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toutes les discussions - De l'"éducation" nationale...

booboon - Mer Sep 07, 2011 8:01 pm
Sujet du message: De l'"éducation" nationale...
ce matin j'écoutais sur Europe 1 le jeune lycéen qui a écrit "La suprématie des professeurs est-elle juste ?" là :
http://www.bod.fr/index.php?id=1786&objk_id=516965

En face de lui, il y avait je ne sais plus quelle invitée et j'étais en total désaccord avec ses propos. Elle voulait limiter l’École à l'instruction, et disait qu'elle ne pouvait pas se permettre d'évaluer des comportements, seulement des savoirs. Elle disait aussi que le professeur arrive en cours parce qu'il sait et que l'élève par définition ne sait pas !

Je ne suis pas du tout d'accord avec ça, je fais partie de ceux qui pensent que l’Éducation Nationale porte bien son nom et ne devrait pas s'appeler comme le souhaitent certains, l'Instruction Nationale. De ceux qui pensent que l'enfant arrive à l’École avec une histoire que le professeur doit prendre en compte, qu'on ne peut pas déconnecter les savoirs du vécu de l'enfant. Que oui, c'est plus compliqué d'apprendre quand la situation familiale est tendue et que le professeur doit porter une attention particulière dans ces cas là. Et que oui, il y a plein de façons sympas d'apprendre..... on ne peut pas séparer l'enfant de sa vie à l'extérieur de l'école, c'est aussi pour ça que nous avons choisis l'école actuelle de nos enfants, parce qu'il y a un projet global sur l'enfant....

Ne hurlez pas amies profs.... mais évidemment je crois qu'on n'est plus prof aujourd'hui comme il y a 10 ou 15 ans, et moi, je préfère le métier d'aujourd'hui à celui d'hier, et je ne crois pas à un âge d'or d'"avant", surtout quand j'entends mes parents et proches plus âgés raconter leur école.... berk, Dieu nous en préserve !
ingrid (le retour...) - Mer Sep 07, 2011 8:32 pm
Sujet du message:
Je pense aussi que l'enfant doit être appréhendé dans sa globalité, avec son histoire scolaire mais aussi familiale. Après, je pense que l'objectif principal de l'école est d'instruire. Sauf que souvent, avant de pouvoir instruire, il faut d'abord éduquer.

Même chose que toi Booboon, dans l'école, il me semble que les enfants sont pris en compte dans leur globalité, les "cancres" auraient presque droit à une tendresse particulière roule de rire Là, quelque uns sont partis vers le privé (parce que, souvent, pour les parents, c'est de la faute des profs), on sent comme un vide grand sourire
nelcy - Mer Sep 07, 2011 9:14 pm
Sujet du message:
Moi je vote Booboon ministre de l'éducation nationale! grand sourire
booboon - Mer Sep 07, 2011 9:19 pm
Sujet du message:
nelcy a écrit:
Moi je vote Booboon ministre de l'éducation nationale! grand sourire


C'est dire l'état politique du pays roule de rire
plusbelavie - Mer Sep 07, 2011 9:26 pm
Sujet du message:
Il est bien évident qu'un enfant n'est pas une page vierge sur laquelle ses enseignants écrivent, et qu'il faut en tenir compte pour les apprentissages. Ceci étant j'ai vraiment l'impression que bon nombre de parents attendent des enseignants qu'ils éduquent leurs enfants et laisse aux "professionnels" un rôle qu'ils n'ont pas.

A titre d'exemple, on m'a déjà demandé d'apprendre à une petite fille à se moucher, à s'essuyer les fesses, une autre à faire les lacets, et il y en a eu d'autres, ce n'est pas SI anecdotique. Et combien attendent de nous d'apprendre à leurs enfants à dire bonjour, merci et au revoir.

Moi je distingue bien l'éducation de l'instruction, et je trouve beaucoup plus facile de faire classe à des enfants bien éduqués...
ingrid (le retour...) - Mer Sep 07, 2011 9:39 pm
Sujet du message:
plusbelavie a écrit:
Il est bien évident qu'un enfant n'est pas une page vierge sur laquelle ses enseignants écrivent, et qu'il faut en tenir compte pour les apprentissages. Ceci étant j'ai vraiment l'impression que bon nombre de parents attendent des enseignants qu'ils éduquent leurs enfants et laisse aux "professionnels" un rôle qu'ils n'ont pas.

A titre d'exemple, on m'a déjà demandé d'apprendre à une petite fille à se moucher, à s'essuyer les fesses, une autre à faire les lacets, et il y en a eu d'autres, ce n'est pas SI anecdotique. Et combien attendent de nous d'apprendre à leurs enfants à dire bonjour, merci et au revoir.

Moi je distingue bien l'éducation de l'instruction, et je trouve beaucoup plus facile de faire classe à des enfants bien éduqués...


Alors, là, je ne suis pas étonnée ! Clairement, on voit arriver en maternelle de véritables petits sauvageons. Le truc, c'est que si personne ne s'occupe de les éduquer, ils ne le seront jamais et par conséquent, ont quand même moins de chances d'accéder à l'instruction. Après, oui, je suis d'accord, il y a des parents qui ont les moyens intellectuels d'éduquer leurs enfants mais qui ne le font pas par conviction (tu sais, le genre, "pas de limites, ça nuit à la créativité"), par faiblesse ou par paresse. Et là, je trouve en effet que c'est un peu abuser. Le problème majeur à mon avis, ce sont les moyens... souvent, ce n'est pas une atsem qu'il faudrait en maternelle mais deux tellement il y a à faire.
plusbelavie - Mer Sep 07, 2011 9:46 pm
Sujet du message:
ingrid (le retour...) a écrit:
plusbelavie a écrit:
Il est bien évident qu'un enfant n'est pas une page vierge sur laquelle ses enseignants écrivent, et qu'il faut en tenir compte pour les apprentissages. Ceci étant j'ai vraiment l'impression que bon nombre de parents attendent des enseignants qu'ils éduquent leurs enfants et laisse aux "professionnels" un rôle qu'ils n'ont pas.

A titre d'exemple, on m'a déjà demandé d'apprendre à une petite fille à se moucher, à s'essuyer les fesses, une autre à faire les lacets, et il y en a eu d'autres, ce n'est pas SI anecdotique. Et combien attendent de nous d'apprendre à leurs enfants à dire bonjour, merci et au revoir.

Moi je distingue bien l'éducation de l'instruction, et je trouve beaucoup plus facile de faire classe à des enfants bien éduqués...


Alors, là, je ne suis pas étonnée ! Clairement, on voit arriver en maternelle de véritables petits sauvageons. Le truc, c'est que si personne ne s'occupe de les éduquer, ils ne le seront jamais et par conséquent, ont quand même moins de chances d'accéder à l'instruction. Après, oui, je suis d'accord, il y a des parents qui ont les moyens intellectuels d'éduquer leurs enfants mais qui ne le font pas par conviction (tu sais, le genre, "pas de limites, ça nuit à la créativité"), par faiblesse ou par paresse. Et là, je trouve en effet que c'est un peu abuser. Le problème majeur à mon avis, ce sont les moyens... souvent, ce n'est pas une atsem qu'il faudrait en maternelle mais deux tellement il y a à faire.


