où, je me suis fait entendre clin d'oeil, dans mon quartier c au collège que ça se complique, mais celui où ira thomas (si je rempile encore ici soupire ) est tout à fait correct dixit les instits, y'a vraiment pire même dans le quartier (20e)

oui titounette, il y a zep et zep hein clin d'oeil toutes ne sa valent pas niveau violence et cie

oui c'est ce que je dis clin d'oeil facile de parler mixité sociale , amour de l'école publique quand tout roule , ici ce n'est même pas l'enseignement qui est à remettre en cause les profs font ce qu'elles peuvent avec un public à 80% incapable de parler correctement le français, ou le racket , les insultes commencent dès le cp .Pourquoi j'imposerai ça à mes enfants sous pretexte qu'il ne faut pas fuir le bateau qui coule ?
mimosa - Ven Oct 16, 2009 10:52 am
Sujet du message:
je ne suis ps loin d'hélène boucher, mais il me manque qques numéros de rue pour en dépendre, dommage clin d'oeil maurice ravel c à côté aussi, ct bien?
kiki - Ven Oct 16, 2009 10:53 am
Sujet du message:
mimosa a écrit:
je ne suis ps loin d'hélène boucher, mais il me manque qques numéros de rue pour en dépendre, dommage clin d'oeil maurice ravel c à côté aussi, ct bien?


Mince, oui Maurice Ravel est juste à coté de Hélène Boucher, et c'était bien, ton fils aurait pu dépendre de Paul Valéry non?
zoline - Ven Oct 16, 2009 10:54 am
Sujet du message:
titounette a écrit:
zoline a écrit:
mimosa a écrit:
Titounette, c clair que ttes les ZEP ne sont ps égales, celle de mon quartier c primaire tranquille, tu as des "cas" comme partout mais la violence et les excès sont très bien canalisés, ou à peu près, je réagirais différemment si le gosse n'y était ps en sécurité, et les fois où, je me suis fait entendre clin d'oeil, dans mon quartier c au collège que ça se complique, mais celui où ira thomas (si je rempile encore ici soupire ) est tout à fait correct dixit les instits, y'a vraiment pire même dans le quartier (20e)

oui titounette, il y a zep et zep hein clin d'oeil toutes ne sa valent pas niveau violence et cie

oui c'est ce que je dis clin d'oeil facile de parler mixité sociale , amour de l'école publique quand tout roule , ici ce n'est même pas l'enseignement qui est à remettre en cause les profs font ce qu'elles peuvent avec un public à 80% incapable de parler correctement le français, ou le racket , les insultes commencent dès le cp .Pourquoi j'imposerai ça à mes enfants sous pretexte qu'il ne faut pas fuir le bateau qui coule ?

et moi, ici c'est l'inverse, niveau social ca va, mais l'enseignement quoi !?! Bizarre malade qui gerbe nous avions toujours mis les enfants en public sans souci, mais ici c'était la cata. Donc notre choix a été vite fait
mimosa - Ven Oct 16, 2009 10:59 am
Sujet du message:
kiki a écrit:
mimosa a écrit:
je ne suis ps loin d'hélène boucher, mais il me manque qques numéros de rue pour en dépendre, dommage clin d'oeil maurice ravel c à côté aussi, ct bien?


Mince, oui Maurice Ravel est juste à coté de Hélène Boucher, et c'était bien, ton fils aurait pu dépendre de Paul Valéry non?

je vais me renseigner, paul valéry je vois ps où? maurice ravel ça a l'air correct, je vais en parler avec l'instit elle sera de bon conseil grand sourire
nelcy - Ven Oct 16, 2009 11:15 am
Sujet du message:
titounette a écrit:
zoline a écrit:
mimosa a écrit:
Titounette, c clair que ttes les ZEP ne sont ps égales, celle de mon quartier c primaire tranquille, tu as des "cas" comme partout mais la violence et les excès sont très bien canalisés, ou à peu près, je réagirais différemment si le gosse n'y était ps en sécurité, et les fois où, je me suis fait entendre clin d'oeil, dans mon quartier c au collège que ça se complique, mais celui où ira thomas (si je rempile encore ici soupire ) est tout à fait correct dixit les instits, y'a vraiment pire même dans le quartier (20e)

oui titounette, il y a zep et zep hein clin d'oeil toutes ne sa valent pas niveau violence et cie

oui c'est ce que je dis clin d'oeil facile de parler mixité sociale , amour de l'école publique quand tout roule , ici ce n'est même pas l'enseignement qui est à remettre en cause les profs font ce qu'elles peuvent avec un public à 80% incapable de parler correctement le français, ou le racket , les insultes commencent dès le cp .Pourquoi j'imposerai ça à mes enfants sous pretexte qu'il ne faut pas fuir le bateau qui coule ?

C'est clair que dans ces conditions je n'hésite pas non plus, nos écoles ne ressemblent pas du tout à ça. clin d'oeil
kiki - Ven Oct 16, 2009 11:33 am
Sujet du message:
mimosa a écrit:
kiki a écrit:
mimosa a écrit:
je ne suis ps loin d'hélène boucher, mais il me manque qques numéros de rue pour en dépendre, dommage clin d'oeil maurice ravel c à côté aussi, ct bien?


Mince, oui Maurice Ravel est juste à coté de Hélène Boucher, et c'était bien, ton fils aurait pu dépendre de Paul Valéry non?

je vais me renseigner, paul valéry je vois ps où? maurice ravel ça a l'air correct, je vais en parler avec l'instit elle sera de bon conseil grand sourire


Vises Maurice Ravel ou Hélène Boucher pas Paul Valéry, enfin ce collège n'avait pas bonne réputation quand j'y étais mais c'était peut être la rivalité entre collège...
ju - Ven Oct 16, 2009 12:26 pm
Sujet du message:
nelcy a écrit:
SPQR a écrit:
Oelita, moi aussi j'ai fais le rapprochement hier en lisant le post à potins. Et précisément, c'est bien ce qui me gène, le fait que l'ascenseur social que l'école est sensée être (non pas comme but premier, comme il le rappelle, mais de surcroît) est complètement en panne. J'enseigne en ZEP, mes enfants y sont également (pour l'instant...) et je vous assure que c'est une vérité incontestable. Ju, tu dis être attachée à l'égalité des chances, mais c'est précisément celle-ci que l'auteur défend en déplorant son amenuisement : si l'école joue la carte de l'égalitarisme (plomber ceux qui sont bons sous prétexte que ce sont d'horribles bourgeois poussés par leurs horribles parents et garder à tout prix tous les élèves, même complètement largués, même perturbateurs pour les autres, sous couvert de déterminisme social et de "rétablissement" d'une égalité de nature qui, en vérité, n'a jamais existé), elle empêche de facto les gamins décidés à bosser à exceller à l'école et à y trouver une voie d'accomplissement (et de réussite, encore une fois, ce n'est qu'un but "secondaire") puisque, dans un contexte de pourrissement de masse, la minorité qui a de la thune ou qui respecte assez la culture et le savoir pour se saigner les veines et offrir un enseignement de meilleur qualité désertera les bancs de l'école publique. C'est là qu'on risque au contraire d'aller vers une école à 2 vitesses. Encore que j'ai un doute sur la "meilleure" qualité du privé relativement au publique à l'heure actuelle. Mais bon, j'imagine qu'en y mettant le prix, on trouve au moins des établissements où les profs peuvent enseigner autrement qu'à leur corps défendant, ça change pas mal de choses...

