Maximômes

toutes les discussions - Profs : vos trucs anti-bavardage?

Petitefée - Sam Sep 25, 2010 2:51 pm
Sujet du message: Profs : vos trucs anti-bavardage?
Donc pour celles qui n'ont pas suivi mes aventures, j'ai passé un CAPET en juin, je l'ai eu, et je fais partie des heureux profs stagiaires qui débutent avec 16h de cours, et un vague tuteur/évaluateur dont je me demande à quoi il peut bien servir, peut-être à m'évaluer un de ces jours? hein ?

Bref, j'ai besoin d'aide! J'ai une classe de terminale qui me pose vraiment pb. Quand je les ai en demi-groupe (15 élèves), je gère. Quand ils sont en classe entière, ils bavardent. Et je n'arrive pas à les faire taire.A 30 dans une classe, c'est hard...Tout ce que j'ai fait n'a pas marché. Et ce n'est que le début de l'année. J'ai peur que ça dégénère.

Je ne pensais pas... Je suis assez autoritaire de nature. Mais la gestion du groupe, c'est autre chose clin d'oeil

Les profs expérimentées, vous faites quoi? Un capital points? Une note de comportement? Vous les virez (dans mon lycée on est pas censés les exclure pff n'importe quoi mais d'autres profs le font)? Interro surprise? Qu'est-ce-qui marche?
mamanbeuns - Sam Sep 25, 2010 3:21 pm
Sujet du message:
c quoi comme cours?
Petitefée - Sam Sep 25, 2010 3:24 pm
Sujet du message:
Management, en terminale STG. Petite matière,petit coefficient. Je manqu d'assurance, ils le sentent, donc ils se lâchent, j'imagine.
Le pb : un proviseur qui a une nette tendance à soutenir les élèves. Pas de carnet de correspondance. Pas d'heures de colle. Les exclusions doivent être très exceptionnelles. Je fais quoi moi? A part la note d'attitude/participation, ou le capital points qu'ils perdront à chaque bavardage, je ne vois pas?
plusbelavie - Sam Sep 25, 2010 3:25 pm
Sujet du message:
Tu as essayé d'arrêter de parler jusqu'à ce que tu obtiennes le silence ? Bon... moi je n'ai que des petits, mais ça marche, alors sait-on jamais...
mamanbeuns - Sam Sep 25, 2010 3:28 pm
Sujet du message:
ca consiste en quoi? je cherche des idées!! je me met du coté élèves pour voir ce qui me percuterait pff n'importe quoi
JeanneC - Sam Sep 25, 2010 3:30 pm
Sujet du message:
Parler assez bas pr qu'ils soient obligés de baisser le ton s'ils veulent t'entendre.
Tester chez des 4e : s'asseoir sur sa chaise, sortir ses corrections, ... indifférente à ce qui se passe. Qd ils disent" mme c'est bon", se retourner et faire semblant de chercher la madame : mme? quelle mme?" J'ai tenu 30' comme ça, ils n'ont plus réessayé.

Essayer de prendre de l'assurance : se "conditionner" à respirer calmement, être bien sur ses pieds, se tenir droite... Et se focaliser sur els calmes (s'il y en a) et pactiser avec eux.

Négocier : si matière vue avant la fin du cours, ils sont "libres" de faire ce qu'ils veulent.
JeanneC - Sam Sep 25, 2010 3:33 pm
Sujet du message:
J'ajoute : je galère aussi cette année. Petit cours ss importance, grosses classes, ...
Et c'est parfois aussi le contexte : une 8e heure de cours, ça passe moins bien que la 1re.
Le local a aussi son importance : j'ai 28 él amassés ds un pt local, pas terrible.

Mais j'ai des collègues et une hiérarchie solidaire. ca fait du bien!
sandrine - Sam Sep 25, 2010 3:33 pm
Sujet du message:
La prof de francais de Gaëtan rencontre le même souci alors qu'ils sont en 1ere et seulement 22 en classe compléte pff n'importe quoi alors penser qu'en terminale c'est pareil c'est désespérant je trouve .

Bon courage en tous cas
@rmelle ;) - Sam Sep 25, 2010 3:45 pm
Sujet du message:
Je n'ai jamais eu 30 élèves, maximum 25 je crois. Quand ils parlent je pars du principe qu'ils s'ennuient donc je fais du cinoche, je théatralise, bref je capte l'attention comme un clown puis je fais intervenir le plus possible les papoteurs.
Je reste aussi en silence jusqu'à ce que le reste de la classe dise aux papoteurs de se taire.
Ou bien quand je suis épuisée de faire le clown je demande de prendre une feuille et un crayon et hop, interro de 15 minutes improvisée pour me reposer les oreilles et la voix.

En gros je me sens souvent un animateur télé honte mais entre ça et une classe qui dort, je préfère ça...rien de pire qu'une classe de regards bovins clin d'oeil

Je n'ai encore jamais viré, puni, hurlé...ça ne me viendrait meme pas à l'idée...mais je n'ai jamais eu de sauvages non plus.
rlullier - Sam Sep 25, 2010 4:06 pm
Sujet du message:
cette année, je suis en classe de seconde et je trouve ça hallucinant le bruit de fond, les mômes qui se retournent pour parler avec leurs potes deux rangs plus loin...
Je n'avais pas eu ça l'an dernier (en 6ème et en 3ème) mais là, c'est invivable dans certains cours , je suis rentrée certains soirs avec un mal de crâne horrible, après 8heures de cours non-stop en immersion complète ...
Les profs ont décidé cette semaine de serrer la vis et des heures de colle sont tombées , certains se sont calmés , à part ça, je ne vois pas (surtout qu'avec la réforme de la seconde, ils sont très peu souvent en classe entière...)
titi - Sam Sep 25, 2010 4:12 pm
Sujet du message:
imaginez la difficulté pour moi surveillante,avec une permanence de 80 élèves qui sont rendus à leur 3eme de perm..c'est pas toujours evident mais bon on fait comme on peut.
Kaloo94 - Sam Sep 25, 2010 5:17 pm
Sujet du message:
se déplacer dans la classe, s'approcher des bavards, les regarder dans les yeux ?
je ne sais pas trop, j'ai des mater clin d'oeil
steph7 - Sam Sep 25, 2010 5:39 pm
Sujet du message:
pas de recette miracle. mais je ne suis qu'en primaire. et mes petits ce2 sont bruyants mais ne se rendent pas compte qu'ils dérangent... l'an dernier on avait fait un permis à points... ça avait bien marché. mais pas envie de recommencer. ..
quib - Sam Sep 25, 2010 5:40 pm
Sujet du message:
se taire....et fixer les bavards...se taire encore et encore
expliquer que ce n'est pas toi qui passe le bac et si le programme n'est pas fini, tant pis...
si ça ne marche toujours pas : un truc RADICAL : "puisque vous avez envie de parler et que visiblement vous avez plein de choses intéressantes à dire, venez donc à ma place, vous récolterez une bonne note et moi, ça me reposera, c'est gagnant gagnant..."

tu as encore ce que j'appelle la pédagogie "de la mitraillette" autrement dit tu les mets en activité, tu les mitrailles de questions et tu tires tous azimuts sans leur laisser le temps de voir d'où ça vient

tu leur files un travail de groupes à 2 à 4 puis tu préviens que la synthèse sera faite au hasard par l'un d'entre eux et constituera une note.
Petitefée - Sam Sep 25, 2010 6:05 pm
Sujet du message:
Quib héhé tu m'inspires!

Là j'ai la tête qui va exploser, entre les élèves, mes gosses qui sont de vrais braillards, et mon mari qui parle super fort triste

Je précise ce que j'ai déjà essayé :
- interroger/faire lire les papoteurs ;
- menacer d'une interro surprise ;
- me taire et attendre ;
- baisser la voix.

Ca a marché un moment, à chaque fois, mais manifestement il faut taper plus fort.

Et pas de vrais sanctions dans ce lycée. Donc ça va passer par les notes. Je ne voulais pas, mais tant pis, c'est la seule solution.

C'est une question d'heure aussi, je crois : le samedi matin, c'est dur pour tout le monde, mais pour moi aussi, m*****!!!!!!!
Alaïs - Sam Sep 25, 2010 6:06 pm
Sujet du message:
Question bête: est-ce qu'ils savent que tu es stagiaire?
Petitefée - Sam Sep 25, 2010 6:08 pm
Sujet du message:
Alaïs a écrit:
Question bête: est-ce qu'ils savent que tu es stagiaire?


Non, et j'espère bien qu'on ne va pas leur dire!
Alaïs - Sam Sep 25, 2010 6:13 pm
Sujet du message:
Petitefée a écrit:
Alaïs a écrit:
Question bête: est-ce qu'ils savent que tu es stagiaire?


Non, et j'espère bien qu'on ne va pas leur dire!


C'est déjà ça de pris.

J'avais essayé le cours magistral le vendredi de 16h à 17h quand j'en avais trop marre, ils en avaient tellement marre de gratter que ça les a (un petit peu) calmés.

Sinon, j'ai bien envie d'adopter, quand je retournerai dans le secondaire, la technique du "avec moi il n'y a pas d'interro surprise, la surprise, c'est quand il n'y a pas d'interro": donner des petites interros (trois questions sur le cours précédent, du par coeur, des définitions, des principes à retenir, mais des trucs très simples) au début de chaque cours, notées sur 5, et j'additionne toutes les quatre interros pour faire une note sur vingt.
laurence - Sam Sep 25, 2010 6:15 pm
Sujet du message:
Ne pas faire une d'affilée de cours mais entrecouper d'exos ou de TD.

Et pour les exos aller s'asseoir au fond de la salle (ils n'ont pas le même sentiment d'impunité que quand tu es au tableau) et envoyer les élèves faire la correction, ça marchait pas mal ça.
S'ils discutent "déjà" c'est que c'est une classe qui va vite être pénible, et là au moindre pas de travers (élève qui se lève, avion ) tu colles.

Et surtout, surtout, tu en parles à tes collègues, tu trouveras beaucoup de soutien, d'astuces et il y a toujours un "fort en gueule" devant lequel les élèves ne pipent pas qui pourra pousser une gueulante. C'est moins "glorieux" mais bien plus utile que de faire genre oh mes term stg des amours !

D'ailleurs ton tuteur il me semble que ça devrait à lui de t'aider ?
laurence - Sam Sep 25, 2010 6:19 pm
Sujet du message:
Alaïs a écrit:


Sinon, j'ai bien envie d'adopter, quand je retournerai dans le secondaire, la technique du "avec moi il n'y a pas d'interro surprise, la surprise, c'est quand il n'y a pas d'interro": donner des petites interros (trois questions sur le cours précédent, du par coeur, des définitions, des principes à retenir, mais des trucs très simples) au début de chaque cours, notées sur 5, et j'additionne toutes les quatre interros pour faire une note sur vingt.


Ouarf j'avais fait ça, en donnant un exercice fait en cours et en prévenant quel exercice , je pensais que ça les remobiliserait de voir qu'ils pouvaient avoir facilement de bonnes notes. mort(e) de rire
En fait c'était la cata les notes...
Alaïs - Sam Sep 25, 2010 6:27 pm
Sujet du message:
laurence a écrit:
Alaïs a écrit:


Sinon, j'ai bien envie d'adopter, quand je retournerai dans le secondaire, la technique du "avec moi il n'y a pas d'interro surprise, la surprise, c'est quand il n'y a pas d'interro": donner des petites interros (trois questions sur le cours précédent, du par coeur, des définitions, des principes à retenir, mais des trucs très simples) au début de chaque cours, notées sur 5, et j'additionne toutes les quatre interros pour faire une note sur vingt.


Ouarf j'avais fait ça, en donnant un exercice fait en cours et en prévenant quel exercice , je pensais que ça les remobiliserait de voir qu'ils pouvaient avoir facilement de bonnes notes. mort(e) de rire
En fait c'était la cata les notes...