Et encore les atsems sont d'une bonne aide physique, mais niveau éducation, c'est pas toujours le top... certaines ne parlent pas très bien aux enfants ou ne sont pas très psychologues....
Kaloo94 - Jeu Sep 08, 2011 7:03 am
Sujet du message:
quel est le projet particulier de l'école de tes enfants booboon ?
ç'intéresse grand sourire
Anonymous - Jeu Sep 08, 2011 7:33 am
Sujet du message:
plusbelavie a écrit:
Il est bien évident qu'un enfant n'est pas une page vierge sur laquelle ses enseignants écrivent, et qu'il faut en tenir compte pour les apprentissages. Ceci étant j'ai vraiment l'impression que bon nombre de parents attendent des enseignants qu'ils éduquent leurs enfants et laisse aux "professionnels" un rôle qu'ils n'ont pas.

A titre d'exemple, on m'a déjà demandé d'apprendre à une petite fille à se moucher, à s'essuyer les fesses, une autre à faire les lacets, et il y en a eu d'autres, ce n'est pas SI anecdotique. Et combien attendent de nous d'apprendre à leurs enfants à dire bonjour, merci et au revoir. Moi je distingue bien l'éducation de l'instruction, et je trouve beaucoup plus facile de faire classe à des enfants bien éduqués...


gros yeux Ca me dépasse...Même si finalement ça m'étonne pas tant que ça pff n'importe quoi
SPQR - Jeu Sep 08, 2011 8:09 am
Sujet du message:
plusbelavie a écrit:
Il est bien évident qu'un enfant n'est pas une page vierge sur laquelle ses enseignants écrivent, et qu'il faut en tenir compte pour les apprentissages. Ceci étant j'ai vraiment l'impression que bon nombre de parents attendent des enseignants qu'ils éduquent leurs enfants et laisse aux "professionnels" un rôle qu'ils n'ont pas.

A titre d'exemple, on m'a déjà demandé d'apprendre à une petite fille à se moucher, à s'essuyer les fesses, une autre à faire les lacets, et il y en a eu d'autres, ce n'est pas SI anecdotique. Et combien attendent de nous d'apprendre à leurs enfants à dire bonjour, merci et au revoir.

Moi je distingue bien l'éducation de l'instruction, et je trouve beaucoup plus facile de faire classe à des enfants bien éduqués...


je suis d'accord avec plusbellelavie ;

et quant au fait d'imaginer qu'on pourrait confier l'éducation totale de nos enfants à un Etat, quel qu'il soit, ça me fait frémir... déjà, le fait d'imposer des programmes, des évaluations nationales et des temps d'école obligatoire (hors de l'école point de salut aujourd'hui, cette institution a remplacé l'Eglise...) ne me satisfait pas alors j'aime autant me dire qu'on limite le formatage en se concentrant sur la transmission des savoirs. De toute façon, ce n'est pas en faisant des débats cucul sur la tolérance qu'on l'éradique, mais en donnant aux élèves les moyens de lire Voltaire etc...

j'ajoute que si c'est Natacha Polony que tu as entendue, j'aime assez ce qu'elle dit ; je suis loin d'être ok sur tout, (notamment sur la "suprématie des professeurs" ; à mon sens, l'école ne devrait précisément pas détenir le monopole de l'éducation dans un pays, pas même celui de l'instruction car il y a tout un tas d'autres manières d'apprendre, bien plus efficaces que la scolarisation...) ms à partir du moment où école obligatoire il doit y avoir, c'est à la sienne qu'elle devrait ressembler selon moi, notamment ds l'intérêt des élèves...


bon, je ne vote pas booboon ministre de l'EN !

grimace grimace grimace
laurence - Jeu Sep 08, 2011 8:21 am
Sujet du message:
Je dirais qu'il y a trois domaines d'éducation :
- que nos enfants intègrent les règles qui permettent de vivre dans notre société (dire bonjour à la dame, ne pas taper sur la copine, faire son travail...)
- qu'ils acquièrent une culture générale pour être des citoyens potables.
-qu'ils apprennent un métier ou des bases pour évoluer dans un métier.

Je n'attends pas de l'école qu'elle se charge du premier point, même si évidemment il parait normal que l'enseignant rappelle les règles.

J'attends encore de l'école un peu le second point; ça c'est un débat. En Finlande souvent citée pour ses bons résultats scolaires, on fait de façon consensuelle l'impasse sur la culture générale, jugée de l'unique ressort des parents.
laurence - Jeu Sep 08, 2011 8:28 am
Sujet du message:
Et je rajoute que ça n'a rien à voir avec l'intérêt, le respect, voire même la tendresse qu'on peut avoir pour ses élèves.
Quand tu es prof, tu n'es pas éducateur social. Donc oui tu as des connaissances à transmettre, tu essaies de le faire de la façon la plus efficace possible, mais c'est ça que tu fais.
Pour les parents qui veulent autre chose, il y a les jésuites.
Alaïs - Jeu Sep 08, 2011 8:49 am
Sujet du message:
Comme Laurence, sauf qu'en tant que prof de lettres, j'estime que le point 2 est de notre ressort (sinon ça veut dire que nous faisons mal notre boulot).
Évidemment qu'un enfant n'apprend pas de la même manière selon son histoire et que les méthodes de travail et d'apprentissage des uns et des autres ne sont pas les mêmes mais les savoirs, eux, sont toujours les mêmes.

L'une des clés du problème est qu'on confond souvent le fait que le professeur ou l'enseignant sache et soit chargé de transmettre ce savoir à ses élèves et l'autoritarisme mal placé de certains enseignants. Or j'estime que, quand je fais cours, j'arrive en cours avec des choses que je sais et que les élèves ne savent pas mais que ça ne me donne pas le droit d'être condescendante envers ceux qui bossent et qui veulent apprendre.

En revanche, je suis en faveur de certaines réformes qui faciliteraient grandement l'apprentissage des élèves et le travail des professeurs, et notamment des classes moins chargées voire carrément des groupes d'apprentissage dont le nombre n'est pas supérieur à vingt, ce qui permettrait à l'enseignant de rectifier le tir et de porter plus d'attention aux élèves qui n'ont pas compris ce que le reste du groupe a compris. Vingt-cinq élèves, dans certains cas, c'est déjà trop et avoir un prof qui passe son temps à faire la police n'est dans l'intérêt de personne, ni du prof, ni des élèves.

Après, j'ai la chance de travailler dans des disciplines qui nous permettent d'adapter nos supports à la classe qu'on a en face de nous et de tenir compte justement de la particularité de ces classes en leur proposant les textes qui leur parlent le plus parmi les objets qu'on a à traiter.

L'intérêt de l'enfant ne passe pas uniquement par des projets d'établissement tels que l'enseignement catholique les propose (même si j'aime beaucoup la plupart de ces projets) mais aussi par des réformes que pourrait mettre en place l'enseignement public pour permettre, justement, un peu plus d'attention envers les élèves qui décrochent.

Pour terminer, je ne lirai certainement pas le bouquin de ce jeune homme. Les quelques recensions que je viens d'en lire sur Internet suffisent à me convaincre que c'est exactement ce qu'il faut 1) pour jeter encore plus de l'huile sur le feu 2) saper le moral des jeunes profs 3) pousser vers la sortie tous ceux qui sont broyés par le système alors qu'ils arrivaient la fleur au fusil.
SPQR - Jeu Sep 08, 2011 9:04 am
Sujet du message:
je rejoins Laurence et Alaïs...

J'aime bien aussi la disctinction que Laurence fait entre savoirs et savoir-faire (apprentissage d'un métier) ; je souhaiterais que l'école aujourd'hui se souvienne de cette distinction un peu plus : la course aux diplôme et à qui a aligné le plus d'années de scolarité, publique ou privée, grandes écoles ou petits, est une fuite en avant... Apprendre un métier, ça peut se faire autrement que par tjs plus d'école. On apprend jamais aussi bien que sur le tas (c'est valable aussi chez les profs...) et franchement, si aujourd'hui plus de gens passent par l'école et plus longtps, qui peut prétendre que ça fait des adultes plus cultivés, plus compétents et meilleurs citoyens qu'il y a 50 ans ? On a quand même un vrai pb d'efficacité...