Sinon, Oelita, + largement, les notions de progrès, le relativisme et autres idôles de notre postmodernité me questionnent beaucoup aussi.


C'est là où je ne suis pas tellement d'accord, un bon élève pour moi sera bon partout surtout s'il est suivi par des parents attentifs? Toues les classes ne sont pas perturbées par le chahut incessant non plus. Ici aussi on est en zone ZEP et si je pensais qu'il y a avait un danger pour l'avenir éducatif de es enfants je ne les y laisserai pas (j'aime l'école publique mais il y a des limites).
Je ne juge pas les parents qui choisissent le privé pour toutes sortes de raison, j'y réfléchis moi-même régulièrement quand j'ai un souci. Comme toi ici j'ai des doute sur la différence de niveaux public / privé, le côté éducation religieuse pourrait être un plus, car mes enfants le font en plus et ça surcharge l'emploi du temps, mais ici les écoles catho n'ont de catho plus que le nom...
J'aime l'idéal d'école décrit dans le texte, mais j'aimerai trouver des solutions concrètes pour appliquer ce dit idéal à l'école publique pour qu'elle évolue dans le bon sens et continue à tenir son rôle...

Comme oelita, je pense aussi que le problème dépasse largement le cadre de l'école et que le questionnement est plus général, sur l'utilisation des moyens modernes de communication et d'information, la surinformation , la télé etc...


sur tous les points je suis en accord avec toi nelcy vraiment, je crois a l'ecole publique qui puisse travailler avec un vrai brassage des populations, puisque ce sera de toutes façons, le visage de la France de demain, mais ce serait un leurre d'imaginer que tout le monde y reussisse, a partir de la plutot que de parler de boulets de ces enfants qui polluent les classes ne serait il pas possible d'imaginer reccreer des classes de niveau (mais des vraies hein ) afin de laisser une chance a ces enfants de progresser et une ouverture vers une vraie voie et de pour une fois, dans d'autres classes tenter une ascension vers le haut pour ceux qui suivent le mieux ? en general quand on parle de ça, les profs elevent la voix, je comprend mal ce discours, comment peut on esperer emmener des eleves dans le superieur sans aucun niveau, il y a bien un moment ou il faut que la selection se fasse, ce n'est en rien pejoratif, il y a quand meme une multitude de voix interressantes. Je suis atterée par certaines conseilleres d'orientation qui ne connaissent meme pas elles memes les filieres annexes aux chemins classiques, c'est vraiment un malaise global, si en plus de ça, on colle dans les zep des proviseurs qui ont peur des eleves, c'est la catastrophe !
Je crois avoir une mince idee de ce que sont les zeps, je n'ai bossé qu'en zep dailleurs donc les gamins qui te crachent dessus ou qui te balancent leur compas avec le pere en prime qui vient t'en coller une a la sortie merci bien, je pense avoir une idée, mais deja d'une toutes les zeps ne sont pas ainsi et il serait ridicule de penser que dans le privé tous les enfants sont de bons eleves, qu'ils recevront un meilleur enseignement et surtout qu'il n'y a pas de delinquance, ça non, du racket, il y en a de la meme façon et du shit qui circule peut etre bien plus qu'ailleurs.
SPQR - Ven Oct 16, 2009 12:29 pm
Sujet du message:
St Blaise, c'est pour notre poire Mimosa, on ne doit pas être bien loin l'une de l'autre clin d'oeil clin d'oeil clin d'oeil clin d'oeil

Et sinon, quand je parle des ZEP où j'enseigne, c'est encore autre chose que St Blaise qui n'est déjà pas réjouissant... La question de la sécurité dont parle Titounette se pose évidemment ds ces écoles là mais c'est bien sûr un débat qui déborde le niveau scolaire et même l'école (il n'y aura d'écoles véritablement "mixtes" que lorsque l'habitat le sera...)

Titounette, je te rejoins. Le coup du bateau qui coule... On n'est pas des rats parce qu'on veut éveiller nos enfants à l'instruction et éviter qu'ils grandissent ds un univers hostile (ce qui est certainement d'ailleurs à temre le choix le + profitable à la société dans son ensemble). Quant à la mixité sociale, encore une fois, c'est un moyen intéressant, certainement pas une fin en soi. Si la mixité sociale devient un prétexte pour ne surtout rien faire pour penser une école de qualité, je ne suis plus... C'est encore un des dogmes actuels qui doivent être interrogés... Parce qu'imposer à ses enfants la mixité sociale sans la rechercher nous-même dans notre vie professionnelle et affective, ça a qqch de curieux...
nelcy - Ven Oct 16, 2009 12:34 pm
Sujet du message:
Il ne s'agit pas d'imposer la mixité sociale à tout prix et qu'elle soit le but unique de l'école publique clin d'oeil
Effectivement il y a ZEP et ZEP et chaque parent fait les choix qui lui paraissent le mieux pour ses enfants. C'est par choix, en toute connaissance de cause et parce-que je ne pense pas qu'ils seraient mieux ailleurs que j'ai inscrit mes enfants dans cette école.
Ce qui me gène c'est le discours qui tend à dire que c'est la mixité sociale qui fait le déclin de l'école ou en tout cas de certaines, ça je en le pense pas.
SPQR - Ven Oct 16, 2009 12:37 pm
Sujet du message:
Ju, sur les classes de niveau, j'adhère à cent pour cent ! C'est la meilleur manière de garantir les meilleurs chances pour chacun. Et tu as raison, comme prof., lorsque j'aborde cette question avec mes collègues, je suis montrée du doigt.


Nelcy, "réussir" dans la vie quand on est bon, où qu'on aille, ok, mais précisément, Lafforgue déplore qu'on cantonne l'école à cette fonction. Un bon élève ds les collèges où j'ai enseigné pourra naturellement "réussir" dans la vie, au sens de trouver un taf correct et être heureux, mais pour ce qui est de perpétuer cette tradition intellectuelle qui est la notre, pour ce qui est de donner le meilleur de ce qu'il pourrait donner dans un contexte favorable, c'est autre chose. Je te garantis qu'aucun de mes élèves, même très doué, ne pourrait prétendre à l'issue de sa troisième intégrer les grands lycées parisiens. Et d'autre part, on repose la question de c"comment devient-on bon" ? Le milieux familial joue, certes, et un enfant "suivi" réussira globalement où qu'il aille. Mais pour les autres ? Si l'école ne donne pas également aux élèves "naturellement "doués pour l'étude des chances d'utiliser leur potentiel, ils plongeront. Ce n'est pas normal.
nelcy - Ven Oct 16, 2009 12:46 pm
Sujet du message:
SPQR a écrit:
Ju, sur les classes de niveau, j'adhère à cent pour cent ! C'est la meilleur manière de garantir les meilleurs chances pour chacun. Et tu as raison, comme prof., lorsque j'aborde cette question avec mes collègues, je suis montrée du doigt.