Pitié, ne me démoralise pas d'avance!
Sanssouci - Sam Sep 25, 2010 6:32 pm
Sujet du message:
un peu comme Armelle et après on se demande pourquoi je suis KO après 90 minutes de cours.... hourrah hourrah un exemple : je ne m'assieds jamais ou presque clin d'oeil
mais j'avais une excellente collègue, assise en permanence (légère surcharge pondérale) et elle assurait Grave... bon sa matière était méga importante et elle savait à 60% ce qui allait tomber dans certains concours clin d'oeil

une réalité aussi : je me suis améliorée avec les années grand sourire la première année c'était pas top-top honte honte

allez, courage..... hourrah hourrah
Sanssouci - Sam Sep 25, 2010 6:34 pm
Sujet du message:
Petitefée a écrit:
Quib héhé tu m'inspires!

Là j'ai la tête qui va exploser, entre les élèves, mes gosses qui sont de vrais braillards, et mon mari qui parle super fort triste

Je précise ce que j'ai déjà essayé :
- interroger/faire lire les papoteurs ;
- menacer d'une interro surprise ;
- me taire et attendre ;
- baisser la voix.

Ca a marché un moment, à chaque fois, mais manifestement il faut taper plus fort.

Et pas de vrais sanctions dans ce lycée. Donc ça va passer par les notes. Je ne voulais pas, mais tant pis, c'est la seule solution.

C'est une question d'heure aussi, je crois : le samedi matin, c'est dur pour tout le monde, mais pour moi aussi, m*****!!!!!!!


alors aussi cette idée , tu peux la mettre dans ta poche avec un mouchoir dessus... les élèves vont rarement être reconnaissant (ou conscient) de ce que cela peut te demander d'être là un samedi matin.... ils n'en ont rien à faire (et cela semble honnêtement "normal" bien que très rageant clin d'oeil )
Petitefée - Sam Sep 25, 2010 7:39 pm
Sujet du message:
Je ne leur demande pas d'être reconnaissante pour ma présence le samedi matin, à la limite, je n'ai pas de raison de m'en plaindre, vu que je suis payée pour! J'ai fait cette remarque dans un moment de fatigue, voilà.

Laurence : ma tutrice semble plutôt intéressée par la prime, tu vois?
Elle m'a refilé ses cours, et quelques conseils plutôt mous, genre "tu les préviens que tu vas changer de méthode" hein ? "Ah oui c'est vrai ces deux là sont pénibles, et ce groupe là aussi"... Je sais qu'il y a plein de profs ici, donc je tente ma chance, et je récolte ma foi quelques idées qui me plaisent clin d'oeil

Le pb majeur est la politique du lycée : pas de colles, pas de carnet de correspondance, pas d'exclusion, un proviseur "pro-élèves". Très différent de l'ambiance du lycée parisien où j'ai fait mon stage l'an dernier. L'équipe était bcp plus soudée. C'était un lycée polyvalent, cela explique peut-être pourquoi. Les bacs pros, c'est dur sourit
Petitefée - Sam Sep 25, 2010 7:39 pm
Sujet du message:
doublon honte
mamanbeuns - Sam Sep 25, 2010 7:48 pm
Sujet du message:
et bosser sur qq chose en groupe? une idée comme une autre non?
diana - Sam Sep 25, 2010 9:22 pm
Sujet du message:
ouais ben ca doit pas etre évident !
bibounette80 - Sam Sep 25, 2010 9:49 pm
Sujet du message:
je n'ai pas d'expérience en lycée, seulement une petite en collège, qui m'a bcp changé de mes petits primaires!

un conseil d'un copain prof avec qui les élèves filent droit:
avoir le visage fermé, ne pas sourire, ne jamais se retourner, faire tomber la sanction au moindre débordement! (bon pour toi ça risque d'être dur si la hiérarchie ne suit pas!)

donc à ta place je marcherais avec les notes: trop de bruit = une interro, et aussi ne pas leur laisser de temps mort pdt le cours pour les occuper à fond!!
quib - Dim Sep 26, 2010 7:58 pm
Sujet du message:
Alaïs a écrit:
laurence a écrit:
Alaïs a écrit:


Sinon, j'ai bien envie d'adopter, quand je retournerai dans le secondaire, la technique du "avec moi il n'y a pas d'interro surprise, la surprise, c'est quand il n'y a pas d'interro": donner des petites interros (trois questions sur le cours précédent, du par coeur, des définitions, des principes à retenir, mais des trucs très simples) au début de chaque cours, notées sur 5, et j'additionne toutes les quatre interros pour faire une note sur vingt.


Ouarf j'avais fait ça, en donnant un exercice fait en cours et en prévenant quel exercice , je pensais que ça les remobiliserait de voir qu'ils pouvaient avoir facilement de bonnes notes. mort(e) de rire
En fait c'était la cata les notes...


Pitié, ne me démoralise pas d'avance!


les notes, ça peut vite avoir ses limites...mais ce qu'ils n'aiment pas du tout c'est être sur le "grill" devant les autres : s'ils disent une c....et que tu les "casses" de manière très ironique pour faire rire les autres élèves, ils se tapent la honte et ça les calme... clin d'oeil je sais, je suis diabolique chat rigolo

surtout garder son calme, prendre de la distance, ne pas s'énerver...s'ils voient que ça t'énerve, ils vont vite comprendre qu'ils ont le dessus...
fais ton show,thétralise, ne ronronne pas dans tes cours, trouve toujours de nouvelles activités (salle info, video projecteur, mini exposés, travail de groupes....)...pour t'aider le net est une mine! des tas de profs mettent leurs idées en ligne, et il y a beaucoup à prendre pour s'inspirer clin d'oeil
@rmelle ;) - Dim Sep 26, 2010 8:57 pm
Sujet du message:
J'abandonnerais tout de suite la note-punition, la menace d'interro, tout ce qui est lourd mais je tenterais des trucs pour les empecher de parler, pas pour les faire arreter par leur propre volonté...qu'ils n'ont pas clin d'oeil
Petitefée - Dim Sep 26, 2010 9:58 pm
Sujet du message:
"Faire son show, théatraliser", j'entends ça tout le temps mais j'ai encore du mal à comprendre?
steph7 - Dim Sep 26, 2010 10:04 pm
Sujet du message:
Petitefée a écrit:
"Faire son show, théatraliser", j'entends ça tout le temps mais j'ai encore du mal à comprendre?


les captiver. les passionner. mettre le ton, te mettre en scène comme si l'estrade était une scène... "la théâtralité pédagogique"...
Petitefée - Dim Sep 26, 2010 10:08 pm
Sujet du message:
steph7 a écrit:
Petitefée a écrit:
"Faire son show, théatraliser", j'entends ça tout le temps mais j'ai encore du mal à comprendre?


les captiver. les passionner. mettre le ton, te mettre en scène comme si l'estrade était une scène... "la théâtralité pédagogique"...


Euh, eux je leur enseigne le management.... Pas évident de mettre en scène quoi que ce soit là dedans clin d'oeil

Je "mets en scène" l'info/com, avec mes premières, qui ne sont pas plus faciles, mais c'est plus facile, parce que la matière est plus vivante, plus facile à enseigner... Et je fais plus pour eux, clairement

Le management m'ennuie profondément, et c'est une grande partie du pb, je crois honte
steph7 - Dim Sep 26, 2010 10:11 pm
Sujet du message:
Petitefée a écrit:
steph7 a écrit:
Petitefée a écrit:
"Faire son show, théatraliser", j'entends ça tout le temps mais j'ai encore du mal à comprendre?


les captiver. les passionner. mettre le ton, te mettre en scène comme si l'estrade était une scène... "la théâtralité pédagogique"...


Euh, eux je leur enseigne le management.... Pas évident de mettre en scène quoi que ce soit là dedans clin d'oeil

Je "mets en scène" l'info/com, avec mes premières, qui ne sont pas plus faciles, mais c'est plus facile, parce que la matière est plus vivante, plus facile à enseigner... Et je fais plus pour eux, clairement

Le management m'ennuie profondément, et c'est une grande partie du pb, je crois honte


soupire ouaip...
c'et sur que ça n'aide pas. J'avais fait mon mémoire là-dessus en fin de CFP, mais je l'adaptais surtout à la maternelle... plus facile de théâtraliser quand tu veux captiver 30 petits bouts en lisant "Elmer" ou "mimi la souris est-elle un trans?" clin d'oeil

bon courage
@rmelle ;) - Lun Sep 27, 2010 7:16 am
Sujet du message:
ça n'a rien à voir avec la matière. Je theatralise aussi bien l'accord du participe passé que les entretiens d'embauche ou les lettres commerciales. clin d'oeil
Petitefée - Lun Sep 27, 2010 6:34 pm
Sujet du message:
@rmelle clin d'oeil a écrit:
ça n'a rien à voir avec la matière. Je theatralise aussi bien l'accord du participe passé que les entretiens d'embauche ou les lettres commerciales. clin d'oeil


Je serais curieuse de voir ça grand sourire
@rmelle ;) - Lun Sep 27, 2010 7:07 pm
Sujet du message:
Petitefée a écrit:
@rmelle clin d'oeil a écrit:
ça n'a rien à voir avec la matière. Je theatralise aussi bien l'accord du participe passé que les entretiens d'embauche ou les lettres commerciales. clin d'oeil


Je serais curieuse de voir ça grand sourire


Mes élèves, un jour, m'ont dit: Prof, quand vous parlez, on dirait Mussolini.

Tiens, si ça t'inspire:
http://www.youtube.com/watch?v=resyF2Jfm1o&feature=related

Tu y vois une classe nombreuse qui se tait quand on parle et qui participe au bon moment hourrah (purée, sans dec', c'est impressionant!)
rlullier - Lun Sep 27, 2010 7:14 pm
Sujet du message:
L'autre jour, en anglais : "phonétique", une prof. que l'on ne connaissait pas (merci la réforme de la seconde...) et chaque fois qu'elle paralit d'un mot, elle trouvait une chanson qui s'y rapportait... au début, ils se fichaient un peu d'elle (en plus, la prof. vraiment très très proche de la retraite) et en fait, ils se sont pris au jeu et se sont presque intéressés à la phonétique alors que ce n'était pas gagné d'avance...en tout cas, c'était très vivant et j'ai réussi à ne pas bailler durant une heure et c'était pas gagné non plus!!!!!
Sanssouci - Lun Sep 27, 2010 7:21 pm
Sujet du message:
Petitefée a écrit:
Je ne leur demande pas d'être reconnaissante pour ma présence le samedi matin, à la limite, je n'ai pas de raison de m'en plaindre, vu que je suis payée pour! J'ai fait cette remarque dans un moment de fatigue, voilà.

Laurence : ma tutrice semble plutôt intéressée par la prime, tu vois?
Elle m'a refilé ses cours, et quelques conseils plutôt mous, genre "tu les préviens que tu vas changer de méthode" hein ? "Ah oui c'est vrai ces deux là sont pénibles, et ce groupe là aussi"... Je sais qu'il y a plein de profs ici, donc je tente ma chance, et je récolte ma foi quelques idées qui me plaisent clin d'oeil

Le pb majeur est la politique du lycée : pas de colles, pas de carnet de correspondance, pas d'exclusion, un proviseur "pro-élèves". Très différent de l'ambiance du lycée parisien où j'ai fait mon stage l'an dernier. L'équipe était bcp plus soudée. C'était un lycée polyvalent, cela explique peut-être pourquoi. Les bacs pros, c'est dur sourit


Je le sais bien, Petitefee, mais cela reste un écueil facile et fréquent, je trouve grand sourire

Moi, je n'aime pas les visages fermés des profs en cours : je leur montre que j'ai plaisir à être là (même si des fois, ce n'est pas toujours 100% véridique honte ) sinon, je ne vois pas comment ils pourraient avoir envie de participer !!! clin d'oeil
plusbelavie - Lun Sep 27, 2010 7:26 pm
Sujet du message:
Sanssouci a écrit:
Petitefée a écrit:
Je ne leur demande pas d'être reconnaissante pour ma présence le samedi matin, à la limite, je n'ai pas de raison de m'en plaindre, vu que je suis payée pour! J'ai fait cette remarque dans un moment de fatigue, voilà.