J'ajoute que Ghandi lui-même considérait qu'il était dangeureux de mélanger éducation et instruction et de confier la premier à l'Etat (=propagande, embrigadement etc...) ; il valait mieux selon lui se contenter de la transmission de savoirs et savoir-faire, ce qui permettait à la personne humaine de se construire librement et de faire ses choix en son âme et conscience
Alaïs - Jeu Sep 08, 2011 9:07 am
Sujet du message:
J'ajoute aussi que, comme Laurence, je n'ai pas choisi d'être éducatrice mais prof et de transmettre des savoirs dans une discipline que j'aime. Ça impliquerait sans doute de changer la manière de travailler, mais vu la charge de travail que représentent les programmes actuels, en tout cas dans "mes" disciplines et vu le nombre d'élèves par classe, je ne vois pas comment il est actuellement possible à un prof d'être 1) wonder-prof qui va finir le programme de la meilleure des manières pour ne pas léser les élèves en vue de l'année suivante 2) wonder-éducateur qui va être attentif à chacun de ses élèves personnellement 3) wonder-personne pas trop mal dans sa peau qui va bosser comme un dingue pendant la semaine et 4) wonder-parent/conjoint qui va réussir à garder du temps de libre pour sa famille sans craquer. C'est peut-être possible en primaire mais dans le secondaire et surtout au lycée, c'est mission impossible.
pleine lune - Jeu Sep 08, 2011 10:00 am
Sujet du message:
Juste petite parenthèse: apprendre à faire les lacets était un travail d'instit de maternelle en Hollande quand j'étais instit! On avait de planches avec des lacets et des fermetures éclairs; on distribuait des "diplomes de lacets". Je ne trouve pas ça idiot.
SPQR - Jeu Sep 08, 2011 11:58 am
Sujet du message:
michelledem a écrit:
Juste petite parenthèse: apprendre à faire les lacets était un travail d'instit de maternelle en Hollande quand j'étais instit! On avait de planches avec des lacets et des fermetures éclairs; on distribuait des "diplomes de lacets". Je ne trouve pas ça idiot.



ça, c'est lié à la scolarisation précoce, ça semble évident du coup, que des instits d'enfants de 2-3 ans doivent passer un peu par ce genre de trucs...

Je parlais des missions des profs/instits à partir de l'âge obligatoire (6 ans donc)

clin d'oeil clin d'oeil
Anonymous - Jeu Sep 08, 2011 12:04 pm
Sujet du message:
SPQR a écrit:
je rejoins Laurence et Alaïs...

J'aime bien aussi la disctinction que Laurence fait entre savoirs et savoir-faire (apprentissage d'un métier) ; je souhaiterais que l'école aujourd'hui se souvienne de cette distinction un peu plus : la course aux diplôme et à qui a aligné le plus d'années de scolarité, publique ou privée, grandes écoles ou petits, est une fuite en avant... Apprendre un métier, ça peut se faire autrement que par tjs plus d'école. On apprend jamais aussi bien que sur le tas (c'est valable aussi chez les profs...) et franchement, si aujourd'hui plus de gens passent par l'école et plus longtps, qui peut prétendre que ça fait des adultes plus cultivés, plus compétents et meilleurs citoyens qu'il y a 50 ans ? On a quand même un vrai pb d'efficacité...

J'ajoute que Ghandi lui-même considérait qu'il était dangeureux de mélanger éducation et instruction et de confier la premier à l'Etat (=propagande, embrigadement etc...) ; il valait mieux selon lui se contenter de la transmission de savoirs et savoir-faire, ce qui permettait à la personne humaine de se construire librement et de faire ses choix en son âme et conscience

Je suis complètement d'accord avec tout ça.
Alaïs - Jeu Sep 08, 2011 12:06 pm
Sujet du message:
SPQR a écrit:
Je parlais des missions des profs/instits à partir de l'âge obligatoire (6 ans donc)

clin d'oeil clin d'oeil


Y a-t-il une seule et même mission pour les profs et instits? Le métier est quand même très différent selon qu'on enseigne en CE2 ou en terminale, ne serait-ce que dans les conditions d'exercice.
titounette - Jeu Sep 08, 2011 12:11 pm
Sujet du message:
Alais quand je te lis ce qui me gène c'est que tu sembles sous estimer l'enseignement primaire par rapport au secondaire ?
SPQR - Jeu Sep 08, 2011 12:18 pm
Sujet du message:
Alaïs a écrit:
SPQR a écrit:
Je parlais des missions des profs/instits à partir de l'âge obligatoire (6 ans donc)

clin d'oeil clin d'oeil


Y a-t-il une seule et même mission pour les profs et instits? Le métier est quand même très différent selon qu'on enseigne en CE2 ou en terminale, ne serait-ce que dans les conditions d'exercice.



yes, c'est pourquoi j'ai parlé deS missionS

clin d'oeil

tu sais bien que je suis opposée au collège unique alors forcément, oui, je pense que les missions sont -ou devraient être- très diverses. Et c'est tant mieux !

grand sourire
SPQR - Jeu Sep 08, 2011 12:19 pm
Sujet du message:
titounette a écrit:
Alais quand je te lis ce qui me gène c'est que tu sembles sous estimer l'enseignement primaire par rapport au secondaire ?


Ben là, je ne vois pas où tu as lu ça...

hein ?

Alaïs n'est pas débile. Elle sait pertinemment que la capacité de ses élèves à suivre ses cours ds le secondaire dépend dans une large mesure de l'enseignement qu'ils auront reçu en primaire...
pleine lune - Jeu Sep 08, 2011 12:47 pm
Sujet du message:
SPQR a écrit:
michelledem a écrit:
Juste petite parenthèse: apprendre à faire les lacets était un travail d'instit de maternelle en Hollande quand j'étais instit! On avait de planches avec des lacets et des fermetures éclairs; on distribuait des "diplomes de lacets". Je ne trouve pas ça idiot.



ça, c'est lié à la scolarisation précoce, ça semble évident du coup, que des instits d'enfants de 2-3 ans doivent passer un peu par ce genre de trucs...

Je parlais des missions des profs/instits à partir de l'âge obligatoire (6 ans donc)

clin d'oeil clin d'oeil


Non, en Hollande les enfants sont scolariés à partir de 4 ans révolus.
Moi je réagissais à plusbelavie, et je croyais qu'elle parlait de la maternelle, mais ej crois que je me trompe alors! honte
pleine lune - Jeu Sep 08, 2011 12:49 pm
Sujet du message:
SPQR a écrit:
Alaïs a écrit:
SPQR a écrit:
Je parlais des missions des profs/instits à partir de l'âge obligatoire (6 ans donc)

clin d'oeil clin d'oeil


Y a-t-il une seule et même mission pour les profs et instits? Le métier est quand même très différent selon qu'on enseigne en CE2 ou en terminale, ne serait-ce que dans les conditions d'exercice.



yes, c'est pourquoi j'ai parlé deS missionS

clin d'oeil

tu sais bien que je suis opposée au collège unique alors forcément, oui, je pense que les missions sont -ou devraient être- très diverses. Et c'est tant mieux !

grand sourire


Moi aussi je suis opposée au collège unique!
Ayant des intellectuelles et des manuels dans ma famille, je vois bien qu'ils auraient besoin de collèges différents.
plusbelavie - Jeu Sep 08, 2011 12:50 pm
Sujet du message:
michelledem a écrit:
SPQR a écrit:
michelledem a écrit:
Juste petite parenthèse: apprendre à faire les lacets était un travail d'instit de maternelle en Hollande quand j'étais instit! On avait de planches avec des lacets et des fermetures éclairs; on distribuait des "diplomes de lacets". Je ne trouve pas ça idiot.