Nelcy, "réussir" dans la vie quand on est bon, où qu'on aille, ok, mais précisément, Lafforgue déplore qu'on cantonne l'école à cette fonction. Un bon élève ds les collèges où j'ai enseigné pourra naturellement "réussir" dans la vie, au sens de trouver un taf correct et être heureux, mais pour ce qui est de perpétuer cette tradition intellectuelle qui est la notre, pour ce qui est de donner le meilleur de ce qu'il pourrait donner dans un contexte favorable, c'est autre chose. Je te garantis qu'aucun de mes élèves, même très doué, ne pourrait prétendre à l'issue de sa troisième intégrer les grands lycées parisiens. Et d'autre part, on repose la question de c"comment devient-on bon" ? Le milieux familial joue, certes, et un enfant "suivi" réussira globalement où qu'il aille. Mais pour les autres ? Si l'école ne donne pas également aux élèves "naturellement "doués pour l'étude des chances d'utiliser leur potentiel, ils plongeront. Ce n'est pas normal.


Je suis entièrement d'accord avec ce que tu dis et c'est une question qui me tient beaucoup à coeur, mes deux ainées ont un an d'avance, ma fille a été testée avec une forte précocité, mon fils n'a pas été testé. Pour l'instant, l'école a très bien joué son rôle, je n'ai pas eu de soucis pour les sauts de classe, ils ont été proposées par l'équipe enseignante quand il y a eu malaise de la part de mes enfants. Les instituteurs sont à l'écoute, répondent à leurs attentes, leur conseille ds livres, des fiches etc..ok ce n'est pas parfait mais je suis dans une chouette école je pense et la directrice m'a dit que si j'avais des doutes sur le niveau de mes enfants, s'ils s'ennuyaient, si l'écart se creusait, que je le dise, que je vienne la voir, parce-qu'elle avait envie de garder dans son école des bon éléments, non comme moteurs pour les autres mais pour les accompagner, les aider à grandir. ça parait idéaliste, mais c'est ce que j'attendais d'elle, sinon j'aurais changé mes enfants d'école, s'ils n'avaient pas été pris en charge correctement. Mais sur ce que tu dis, je te rejoins peut-être cette école est-elle bien, ou la directrice fait-elle un chouette boulot...je ne suis pas du métier et n'ai pas d'autres expérience scolaires actuelles que celles de mes enfants. Sur les classes de niveau je te rejoins aussi. clin d'oeil
mimosa - Ven Oct 16, 2009 12:53 pm
Sujet du message:
le côté un bon élève est bon partout, ok, mais je suis d'accord avec vous sur la question des classes de niveaux, parce que sous prétexte de mélanger les élèves faudrait voir à ne ps tirer les bons vers le bas soupire
en seconde L, j'étais une fondue de lecture, d'écriture et de philo, donc je crois que même au milieu d'une manif j'aurais été cap d'écouter ma (très bonne) prof de français grimace , idem avec le prof de philo en terminale c'est trop mignon , cela dit sur 37 élèves on devait être 6 à écouter gros yeux hein ? et à être là où on avait choisi (et ps "à défaut d'aller en S") et je trouve cela injuste de supporter des zozos qui encombrent des classes en fich.... le bazar à tout va, j'étais au lycée à bayonne dans une section de fils à papas, certains avaient repiqué trois fois gros yeux et venaient au lycée en voiture de sport grimace , je suis pour tirer vers le haut l'élève qui veut apprendre, mais ceux qui s'en f... royalement, les forcer à venir en classe ça change quoi??? honte je préfèrerais savoir les "grands" en apprentissage, en alternance, là où on apprend à bosser plutôt qu'user leurs fonds de culotte pour rien au lycée, il y a un côté "démago" à vouloir parler de mixité sociale à l'école, elle est utile, mais elle a des limites aussi, surtout quand on demande TOUT à l'école pff n'importe quoi et que la mixité sociale, pour fonctionner, devrait être PARTOUT (logement, boulot)

ps : SPQR,j'habite à côté de st blaise, si un jour tu veux boire un café avec une presque voisine (orteaux-pyrenees) ce sera un plaisir reverence clin d'oeil
nelcy - Ven Oct 16, 2009 12:59 pm
Sujet du message:
Le lycée c'est un autre problème, l'idée de "traîner" tout le monde jusqu'au bac n'est pas la meilleure que l'on ait eu à mon avis.
mimosa - Ven Oct 16, 2009 1:00 pm
Sujet du message:
nelcy a écrit:
Le lycée c'est un autre problème, l'idée de "traîner" tout le monde jusqu'au bac n'est pas la meilleure que l'on ait eu à mon avis.

non, ça ressemble aux soldes des galeries lafayette, à force de brader, autant le donner honte je ne retrouve ps chez certaines terminales L le niveau demandé par ma prof en seconde pff n'importe quoi, c idiot, comme si on demandait à tous les salariés d'avoir un niveau de cadre sup, faut de tout pour faire un monde soupire
SPQR - Ven Oct 16, 2009 1:21 pm
Sujet du message:
nelcy a écrit:
SPQR a écrit:
Ju, sur les classes de niveau, j'adhère à cent pour cent ! C'est la meilleur manière de garantir les meilleurs chances pour chacun. Et tu as raison, comme prof., lorsque j'aborde cette question avec mes collègues, je suis montrée du doigt.


Nelcy, "réussir" dans la vie quand on est bon, où qu'on aille, ok, mais précisément, Lafforgue déplore qu'on cantonne l'école à cette fonction. Un bon élève ds les collèges où j'ai enseigné pourra naturellement "réussir" dans la vie, au sens de trouver un taf correct et être heureux, mais pour ce qui est de perpétuer cette tradition intellectuelle qui est la notre, pour ce qui est de donner le meilleur de ce qu'il pourrait donner dans un contexte favorable, c'est autre chose. Je te garantis qu'aucun de mes élèves, même très doué, ne pourrait prétendre à l'issue de sa troisième intégrer les grands lycées parisiens. Et d'autre part, on repose la question de c"comment devient-on bon" ? Le milieux familial joue, certes, et un enfant "suivi" réussira globalement où qu'il aille. Mais pour les autres ? Si l'école ne donne pas également aux élèves "naturellement "doués pour l'étude des chances d'utiliser leur potentiel, ils plongeront. Ce n'est pas normal.


Je suis entièrement d'accord avec ce que tu dis et c'est une question qui me tient beaucoup à coeur, mes deux ainées ont un an d'avance, ma fille a été testée avec une forte précocité, mon fils n'a pas été testé. Pour l'instant, l'école a très bien joué son rôle, je n'ai pas eu de soucis pour les sauts de classe, ils ont été proposées par l'équipe enseignante quand il y a eu malaise de la part de mes enfants. Les instituteurs sont à l'écoute, répondent à leurs attentes, leur conseille ds livres, des fiches etc..ok ce n'est pas parfait mais je suis dans une chouette école je pense et la directrice m'a dit que si j'avais des doutes sur le niveau de mes enfants, s'ils s'ennuyaient, si l'écart se creusait, que je le dise, que je vienne la voir, parce-qu'elle avait envie de garder dans son école des bon éléments, non comme moteurs pour les autres mais pour les accompagner, les aider à grandir. ça parait idéaliste, mais c'est ce que j'attendais d'elle, sinon j'aurais changé mes enfants d'école, s'ils n'avaient pas été pris en charge correctement. Mais sur ce que tu dis, je te rejoins peut-être cette école est-elle bien, ou la directrice fait-elle un chouette boulot...je ne suis pas du métier et n'ai pas d'autres expérience scolaires actuelles que celles de mes enfants. Sur les classes de niveau je te rejoins aussi. clin d'oeil