Laurence : ma tutrice semble plutôt intéressée par la prime, tu vois?
Elle m'a refilé ses cours, et quelques conseils plutôt mous, genre "tu les préviens que tu vas changer de méthode" hein ? "Ah oui c'est vrai ces deux là sont pénibles, et ce groupe là aussi"... Je sais qu'il y a plein de profs ici, donc je tente ma chance, et je récolte ma foi quelques idées qui me plaisent clin d'oeil

Le pb majeur est la politique du lycée : pas de colles, pas de carnet de correspondance, pas d'exclusion, un proviseur "pro-élèves". Très différent de l'ambiance du lycée parisien où j'ai fait mon stage l'an dernier. L'équipe était bcp plus soudée. C'était un lycée polyvalent, cela explique peut-être pourquoi. Les bacs pros, c'est dur sourit


Je le sais bien, Petitefee, mais cela reste un écueil facile et fréquent, je trouve grand sourire

Moi, je n'aime pas les visages fermés des profs en cours : je leur montre que j'ai plaisir à être là (même si des fois, ce n'est pas toujours 100% véridique honte ) sinon, je ne vois pas comment ils pourraient avoir envie de participer !!! clin d'oeil


ça c'est bien vrai. Pour la première fois depuis le début de ma carrière, je ne me sens pas du tout bien avec mes CP (que je n'ai que le lundi), je passe mes lundis à espérer que ça passe le plus vite possible, je n'y prends aucun plaisir. Ce soir j'ai eu mauvaise conscience en me disant que ce n'était pas de la faute de ces enfants (qui sont mignons) et que je devais leur passer bien involontairement ces "mauvaises ondes". Mais me motiver alors que je n'y prends aucun plaisir, c'est super difficile. Je plains sincèrement les personnes qui choisissent ce métier pour de mauvaises raisons et qui le subissent au quotidien (ainsi que les pauvres élèves qu'ils ont devant eux, ce qui est plus grave).
Petitefée - Mar Sep 28, 2010 8:05 am
Sujet du message:
@rmelle clin d'oeil a écrit:
Petitefée a écrit:
@rmelle clin d'oeil a écrit:
ça n'a rien à voir avec la matière. Je theatralise aussi bien l'accord du participe passé que les entretiens d'embauche ou les lettres commerciales. clin d'oeil


Je serais curieuse de voir ça grand sourire


Mes élèves, un jour, m'ont dit: Prof, quand vous parlez, on dirait Mussolini.

Tiens, si ça t'inspire:
http://www.youtube.com/watch?v=resyF2Jfm1o&feature=related

Tu y vois une classe nombreuse qui se tait quand on parle et qui participe au bon moment hourrah (purée, sans dec', c'est impressionant!)


Donc tu parles comme ça en cours? réfléchis
@rmelle ;) - Mar Sep 28, 2010 8:35 am
Sujet du message:
J'ai la meme coiffure roule de rire roule de rire

Mais sans blague, je crois que quand on a beaucoup d'élèves il faut s'imaginer devant une foule. Ne pas s'arreter non plus à chaque micro bavardage et prétendre 100% de l'attention de tous mais etre intimement convaincue que tu es le centre du monde à ce moment-là...il faut avoir un coté acteur avec les élèves qui fondamentalement se fichent de tes cours. Avec des adultes c'est un peu différent, ils se barrent si ça ne les intéresse pas meme si tu fais les pieds au mur.

Il y a aussi un truc qui m'a destabilisée l'année dernière: La salle de classe. J'ai eu des cours avec un petit groupe dans une salle immense,les plafonds très hauts, le bruit d'un marteau piqueur à l'extérieur etc gros yeux Je n'entendais rien de ce qu'ils me disaient,ils ne devaient pas entendre non plus, c'était l'horreur pour la façon dont je faisais cours alors que ceux qui faisaient maths ne souffraient pas de l'environnement.

Je suis également toujours debout et je lance des craies sur les bavardeurs.

Essaye de t'imaginer comme ça aussi:

mimosa - Mar Sep 28, 2010 8:42 am
Sujet du message:
@rmelle clin d'oeil a écrit:
Je suis également toujours debout et je lance des craies sur les bavardeurs.

la prof de français de thomas (6e) se met au fond de la classe et s'approche en douce du bavard et "paf!" un petit coup de livre sur la tête... ps fort, ça fait marrer le reste de la classe, l'élève qui s'est fait choper est tout gêné et ne recommence ps..., du coup les autres font pareil pour ne ps se sentir ridiculisés devant les potes ...

le lancer de craies, j'ai connu ça au collège aussi, mais j'avais un prof de maths assez barjeot : lui il enchaînait sur la brosse à tableau gros yeux si la craie n'avait ps fait son effet !
@rmelle ;) - Mar Sep 28, 2010 8:46 am
Sujet du message:
mimosa a écrit:
@rmelle clin d'oeil a écrit:
Je suis également toujours debout et je lance des craies sur les bavardeurs.

la prof de français de thomas (6e) se met au fond de la classe et s'approche en douce du bavard et "paf!" un petit coup de livre sur la tête... ps fort, ça fait marrer le reste de la classe, l'élève qui s'est fait choper est tout gêné et ne recommence ps..., du coup les autres font pareil pour ne ps se sentir ridiculisés devant les potes ...

le lancer de craies, j'ai connu ça au collège aussi, mais j'avais un prof de maths assez barjeot : lui il enchaînait sur la brosse à tableau gros yeux si la craie n'avait ps fait son effet !
en fait je lance des bouts de craie sur le bureau du bavardeur. C'est plus facile à viser,ça ne salit pas et je ne risque pas de voir mon misérable bout de craie (qui doit etre rapporté calmement par le visé tout merdeux) disparaitre dans un pli d'écharpe ou dans une capuche et après je n'ìai plus de craie.
Petitefée - Mar Sep 28, 2010 9:22 am
Sujet du message:
La craie gros yeux j'oserai jamais, enfin si, un jour, peut-être clin d'oeil

J'évolue quand même, j'ose me déplacer dans la classe, alors que j'étais scotchée derrière mon bureau jusquà présent honte Incroyable l'effet que ça leur fait quand tu passes derrière le dernier rang, et que tu t'y arrêtes grand sourire
mamanbeuns - Mar Sep 28, 2010 9:37 am
Sujet du message:
moi en 2de et 1ere j'avais un prof de francais c'est trop mignon G E N I A L
un petit qui sautait partout et qui était capable de monter sur son bureau pour t'expliquer un truc! et bien ca a tjs été un cours super calme
mimosa - Mar Sep 28, 2010 10:21 am
Sujet du message:
Petitefée a écrit:
La craie gros yeux j'oserai jamais, enfin si, un jour, peut-être clin d'oeil

c'est à celui qui s'est mis en position de recevoir la craie d'être gêné, pas à toi grand sourire !
c tout à fait le truc que je n'hésiterais pas à faire, ce n'est pas agressif, ça "surprend" je me fais les ongles
@rmelle ;) - Mar Sep 28, 2010 1:12 pm
Sujet du message:
Je crois que les profs auraient besoin de suivre des cours de communication efficace, ces cours tenus par des psy du travail pour motiver les managers et tout et tout.

Je me souviens d'avoir "chauffé" une classe pour les convaincre qu'ils pouvaient avoir 10/10 à l'autodictée...on aurait cru des hooligans...mais toutes les classes ne s'y pretent pas non plus...et il y a eu des tas 10/10 pas volés.
laurence - Ven Oct 01, 2010 11:45 am
Sujet du message:
ou la solution australienne ? réfléchis
http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/Un-sourire-Stephane-Blakowski/Videos/Une-bonne-note-ou-je-te-tase-280168/
SPQR - Ven Oct 01, 2010 12:08 pm
Sujet du message:
@rmelle clin d'oeil a écrit:
Je n'ai jamais eu 30 élèves, maximum 25 je crois. Quand ils parlent je pars du principe qu'ils s'ennuient donc je fais du cinoche, je théatralise, bref je capte l'attention comme un clown puis je fais intervenir le plus possible les papoteurs.
Je reste aussi en silence jusqu'à ce que le reste de la classe dise aux papoteurs de se taire.
Ou bien quand je suis épuisée de faire le clown je demande de prendre une feuille et un crayon et hop, interro de 15 minutes improvisée pour me reposer les oreilles et la voix.

En gros je me sens souvent un animateur télé honte mais entre ça et une classe qui dort, je préfère ça...rien de pire qu'une classe de regards bovins clin d'oeil

Je n'ai encore jamais viré, puni, hurlé...ça ne me viendrait meme pas à l'idée...mais je n'ai jamais eu de sauvages non plus.


Même artifices. Par contre, j'ai aussi viré, puni, hurlé... mais j'ai eu des sauvages...

Avec des terminales, j'aime bien "jouer", utiliser le second degré puisqu'ils y sont enfin réceptifs (pas le cas en 6ème pff n'importe quoi ) ; qq. petites vannes bien dosées, développer également la complicité.

Prendre de l'assurance, très important.

La craie, très efficace aussi.

Souffler le chaud et le froid (ok, ils ont besoin de savoir où tu vas, mais les décontenancer à l'occasion, c'est assez efficace je trouve).

Bon, mais l'essentiel, comme Armelle, assurer le show, quitte à passer pour une tarée (le jour où j'ai chanté l'internationale debout sur une table, ou encore celui où j'ai fait une démonstration de gigue, il y a eu un silence de mort et j'ai compris qu'ils étaient vraiment très inquiets pour ma santé mentale). C'est crevant mais à la fin, tu es gagnant et c'est tellement plus valorisant.
phanou - Ven Oct 01, 2010 1:34 pm
Sujet du message:
Moi, je visais "leader " et humour taquin....mais ferme...
On ne vous a jamais dit qu'il ne fallait pas se faire repérer dès le début de l'année...Chut !....Car les bavards, je le aime tellement que je les mets là ..et puis, une fois que je vous ai dans le collimateur, le problème, c'est que je ne vous oublie plus: vous savez, vérification des leçons, des exos...interro à l'oral.....".
et tu installes une petite table à côté de toi...
et puis le meilleur moyen de les empêcher de bavarder, c'est de circuler,...tu t'approches dès qu''il y a du bavardage et tu les coupes systématiquement:
cela donne en Français sur un cours sur l'intro " Dites moi, donc les critères d'une bonne introduction ?...Tu ne restes pas fixes et tu enchaines sur le cours...
c'est toi qui distribue la parole ....bon courage
Lorence-re - Ven Oct 01, 2010 1:52 pm
Sujet du message:
Et leur expliqur une fois pour toute que tu as ton programme, que tu vas le suivre et que ce que vous n'aurez pas pu voir cause bavardage ne sera pas repris, mais fera quand même partie intégrante de l'évaluation de fin de chapitre (et du Bac évidemment)?
@rmelle ;) - Ven Oct 01, 2010 1:57 pm
Sujet du message:
Lorence-re a écrit:
Et leur expliqur une fois pour toute que tu as ton programme, que tu vas le suivre et que ce que vous n'aurez pas pu voir cause bavardage ne sera pas repris, mais fera quand même partie intégrante de l'évaluation de fin de chapitre (et du Bac évidemment)?
gros yeux mais...tu prends les élèves pour des etres pensants ou quoi? hein ?
laurence - Ven Oct 01, 2010 1:58 pm
Sujet du message:
@rmelle clin d'oeil a écrit:
Lorence-re a écrit:
Et leur expliqur une fois pour toute que tu as ton programme, que tu vas le suivre et que ce que vous n'aurez pas pu voir cause bavardage ne sera pas repris, mais fera quand même partie intégrante de l'évaluation de fin de chapitre (et du Bac évidemment)?
gros yeux mais...tu prends les élèves pour des etres pensants ou quoi? hein ?


Ouarf, oui, désolée mais c'est typiquement le genre de discours dont ils se contrefichent...
rlullier - Ven Oct 01, 2010 1:59 pm
Sujet du message:
@rmelle clin d'oeil a écrit:
Lorence-re a écrit:
Et leur expliqur une fois pour toute que tu as ton programme, que tu vas le suivre et que ce que vous n'aurez pas pu voir cause bavardage ne sera pas repris, mais fera quand même partie intégrante de l'évaluation de fin de chapitre (et du Bac évidemment)?
gros yeux mais...tu prends les élèves pour des etres pensants ou quoi? hein ?