ça, c'est lié à la scolarisation précoce, ça semble évident du coup, que des instits d'enfants de 2-3 ans doivent passer un peu par ce genre de trucs...

Je parlais des missions des profs/instits à partir de l'âge obligatoire (6 ans donc)

clin d'oeil clin d'oeil


Non, en Hollande les enfants sont scolariés à partir de 4 ans révolus.
Moi je réagissais à plusbelavie, et je croyais qu'elle parlait de la maternelle, mais ej crois que je me trompe alors! honte


C'est une maman de primaire qui attendait ça de moi parce que je cite "je n'ai pas le temps"... et puis ensuite elle m'a convoquée quelques jours plus tard pour me dire que sa fille savait les faire, qu'elle y avait passé tout le week-end parce que, je cite "elle ne voulait pas se faire engueuler".... mais bien sûr.... pff n'importe quoi
pleine lune - Jeu Sep 08, 2011 12:55 pm
Sujet du message:
plusbelavie a écrit:
michelledem a écrit:
SPQR a écrit:
michelledem a écrit:
Juste petite parenthèse: apprendre à faire les lacets était un travail d'instit de maternelle en Hollande quand j'étais instit! On avait de planches avec des lacets et des fermetures éclairs; on distribuait des "diplomes de lacets". Je ne trouve pas ça idiot.



ça, c'est lié à la scolarisation précoce, ça semble évident du coup, que des instits d'enfants de 2-3 ans doivent passer un peu par ce genre de trucs...

Je parlais des missions des profs/instits à partir de l'âge obligatoire (6 ans donc)

clin d'oeil clin d'oeil


Non, en Hollande les enfants sont scolariés à partir de 4 ans révolus.
Moi je réagissais à plusbelavie, et je croyais qu'elle parlait de la maternelle, mais ej crois que je me trompe alors! honte


C'est une maman de primaire qui attendait ça de moi parce que je cite "je n'ai pas le temps"... et puis ensuite elle m'a convoquée quelques jours plus tard pour me dire que sa fille savait les faire, qu'elle y avait passé tout le week-end parce que, je cite "elle ne voulait pas se faire engueuler".... mais bien sûr.... pff n'importe quoi


Ah, d'accord. Bof la maman.
Pour moi ce sont des choses de grande section ça.
SPQR - Jeu Sep 08, 2011 12:57 pm
Sujet du message:
plusbelavie a écrit:
michelledem a écrit:
SPQR a écrit:
michelledem a écrit:
Juste petite parenthèse: apprendre à faire les lacets était un travail d'instit de maternelle en Hollande quand j'étais instit! On avait de planches avec des lacets et des fermetures éclairs; on distribuait des "diplomes de lacets". Je ne trouve pas ça idiot.



ça, c'est lié à la scolarisation précoce, ça semble évident du coup, que des instits d'enfants de 2-3 ans doivent passer un peu par ce genre de trucs...

Je parlais des missions des profs/instits à partir de l'âge obligatoire (6 ans donc)

clin d'oeil clin d'oeil




Non, en Hollande les enfants sont scolariés à partir de 4 ans révolus.
Moi je réagissais à plusbelavie, et je croyais qu'elle parlait de la maternelle, mais ej crois que je me trompe alors! honte


C'est une maman de primaire qui attendait ça de moi parce que je cite "je n'ai pas le temps"... et puis ensuite elle m'a convoquée quelques jours plus tard pour me dire que sa fille savait les faire, qu'elle y avait passé tout le week-end parce que, je cite "elle ne voulait pas se faire engueuler".... mais bien sûr.... pff n'importe quoi
pff n'importe quoi pff n'importe quoi
Alaïs - Jeu Sep 08, 2011 1:08 pm
Sujet du message:
SPQR a écrit:
titounette a écrit:
Alais quand je te lis ce qui me gène c'est que tu sembles sous estimer l'enseignement primaire par rapport au secondaire ?


Ben là, je ne vois pas où tu as lu ça...

hein ?

Alaïs n'est pas débile. Elle sait pertinemment que la capacité de ses élèves à suivre ses cours ds le secondaire dépend dans une large mesure de l'enseignement qu'ils auront reçu en primaire...


Ah non, je ne parlais pas du tout de ça! Je pensais plus à ce que disait Booboon sur le suivi global de l'enfant, c'est beaucoup plus facile à mettre en place, même dans le public, quand on suit à l'année trente-cinq élèves très grand maximum, ce qui est le cas en primaire, que quand on a deux cent élèves par an (neuf groupes de trente comme certains collègues de langues en lycée) ou même "seulement" quatre classes et cent-vingt élèves. Ça fait déjà une grande différence dans la relation qu'on peut avoir avec les élèves et la personnalisation du suivi, d'où des missions différentes.
SPQR - Jeu Sep 08, 2011 1:19 pm
Sujet du message:
Alaïs a écrit:
SPQR a écrit:
titounette a écrit:
Alais quand je te lis ce qui me gène c'est que tu sembles sous estimer l'enseignement primaire par rapport au secondaire ?


Ben là, je ne vois pas où tu as lu ça...

hein ?

Alaïs n'est pas débile. Elle sait pertinemment que la capacité de ses élèves à suivre ses cours ds le secondaire dépend dans une large mesure de l'enseignement qu'ils auront reçu en primaire...


Ah non, je ne parlais pas du tout de ça! Je pensais plus à ce que disait Booboon sur le suivi global de l'enfant, c'est beaucoup plus facile à mettre en place, même dans le public, quand on suit à l'année trente-cinq élèves très grand maximum, ce qui est le cas en primaire, que quand on a deux cent élèves par an (neuf groupes de trente comme certains collègues de langues en lycée) ou même "seulement" quatre classes et cent-vingt élèves. Ça fait déjà une grande différence dans la relation qu'on peut avoir avec les élèves et la personnalisation du suivi, d'où des missions différentes.


tout à fait, et la différence existe dès le secondaire parce qu'entre des classes de CP de 22 élèves et des classes de terminale de 40 élève, c'est déjà pas la même chose en matière de "suivi personnalisé"...
SPQR - Jeu Sep 08, 2011 1:20 pm
Sujet du message:
En passant, le programme du PS au sujet de l'Education est simplement consternant... Voilà, je l'ai dit, je me sens mieux !
plusbelavie - Jeu Sep 08, 2011 1:24 pm
Sujet du message:
SPQR a écrit:
En passant, le programme du PS au sujet de l'Education est simplement consternant... Voilà, je l'ai dit, je me sens mieux !


Pourrais-tu développer, je n'ai pas le courage d'aller lire, je suis sûre qu'un de tes résumé fera parfaitement l'affaire !
Anonymous - Jeu Sep 08, 2011 1:31 pm
Sujet du message:
Alaïs a écrit:
SPQR a écrit:
titounette a écrit:
Alais quand je te lis ce qui me gène c'est que tu sembles sous estimer l'enseignement primaire par rapport au secondaire ?


Ben là, je ne vois pas où tu as lu ça...

hein ?

Alaïs n'est pas débile. Elle sait pertinemment que la capacité de ses élèves à suivre ses cours ds le secondaire dépend dans une large mesure de l'enseignement qu'ils auront reçu en primaire...