ça me fait plaisir de lire ça. En fait, en vous lisant, je réalise que ma vision de l'école doit être "déformée" par les établissements très "trash" ds lesquels j'ai enseigné. La plupart des écoles fonctionne certainement relativement bien. Mais la question de la dispersion des enseignements, du manque de rigueur, du mépris de l'"effort" et de la discipline ainsi que celle du "collège unique" (entendu comme la nécessité pour toute une classe d'âge de suivre la même voie jusqu'à l'âge adulte, indépendament des capacités et qualités de chacun) demeure... Et pour ce qui est du soupçon systématique à l'encontre des parents qui "poussent" leurs enfants, je l'ai malheureusement vécu également. Je viens d'une famille où la culture est une belle et noble chose. Où les bons résultats à l'école ne sont pourtant pas connectés à la "réussite sociale "au sens de gagner de l'argent + tard (il y a mieux en termes d'ambition sociale que de vouloir consacrer sa vie à la recherche ou à l'enseignement...). J'ai à coeur de transmettre ces valeurs à mes enfants et, de fait, ceux-ci sont favorisés par rapport à d'autres (même + riches) mais dois-je pour autant les dissuader de faire ce que j'aime faire moi-même (lecture, musique, dessin, écriture, théâtre etc...) ? Et si leurs "capacités" sont boostées par le milieu ds lequel ils grandissent, l'école doit-elle toujours nous stigmatiser comme si nous étions responsables de toutes les inégalités sociales ? Doit-elle me convaincre de laisser mes gosses végéter dans des classes où ils n'apprennent pas grand-chose (ce fut le cas pour ma grande qui a finalement sauté le CP en cours d'année comme on l'avait suggéré dès la rentrée) sous prétexte de "rétablir" une égalité qui, en vérité, n'a jamais existé autre part que ds l'imagination de certains idéologues ? Cette vision stalinienne de l'école me hérisse de + en +...
SPQR - Ven Oct 16, 2009 1:23 pm
Sujet du message:
mimosa a écrit:
le côté un bon élève est bon partout, ok, mais je suis d'accord avec vous sur la question des classes de niveaux, parce que sous prétexte de mélanger les élèves faudrait voir à ne ps tirer les bons vers le bas soupire
en seconde L, j'étais une fondue de lecture, d'écriture et de philo, donc je crois que même au milieu d'une manif j'aurais été cap d'écouter ma (très bonne) prof de français grimace , idem avec le prof de philo en terminale c'est trop mignon , cela dit sur 37 élèves on devait être 6 à écouter gros yeux hein ? et à être là où on avait choisi (et ps "à défaut d'aller en S") et je trouve cela injuste de supporter des zozos qui encombrent des classes en fich.... le bazar à tout va, j'étais au lycée à bayonne dans une section de fils à papas, certains avaient repiqué trois fois gros yeux et venaient au lycée en voiture de sport grimace , je suis pour tirer vers le haut l'élève qui veut apprendre, mais ceux qui s'en f... royalement, les forcer à venir en classe ça change quoi??? honte je préfèrerais savoir les "grands" en apprentissage, en alternance, là où on apprend à bosser plutôt qu'user leurs fonds de culotte pour rien au lycée, il y a un côté "démago" à vouloir parler de mixité sociale à l'école, elle est utile, mais elle a des limites aussi, surtout quand on demande TOUT à l'école pff n'importe quoi et que la mixité sociale, pour fonctionner, devrait être PARTOUT (logement, boulot)

ps : SPQR,j'habite à côté de st blaise, si un jour tu veux boire un café avec une presque voisine (orteaux-pyrenees) ce sera un plaisir reverence clin d'oeil


ça sera également avec plaisir. je te contacterai par MP dès la fin des vacances de mon mari pour voir quelles sont tes disponibilités (les miennes sont certainement + importantes en ce moment, je saurai m'adapter !)


ju - Ven Oct 16, 2009 1:25 pm
Sujet du message:
c'est chouette d'echanger avec toi SPQR clin d'oeil
SPQR - Ven Oct 16, 2009 1:29 pm
Sujet du message:
mimosa a écrit:
nelcy a écrit:
Le lycée c'est un autre problème, l'idée de "traîner" tout le monde jusqu'au bac n'est pas la meilleure que l'on ait eu à mon avis.

non, ça ressemble aux soldes des galeries lafayette, à force de brader, autant le donner honte je ne retrouve ps chez certaines terminales L le niveau demandé par ma prof en seconde pff n'importe quoi, c idiot, comme si on demandait à tous les salariés d'avoir un niveau de cadre sup, faut de tout pour faire un monde soupire


ça me fait penser au titre d'un article de l'asso. "sauver les lettres" (dt on aura compris que je suis très proche...) : "quand le bac est donné par le public, le privé peut le vendre", en faisant référence à la multiplication des cours particuliers, des boîtes à bac qui te garantissent la réussite de ton môme au bac ou d'être remboursé gros yeux gros yeux gros yeux

Le vrai danger est là ; sous couvert d'égalité (comprendre égalitarisme, nivellement par le bas etc...), on compromet précisément l'équité républicaine de base, on dévalorise le savoir et on finit par en faire une marchandise soumise au libéralisme comme une autre. Dans un tel système, il est clair que les riches sortent tjs leur épingle du jeu (et même pas pas spur qu'ils soient vraiment bons au final...) et les autres trinquent.
SPQR - Ven Oct 16, 2009 1:30 pm
Sujet du message:
ju a écrit:
c'est chouette d'echanger avec toi SPQR clin d'oeil


Tout le plaisir est pour moi !


mimosa - Ven Oct 16, 2009 1:32 pm
Sujet du message:
SPQR a écrit:
Et si leurs "capacités" sont boostées par le milieu ds lequel ils grandissent, l'école doit-elle toujours nous stigmatiser comme si nous étions responsables de toutes les inégalités sociales ? Doit-elle me convaincre de laisser mes gosses végéter dans des classes où ils n'apprennent pas grand-chose (ce fut le cas pour ma grande qui a finalement sauté le CP en cours d'année comme on l'avait suggéré dès la rentrée) sous prétexte de "rétablir" une égalité qui, en vérité, n'a jamais existé autre part que ds l'imagination de certains idéologues ? Cette vision stalinienne de l'école me hérisse de + en +...

c cela que je trouve dingue, ce que j'appelle tirer vers le bas, moi je me sentais tirée vers le haut au lycée par mes profs, chez moi il n'y avait ps cette "culture", j'étais la seule à avoir réclamé le lycée ct un truc bizarroïde de vouloir apprendre clin d'oeil , j'aimerais bien que thomas connaisse cette émulation, avoir des copains qui aient le genre d'activités dont tu parles ça le tenterait peutêtre (alors qu'à froid, comme ça , il n'en veut ps ), élargir son horizon par l'école, et non ps au contraire tout niveller par le bas soupire
nelcy - Ven Oct 16, 2009 1:34 pm
Sujet du message:
SPQR a écrit:
nelcy a écrit:
SPQR a écrit:
Ju, sur les classes de niveau, j'adhère à cent pour cent ! C'est la meilleur manière de garantir les meilleurs chances pour chacun. Et tu as raison, comme prof., lorsque j'aborde cette question avec mes collègues, je suis montrée du doigt.