Oui, c'est ce que j'allais dire, si tu crois Lorence, que ce genre d'arguments peut les inciter à se taire gros yeux
SPQR - Ven Oct 01, 2010 2:28 pm
Sujet du message:
laurence a écrit:
@rmelle clin d'oeil a écrit:
Lorence-re a écrit:
Et leur expliqur une fois pour toute que tu as ton programme, que tu vas le suivre et que ce que vous n'aurez pas pu voir cause bavardage ne sera pas repris, mais fera quand même partie intégrante de l'évaluation de fin de chapitre (et du Bac évidemment)?
gros yeux mais...tu prends les élèves pour des etres pensants ou quoi? hein ?


Ouarf, oui, désolée mais c'est typiquement le genre de discours dont ils se contrefichent...


Pareil... Et j'ose ajouter pour Phanou que ce sont pas des primaires qu'a petitefée, l'humour marche avec les grands ados, mais pas l'humour à deux balles si on veut leur en imposer un minimum... honte honte L'ironie fonctionne vraiment mieux.

grand sourire grand sourire
laurence - Ven Oct 01, 2010 2:29 pm
Sujet du message:
Mais non Petitefée a des grands.
mimosa - Ven Oct 01, 2010 3:09 pm
Sujet du message:
SPQR gros yeux n'empêche que je te fais confiance pour assurer, et capter l'attention de la classe !
bazar, c ps l'IUFM qu'il faudra faire pour être prof, c'est le Cours Florent très étonné(e)
laurence - Ven Oct 01, 2010 3:21 pm
Sujet du message:
mimosa a écrit:
SPQR gros yeux n'empêche que je te fais confiance pour assurer, et capter l'attention de la classe !
bazar, c ps l'IUFM qu'il faudra faire pour être prof, c'est le Cours Florent très étonné(e)


oui ou plutôt l'école du cirque...et franchement autant j'ai adoré ce métier il y a quinze ans autant ça me gonfle maintenant.
@rmelle ;) - Ven Oct 01, 2010 3:25 pm
Sujet du message:
mimosa a écrit:
SPQR gros yeux n'empêche que je te fais confiance pour assurer, et capter l'attention de la classe !
bazar, c ps l'IUFM qu'il faudra faire pour être prof, c'est le Cours Florent très étonné(e)


clin d'oeil Oui, et je dirais meme plus: Il faut aimer réciter le role du prof. ce qui n'a rien à voir avec ta péparation de base dans ta matière d'ailleurs clin d'oeil

Si tu es timide ou si t'imposer t'indispose, c'est pas gagné.
steph7 - Ven Oct 01, 2010 3:28 pm
Sujet du message:
"analysez le mythe dans la création littéraire et la formation de l'individu"

sujet de français du concours interne pour être prof des écoles... (maîtresse quoi) ..
ma "mi-temps" l'a passé mardi... sans réel espoir de l'avoir (5 places pour + de 80 candidats je crois?)
il lui reste 3 ans de suppléances à faire pour être titularisée, c'est une super maîtresse, qui est douée, fait bien son boulot, avec sérieux, que les enfants adorent etc...

les "grosses" têtes qui arrivent en poste dès cette année sans quasiment avoir vu un enfant...sont certainement capable de pondre des pages sur ce sujet mais devant une classe... c'est une autre histoire soupire
violette - Ven Oct 01, 2010 3:34 pm
Sujet du message:
steph7 a écrit:
"analysez le mythe dans la création littéraire et la formation de l'individu"

sujet de français du concours interne pour être prof des écoles... (maîtresse quoi) ..
ma "mi-temps" l'a passé mardi... sans réel espoir de l'avoir (5 places pour + de 80 candidats je crois?)
il lui reste 3 ans de suppléances à faire pour être titularisée, c'est une super maîtresse, qui est douée, fait bien son boulot, avec sérieux, que les enfants adorent etc...

les "grosses" têtes qui arrivent en poste dès cette année sans quasiment avoir vu un enfant...sont certainement capable de pondre des pages sur ce sujet mais devant une classe... c'est une autre histoire soupire


Faut pas généraliser non plus hein ? Les "grosses têtes", comme tu les appelles, ont fait plein de stages, ont (parfois) la vocation aussi, l'expérience des enfants aussi, et sont souvent capables de bien mener leur classe... clin d'oeil
@rmelle ;) - Ven Oct 01, 2010 4:34 pm
Sujet du message:
violette a écrit:
steph7 a écrit:
"analysez le mythe dans la création littéraire et la formation de l'individu"

sujet de français du concours interne pour être prof des écoles... (maîtresse quoi) ..
ma "mi-temps" l'a passé mardi... sans réel espoir de l'avoir (5 places pour + de 80 candidats je crois?)
il lui reste 3 ans de suppléances à faire pour être titularisée, c'est une super maîtresse, qui est douée, fait bien son boulot, avec sérieux, que les enfants adorent etc...

les "grosses" têtes qui arrivent en poste dès cette année sans quasiment avoir vu un enfant...sont certainement capable de pondre des pages sur ce sujet mais devant une classe... c'est une autre histoire soupire


Faut pas généraliser non plus hein ? Les "grosses têtes", comme tu les appelles, ont fait plein de stages, ont (parfois) la vocation aussi, l'expérience des enfants aussi, et sont souvent capables de bien mener leur classe... clin d'oeil



Mais visiblement le recrutement ne se fait pas du tout sur la capacité à mener la classe...ce qui s'apprend, tout autant que les matières, ce n'est pas toujours inné d'etre animateur touristique (parce que bien souvent, j'avoue que je me sens comme ça)
steph7 - Ven Oct 01, 2010 4:34 pm
Sujet du message:
violette a écrit:
steph7 a écrit:
"analysez le mythe dans la création littéraire et la formation de l'individu"

sujet de français du concours interne pour être prof des écoles... (maîtresse quoi) ..
ma "mi-temps" l'a passé mardi... sans réel espoir de l'avoir (5 places pour + de 80 candidats je crois?)
il lui reste 3 ans de suppléances à faire pour être titularisée, c'est une super maîtresse, qui est douée, fait bien son boulot, avec sérieux, que les enfants adorent etc...

les "grosses" têtes qui arrivent en poste dès cette année sans quasiment avoir vu un enfant...sont certainement capable de pondre des pages sur ce sujet mais devant une classe... c'est une autre histoire soupire


Faut pas généraliser non plus hein ? Les "grosses têtes", comme tu les appelles, ont fait plein de stages, ont (parfois) la vocation aussi, l'expérience des enfants aussi, et sont souvent capables de bien mener leur classe... clin d'oeil


oui, je vais trop vite.. mais n'empêche que je trouve qu'on marche sur la tête... les stages et la formation sont remplacés par le tutorat... tout ça pour une question de sous...
on a une "master" en poste cette année en CM1/CM2. la maîtresse de CE1 a accepté d'être tutrice... + de 160 heures je crois à passer avec elle, (plus 7 ou 8 mercredi) pour 900 brut par an, (2000 net annoncés avant pour motiver les troupes) alors que dans le secondaire les tuteurs vont gagner bcp plus et doivent faire bcp moins d'heures... cherchez l'erreur...
Il y a vraiment beaucoup de stages encore maintenant dans la formation d'instit? dans chaque cycle? en responsabilité? je ne crois pas... alors qu'à mon avis c'est vraiment très formateur d'aller en classe pendant 3 ou 4 semaines voir une instit bosser, prendre la classe peu à peu, mener des activités, avoir un regard pro et extérieur sur sa façon de faire...
des entrevues entre midi et deux avec un tuteur ça ne remplacera pas un stage...
booboon - Ven Oct 01, 2010 4:55 pm
Sujet du message:
Alors sur ce coup là 100% d'accord avec steph...
Dans la classe de mon fils avec les 2 mi temps l'une a été formée au CFP comme moi et comme décris steph : stages dans chaque cycle, prise progressive en responsabilité de la classe etc...
l'autre a sûrement un bagage étudiant très honorable, mais côté pédagogie.... aucune formation, ça se sent ! Et franchement à mon avis être une "bonne" instit n'a pas grand chose à voir avec "avoir eu de bons résultats scolaires"....

je pourrais décrire le parcours de plusieurs instits de la fameuse super école de mes enfants eh bien.... on tombe des nues parfois, mais côté pédagogique, c'est vraiment top super !

j'espère simplement qu'à force de fréquenter des élèves certain(e)s auront envie de parfaire leur formation... pédagogique grand sourire
quib - Ven Oct 01, 2010 4:58 pm
Sujet du message:
Petitefée a écrit:
La craie gros yeux j'oserai jamais, enfin si, un jour, peut-être clin d'oeil

J'évolue quand même, j'ose me déplacer dans la classe, alors que j'étais scotchée derrière mon bureau jusquà présent honte Incroyable l'effet que ça leur fait quand tu passes derrière le dernier rang, et que tu t'y arrêtes grand sourire


la craie, j'ose grimace enfin le marqueur...par contre, faut pas louper la cible parce que sinon la honte, elle est pour toi...

théatraliser : le ton...
ensuite : bouge, bouge, bouge....ne reste pas en frontal dans la classe...comme ça ils te suivent des yeux...et FAIS les BOSSER! sinon, c'est toi qui t'épuises...
cette année j'ai instauré...le tirage au sort...et ça marche hourrah hourrah hourrah
violette - Ven Oct 01, 2010 5:04 pm
Sujet du message:
steph7 a écrit:
violette a écrit:
steph7 a écrit:
"analysez le mythe dans la création littéraire et la formation de l'individu"

sujet de français du concours interne pour être prof des écoles... (maîtresse quoi) ..
ma "mi-temps" l'a passé mardi... sans réel espoir de l'avoir (5 places pour + de 80 candidats je crois?)
il lui reste 3 ans de suppléances à faire pour être titularisée, c'est une super maîtresse, qui est douée, fait bien son boulot, avec sérieux, que les enfants adorent etc...

les "grosses" têtes qui arrivent en poste dès cette année sans quasiment avoir vu un enfant...sont certainement capable de pondre des pages sur ce sujet mais devant une classe... c'est une autre histoire soupire


Faut pas généraliser non plus hein ? Les "grosses têtes", comme tu les appelles, ont fait plein de stages, ont (parfois) la vocation aussi, l'expérience des enfants aussi, et sont souvent capables de bien mener leur classe... clin d'oeil


oui, je vais trop vite.. mais n'empêche que je trouve qu'on marche sur la tête... les stages et la formation sont remplacés par le tutorat... tout ça pour une question de sous...
on a une "master" en poste cette année en CM1/CM2. la maîtresse de CE1 a accepté d'être tutrice... + de 160 heures je crois à passer avec elle, (plus 7 ou 8 mercredi) pour 900 brut par an, (2000 net annoncés avant pour motiver les troupes) alors que dans le secondaire les tuteurs vont gagner bcp plus et doivent faire bcp moins d'heures... cherchez l'erreur...
Il y a vraiment beaucoup de stages encore maintenant dans la formation d'instit? dans chaque cycle? en responsabilité? je ne crois pas... alors qu'à mon avis c'est vraiment très formateur d'aller en classe pendant 3 ou 4 semaines voir une instit bosser, prendre la classe peu à peu, mener des activités, avoir un regard pro et extérieur sur sa façon de faire...des entrevues entre midi et deux avec un tuteur ça ne remplacera pas un stage...