Ah non, je ne parlais pas du tout de ça! Je pensais plus à ce que disait Booboon sur le suivi global de l'enfant, c'est beaucoup plus facile à mettre en place, même dans le public, quand on suit à l'année trente-cinq élèves très grand maximum, ce qui est le cas en primaire, que quand on a deux cent élèves par an (neuf groupes de trente comme certains collègues de langues en lycée) ou même "seulement" quatre classes et cent-vingt élèves. Ça fait déjà une grande différence dans la relation qu'on peut avoir avec les élèves et la personnalisation du suivi, d'où des missions différentes.

Ce que tu dis, c'est évident!!
Et puis t'as quand même plus tendance à "voir" des choses quand tu as 30 élèves, les mêmes toute l'année que quand ça tourne toute la journée.
plusbelavie - Jeu Sep 08, 2011 1:35 pm
Sujet du message:
Doudounette a écrit:
Alaïs a écrit:
SPQR a écrit:
titounette a écrit:
Alais quand je te lis ce qui me gène c'est que tu sembles sous estimer l'enseignement primaire par rapport au secondaire ?


Ben là, je ne vois pas où tu as lu ça...

hein ?

Alaïs n'est pas débile. Elle sait pertinemment que la capacité de ses élèves à suivre ses cours ds le secondaire dépend dans une large mesure de l'enseignement qu'ils auront reçu en primaire...


Ah non, je ne parlais pas du tout de ça! Je pensais plus à ce que disait Booboon sur le suivi global de l'enfant, c'est beaucoup plus facile à mettre en place, même dans le public, quand on suit à l'année trente-cinq élèves très grand maximum, ce qui est le cas en primaire, que quand on a deux cent élèves par an (neuf groupes de trente comme certains collègues de langues en lycée) ou même "seulement" quatre classes et cent-vingt élèves. Ça fait déjà une grande différence dans la relation qu'on peut avoir avec les élèves et la personnalisation du suivi, d'où des missions différentes.

Ce que tu dis, c'est évident!!
Et puis t'as quand même plus tendance à "voir" des choses quand tu as 30 élèves, les mêmes toute l'année que quand ça tourne toute la journée.


Je pense que c'est plus facile avec des petits aussi qui sont un peu transparents, parlent beaucoup, on a tout de même une relation privilégiée avec eux, proche. Qui plus est on essaye d'être des partenaires à part entière des parents. Mais parfois on est confronté à des situations qui relèvent plus de l'assistance sociale que de l'éducation nationale.
virgulle - Jeu Sep 08, 2011 1:35 pm
Sujet du message:
Avez vous lu celui là ? :
Pourquoi ont-ils tué JULES FERRY ? de Philippe NEMO. Editions Grasset, 1991

L’école actuelle est née du rêve égalitaire socialiste et de l’illusion de la disponibilité des moyens nécessaires. Aucune de ces deux propositions ne s’est vue confirmée, et l’école est ratée pour tous. L’enseignement se dégrade chaque jour plus car les méthodes actuelles – rêvées à l’Université – sèment le désordre dans l’esprit des enfants, interdisent toute efficacité aux enseignants, mettent les parents hors jeu. Elles sont chaque jour renforcées au lieu d’être éliminées. Saurons-nous sortir de cette course à l’abîme?

L’enseignant est – faudrait-il déjà dire « devrait être »? – un intellectuel qui a le plaisir de s’instruire et le plaisir de transmettre ses connaissances. Il doit donc le faire aussi librement que possible. C’est une condition nécessaire pour faire un bon enseignant qui sera le garant de la sauvegarde et du progrès de la Civilisation. Peut-on imaginer rôle plus important dans une société? Peut-on imaginer la fierté de celui qui le joue?

Actuellement, on pervertit l’enseignement en privant l’enseignant de sa liberté… et on l’en prive de plus en plus. Pourquoi ?

La raison officielle est qu’il faut éviter toute fantaisie qui empêcherait « tous les enfants de bénéficier au maximum d’une instruction égale pour tous et devant donc donner des résultats égaux ». C’est le vieux rêve socialiste de la « page blanche » que l’école doit remplir le mieux et le plus équitablement possible.

La réalité est « un peu » différente !

Philippe Nemo a obtenu un tableau assez complet de la situation actuelle en France (elle est la même dans le sud de la Belgique) et il est vrai que tout est parti d’excellentes intentions. Après la seconde guerre mondiale, on a voulu donner à tous les enfants l’instruction qui – auparavant – était réservée aux enfants des riches (le plan Langevin-Wallon en France). Ce fut un échec retentissant : globalement, les enfants de milieux défavorisés ne « mordaient » pas à la culture.

On aurait pu en tirer les conclusions qui s’imposaient et s’adapter à ce nouveau public. On ne l’a pas fait. Ce qu’on a fait, ce qu’on continue à faire, est même contraire au processus réel d’apprentissage dans le cerveau des enfants. En France, Louis Legrand a voulu rendre possible une « école véritablement démocratique » en organisant l’enseignement sur la base des « attitudes spontanées » des enfants des classes populaires. Il faut bannir l’approche didactique traditionnelle consistant à enseigner les savoirs théoriques à partir des premiers éléments et en allant du simple au complexe. Car les premiers éléments, même simples, sont abstraits et donc radicalement inaccessibles aux enfants que l’on veut prioritairement atteindre. Il faut, au contraire, partir du « concret » et de la « vie », puis mettre en oeuvre une pédagogie par « tâtonnements inductifs » qui fera découvrir les abstractions par les élèves à leur rythme et selon un cheminement imprévisible, ne rentrant pas dans le cadre des disciplines académiques traditionnelles.
La qualification des professeurs consistera à savoir gérer ce processus. Donc la connaissance des disciplines n’est pas, pour eux, l’essentiel. Bien plus, elle risque d’être un obstacle entravant la redécouverte spontanée des savoirs par l’enfant. Il faut des enseignants « polyvalents » comme le sont actuellement les instituteurs. » (pp.14-15)

Comment un jeune enseignant – idéaliste et généreux de ses efforts – pourrait-il refuser d’offrir les mêmes chances à tous? Il n’a pas le recul, pas la culture nécessaires pour se rendre compte de ce que ces « nouvelles pédagogies » – vraiment mises en oeuvre à partir des années 1980 – ont obtenu un résultat contraire au but premier de l’école (qui est d’instruire les enfants!) : l’école est plus un lieu d’éducation qu’un lieu d’instruction. Souvent même ce but n’est pas atteint : l’école est une garderie.Garderie parce que les « nouvelles pédagogies » sont adaptées à très peu d’ enfants réels et passent à côté… de la pédagogie.

En général, c’est donc un échec retentissant : les moins doués ne retirent rien de l’enseignement qui leur est dispensé (voir M.Le Bris, Et vos enfants ne sauront pas lire… ni compter!). Les plus doués s’ennuient à l’école. On y apprend de moins en moins. NON, ce n’est pas une exagération : les enfants riches bénéficient de leçons particulières, de logopèdes, les enfants pauvres sont le plus souvent illettrés et de plus en plus agressifs devant l’inutile torture. L’ écart riches – pauvres qu’on voulait combler grâce aux « nouvelles pédagogies », ne fait que se creuser.

Notons que la résistance dure encore et que les ministres successifs, les inspecteurs, les écoles supérieures… n’ont pas transformé tous les enseignants en « collabos ». Certaines écoles résistent globalement comme le petit village gaulois bien connu! Après trente ans de lavage de cerveau, toutes les écoles ne sont pas au niveau le plus bas.