Nelcy, "réussir" dans la vie quand on est bon, où qu'on aille, ok, mais précisément, Lafforgue déplore qu'on cantonne l'école à cette fonction. Un bon élève ds les collèges où j'ai enseigné pourra naturellement "réussir" dans la vie, au sens de trouver un taf correct et être heureux, mais pour ce qui est de perpétuer cette tradition intellectuelle qui est la notre, pour ce qui est de donner le meilleur de ce qu'il pourrait donner dans un contexte favorable, c'est autre chose. Je te garantis qu'aucun de mes élèves, même très doué, ne pourrait prétendre à l'issue de sa troisième intégrer les grands lycées parisiens. Et d'autre part, on repose la question de c"comment devient-on bon" ? Le milieux familial joue, certes, et un enfant "suivi" réussira globalement où qu'il aille. Mais pour les autres ? Si l'école ne donne pas également aux élèves "naturellement "doués pour l'étude des chances d'utiliser leur potentiel, ils plongeront. Ce n'est pas normal.


Je suis entièrement d'accord avec ce que tu dis et c'est une question qui me tient beaucoup à coeur, mes deux ainées ont un an d'avance, ma fille a été testée avec une forte précocité, mon fils n'a pas été testé. Pour l'instant, l'école a très bien joué son rôle, je n'ai pas eu de soucis pour les sauts de classe, ils ont été proposées par l'équipe enseignante quand il y a eu malaise de la part de mes enfants. Les instituteurs sont à l'écoute, répondent à leurs attentes, leur conseille ds livres, des fiches etc..ok ce n'est pas parfait mais je suis dans une chouette école je pense et la directrice m'a dit que si j'avais des doutes sur le niveau de mes enfants, s'ils s'ennuyaient, si l'écart se creusait, que je le dise, que je vienne la voir, parce-qu'elle avait envie de garder dans son école des bon éléments, non comme moteurs pour les autres mais pour les accompagner, les aider à grandir. ça parait idéaliste, mais c'est ce que j'attendais d'elle, sinon j'aurais changé mes enfants d'école, s'ils n'avaient pas été pris en charge correctement. Mais sur ce que tu dis, je te rejoins peut-être cette école est-elle bien, ou la directrice fait-elle un chouette boulot...je ne suis pas du métier et n'ai pas d'autres expérience scolaires actuelles que celles de mes enfants. Sur les classes de niveau je te rejoins aussi. clin d'oeil


ça me fait plaisir de lire ça. En fait, en vous lisant, je réalise que ma vision de l'école doit être "déformée" par les établissements très "trash" ds lesquels j'ai enseigné. La plupart des écoles fonctionne certainement relativement bien. Mais la question de la dispersion des enseignements, du manque de rigueur, du mépris de l'"effort" et de la discipline ainsi que celle du "collège unique" (entendu comme la nécessité pour toute une classe d'âge de suivre la même voie jusqu'à l'âge adulte, indépendament des capacités et qualités de chacun) demeure... Et pour ce qui est du soupçon systématique à l'encontre des parents qui "poussent" leurs enfants, je l'ai malheureusement vécu également. Je viens d'une famille où la culture est une belle et noble chose. Où les bons résultats à l'école ne sont pourtant pas connectés à la "réussite sociale "au sens de gagner de l'argent + tard (il y a mieux en termes d'ambition sociale que de vouloir consacrer sa vie à la recherche ou à l'enseignement...). J'ai à coeur de transmettre ces valeurs à mes enfants et, de fait, ceux-ci sont favorisés par rapport à d'autres (même + riches) mais dois-je pour autant les dissuader de faire ce que j'aime faire moi-même (lecture, musique, dessin, écriture, théâtre etc...) ? Et si leurs "capacités" sont boostées par le milieu ds lequel ils grandissent, l'école doit-elle toujours nous stigmatiser comme si nous étions responsables de toutes les inégalités sociales ? Doit-elle me convaincre de laisser mes gosses végéter dans des classes où ils n'apprennent pas grand-chose (ce fut le cas pour ma grande qui a finalement sauté le CP en cours d'année comme on l'avait suggéré dès la rentrée) sous prétexte de "rétablir" une égalité qui, en vérité, n'a jamais existé autre part que ds l'imagination de certains idéologues ? Cette vision stalinienne de l'école me hérisse de + en +...


Je comprends tout ça. La psy qui a testé Salomé en CM1 m'a dit de suite, vu l'école où elle est, vous avez du galérer pour faire accepter un saut de CP à une enfant née le 27 décembre, quand je lui ai dit qu'il avait été proposé par l'école elle était gros yeux . Donc je pense que ce que tu as vécu est courant et que je suis bien tombée. Moi aussi je veux que mes enfants apprennent à l'école et ne végètent pas et je le fais savoir quand j'ai des doutes. Je partage tes valeurs sur la culture et sa transmission, j'ai également été élevée (au sens littéral du terme) comme ça et j'élève mes enfants dans ce sens. Les autres parents pensent peut-être que je poussent mes enfants, mais les instituteurs pas du tout et nous ont toujours mis très à l'aise avec ça.
mimosa - Ven Oct 16, 2009 1:40 pm
Sujet du message:
SPQR a écrit:
des boîtes à bac qui te garantissent la réussite de ton môme au bac ou d'être remboursé gros yeux gros yeux gros yeux
g vu une pub de ce genre dans le métro pour des cours de soutien, ça me rend dingue, ça me fait penser au gavage des oies honte pff n'importe quoi comme si le savoir était un truc qu'on te faisait avaler de force !!! génial, l'argent résoud tout pff n'importe quoi
sixtine - Ven Oct 16, 2009 1:41 pm
Sujet du message:
Marrant, moi, on aurait tendance à me dire de ne pas les ménager .

pour ma part, je me trouve confrontée à certains a prioris qui me deviennent insupportables .

Etienne est dyslexique dysorthographique. Lorsque je dis " je m'en fous s'il ne sait pas encore accorder ses pluriels , foutez lui la paix avec cela !" je me fais huer par le maître ! Oui mais madame on ne peut pas laisser passer !

Si, si, on peut laisser passer le S au pluriel chez Etienne qui est dysortho ! Car le laisser passer veut dire prendre en considération son "handicap", ne l'oblige pas à disperser son énergie ( et de toute façon, dans trois ans, il sait le mettre, son S au pluriel ) mais par contre, lui permet d'être assez sûr de lui pour progresser ailleurs : maths, logique, histoire, culture générale où nous, nous le poussons au maximum !