Oui ma fille l'an dernier en a eu 3 je crois dont un de 4 semaines dans les conditions que tu décris clin d'oeil Et je suis d'acc avec toi que c'est comme ça qu'on apprend... Ceci dit cette année elle est "lâchée" avec son CM1 à partir de la Toussaint, là elle est dans sa classe, mais en binôme avec une autre instit, et ça se passe TB grand sourire Pour elle le tutorat c'était une semaine avec une instit en ... CP alors qu'elle prend un CM1 (chercher l'erreur aussi pff n'importe quoi ) Bref pas très clair tout ça je te l'accorde.. hein ?
Par contre pour ma fille c'est vraiment un aboutissement de prendre sa classe SEULE en novembre, et a priori sans plus de stress que ça grand sourire Il était vraiment temps car la théorie la majeure partie du temps elle en avait ras le bol...mais bon elle rêvait de ce métier depuis le collège c'est trop mignon
quib - Ven Oct 01, 2010 5:05 pm
Sujet du message:
steph7 a écrit:
"analysez le mythe dans la création littéraire et la formation de l'individu"

sujet de français du concours interne pour être prof des écoles... (maîtresse quoi) ..
ma "mi-temps" l'a passé mardi... sans réel espoir de l'avoir (5 places pour + de 80 candidats je crois?)
il lui reste 3 ans de suppléances à faire pour être titularisée, c'est une super maîtresse, qui est douée, fait bien son boulot, avec sérieux, que les enfants adorent etc...

les "grosses" têtes qui arrivent en poste dès cette année sans quasiment avoir vu un enfant...sont certainement capable de pondre des pages sur ce sujet mais devant une classe... c'est une autre histoire soupire


c'est pareil dans le secondaire...
ma fille ainée a une stagiaire qui manipule les concepts les plus compliqués auxquels ils ne captent rien et sans vérifier qu'ils comprennent les mots qu'elle utilise pff n'importe quoi ...ils sont morts de rire devant son inexpérience...
ex de cette semaine : - elle a écrit sur un ECRAN pour videoprojecteur et retroprojecteur au marqueur pour compléter une carte
- elle a passé un DVD...en perdant une demie heure à faire les branchements sans avoir préparé le truc avant pff n'importe quoi
- comme ça ne fonctionnait pas...elle a mis le DVD dans l'ordi...pour 35 élèves pff n'importe quoi et a avancé le meuble....arrachant la prise du mur pff n'importe quoi
SPQR - Ven Oct 01, 2010 5:09 pm
Sujet du message:
Oui alors, là où je m'inscris en faux, c'est quand on en vient à dire que former des "pédagogues" permettrait de faire l'économie d'une formation exigeante des profs dans leur discipline.

Certes, le sens de l'enseignement est très important, mais sans une excellente maîtrise de son truc, ça n'a aucune chance de marcher. Les meilleurs profs que j'ai eus étaient des profs à la fois grandiloquents et théâtraux, effectivement, mais aussi des têtes et des puits de science qui nous skotchaient.

Et au final, pas sûre qu'on puisse "apprendre" à devenir pédagogue. On l'est ou on ne l'est pas, au mieux, on apprend "sur le tas". La preuve, le tps passé ds les IUFM à faire des pseudos trucs de pédago, c'est de toute évidence peine perdue (et qu'est-ce qu'on se fait chier !).

Le mieux pour moi reste d'être passionné par ce que tu enseignes et d'aimer transmettre.
Un bon prof, c'est pas un animateur/pédagogue qui a potassé le sujet, c'est un type hyper calé ds son domaine qui a aussi des dispositions réelles pour la transmission.

Sinon, tu as beau gesticuler et te la raconter, t'es juste ridicule...


grand sourire
violette - Ven Oct 01, 2010 5:10 pm
Sujet du message:
booboon a écrit:
Alors sur ce coup là 100% d'accord avec steph...
Dans la classe de mon fils avec les 2 mi temps l'une a été formée au CFP comme moi et comme décris steph : stages dans chaque cycle, prise progressive en responsabilité de la classe etc...
l'autre a sûrement un bagage étudiant très honorable, mais côté pédagogie.... aucune formation, ça se sent ! Et franchement à mon avis être une "bonne" instit n'a pas grand chose à voir avec "avoir eu de bons résultats scolaires"....

je pourrais décrire le parcours de plusieurs instits de la fameuse super école de mes enfants eh bien.... on tombe des nues parfois, mais côté pédagogique, c'est vraiment top super !

j'espère simplement qu'à force de fréquenter des élèves certain(e)s auront envie de parfaire leur formation... pédagogique grand sourire


Durant la scolarité de tous mes enfants j'ai rencontré mult instits "de la vieille école" comme on dit ,et plusieurs, manifestement, n'avaient pas la moindre pédagogie non plus... clin d'oeil (comme parfois ce que d'ailleurs on peut lire sur le forum d'après les témoignages de MM.. froggy )
violette - Ven Oct 01, 2010 5:13 pm
Sujet du message:
SPQR a écrit:
Le mieux pour moi reste d'être passionné par ce que tu enseignes et d'aimer transmettre.


grand sourire Un bon résumé de ma façon de penser grand sourire
plusbelavie - Ven Oct 01, 2010 5:21 pm
Sujet du message:
Nier qu'une formation spécifique est nécessaire revient tout simplement pour moi à nier qu'il s'agit d'un métier.
laurence - Ven Oct 01, 2010 5:22 pm
Sujet du message:
violette a écrit:
SPQR a écrit:
Le mieux pour moi reste d'être passionné par ce que tu enseignes et d'aimer transmettre.


grand sourire Un bon résumé de ma façon de penser grand sourire


ça suffisait quand j'étais dans le supérieur. En bac techno, non, et quasi toute mon énergie se perdait à maintenir la discipline.
Quand tu te creuses la tête en permanence à savoir comment maintenir un peu d'intérêt, un peu de compréhension, un tout petit peu de travail, la passion pour ta matière, elle passe complètement à la trappe....
phanou - Ven Oct 01, 2010 5:35 pm
Sujet du message:
J'ai repensé à un truc, l'interro sur ce que tu es entrain de dire ....

Motif naive " Si vous parlez pendant le cours, c'est évidemment parce que vous vous ennuyez et que vous maitrisez le point de cours ? Interro sur le début du cours comme cela on pourra avancer le programme
Objectif que les sérieux tombent sur les bavards, fracturer le groupe et qu'ils fassent la discipline entre eux...
Tais toi, on va encore avoir un interro !

il y avait un pro qui me disait " quand j'entre dans une classe, j'imagine que j'entre dans la cage aux fauves et que je suis le dompteur !" clin d'oeil
plusbelavie - Ven Oct 01, 2010 5:39 pm
Sujet du message:
coucou Phanou, ça faisait longtemps !

Alors, tu es allée au mariage de ta soeur ?
plusbelavie - Ven Oct 01, 2010 5:46 pm
Sujet du message:
En ce qui concerne les adultes, à l'iufm une prof de français avait fait venir une actrice de théâtre pour venir nous faire un cours sur la diction, la manière de lire des histoires de manière vivante (...). On a été emballés par l'idée, on avait hâte de pouvoir participer à ce cours. Finalement l'actrice en question était extrêmement bizarre, et ne nous autorisait jamais à dévier les yeux ou à dire un mot à son voisin, ça devenait totalement étouffant. Quand c'était notre tour de lire, elle était tellement sur notre dos à nous reprendre à chaque mot qu'il en devenait presque impossible de lire. J'ai fini par quitter la salle, j'avais l'impression d'étouffer. Le lendemain, plus de la moitié des stagiaires avaient quitté le cours.. le troisième jour, elle n'est pas revenue.

Je crois qu'on ne peut pas demander à un adulte (et donc encore moins à un enfant) d'être attentif à 100 % tout le temps. Je ne préconise pas non plus de laisser le bazar s'installer, mais laisser l'esprit vagabonder parfois ou autoriser le petit mot glissé à son voisin, ça me parait vital.
quib - Ven Oct 01, 2010 5:50 pm
Sujet du message:
je ne suis pas d'accord avec toi SPQR...
c'est pas parce que tu es un puits de science que tu es un bon prof, loin de là...l'important n'est pas ce que le prof raconte ou ce qu'il sait, l'important c'est ce que les élèves apprennent et retiennent...et sans pédagogie, c'est même plus la peine...
aujourd'hui, les mômes ont d'énormes problèmes de concentration, tu peux pas te poser en classe en frontal et parler, parler - et peu importe ce que tu leur racontes-, parce que au mieux, ils te zappent, au pire, ils font n'importe quoi...
j'ai souvent l'impression d'être un animateur, on peut le déplorer, mais c'est l'évolution du métier...les gamins, ils en ont rien à faire que tu sois passioné par ta matière, que tu sois incollable, eux, ceux qu'ils veulent c'est ne pas s'ennuyer, c'est que quelqu'un s'occupe d'eux et s'intéresse à eux et pas à sa matière...j'ai encore eu des réflexions dans ce sens cet aprem : des gosses en échec scolaire, j'ai passé un temps fou à essayer de lesmotiver, de leur prouver qu'elles étaient CAPABLES de faire quelque chose de bien alors qu'au contrôle, elles ont eu 4 et 6 sur 30...
Résultat, elles se lancent sur un travail volontaire sur Louis XIV, Versailles et l'art classique...et je te jure que je ne leur ai pas parlé d'histoire, juste d'elles...
Il est grand temps de penser aux gosses et encore aux gosses et toujours aux gosses...tant qu'on continuera à vouloir enseigner des savoirs au bulldozer sans se préoccuper de ce qu'attendent les gamins en face, on n'arrivera à rien.
steph7 - Ven Oct 01, 2010 6:00 pm
Sujet du message:
mais quand même, je persiste: bloquer des gens doués et passionnés par des sujets du type de celui que j'ai écrit plus haut ça mène à quoi? Seules les grosses têtes (passionnées ou non par le métier d'enseignant) arriveront à décrocher ce fameux concours...

c'est dommage non?
phanou - Ven Oct 01, 2010 6:01 pm
Sujet du message:
SPQR, non je ne suis pas allée au mariage de ma sœur ....
et je ne regrette pas ....mon père est décédé 15 jours avant.
Et puis, là rétention d'information pour l'ouverture de la succession. ...Nous avons su ma sœur handicapée et moi , auprès de qui, quand, la succession était ouverte , 15 jours avant la date de la clôture de le succession ...
En fait, ma sœur lui a fait vendre des biens pour financer des travaux dans la maison qu'elle s'était fait attribuer. La succession de mon père a été vidée juste avant sa mort ...Ce n'est pas tant l'héritage qui a disparu qui me peine mais je suis ( je ne sais pas comment dire " qu'on puisse magouiller tout cela pour faire ne sorte que ses 2 sœurs n'aient rien....Encore moi, cela va, mais l'autre, je trouve cela assez écœurant....

Mais c'est l'aparté. j'ai été pas mal monopolisé par cesproblèmes juridiques, et je viens me détendre un peu ... avec bonheur !
plusbelavie - Ven Oct 01, 2010 6:04 pm
Sujet du message:
C'est bien triste Phanou
SPQR - Ven Oct 01, 2010 6:05 pm
Sujet du message:
quib a écrit:
je ne suis pas d'accord avec toi SPQR...
c'est pas parce que tu es un puits de science que tu es un bon prof, loin de là...


Mais je n'ai jamais dit ça ! hein ?

Je dis qu'il est d'abord indispensable d'être extrêmement compétent dans sa discipline et ensuite, d'être bon pédagogue. Et je dis qu'aujourd'hui, il n'est pas étonnant qu'on nous pousse à penser que finalement, un bon pédagogue suffira. Forcément, ça coûte moins cher de former un mec polyvalent deux ans que d'inciter les futurs profs à se former d'abord correctement (et longtps) dans une matière qu'ils se doivent de maîtriser pour être crédibles. C'est le bon sens même...

Et je maintiens que les meilleurs profs que j'ai eus étaient avant tout des types passionnés et très compétents dans leur domaine. Ce qui est logique, parce que quand c'est le cas, il arrive souvent que ça aille de paire avec le désir de transmettre. Et dans ce cas, ça se passe plutôt bien...

Tu sais Quib, je pense que je ne peux pas trouver plus dur public que celui auquel j'ai été confrontée durant mes années d'enseignement. Et pourtant, je suis persuadée que si je m'en suis si bien sortie au final, c'est avant tout parce que j'assurais en histoire, que je savais où j'allais, quel sens ça avait, et que ça, n'importe quel gamin le sent.