Ce qui est effarant, c’est que le livre de Philippe Nemo (de 1991) est plus ancien que ceux de Le Bris, Maschino, Finkielkraut et tant d’autres et que RIEN n’a changé si ce n’est en pire. Antoine Prost – avec Louis Legrand apôtre de ces « nouvelles pédagogies » - a reconnu s’être trompé…sans résultat!

Mais, déjà, Nemo en donne la raison : une école unique ne coûte pas cher.

Nemo ne s’arrête pas à ce constat douloureux. Il propose de renverser la vapeur, de donner à nouveau aux enfants des habitudes méthodologiques rigoureuses, des cadres théoriques leur permettant ensuite d’apprendre par eux-mêmes. L’école doit apporter les concepts, les cadres, les formes et non uniquement un contact direct et précoce avec la vie (p.257).

Il propose aussi de rétablir, d’étendre même la liberté des pouvoirs organisateurs. On doit pouvoir juger un enseignement par ses résultats et non par sa conformité à des instructions données!

Mia VOSSEN
SPQR - Jeu Sep 08, 2011 1:38 pm
Sujet du message:
plusbelavie a écrit:
SPQR a écrit:
En passant, le programme du PS au sujet de l'Education est simplement consternant... Voilà, je l'ai dit, je me sens mieux !


Pourrais-tu développer, je n'ai pas le courage d'aller lire, je suis sûre qu'un de tes résumé fera parfaitement l'affaire !


Non, c'est au-dessus de mes forces, c'est nullasse à pleurer...

je te copie colle l'article de rue 89 et tu verras que ce que proposes la droite est tout aussi pathétique.

http://www.rue89.com/2011/09/04/quelle-ecole-voulez-vous-celle-de-joly-valls-villepin-le-pen-220164

En gros, on ne change pas une équipe qui gagne (sic), alors on met le paquet et on fait la même chose que maintenant en ++++ . Démago. à souhait...

Lis tout, il y a qq. perles ! (et quand même qq. trucs intéressants, chez Meéenchon et Bayrou par ex. il me semble)
Anonymous - Jeu Sep 08, 2011 1:46 pm
Sujet du message:
plusbelavie a écrit:
Doudounette a écrit:
Alaïs a écrit:
SPQR a écrit:
titounette a écrit:
Alais quand je te lis ce qui me gène c'est que tu sembles sous estimer l'enseignement primaire par rapport au secondaire ?


Ben là, je ne vois pas où tu as lu ça...

hein ?

Alaïs n'est pas débile. Elle sait pertinemment que la capacité de ses élèves à suivre ses cours ds le secondaire dépend dans une large mesure de l'enseignement qu'ils auront reçu en primaire...


Ah non, je ne parlais pas du tout de ça! Je pensais plus à ce que disait Booboon sur le suivi global de l'enfant, c'est beaucoup plus facile à mettre en place, même dans le public, quand on suit à l'année trente-cinq élèves très grand maximum, ce qui est le cas en primaire, que quand on a deux cent élèves par an (neuf groupes de trente comme certains collègues de langues en lycée) ou même "seulement" quatre classes et cent-vingt élèves. Ça fait déjà une grande différence dans la relation qu'on peut avoir avec les élèves et la personnalisation du suivi, d'où des missions différentes.

Ce que tu dis, c'est évident!!
Et puis t'as quand même plus tendance à "voir" des choses quand tu as 30 élèves, les mêmes toute l'année que quand ça tourne toute la journée.


Je pense que c'est plus facile avec des petits aussi qui sont un peu transparents, parlent beaucoup, on a tout de même une relation privilégiée avec eux, proche. Qui plus est on essaye d'être des partenaires à part entière des parents. Mais parfois on est confronté à des situations qui relèvent plus de l'assistance sociale que de l'éducation nationale.

Je sais bien plubelavie...Ma belle-mère est une ancienne infirmière scolaire qui faisait aussi beaucoup d'actions sociales...Elle a vu de ces trucs dans le cadre de son métier triste
SPQR - Jeu Sep 08, 2011 1:54 pm
Sujet du message:
virgulle a écrit:
Avez vous lu celui là ? :
Pourquoi ont-ils tué JULES FERRY ? de Philippe NEMO. Editions Grasset, 1991

L’école actuelle est née du rêve égalitaire socialiste et de l’illusion de la disponibilité des moyens nécessaires. Aucune de ces deux propositions ne s’est vue confirmée, et l’école est ratée pour tous. L’enseignement se dégrade chaque jour plus car les méthodes actuelles – rêvées à l’Université – sèment le désordre dans l’esprit des enfants, interdisent toute efficacité aux enseignants, mettent les parents hors jeu. Elles sont chaque jour renforcées au lieu d’être éliminées. Saurons-nous sortir de cette course à l’abîme?

L’enseignant est – faudrait-il déjà dire « devrait être »? – un intellectuel qui a le plaisir de s’instruire et le plaisir de transmettre ses connaissances. Il doit donc le faire aussi librement que possible. C’est une condition nécessaire pour faire un bon enseignant qui sera le garant de la sauvegarde et du progrès de la Civilisation. Peut-on imaginer rôle plus important dans une société? Peut-on imaginer la fierté de celui qui le joue?

Actuellement, on pervertit l’enseignement en privant l’enseignant de sa liberté… et on l’en prive de plus en plus. Pourquoi ?

La raison officielle est qu’il faut éviter toute fantaisie qui empêcherait « tous les enfants de bénéficier au maximum d’une instruction égale pour tous et devant donc donner des résultats égaux ». C’est le vieux rêve socialiste de la « page blanche » que l’école doit remplir le mieux et le plus équitablement possible.

La réalité est « un peu » différente !

Philippe Nemo a obtenu un tableau assez complet de la situation actuelle en France (elle est la même dans le sud de la Belgique) et il est vrai que tout est parti d’excellentes intentions. Après la seconde guerre mondiale, on a voulu donner à tous les enfants l’instruction qui – auparavant – était réservée aux enfants des riches (le plan Langevin-Wallon en France). Ce fut un échec retentissant : globalement, les enfants de milieux défavorisés ne « mordaient » pas à la culture.

On aurait pu en tirer les conclusions qui s’imposaient et s’adapter à ce nouveau public. On ne l’a pas fait. Ce qu’on a fait, ce qu’on continue à faire, est même contraire au processus réel d’apprentissage dans le cerveau des enfants. En France, Louis Legrand a voulu rendre possible une « école véritablement démocratique » en organisant l’enseignement sur la base des « attitudes spontanées » des enfants des classes populaires. Il faut bannir l’approche didactique traditionnelle consistant à enseigner les savoirs théoriques à partir des premiers éléments et en allant du simple au complexe. Car les premiers éléments, même simples, sont abstraits et donc radicalement inaccessibles aux enfants que l’on veut prioritairement atteindre. Il faut, au contraire, partir du « concret » et de la « vie », puis mettre en oeuvre une pédagogie par « tâtonnements inductifs » qui fera découvrir les abstractions par les élèves à leur rythme et selon un cheminement imprévisible, ne rentrant pas dans le cadre des disciplines académiques traditionnelles.
La qualification des professeurs consistera à savoir gérer ce processus. Donc la connaissance des disciplines n’est pas, pour eux, l’essentiel. Bien plus, elle risque d’être un obstacle entravant la redécouverte spontanée des savoirs par l’enfant. Il faut des enseignants « polyvalents » comme le sont actuellement les instituteurs. » (pp.14-15)

Comment un jeune enseignant – idéaliste et généreux de ses efforts – pourrait-il refuser d’offrir les mêmes chances à tous? Il n’a pas le recul, pas la culture nécessaires pour se rendre compte de ce que ces « nouvelles pédagogies » – vraiment mises en oeuvre à partir des années 1980 – ont obtenu un résultat contraire au but premier de l’école (qui est d’instruire les enfants!) : l’école est plus un lieu d’éducation qu’un lieu d’instruction. Souvent même ce but n’est pas atteint : l’école est une garderie.Garderie parce que les « nouvelles pédagogies » sont adaptées à très peu d’ enfants réels et passent à côté… de la pédagogie.