Eh bien, dans ce cas là , on me dit que je le ménage ( on ne peut pas se foutre toute sa vie de l'orthographe et de la belle grammaire françaises, madame ! ) et on me dit que je lui propose trop d'un autre côté !
ju - Ven Oct 16, 2009 1:45 pm
Sujet du message:
comme tous les enfants qui ne rentrent pas dans les cases sixtine pff n'importe quoi la comprehension des enseignants, j'imagne votre lassitude et votre frustration.
mimosa - Ven Oct 16, 2009 1:45 pm
Sujet du message:
Sixtine, c dingue qu'on emm... Etienne triste soupire , c du cas par cas, moi j'ai eu l'instit au tél, elle a envie de pousser thomas et je lui donne raison, il n'a aucune difficulté particulière sinon un gros poil qui lui pousse dans la main et dans la tête soupire qui fait qu'il donne rarement ce qu'il peut, genre je roule pépère au ralenti sans jamais passer la 5e, c très agaçant, quand un gamin a une vraie difficulté au contraire, ça ne sert à rien d'exiger, à part le dégoûter..., c pour cela que j'apprécie mon école, j'ai l'impression d'avoir de vraies personnes devant moi, ps des robots formés par l'E.N. honte mais des gens qui sont aussi parents, tontons, tatas, et connaissent plein d'enfants différents
booboon - Sam Oct 17, 2009 12:56 pm
Sujet du message:
J'interviens dans votre discussion très intéressante parce que respectueuse de chacun...

Après avoir tout lu, je vais essayer de vous livrer mes idées par ordre grimace

Quand j'étais enfant, j'étais à l'école publique.... en fin de 3° j'ai supplié mes parents de me mettre dans le privé, pas pour fuir (le lycée public était le meilleur de la ville...) mais parce que dans cette Ecole j'étais un numéro..... jamais on n'était appelé par son prénom, seulement par son nom, quand quelqu'un voulait vous parler il fallait forcément aller à la Vie Scolaire et quand les parents voulaient rencontrer un prof il fallait 3 mois pff n'importe quoi je ne supportais pas cet anonymat…

Aujourd'hui, mes enfants sont dans un établissement catholique, par choix confessionnel ; je respecte infiniment l’école républicaine, mais en tant que chrétienne je ne me vois pas séparer les apprentissages de la vie de toute relation au Christ. Aujourd’hui j’irai même plus loin : pour apprendre, avec de bons bouquins, on peut y arriver…. L’école est-elle vraiment nécessaire ?

J’envoie mes enfants à l’école d’abord pour qu’ils soient heureux…. et dans ce sens je crois profondément au Projet de l’Enseignement Catholique. Même si, je suis d’accord avec toi nelcy, la plupart des établissements cathos n’ont de cathos que le nom (ils sont davantage privés), je pense que le projet de l’enseignement catho est utile et réalisable.

Jusqu’à l’an passé quand je tenais ce discours j’étais obligée de remarquer qu’il était un peu idéal, parce qu’en vrai ce n’est pas si simple… sauf qu’aujourd’hui, mes enfants sont dans une école catholique du réseau mennaisien (par hasard, parce qu’on habite à côté… mais je ne crois pas au hasard !). Et cette école est la preuve que le projet de l’Ecole catho est réalisable…. Voilà le résumé du projet :
Un lieu pour oser la fraternité
Un lieu pour s’instruire et développer le meilleur de soi même
Un lieu pour s’ouvrir au monde et prendre en compte toutes les dimensions de l’enfant
C’est exactement ce que j’attends de l’école….
( pour les curieuses : http://www.mennaisien.org/)

Et à celles qui penseraient que c'est du privé trop privé.... je paie 13 € par mois pour les deux grands, moitié prix à partir du 3°, je ne paie aucune fourniture en maternelle et moins de 20€ par enfant en primaire.... bon d'accord c'est la Bretagne, mais comme quoi c'est possible !

Reste que le discours selon lequel le niveau baisse, les sous sont mal utilisés, la discipline n’est plus ce qu’elle est etc…. ce discours me fatigue, nous ne sommes pas là pour dire ce qui devrait être ou fait mais pour vivre pleinement là où on est.
Non, le niveau n’est plus le même il change, comme le monde qui nous entoure. Peut-être que nos enfants sont moins bons en orthographe que nos grands-parents mais ils sont aussi plus ouverts au monde, ils connaissent mieux la géographie, ils sont à l’aise dans le monde d’aujourd’hui et pas dans celui d’hier ou d’avant-hier…..

Allez j’arrête là mais je reviendrai sûrement....
grand sourire
nelcy - Sam Oct 17, 2009 1:22 pm
Sujet du message:
ça a l'air vraiment d'une chouette école grand sourire
Le privé ici ne ressemble pas à ça.
booboon - Sam Oct 17, 2009 1:26 pm
Sujet du message:
nelcy a écrit:
ça a l'air vraiment d'une chouette école grand sourire
Le privé ici ne ressemble pas à ça.


A qui le dis-tu ! reverence

Mais je comprends... le privé du sud ouest qu'on a quitté ne ressemblait pas à ça non plus, même si le discours y tendait, mais les actes pff n'importe quoi

mais j'ai aujourd'hui la preuve que c'est possible !
laurence - Sam Oct 17, 2009 1:34 pm
Sujet du message:
booboon a écrit:
nelcy a écrit:
ça a l'air vraiment d'une chouette école grand sourire
Le privé ici ne ressemble pas à ça.


A qui le dis-tu ! reverence

Mais je comprends... le privé du sud ouest qu'on a quitté ne ressemblait pas à ça non plus, même si le discours y tendait, mais les actes pff n'importe quoi

mais j'ai aujourd'hui la preuve que c'est possible !


Concrètement Booboon, qu'est-ce que tu y apprécies particulièrement ?
sistamanue - Sam Oct 17, 2009 1:44 pm
Sujet du message:
booboon a écrit:
nelcy a écrit:
ça a l'air vraiment d'une chouette école grand sourire
Le privé ici ne ressemble pas à ça.


A qui le dis-tu ! reverence

Mais je comprends... le privé du sud ouest qu'on a quitté ne ressemblait pas à ça non plus, même si le discours y tendait, mais les actes pff n'importe quoi

mais j'ai aujourd'hui la preuve que c'est possible !


Je viens de m'apercevoir que l'école où seront scolarisés mes enfants en bzh, fait partie du réseau dont tu parles clin d'oeil . J'espère que ça me changera dans le bon sens pff n'importe quoi
Pour l'instant mes enfants sont dans une école catholique, qui fait des classes de niveau, que je trouve ridicule méchante humeur .
Chaque année, ils mettent leurs espoirs sur 3-4 enfants têtes de classe, qu'ils poussent à fond, le reste des élèves suivent ou pas.
Mon CE2 est dans la classe où ne sont pas les bons élèves. Le programme de CE2 n'est toujours pas commencé, la maitresse a dit en début d'année qu'elle allait passer tout le 1er trimestre à faire des révisions pff n'importe quoi pff n'importe quoi . Perso, je suis dégoûtée de ce système soupire .
booboon - Sam Oct 17, 2009 2:24 pm
Sujet du message:
laurence a écrit:
booboon a écrit:
nelcy a écrit:
ça a l'air vraiment d'une chouette école grand sourire
Le privé ici ne ressemble pas à ça.


A qui le dis-tu ! reverence

Mais je comprends... le privé du sud ouest qu'on a quitté ne ressemblait pas à ça non plus, même si le discours y tendait, mais les actes pff n'importe quoi

mais j'ai aujourd'hui la preuve que c'est possible !


Concrètement Booboon, qu'est-ce que tu y apprécies particulièrement ?