Là, vous la jouez comme si aujourd'hui, le discours majoritaire n'était pas celui qui va ds le sens de "plus de pédagogie, moins de savoir disciplinaire", alors que c'est complètement le cas (cf. la réforme actuelle qu'un tel discours cautionne !) et que même, à mon sens, on en fait déjà trop dans ce sens là (je ne dis pas que c'était nécessaire il y a 50 ans, mais là, ça date...)...
steph7 - Ven Oct 01, 2010 6:08 pm
Sujet du message:
SPQR a écrit:
quib a écrit:
je ne suis pas d'accord avec toi SPQR...
c'est pas parce que tu es un puits de science que tu es un bon prof, loin de là...


Mais je n'ai jamais dit ça ! hein ?

Je dis qu'il est d'abord indispensable d'être extrêmement compétent dans sa discipline et ensuite, d'être bon pédagogue. Et je dis qu'aujourd'hui, il n'est pas étonnant qu'on nous pousse à penser que finalement, un bon pédagogue suffira. Forcément, ça coûte moins cher de former un mec polyvalent deux ans que d'inciter les futurs profs à se former d'abord dans une matière qu'ils se doivent de maîtriser pour être crédibles. C'est le bon sens même...

Et je maintiens que les meilleurs profs que j'ai eus étaient avant tout des types passionnés et très compétents dans leur domaine. Ce qui est logique, parce que quand c'est le cas, il arrive souvent que ça aille de paire avec le désir de transmettre. Et dans ce cas, ça se passe plutôt bien...

Tu sais Quib, je pense que je ne peux pas trouver plus dur public que celui auquel j'ai été confrontée durant mes années d'enseignement. Et pourtant, je suis persuadée que si je m'en suis si bien sortie au final, c'est avant tout parce que j'assurais en histoire et que ça, n'importe quel gamin le sent.

Là, vous la jouez comme si aujourd'hui, le discours majoritaire n'était pas celui qui va ds le sens de "plus de pédagogie, moins de savoir disciplinaire", alors que c'est complètement le cas et que même, à mon sens, on en fait déjà trop dans ce sens là (je ne dis pas que c'était nécessaire il y a 50 ans, mais là, ça date...)


mais non, au contraire, il faut les deux: être parfaitement au point sur les matières enseignées (même si pour une instit c'est + difficile vu que l'on enseigne tout...) et être pédagogue, à l'aise avec les enfants, passionné etc...
c'est dommage de limiter la formation d'instit à 5 ans de fac. et basta.
plusbelavie - Ven Oct 01, 2010 6:08 pm
Sujet du message:
Mais SPQR, les profs dont tu parles sont quand même passés par l'école normale, ils ont été formés, ils ne se sont pas contentés de connaître leur matière à fond.

Je crois qu'il faut aimer ce que l'on fait pour transmettre, de toute évidence, et ça, ça ne s'enseigne pas, ceci dit, apprendre à gérer une classe, ça s'apprend.
SPQR - Ven Oct 01, 2010 6:11 pm
Sujet du message:
steph7 a écrit:
SPQR a écrit:
quib a écrit:
je ne suis pas d'accord avec toi SPQR...
c'est pas parce que tu es un puits de science que tu es un bon prof, loin de là...


Mais je n'ai jamais dit ça ! hein ?

Je dis qu'il est d'abord indispensable d'être extrêmement compétent dans sa discipline et ensuite, d'être bon pédagogue. Et je dis qu'aujourd'hui, il n'est pas étonnant qu'on nous pousse à penser que finalement, un bon pédagogue suffira. Forcément, ça coûte moins cher de former un mec polyvalent deux ans que d'inciter les futurs profs à se former d'abord dans une matière qu'ils se doivent de maîtriser pour être crédibles. C'est le bon sens même...

Et je maintiens que les meilleurs profs que j'ai eus étaient avant tout des types passionnés et très compétents dans leur domaine. Ce qui est logique, parce que quand c'est le cas, il arrive souvent que ça aille de paire avec le désir de transmettre. Et dans ce cas, ça se passe plutôt bien...

Tu sais Quib, je pense que je ne peux pas trouver plus dur public que celui auquel j'ai été confrontée durant mes années d'enseignement. Et pourtant, je suis persuadée que si je m'en suis si bien sortie au final, c'est avant tout parce que j'assurais en histoire et que ça, n'importe quel gamin le sent.

Là, vous la jouez comme si aujourd'hui, le discours majoritaire n'était pas celui qui va ds le sens de "plus de pédagogie, moins de savoir disciplinaire", alors que c'est complètement le cas et que même, à mon sens, on en fait déjà trop dans ce sens là (je ne dis pas que c'était nécessaire il y a 50 ans, mais là, ça date...)


mais non, au contraire, il faut les deux: être parfaitement au point sur les matières enseignées (même si pour une instit c'est + difficile vu que l'on enseigne tout...) et être pédagogue, à l'aise avec les enfants, passionné etc...
c'est dommage de limiter la formation d'instit à 5 ans de fac. et basta.


Encore une fois, je n'ai pas dit ça, je dis qu'il est étonnant de faire comme si on péchait aujourd'hui par défaut de pédagogisme alors qu'on en vient à mon avis à des excès dans ce domaine qui ont réussi à nuire à la formation disciplinaire (et encore une fois, cf. la réforme actuelle)...

On a tjs une lutte antifasciste de retard en France, comme dirait l'autre....
Alaïs - Ven Oct 01, 2010 6:11 pm
Sujet du message:
quib a écrit:
je ne suis pas d'accord avec toi SPQR...
c'est pas parce que tu es un puits de science que tu es un bon prof, loin de là...l'important n'est pas ce que le prof raconte ou ce qu'il sait, l'important c'est ce que les élèves apprennent et retiennent...et sans pédagogie, c'est même plus la peine...
aujourd'hui, les mômes ont d'énormes problèmes de concentration, tu peux pas te poser en classe en frontal et parler, parler - et peu importe ce que tu leur racontes-, parce que au mieux, ils te zappent, au pire, ils font n'importe quoi...
j'ai souvent l'impression d'être un animateur, on peut le déplorer, mais c'est l'évolution du métier...les gamins, ils en ont rien à faire que tu sois passioné par ta matière, que tu sois incollable, eux, ceux qu'ils veulent c'est ne pas s'ennuyer, c'est que quelqu'un s'occupe d'eux et s'intéresse à eux et pas à sa matière...j'ai encore eu des réflexions dans ce sens cet aprem : des gosses en échec scolaire, j'ai passé un temps fou à essayer de lesmotiver, de leur prouver qu'elles étaient CAPABLES de faire quelque chose de bien alors qu'au contrôle, elles ont eu 4 et 6 sur 30...
Résultat, elles se lancent sur un travail volontaire sur Louis XIV, Versailles et l'art classique...et je te jure que je ne leur ai pas parlé d'histoire, juste d'elles...
Il est grand temps de penser aux gosses et encore aux gosses et toujours aux gosses...tant qu'on continuera à vouloir enseigner des savoirs au bulldozer sans se préoccuper de ce qu'attendent les gamins en face, on n'arrivera à rien.


En même temps ... En début d'année de stage, j'ai demandé à mes secondes ce qu'ils aimeraient étudier en français. Réponse: Mary Higgins Clark, Guillaume Musso et Marc Lévy. Je veux bien, j'ai lu les trois-quarts des Mary Higgins Clark, et ça détend bien, je ne dis pas le contraire. Mais est-ce que c'est vraiment rendre service aux élèves que de se calquer tout le temps sur leurs attentes? On peut les captiver et les surprendre là où ils ne s'y attendent pas, non? Une amie captive ses collégiens de ZEP avec les Liaisons Dangereuses et du Chateaubriand. Un de nos formateurs de l'IUFM arrive à enseigner des rudiments de linguistique historique à ses élèves, également de ZEP, en latin et en grec. Et ça marche. En tout cas, dans le secondaire, j'aimerais arriver à montrer à des élèves comment des oeuvres écrites il y a parfois trois cent ans peuvent se révéler d'une brûlante actualité, pour les intéresser, et leur montrer que la littérature, même ancienne, même parfois pas toujours compréhensible, c'est aussi pour eux.
booboon - Ven Oct 01, 2010 6:11 pm
Sujet du message:
SPQR je sais que nous, discordons sur e sujet mais je suis d'accord avec quib....

J'ai bien aimé cette parole du directeur de l'école des enfants avec qui je parlais boulot (je prépare le terrain grimace ) :
"il ne sera jamais marqué comme épitaphe sur ta tombe : "a bien respecté le programme" grand sourire grimace

En outre je n'ai pas fait l'iufm mais le CFP et franchement j'ai énormément appris, appris construire des leçons, à faire vivre une classe, à dialoguer avec les parents, à aider les enfants en difficulté... en sortant de là, je me sentais vraiment capable d'enseigner que ce soit en TPS/PS ou en CM2.... j'espère que c'est pareil pour les sorties d'iufm, mais pour les lauréats de concours j'ai des doutes.... clin d'oeil
SPQR - Ven Oct 01, 2010 6:15 pm
Sujet du message:
plusbelavie a écrit:
Mais SPQR, les profs dont tu parles sont quand même passés par l'école normale, ils ont été formés, ils ne se sont pas contentés de connaître leur matière à fond.

Je crois qu'il faut aimer ce que l'on fait pour transmettre, de toute évidence, et ça, ça ne s'enseigne pas, ceci dit, apprendre à gérer une classe, ça s'apprend.


Non, mais là c'est vrai que je parle des profs du secondaire.
phanou - Ven Oct 01, 2010 6:15 pm
Sujet du message:
plusbelavie a écrit:
C'est bien triste Phanou

C'est gentil. cela m'a fichu un coup. je me sens " sans famille "..je ne comprends pas comment mon père a pu tout donner à l'une et faire des montages aussi compliqués pour léser ces deux autres filles. Nous, on a rien ..même pas son bic !
c'est un peu mesquin, mais je me dis, que je n'ai pas cassé la tirelire pour l'hôtel, la baby sitter ..;si en plus, j'avais été faire la cruche à son mariage, et que je m'en étais aperçue après....
je m', je m'épanche ...
quib - Ven Oct 01, 2010 6:21 pm
Sujet du message:
gérer une classe, ça s'apprend en effet...auprès des gens de terrain, en parlant tout le temps avec ses collègues pour aller à la pêche aux idées..
perso, je ne suis pas passionnée par ma matière, (j'aurais pu enseigner d'autres choses...) et tu as bien de la chance de pouvoir prétendre assurer un max en histoire et géographie parce que là, on se disait avec une collègue qu'avec ce qu'ils nous collent en plus en histoire des arts, en développement durable, en histoire des mondes lointains et des empires africains, chapeau bas à ceux qui assurent à max...nous on découvre...juste avant les gamins et on se creuse la tête pour trouver des outils pédagogiques pour essayer de démontrer aux gosses que oui, c'est génial, l'histoire du Mali...
plus le temps passe et plus je me rends compte de la relativité de mes connaissances...
plus ça va, plus je me dis que ce métier n'est rien d'autre qu'une relation humaine, et que pour que ça fonctionne, il faut vraiment faire preuve de bienveillance, de bon sens et d'humanité.
quib - Ven Oct 01, 2010 6:28 pm
Sujet du message:
Alaïs a écrit:
quib a écrit:
je ne suis pas d'accord avec toi SPQR...
c'est pas parce que tu es un puits de science que tu es un bon prof, loin de là...l'important n'est pas ce que le prof raconte ou ce qu'il sait, l'important c'est ce que les élèves apprennent et retiennent...et sans pédagogie, c'est même plus la peine...
aujourd'hui, les mômes ont d'énormes problèmes de concentration, tu peux pas te poser en classe en frontal et parler, parler - et peu importe ce que tu leur racontes-, parce que au mieux, ils te zappent, au pire, ils font n'importe quoi...
j'ai souvent l'impression d'être un animateur, on peut le déplorer, mais c'est l'évolution du métier...les gamins, ils en ont rien à faire que tu sois passioné par ta matière, que tu sois incollable, eux, ceux qu'ils veulent c'est ne pas s'ennuyer, c'est que quelqu'un s'occupe d'eux et s'intéresse à eux et pas à sa matière...j'ai encore eu des réflexions dans ce sens cet aprem : des gosses en échec scolaire, j'ai passé un temps fou à essayer de lesmotiver, de leur prouver qu'elles étaient CAPABLES de faire quelque chose de bien alors qu'au contrôle, elles ont eu 4 et 6 sur 30...
Résultat, elles se lancent sur un travail volontaire sur Louis XIV, Versailles et l'art classique...et je te jure que je ne leur ai pas parlé d'histoire, juste d'elles...
Il est grand temps de penser aux gosses et encore aux gosses et toujours aux gosses...tant qu'on continuera à vouloir enseigner des savoirs au bulldozer sans se préoccuper de ce qu'attendent les gamins en face, on n'arrivera à rien.