En général, c’est donc un échec retentissant : les moins doués ne retirent rien de l’enseignement qui leur est dispensé (voir M.Le Bris, Et vos enfants ne sauront pas lire… ni compter!). Les plus doués s’ennuient à l’école. On y apprend de moins en moins. NON, ce n’est pas une exagération : les enfants riches bénéficient de leçons particulières, de logopèdes, les enfants pauvres sont le plus souvent illettrés et de plus en plus agressifs devant l’inutile torture. L’ écart riches – pauvres qu’on voulait combler grâce aux « nouvelles pédagogies », ne fait que se creuser.

Notons que la résistance dure encore et que les ministres successifs, les inspecteurs, les écoles supérieures… n’ont pas transformé tous les enseignants en « collabos ». Certaines écoles résistent globalement comme le petit village gaulois bien connu! Après trente ans de lavage de cerveau, toutes les écoles ne sont pas au niveau le plus bas.

Ce qui est effarant, c’est que le livre de Philippe Nemo (de 1991) est plus ancien que ceux de Le Bris, Maschino, Finkielkraut et tant d’autres et que RIEN n’a changé si ce n’est en pire. Antoine Prost – avec Louis Legrand apôtre de ces « nouvelles pédagogies » - a reconnu s’être trompé…sans résultat!

Mais, déjà, Nemo en donne la raison : une école unique ne coûte pas cher.

Nemo ne s’arrête pas à ce constat douloureux. Il propose de renverser la vapeur, de donner à nouveau aux enfants des habitudes méthodologiques rigoureuses, des cadres théoriques leur permettant ensuite d’apprendre par eux-mêmes. L’école doit apporter les concepts, les cadres, les formes et non uniquement un contact direct et précoce avec la vie (p.257).

Il propose aussi de rétablir, d’étendre même la liberté des pouvoirs organisateurs. On doit pouvoir juger un enseignement par ses résultats et non par sa conformité à des instructions données!

Mia VOSSEN


ça ressemble pas mal à ce que je pense... Les enseignants doivent avoir à la fois plus de liberté et... moins de pouvoir (j'entends par là que je déplore absolument le fait qu'il ne soit possible aujourd'hui de "réussir", d'avoir un taf, même n'ayant rien à voir avec le cursus suivi à la base, sans passer par l'école... Les compétences réelles n'ont pourtant que très peu de lien avec les études suivies et les diplomes conquis)

grand sourire
plusbelavie - Jeu Sep 08, 2011 1:57 pm
Sujet du message:
SPQR a écrit:
plusbelavie a écrit:
SPQR a écrit:
En passant, le programme du PS au sujet de l'Education est simplement consternant... Voilà, je l'ai dit, je me sens mieux !


Pourrais-tu développer, je n'ai pas le courage d'aller lire, je suis sûre qu'un de tes résumé fera parfaitement l'affaire !


Non, c'est au-dessus de mes forces, c'est nullasse à pleurer...

je te copie colle l'article de rue 89 et tu verras que ce que proposes la droite est tout aussi pathétique.

http://www.rue89.com/2011/09/04/quelle-ecole-voulez-vous-celle-de-joly-valls-villepin-le-pen-220164

En gros, on ne change pas une équipe qui gagne (sic), alors on met le paquet et on fait la même chose que maintenant en ++++ . Démago. à souhait...

Lis tout, il y a qq. perles ! (et quand même qq. trucs intéressants, chez Meéenchon et Bayrou par ex. il me semble)


gros yeux ça c'est du non évènement... rien de neuf, que du vieux, du rebrassé, du réchauffé, du resservi, et quelques propositions bien pourries au milieu.... réjouissons-nous de l'école que nous avons aujourd'hui parce que celle de demain promet d'être pire !
Rom@ne - Jeu Sep 08, 2011 2:46 pm
Sujet du message:
SPQR a écrit:
virgulle a écrit:
Avez vous lu celui là ? :
Pourquoi ont-ils tué JULES FERRY ? de Philippe NEMO. Editions Grasset, 1991

L’école actuelle est née du rêve égalitaire socialiste et de l’illusion de la disponibilité des moyens nécessaires. Aucune de ces deux propositions ne s’est vue confirmée, et l’école est ratée pour tous. L’enseignement se dégrade chaque jour plus car les méthodes actuelles – rêvées à l’Université – sèment le désordre dans l’esprit des enfants, interdisent toute efficacité aux enseignants, mettent les parents hors jeu. Elles sont chaque jour renforcées au lieu d’être éliminées. Saurons-nous sortir de cette course à l’abîme?

L’enseignant est – faudrait-il déjà dire « devrait être »? – un intellectuel qui a le plaisir de s’instruire et le plaisir de transmettre ses connaissances. Il doit donc le faire aussi librement que possible. C’est une condition nécessaire pour faire un bon enseignant qui sera le garant de la sauvegarde et du progrès de la Civilisation. Peut-on imaginer rôle plus important dans une société? Peut-on imaginer la fierté de celui qui le joue?

Actuellement, on pervertit l’enseignement en privant l’enseignant de sa liberté… et on l’en prive de plus en plus. Pourquoi ?

La raison officielle est qu’il faut éviter toute fantaisie qui empêcherait « tous les enfants de bénéficier au maximum d’une instruction égale pour tous et devant donc donner des résultats égaux ». C’est le vieux rêve socialiste de la « page blanche » que l’école doit remplir le mieux et le plus équitablement possible.

La réalité est « un peu » différente !

Philippe Nemo a obtenu un tableau assez complet de la situation actuelle en France (elle est la même dans le sud de la Belgique) et il est vrai que tout est parti d’excellentes intentions. Après la seconde guerre mondiale, on a voulu donner à tous les enfants l’instruction qui – auparavant – était réservée aux enfants des riches (le plan Langevin-Wallon en France). Ce fut un échec retentissant : globalement, les enfants de milieux défavorisés ne « mordaient » pas à la culture.

On aurait pu en tirer les conclusions qui s’imposaient et s’adapter à ce nouveau public. On ne l’a pas fait. Ce qu’on a fait, ce qu’on continue à faire, est même contraire au processus réel d’apprentissage dans le cerveau des enfants. En France, Louis Legrand a voulu rendre possible une « école véritablement démocratique » en organisant l’enseignement sur la base des « attitudes spontanées » des enfants des classes populaires. Il faut bannir l’approche didactique traditionnelle consistant à enseigner les savoirs théoriques à partir des premiers éléments et en allant du simple au complexe. Car les premiers éléments, même simples, sont abstraits et donc radicalement inaccessibles aux enfants que l’on veut prioritairement atteindre. Il faut, au contraire, partir du « concret » et de la « vie », puis mettre en oeuvre une pédagogie par « tâtonnements inductifs » qui fera découvrir les abstractions par les élèves à leur rythme et selon un cheminement imprévisible, ne rentrant pas dans le cadre des disciplines académiques traditionnelles.
La qualification des professeurs consistera à savoir gérer ce processus. Donc la connaissance des disciplines n’est pas, pour eux, l’essentiel. Bien plus, elle risque d’être un obstacle entravant la redécouverte spontanée des savoirs par l’enfant. Il faut des enseignants « polyvalents » comme le sont actuellement les instituteurs. » (pp.14-15)

Comment un jeune enseignant – idéaliste et généreux de ses efforts – pourrait-il refuser d’offrir les mêmes chances à tous? Il n’a pas le recul, pas la culture nécessaires pour se rendre compte de ce que ces « nouvelles pédagogies » – vraiment mises en oeuvre à partir des années 1980 – ont obtenu un résultat contraire au but premier de l’école (qui est d’instruire les enfants!) : l’école est plus un lieu d’éducation qu’un lieu d’instruction. Souvent même ce but n’est pas atteint : l’école est une garderie.Garderie parce que les « nouvelles pédagogies » sont adaptées à très peu d’ enfants réels et passent à côté… de la pédagogie.