- alors grand sourire :
- la priorité donnée au bien être des enfants : l'école est "surpeuplée" (plus qu'un an avant l'ouverture d'un site complémentaire...); tout est fait pour que les enfants soient tout de même bien : partage de la cour pour les récrés (heures décalées ; classe des petits seuls par exemple) ; partage des jeux comme le ballon : chaque classe a les ballons et les buts à des récrés définies...)
- l'accueil des enfants respectés comme ils sont : bonjour, merci, au revoir, parlé gentiment... (on entend quand on écoute notre 4 ans jouer à la maîtresse : rien à voir avec l'aîné qui jouait à la maîtresse.... pas le même vocabulaire, le même ton...)
- la disponibilité des instits : je n'ai jamais eu à chercher quelqu'un, quand j'ai quelque chose à demander même un truc minime, je trouve toujours et si la personne est en train de parler dans la cour avec un collègue ou un enfant elle s'arrête pour écouter le parent grand sourire
- les choix pédagogiques :
* le choix par exemple de faire 3 classes de PS/MS plutôt que 2 classes de PS et 2 classes MS.... le travail en équipe des enseignates est stimulant et ça se ressent !
* le choix de faire des double niveaux quand c'est possible et de donner la priorité aux enfants autonomes... pas question d'élèves plus doués ou moins doués, mais avec des élèves capables de travailler un certain temps en autonomie
- les projets nombreux et variés : suscités par le directeur, et aussi soutenus par lui, ce qui fait que les enseignantes ont envie d'en proposer (saine émulation clin d'oeil ) : beaucoup de sorties : ouverture à différents sites de la région : classe de mer en cycle 2, classe de neige cette année pour mon CE2 (organisés par www.silo-asso.fr tjrs pour les curieuses), sorties au cirque pour les maternelles, au poney, dans un archéosite....
là ça paraît beaucoup mais c'est à diviser par le nombre de mes enfants et tjrs en lien avec le projet d'année. Et à des prix défiants toute concurrence (exemple de prix pour la classe de neige : 200 € tout compris la semaine entière (du dimanche matin au samedi soir)
- la rencontre des autres : par exemple au cours d'une journée sans cartable l'an passé où tous le personnel de l'école et des parents volontaires sont venus animer un atelier de n'importe quel style (jeu, sport, culture...) à des équipes mélangés de la PS au CM2
- le développement de toutes la personne : des maths, du français d'un niveau tout à fait respectable ce qui n'empêche pas le sport à haute dose avec notamment 2 rencontres sportives inter école toute la journée...

vous en voulez encore ?
un détail qui change tout semble-t-il : le directeur est un frère ce qui fait qu'il ne compte pas ses heures pour l'école et qu'il sait faire appel aux parents, les motiver pour les travaux ce qui réduit considérablement les coûts tout en faisant évoluer l'école.... bientôt une gestion informatique de la cantine hourrah

Enfin bref, un pur bonheur cette école ; mes enfants sont heureux, respectés comme ils sont, pour ce qu'ils sont...
booboon - Sam Oct 17, 2009 2:25 pm
Sujet du message:
sistamanue a écrit:
booboon a écrit:
nelcy a écrit:
ça a l'air vraiment d'une chouette école grand sourire
Le privé ici ne ressemble pas à ça.


A qui le dis-tu ! reverence

Mais je comprends... le privé du sud ouest qu'on a quitté ne ressemblait pas à ça non plus, même si le discours y tendait, mais les actes pff n'importe quoi

mais j'ai aujourd'hui la preuve que c'est possible !


Je viens de m'apercevoir que l'école où seront scolarisés mes enfants en bzh, fait partie du réseau dont tu parles clin d'oeil . J'espère que ça me changera dans le bon sens pff n'importe quoi
Pour l'instant mes enfants sont dans une école catholique, qui fait des classes de niveau, que je trouve ridicule méchante humeur .
Chaque année, ils mettent leurs espoirs sur 3-4 enfants têtes de classe, qu'ils poussent à fond, le reste des élèves suivent ou pas.
Mon CE2 est dans la classe où ne sont pas les bons élèves. Le programme de CE2 n'est toujours pas commencé, la maitresse a dit en début d'année qu'elle allait passer tout le 1er trimestre à faire des révisions pff n'importe quoi pff n'importe quoi . Perso, je suis dégoûtée de ce système soupire .


grand sourire
je ne sais pas de quel sens tu parles..... mais je ne vois pas comment où pourrait ne pas être satisfait d'une telle école !!!
D'ailleurs j'entends peu de critiques à l'école... grand sourire

Tu vas atterrir où ?
booboon - Sam Oct 17, 2009 2:29 pm
Sujet du message:
Si, j'ai une seule critique à faire :
Par moment, il y a beaucoup de pique niques à prévoir !!!! grimace

Un autre truc concret que je trouve chouette :
le directeur systématiquement à la porte à l'heure de la sortie pour saluer les parents, souhaiter une bonne soirée, un bon WE..... grand sourire
sistamanue - Sam Oct 17, 2009 2:33 pm
Sujet du message:
booboon a écrit:
sistamanue a écrit:
booboon a écrit:
nelcy a écrit:
ça a l'air vraiment d'une chouette école grand sourire
Le privé ici ne ressemble pas à ça.


A qui le dis-tu ! reverence

Mais je comprends... le privé du sud ouest qu'on a quitté ne ressemblait pas à ça non plus, même si le discours y tendait, mais les actes pff n'importe quoi

mais j'ai aujourd'hui la preuve que c'est possible !


Je viens de m'apercevoir que l'école où seront scolarisés mes enfants en bzh, fait partie du réseau dont tu parles clin d'oeil . J'espère que ça me changera dans le bon sens pff n'importe quoi
Pour l'instant mes enfants sont dans une école catholique, qui fait des classes de niveau, que je trouve ridicule méchante humeur .
Chaque année, ils mettent leurs espoirs sur 3-4 enfants têtes de classe, qu'ils poussent à fond, le reste des élèves suivent ou pas.
Mon CE2 est dans la classe où ne sont pas les bons élèves. Le programme de CE2 n'est toujours pas commencé, la maitresse a dit en début d'année qu'elle allait passer tout le 1er trimestre à faire des révisions pff n'importe quoi pff n'importe quoi . Perso, je suis dégoûtée de ce système soupire .


grand sourire
je ne sais pas de quel sens tu parles..... mais je ne vois pas comment où pourrait ne pas être satisfait d'une telle école !!!
D'ailleurs j'entends peu de critiques à l'école... grand sourire

Tu vas atterrir où ?