En même temps ... En début d'année de stage, j'ai demandé à mes secondes ce qu'ils aimeraient étudier en français. Réponse: Mary Higgins Clark, Guillaume Musso et Marc Lévy. Je veux bien, j'ai lu les trois-quarts des Mary Higgins Clark, et ça détend bien, je ne dis pas le contraire. Mais est-ce que c'est vraiment rendre service aux élèves que de se calquer tout le temps sur leurs attentes? On peut les captiver et les surprendre là où ils ne s'y attendent pas, non? Une amie captive ses collégiens de ZEP avec les Liaisons Dangereuses et du Chateaubriand. Un de nos formateurs de l'IUFM arrive à enseigner des rudiments de linguistique historique à ses élèves, également de ZEP, en latin et en grec. Et ça marche. En tout cas, dans le secondaire, j'aimerais arriver à montrer à des élèves comment des oeuvres écrites il y a parfois trois cent ans peuvent se révéler d'une brûlante actualité, pour les intéresser, et leur montrer que la littérature, même ancienne, même parfois pas toujours compréhensible, c'est aussi pour eux.


lorsque je parle des attentes des élèves Alais, je veuxdire qu'ils attendent qu'on s'occupe d'eux en tant qu'être humain et pas seulement en tant qu'élève ou apprenant pour reprendre le langage EN...
on parlait de casseroles hier dans un autre post, mais je peux te dire que le nombre de gamins qui se trimballent des histoires bien lourdes, bien compliquées, qui vivent des trucs épouvantables n'arrête pas d'augmenter...alors quand tu arrives avec ton cours, si tu ne veux t'attacher qu'à ça et nier le côté humain, tu vas à la cata...ça donne ce que j'entends en tant que PP "lui, il en a rien à foutre de nous, tout ce qui l'intéresse c'est son Pythagore..."
plus les années passent, plus je pars de l'élève pour aller au programme et non plus l'inverse...
quib - Ven Oct 01, 2010 6:31 pm
Sujet du message:
SPQR a écrit:
quib a écrit:
je ne suis pas d'accord avec toi SPQR...
c'est pas parce que tu es un puits de science que tu es un bon prof, loin de là...


Mais je n'ai jamais dit ça ! hein ?

Je dis qu'il est d'abord indispensable d'être extrêmement compétent dans sa discipline et ensuite, d'être bon pédagogue. Et je dis qu'aujourd'hui, il n'est pas étonnant qu'on nous pousse à penser que finalement, un bon pédagogue suffira. Forcément, ça coûte moins cher de former un mec polyvalent deux ans que d'inciter les futurs profs à se former d'abord correctement (et longtps) dans une matière qu'ils se doivent de maîtriser pour être crédibles. C'est le bon sens même...

Et je maintiens que les meilleurs profs que j'ai eus étaient avant tout des types passionnés et très compétents dans leur domaine. Ce qui est logique, parce que quand c'est le cas, il arrive souvent que ça aille de paire avec le désir de transmettre. Et dans ce cas, ça se passe plutôt bien...

Tu sais Quib, je pense que je ne peux pas trouver plus dur public que celui auquel j'ai été confrontée durant mes années d'enseignement. Et pourtant, je suis persuadée que si je m'en suis si bien sortie au final, c'est avant tout parce que j'assurais en histoire, que je savais où j'allais, quel sens ça avait, et que ça, n'importe quel gamin le sent.

Là, vous la jouez comme si aujourd'hui, le discours majoritaire n'était pas celui qui va ds le sens de "plus de pédagogie, moins de savoir disciplinaire", alors que c'est complètement le cas (cf. la réforme actuelle qu'un tel discours cautionne !) et que même, à mon sens, on en fait déjà trop dans ce sens là (je ne dis pas que c'était nécessaire il y a 50 ans, mais là, ça date...)...


sauf que toi, t'étais déjà intéressée...alors que la plupart des mômes aujourd'hui ne viennent pas à l'école parce qu'ils sont intéressés par l'école...mais parce qu'ils y sont obligés et que beaucoup se fichent de ce que tu peux leur raconter à priori et qu'il faut donc ruser, habiller le truc, séduire, faire du marketing...
Alaïs - Ven Oct 01, 2010 6:46 pm
Sujet du message:
quib a écrit:
Alaïs a écrit:
quib a écrit:
je ne suis pas d'accord avec toi SPQR...
c'est pas parce que tu es un puits de science que tu es un bon prof, loin de là...l'important n'est pas ce que le prof raconte ou ce qu'il sait, l'important c'est ce que les élèves apprennent et retiennent...et sans pédagogie, c'est même plus la peine...
aujourd'hui, les mômes ont d'énormes problèmes de concentration, tu peux pas te poser en classe en frontal et parler, parler - et peu importe ce que tu leur racontes-, parce que au mieux, ils te zappent, au pire, ils font n'importe quoi...
j'ai souvent l'impression d'être un animateur, on peut le déplorer, mais c'est l'évolution du métier...les gamins, ils en ont rien à faire que tu sois passioné par ta matière, que tu sois incollable, eux, ceux qu'ils veulent c'est ne pas s'ennuyer, c'est que quelqu'un s'occupe d'eux et s'intéresse à eux et pas à sa matière...j'ai encore eu des réflexions dans ce sens cet aprem : des gosses en échec scolaire, j'ai passé un temps fou à essayer de lesmotiver, de leur prouver qu'elles étaient CAPABLES de faire quelque chose de bien alors qu'au contrôle, elles ont eu 4 et 6 sur 30...
Résultat, elles se lancent sur un travail volontaire sur Louis XIV, Versailles et l'art classique...et je te jure que je ne leur ai pas parlé d'histoire, juste d'elles...
Il est grand temps de penser aux gosses et encore aux gosses et toujours aux gosses...tant qu'on continuera à vouloir enseigner des savoirs au bulldozer sans se préoccuper de ce qu'attendent les gamins en face, on n'arrivera à rien.


En même temps ... En début d'année de stage, j'ai demandé à mes secondes ce qu'ils aimeraient étudier en français. Réponse: Mary Higgins Clark, Guillaume Musso et Marc Lévy. Je veux bien, j'ai lu les trois-quarts des Mary Higgins Clark, et ça détend bien, je ne dis pas le contraire. Mais est-ce que c'est vraiment rendre service aux élèves que de se calquer tout le temps sur leurs attentes? On peut les captiver et les surprendre là où ils ne s'y attendent pas, non? Une amie captive ses collégiens de ZEP avec les Liaisons Dangereuses et du Chateaubriand. Un de nos formateurs de l'IUFM arrive à enseigner des rudiments de linguistique historique à ses élèves, également de ZEP, en latin et en grec. Et ça marche. En tout cas, dans le secondaire, j'aimerais arriver à montrer à des élèves comment des oeuvres écrites il y a parfois trois cent ans peuvent se révéler d'une brûlante actualité, pour les intéresser, et leur montrer que la littérature, même ancienne, même parfois pas toujours compréhensible, c'est aussi pour eux.


lorsque je parle des attentes des élèves Alais, je veuxdire qu'ils attendent qu'on s'occupe d'eux en tant qu'être humain et pas seulement en tant qu'élève ou apprenant pour reprendre le langage EN...
on parlait de casseroles hier dans un autre post, mais je peux te dire que le nombre de gamins qui se trimballent des histoires bien lourdes, bien compliquées, qui vivent des trucs épouvantables n'arrête pas d'augmenter...alors quand tu arrives avec ton cours, si tu ne veux t'attacher qu'à ça et nier le côté humain, tu vas à la cata...ça donne ce que j'entends en tant que PP "lui, il en a rien à foutre de nous, tout ce qui l'intéresse c'est son Pythagore..."
plus les années passent, plus je pars de l'élève pour aller au programme et non plus l'inverse...


Oui, je comprends ce que tu veux dire. Mais ce n'est pas toujours facile...
SPQR - Ven Oct 01, 2010 6:48 pm
Sujet du message:
Excuse-moi Quib mais tu ne m'as pas comprise.
Je ne nie pas l'importance de l'aspect pédagogique, je dis juste que quand je t'entends demander "plus de pédagogie", qu'on "s'occupe enfin un peu des gosses au lieu de leur imposer des savoirs trop lourds", après des décennies de "pédagogisme" à la Meirieu, j'ai le même sentiment que si qqn me disait aujourd'hui, en 2010 : "mademoiselle, ras-le-bol des curetons, il faudrait vraiment qu'on sépare enfin l'Eglise et l'Etat !"... Tu vois ce que je veux dire ? On n'a cessé ces dernières années d'aller dans le sens de ce que tu dis. Et les résultats ne sont pas fameux... Alors on ne reviendra pas sur les acquis du "pédagogisme "et c'est tant mieux, mais considérer que les pbs actuels vont être réglés en accentuant les efforts dans ce sens là, pour moi, c'est une erreur...

clin d'oeil clin d'oeil
quib - Ven Oct 01, 2010 6:49 pm
Sujet du message:
le métier devient de plus en plus difficile, certes, je me suis remotivée parce que j'ai essayé de tout boulverser dans mes pratiques pédagogiques, justement et que pour l'instant, ça fonctionne...
je ne sais pas si ça durera mais alors que je suis repartie en septembre avec des semelles de plomb, là je retrouve le plaisir d'enseigner.
quib - Ven Oct 01, 2010 6:58 pm
Sujet du message:
SPQR a écrit:
Excuse-moi Quib mais tu ne m'as pas comprise.
Je ne nie pas l'importance de l'aspect pédagogique, je dis juste que quand je t'entends demander "plus de pédagogie", qu'on "s'occupe enfin un peu des gosses au lieu de leur imposer des savoirs trop lourds", après des décennies de "pédagogisme" à la Meirieu, j'ai le même sentiment que si qqn me disait aujourd'hui, en 2010 : "mademoiselle, ras-le-bol des curetons, il faudrait vraiment qu'on sépare enfin l'Eglise et l'Etat !"... Tu vois ce que je veux dire ? On n'a cessé ces dernières années d'aller dans le sens de ce que tu dis. Et les résultats ne sont pas fameux...

clin d'oeil clin d'oeil


ben si tu considères le développement durable, l'histoire du Mali, l'expressionnisme allemand, la Chine des Hans comme du pédagogisme...non désolée SPQR, lis les textes officiels, les nouveaux programmes d'histoire géo, les lettres de rentrée des IPR et tu verras que nulle part, on ne te parles de pédagogie...il faut "gaver les gamins" ou plutôt balancer de la poudre aux yeux etc...on leur parle de la Chine ancienne alors qu'ils confondent Louis XIV et Louis XVI! et Louis croix /v/baton, c'est plus un sketch des inconnus aujourd'hui...c'est la réalité!
Quant aux résultats, tu parles de quoi? là aussi ils sont maquillés : tu sais quoi? au DNB, cette année, on avait des instructions : prière de rajouter des points de valorisation sur la copie.....les résultats sont en hausse constante...et les gamins ne savent plus lire ni écrire...mon cheval de bataille, c'est l'expression : faire des phrases...à l'écrit comme à l'oral..et tu sais quoi? ça fonctionne....
SPQR - Ven Oct 01, 2010 7:05 pm
Sujet du message:
quib a écrit:
SPQR a écrit:
Excuse-moi Quib mais tu ne m'as pas comprise.
Je ne nie pas l'importance de l'aspect pédagogique, je dis juste que quand je t'entends demander "plus de pédagogie", qu'on "s'occupe enfin un peu des gosses au lieu de leur imposer des savoirs trop lourds", après des décennies de "pédagogisme" à la Meirieu, j'ai le même sentiment que si qqn me disait aujourd'hui, en 2010 : "mademoiselle, ras-le-bol des curetons, il faudrait vraiment qu'on sépare enfin l'Eglise et l'Etat !"... Tu vois ce que je veux dire ? On n'a cessé ces dernières années d'aller dans le sens de ce que tu dis. Et les résultats ne sont pas fameux...

clin d'oeil clin d'oeil


ben si tu considères le développement durable, l'histoire du Mali, l'expressionnisme allemand, la Chine des Hans comme du pédagogisme...non désolée SPQR, lis les textes officiels, les nouveaux programmes d'histoire géo, les lettres de rentrée des IPR et tu verras que nulle part, on ne te parles de pédagogie...il faut "gaver les gamins" ou plutôt balancer de la poudre aux yeux etc...on leur parle de la Chine ancienne alors qu'ils confondent Louis XIV et Louis XVI! et Louis croix /v/baton, c'est plus un sketch des inconnus aujourd'hui...c'est la réalité!
Quant aux résultats, tu parles de quoi? là aussi ils sont maquillés : tu sais quoi? au DNB, cette année, on avait des instructions : prière de rajouter des points de valorisation sur la copie.....les résultats sont en hausse constante...et les gamins ne savent plus lire ni écrire...mon cheval de bataille, c'est l'expression : faire des phrases...à l'écrit comme à l'oral..et tu sais quoi? ça fonctionne....


Non mais là Quib, on est juste d'accord... Ce n'est plus une question de pédagogie/savoir disciplinaire ; pour moi, ce genre de programme gargantuesque ne prétend nullement à une quelconque maîtrise de l'Histoire... Et même, tu illustres justement mon propos : on veut faire croire aux parents d'élève que finalement, peut importe ta formation d'historien, si tu sais gérer une classe (ce qu'on appelle "être bon pédagogue"), on peut bien te coller de l'histoire du Mali, même si tu n'y connais rien, ça fera l'affaire. C'est méprisant vis-à-vis des profs et des élèves... Et je te rappelle que ces "nouveaux programmes" sont précisément justifiés par un soucis de "pédagogie" (aller dans le sens de la diversité des élèves etc...)...

Moi, je te parle de formation des profs. Et je dis que si le niveau des gosses baisse (comme tu le dis), celui des profs aussi. Et ce n'est pas en remplaçant leur matière par plus de "pédagogie" qu'ils obtiendront plus de résultats, parce que ds ce domaine, on a déjà fait plein d'efforts et de progrès.

Tu vois bien que sur le reste, je fais le même constat effaré que toi !

Bon, après, ça c'est la théorie, et effectivement, quand tu te trouves devant ta classe, tu dois faire illusion comme tu le décris si bien. Mais là du coup, reconnais que ça pose la question de savoir ce que font en terminale (!!!) des gosses à qui tu dois faire cours à corps défendant... Et on en revient au collège unique (lycée unique ?) et à ce que dit Oelita concernant la supercherie qui consiste à faire croire que tous les gosses doivent tout savoir sur les climats et l'histoire du Mali...

magnolia, je dois filer, j'ai du monde. A lundi !

grand sourire
Lorence-re - Ven Oct 01, 2010 7:13 pm
Sujet du message:
rlullier a écrit:
@rmelle clin d'oeil a écrit:
Lorence-re a écrit:
Et leur expliqur une fois pour toute que tu as ton programme, que tu vas le suivre et que ce que vous n'aurez pas pu voir cause bavardage ne sera pas repris, mais fera quand même partie intégrante de l'évaluation de fin de chapitre (et du Bac évidemment)?
gros yeux mais...tu prends les élèves pour des etres pensants ou quoi? hein ?


Oui, c'est ce que j'allais dire, si tu crois Lorence, que ce genre d'arguments peut les inciter à se taire gros yeux


Et bien c'était un témoignage, un prof avait fait ça quand j'étais au lycée, ma foi nous étions sûrement des êtres pensant je me fais les ongles pour reprendre l'expression de Laurence, et moi-même avec des collègiens pas faciles, j'arrivais à les raisonner... pff n'importe quoi
booboon - Ven Oct 01, 2010 8:53 pm
Sujet du message:
quib a écrit:

on parlait de casseroles hier dans un autre post, mais je peux te dire que le nombre de gamins qui se trimballent des histoires bien lourdes, bien compliquées, qui vivent des trucs épouvantables n'arrête pas d'augmenter...alors quand tu arrives avec ton cours, si tu ne veux t'attacher qu'à ça et nier le côté humain, tu vas à la cata...ça donne ce que j'entends en tant que PP "lui, il en a rien à foutre de nous, tout ce qui l'intéresse c'est son Pythagore..."
plus les années passent, plus je pars de l'élève pour aller au programme et non plus l'inverse...


Eh bien moi c'est en grande partie pour ça que je suis devenue instit dans l'enseignement catholique.... reverence
et on ne m'ôtera pas de l'idée qu'on ne peut pas être compétent(e) dans toutes les matières (moi par exemple en anglais vaudrait mieux pas....) mais on a inventé le décloisonnement et quand c'est mis en place c'est super !
Je ne trouve pas qu'on fasse du "pédagogisme" dans les faits, peut-être dans le discours, mais sur le terrain, on en est encore loin....
quib - Sam Oct 02, 2010 11:52 am
Sujet du message:
je ne sais pas si je fais ou non de la pédagogie...
je sais simplement que mon diplome de troisième cycle d'université en histoire ne me sert pas au quotidien...
je sais que je dois faire face à des classes, que je dois faire un programme, que je dois leur apprendre quelque chose qu'à priori ils n'ont pas envie d'apprendre, que je ne peux pas virer les perturbateurs et donc soit je deviens dingue, soit je me lamente sur la baisse du niveau, l'irréalisme des technocrates qui n'ont jamais vu un élève, soit j'essaye de trouver des solutions qui me permettent d'être contente de ce que je fais et qui accrochent les gamins...j'ai choisi, parce que je n'ai pas envie d'y laisser ma peau et que j'ai beaucoup trop bossé pour décrocher les concours et arriver à un bon niveau de salaire pour jeter l'éponge.
je n'ai pas de recette miracle, je bidouille, je navigue à vue.
SPQR - Sam Oct 02, 2010 12:21 pm
Sujet du message:
quib a écrit:
je ne sais pas si je fais ou non de la pédagogie...
je sais simplement que mon diplome de troisième cycle d'université en histoire ne me sert pas au quotidien...
je sais que je dois faire face à des classes, que je dois faire un programme, que je dois leur apprendre quelque chose qu'à priori ils n'ont pas envie d'apprendre, que je ne peux pas virer les perturbateurs et donc soit je deviens dingue, soit je me lamente sur la baisse du niveau, l'irréalisme des technocrates qui n'ont jamais vu un élève, soit j'essaye de trouver des solutions qui me permettent d'être contente de ce que je fais et qui accrochent les gamins...j'ai choisi, parce que je n'ai pas envie d'y laisser ma peau et que j'ai beaucoup trop bossé pour décrocher les concours et arriver à un bon niveau de salaire pour jeter l'éponge.
je n'ai pas de recette miracle, je bidouille, je navigue à vue.


Encore une fois Quib, je suis d'accord avec toi, c'est ce que je vis aussi. Mais je le déplore.
marlène - Sam Oct 02, 2010 1:21 pm
Sujet du message:
Je ne suis ni prof ni toute jeune mais j'ai un très bon souvenir de quelques enseignants dont les cours nous passionnaient et pourtant, à mon époque, les classes étaient presque aussi agitées.
J'avais déjà écrit quelques lignes sur un autre post. Je rends un hommage à ma prof de français qui ne doit plus être de ce monde.
Elle avait une prestance, une personnalité, elle ne laisait aucun élève sur le bord de la route, elle était sévère mais juste, elle nous apprenait énormément, nous la respections, avec une prof comme ça, nous ne pouvions que bosser et aller loin.
J'étais en 5ème et malheureusement, c'était sa dernière année. Je n'ai pas fait de grandes études mais, grâce à elle, j'ai pu me débrouiller dans la vie !
Un bon prof c'est comme un bon bouquin, il faut savoir être captivant.
Si ceci peut t'aider ?
phanou - Sam Oct 02, 2010 4:24 pm
Sujet du message:
il y a un truc que j'ai lu mais que je n'ai jamais essayé : c'est la note de confiance 20
c'est partit du principe que les élèves vont participer,écouter, travailler pour leur bien à eux. Mais dès qu'il bavarde, arrive en retard, ne fait pas l'exo, il perd des points...je trouve cela assez motivant pour un mauvais élève, qui a enfin une chance d'avoir une note qui rattrape d'autres pourris, encourageant pour les bons qui seront moins perturbés par les bavards...
le sérieux et l'application sont courronnés d'un 20
@rmelle ;) - Sam Oct 02, 2010 5:26 pm
Sujet du message:
phanou a écrit:
il y a un truc que j'ai lu mais que je n'ai jamais essayé : c'est la note de confiance 20
c'est partit du principe que les élèves vont participer,écouter, travailler pour leur bien à eux. Mais dès qu'il bavarde, arrive en retard, ne fait pas l'exo, il perd des points...je trouve cela assez motivant pour un mauvais élève, qui a enfin une chance d'avoir une note qui rattrape d'autres pourris, encourageant pour les bons qui seront moins perturbés par les bavards...
le sérieux et l'application sont courronnés d'un 20
Le problème n'est pas pour les individus mais pour le groupe. Les 3 agités qui vont se contre foutre d'un 8/20 en confiance vont bousiller le cours de ceux qui auraient 20/20 de toute façon C'est là qu'il faut à chaque fois empecher le bavardage, pas le punir...c'est trop tard de sanctionner, toute la classe a perdu son heure et ça te fait une belle jambe de coller des mauvaises notes soupire
SPQR - Sam Oct 02, 2010 7:07 pm
Sujet du message:
@rmelle clin d'oeil a écrit:
phanou a écrit:
il y a un truc que j'ai lu mais que je n'ai jamais essayé : c'est la note de confiance 20
c'est partit du principe que les élèves vont participer,écouter, travailler pour leur bien à eux. Mais dès qu'il bavarde, arrive en retard, ne fait pas l'exo, il perd des points...je trouve cela assez motivant pour un mauvais élève, qui a enfin une chance d'avoir une note qui rattrape d'autres pourris, encourageant pour les bons qui seront moins perturbés par les bavards...
le sérieux et l'application sont courronnés d'un 20
Le problème n'est pas pour les individus mais pour le groupe. Les 3 agités qui vont se contre foutre d'un 8/20 en confiance vont bousiller le cours de ceux qui auraient 20/20 de toute façon C'est là qu'il faut à chaque fois empecher le bavardage, pas le punir...c'est trop tard de sanctionner, toute la classe a perdu son heure et ça te fait une belle jambe de coller des mauvaises notes soupire


J'ai déjà fait le même constat qu'Armelle.
phanou - Dim Oct 03, 2010 2:46 pm
Sujet du message:
hum, je suis d'accord....
mais les nuls sont souvent déjà découragés par avance et disent de toutes manière " je suis nul" alors ils n'écoutent pas ce qui les rend toujours plus nuls...
ou
Carotte et bâton en alternance ?
en tous cas, racontes nous.
quib - Dim Oct 03, 2010 2:48 pm
Sujet du message:
il y a déjà la note de vie scolaire qui fonctionne comme ça...mais je suis assez mesurée là dessus : c'est une note de plus et pour les gamins retors au système, ça ne change finalement rien, ils sont habitués aux mauvaises notes qui n'ont plus aucun sens...
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