Dans le Finistère nord grand sourire
Mon ainé avait fait sa PS dans cette école, j'avais déjà bien aimé.
Le sens dont je parle, c'est d'avoir une école épanouissante pour l'enfant, et non pas un lieu de quasi oisiveté quand le niveau enseigné est ridiculement bas pff n'importe quoi
booboon - Sam Oct 17, 2009 4:54 pm
Sujet du message:
tiens un autre truc sympa qu'ils ont fait l'an passé :
une demi journée chacun avec un chanteur chrétien.... Patrick Richard en l'occurence


Et quand je parle projets c'est par exemple pour le projet de classe de mer, beaucoup d'apprentissages ont été fait à partir de la mer,
et mon n°2 a fait un magnifique tableau avec des coquillages c'est trop mignon
mon aîné a fabriqué un porte documents avec de magnifiques coquilles saint jacques re c'est trop mignon

une autre chose dont je n'ai pas parlé tout à l'heure mais que j'avais vraiment beaucoup apprécié : la journée portes ouvertes à l'intention des familles déjà inscrites :
tout un samedi matin, les élèves font visiter l'école aux parents (qui choisissent visite guidée (par des CM2) ou non) dans le bue que les enfants voient leurs classes de l'année suivante; les instits (tous présents) en profitent pour répondre aux questions des parents dont beaucoup sont peu disponibles en semaine sur les projets, le programme, la vie de l'école.... j'avais noté une disponibilité étonnante, un respect de l'autre très impressionnant (aucune question n'est malvenue, on vous répond toujours avec le sourire) ; en même temps exposition de travaux d'élèves, et bien sûr moment convivial avec quelques gâteaux boissons quand on veut (puisqu'on passe quand on veut entre deux heures données) reverence
booboon - Dim Oct 18, 2009 4:39 pm
Sujet du message:
Encore une chose sympa : c'est une école où on chante.... grand sourire
MARIKA - Dim Oct 18, 2009 5:31 pm
Sujet du message:
j'ai lu le truc en diagonal en restant accroché à des trucs qui m'ont fait bondir (notamment des inepties sur le système américain) et d'autres trucs qui m'ont paru très vrai au contraire.
je ne sais pas si mettre de la religion dans le système d'éducation est la solution : en Alsace, il y a des cours de religion obligatoires et je ne sais pas si cela change quoique ce soit au final. En Allemagne aussi.
je pense que le principal problème est que l'école est totallement déconnectée des réalités de la vie, malgré les tentatives de faire des "stages de découverte de l'entreprise". je pense que ce sont les profs qui devraient y aller.
le pire c'est certainement le contenu des cours d'informatique. cela en devient même risible.
JeanneC - Dim Oct 18, 2009 5:41 pm
Sujet du message:
Ha ben Marika, à ce propos, mon mari donne des cours d'informatique à des classes de bac + 2 ou 3... sans ordinateurs!!!
ju - Dim Oct 18, 2009 5:42 pm
Sujet du message:
MARIKA a écrit:
En Allemagne aussi.
je pense que le principal problème est que l'école est totallement déconnectée des réalités de la vie, malgré les tentatives de faire des "stages de découverte de l'entreprise". je pense que ce sont les profs qui devraient y aller.
le pire c'est certainement le contenu des cours d'informatique. cela en devient même risible.


alors la plus que d'accord, quand j'entend parler les profs de la vie en entreprise, t'as toujours envie de rigoler roule de rire
booboon - Lun Oct 19, 2009 8:32 am
Sujet du message:
MARIKA a écrit:
j'ai lu le truc en diagonal en restant accroché à des trucs qui m'ont fait bondir (notamment des inepties sur le système américain) et d'autres trucs qui m'ont paru très vrai au contraire.
je ne sais pas si mettre de la religion dans le système d'éducation est la solution : en Alsace, il y a des cours de religion obligatoires et je ne sais pas si cela change quoique ce soit au final. En Allemagne aussi.
je pense que le principal problème est que l'école est totallement déconnectée des réalités de la vie, malgré les tentatives de faire des "stages de découverte de l'entreprise". je pense que ce sont les profs qui devraient y aller.
le pire c'est certainement le contenu des cours d'informatique. cela en devient même risible.


Attention pour moi "mettre de la religion dans le système d'éducation" ça ne passe pas forcément par des cours obligatoires de religion. Si on veut des cours de religion, un bon bouquin peut suffire....

D'ailleurs l'auteur ne réclame pas "des cours" de religion, mais explique ce qu'il pense que l'Eglise (c'est à dire vous et moi) peut apporter à l'Ecole....
SPQR - Lun Oct 19, 2009 1:58 pm
Sujet du message:
MARIKA a écrit:
j'ai lu le truc en diagonal en restant accroché à des trucs qui m'ont fait bondir (notamment des inepties sur le système américain) et d'autres trucs qui m'ont paru très vrai au contraire.
je ne sais pas si mettre de la religion dans le système d'éducation est la solution : en Alsace, il y a des cours de religion obligatoires et je ne sais pas si cela change quoique ce soit au final. En Allemagne aussi.
je pense que le principal problème est que l'école est totallement déconnectée des réalités de la vie, malgré les tentatives de faire des "stages de découverte de l'entreprise". je pense que ce sont les profs qui devraient y aller.
le pire c'est certainement le contenu des cours d'informatique. cela en devient même risible.


J'abonde ds le sens de Bonbom, Lafforgue ne parle pas de rétablir de l'enseignement religieux au sein de l'école républicaine. Il dit que celle-ci ne devrait pas à tout prix se raidir dès qu'il est question de nos racines chrétiennes et, bien au contraire, en assumer l'héritage au plan culturel. Par contre, autant il défend le ppe d'une école républicaine et laïque, autant il considère comme nécessaire l'existence d'une école catholique, à côté de celle-ci.

Sinon, pour l'école déconnectée des réalités de notre monde, autant je partage totalement ton pt de vue s'agissant du secondaire, voire du supérieur, autant je rejoins Lafforgue lorsqu'il réclame une école primaire conforme à ses ppes initiaux : l'instruction, l'accès à la culture et rien d'autre. Je récuse l'idée d'une école "utilitariste" dont le rôle reconnu se confinerait à "produire"; "fabriquer" des petits citoyens et/ou actifs-consommateurs potentiels idéaux ; d'abord parce que nul ne sait de quel types de citoyens ou d'actifs la société aura besoin ds 20 ans, ensuite parce qu'il semble essentiel de refuser que le contenu des enseignements soit dicté par des impératifs économiques à courte vue.
L'école primaire ne doit-elle pas mettre avant tout en avant la gratuité intellectuelle ? Ne doit-elle pas se cantonner à donner véritablement aux enfants les mots et les catégories mentales (d'où l'importance de la grammaire, de l'orthographe et des maths) pour former leur pensée, ce qui est la condition nécessaire de toute vraie indépendance d'esprit ? En bref, ce que Lafforgue dit, c'est qu'il nous faut nous dégager de cette tentation utilitariste qui consiste à vouloir "préparer" nos enfants à la société qui est la nôtre, aujourd'hui, pour nous consacrer à un effort bien + fécond : les doter de ces armes redoutables qui leur permettront de penser par eux-même, quitte à penser contre nous, contre nos valeur, aussi nobles et légitimes nous paraissent-elles aujourd'hui.

En d'autres termes, l'enseignement prodigué dans les écoles primaires actuelles ne devrait pas être sensiblement différent de ce qu'il était il y a 30 ans ni de ce qu'il sera ds 30 ans. Ceci posé, il est évident qu'une fois nos enfants armés, et bien armés (c'est là le sujet...), les systèmes éducatifs gagneraient évidemment à + de diversité afin de proposer aux pré-adultes des formations beaucoup + en adéquation avec le monde ds lequel ils doivent s'intégrer. Ne serait-ce d'ailleurs que pour préserver la qualité des filières plus spécifiquement "intellectuelles". Mais cela, c'est la question du collège et des lycées. Et comme tu le dis, il y a du boulot ! Et concernant les cours d'informatique, tu as 100 fois raison...
pff n'importe quoi pff n'importe quoi pff n'importe quoi pff n'importe quoi



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