En général, c’est donc un échec retentissant : les moins doués ne retirent rien de l’enseignement qui leur est dispensé (voir M.Le Bris, Et vos enfants ne sauront pas lire… ni compter!). Les plus doués s’ennuient à l’école. On y apprend de moins en moins. NON, ce n’est pas une exagération : les enfants riches bénéficient de leçons particulières, de logopèdes, les enfants pauvres sont le plus souvent illettrés et de plus en plus agressifs devant l’inutile torture. L’ écart riches – pauvres qu’on voulait combler grâce aux « nouvelles pédagogies », ne fait que se creuser.

Notons que la résistance dure encore et que les ministres successifs, les inspecteurs, les écoles supérieures… n’ont pas transformé tous les enseignants en « collabos ». Certaines écoles résistent globalement comme le petit village gaulois bien connu! Après trente ans de lavage de cerveau, toutes les écoles ne sont pas au niveau le plus bas.

Ce qui est effarant, c’est que le livre de Philippe Nemo (de 1991) est plus ancien que ceux de Le Bris, Maschino, Finkielkraut et tant d’autres et que RIEN n’a changé si ce n’est en pire. Antoine Prost – avec Louis Legrand apôtre de ces « nouvelles pédagogies » - a reconnu s’être trompé…sans résultat!

Mais, déjà, Nemo en donne la raison : une école unique ne coûte pas cher.

Nemo ne s’arrête pas à ce constat douloureux. Il propose de renverser la vapeur, de donner à nouveau aux enfants des habitudes méthodologiques rigoureuses, des cadres théoriques leur permettant ensuite d’apprendre par eux-mêmes. L’école doit apporter les concepts, les cadres, les formes et non uniquement un contact direct et précoce avec la vie (p.257).

Il propose aussi de rétablir, d’étendre même la liberté des pouvoirs organisateurs. On doit pouvoir juger un enseignement par ses résultats et non par sa conformité à des instructions données!

Mia VOSSEN


ça ressemble pas mal à ce que je pense... Les enseignants doivent avoir à la fois plus de liberté et... moins de pouvoir (j'entends par là que je déplore absolument le fait qu'il ne soit possible aujourd'hui de "réussir", d'avoir un taf, même n'ayant rien à voir avec le cursus suivi à la base, sans passer par l'école... Les compétences réelles n'ont pourtant que très peu de lien avec les études suivies et les diplomes conquis)

grand sourire


A moi aussi...

Mais je trouve qu'on manque aussi de critique envers certains enseignants..

Il y a le système, ok, insuffisant, inadapté.. mais il y a aussi des incompétents !

Je ne dis pas cela car je suis anti-instit - j'aime bien les enseignants...mes parents l'étaient, mes bp aussi... bref, bcp dans la famille. heart

J'ai même plutôt une tendresse tout particulière vis à vis de ce beau métier amoureux transi

Seulement, la formation des enseignants laisse bcp à désirer pff n'importe quoi

Qd on est incompétent, c'est moins grave si on vent des fringues que si on instruit les enfants...

Exemple de ma fille Léa, 15 ans et demi, en 1e au lycée...qui a disons "des facilités"...
Les profs passent leur temps à dire qu'elle s'ennuie...

Certains la laissent lire en cours...l'année dernière, en espagnol elle m'a confié que sa prof lui permettait de lire (de lire ce qu'elle voulait... un bouquin quoi).. j'étais tellement ébahie que j'ai écrit à cette prof.. lui demandant quelle vision elle pouvait bien avoir de son métier pour permettre cela ?

Réponse de l'intéressée : "Je suis tout à fait d'accord avec vous, il n'est pas normal que des élèves lisent pendant les cours, ceci dit j'ai fait une exception pour Léa dans la mesure où elle est largement au-dessus du lot de ses camarades et où, en plus, elle a les meilleurs résultats de sa classe et comprend tout à la 1e explication".

C'est du mot pour mot hein, j'ai le mot sous les yeux, je l'ai gardé très étonné(e) très étonné(e) très étonné(e) très étonné(e) très étonné(e) j'en suis encore sidérée.

Pas de bol : même prof cette année...je fais quoi moi ?????!!
Rom@ne - Jeu Sep 08, 2011 2:48 pm
Sujet du message:
Et ce n'est pas un cas isolé... même topo en 4e, avec sa prof de français pff n'importe quoi Elle, je l'avais rencontrée...

"Donner du travail supplémentaire ?? hein ?
Mais enfin, madame, vous vous rendez-compte, si tout le monde me demande ça"

pff n'importe quoi pff n'importe quoi pff n'importe quoi pff n'importe quoi pff n'importe quoi pff n'importe quoi pff n'importe quoi
Anonymous - Jeu Sep 08, 2011 2:59 pm
Sujet du message:
Julien qui savait lire en dernière année de maternelle a passé son année de CP...A apprendre à lire roule de rire
Bon bein il n'avait pas l'air de s'en plaindre, il aimait bien sa classe, on avançait un peu plus à la maison...En soi ce n'était pas bien grave, il n'était qu'au CP.
Rom@ne - Jeu Sep 08, 2011 3:06 pm
Sujet du message:
Doudounette a écrit:
Julien qui savait lire en dernière année de maternelle a passé son année de CP...A apprendre à lire roule de rire
Bon bein il n'avait pas l'air de s'en plaindre, il aimait bien sa classe, on avançait un peu plus à la maison...En soi ce n'était pas bien grave, il n'était qu'au CP.


Il ne t'a pas demandé à aller en classe de Ce1 ? Et toi, tu n'en avais pas envie ?
Note que je n'étais pas pour à la base, mais Nathan (mon n°2) faisait le "couillon" (dans la même situation)...alors il est allé au CE1...bon il faisait aussi un peu le couillon... mais moins !
Sanssouci - Jeu Sep 08, 2011 3:15 pm
Sujet du message:
Rom@ne a écrit:
Et ce n'est pas un cas isolé... même topo en 4e, avec sa prof de français pff n'importe quoi Elle, je l'avais rencontrée...

"Donner du travail supplémentaire ?? hein ?
Mais enfin, madame, vous vous rendez-compte, si tout le monde me demande ça"

pff n'importe quoi pff n'importe quoi pff n'importe quoi pff n'importe quoi pff n'importe quoi pff n'importe quoi pff n'importe quoi


Tu sais Romane, j'ai autorisé des élèves à lire en cours. Ils étaient souvent bilingue, n'avaient rien à faire là et je n'avais pas le temps concret de m'occuper d'eux et eux n'avaient pas la moindre motivation de bosser en autonomie. C'est pas toujours évident clin d'oeil Souvent, je fournis des livres en français pour la bonne conscience et je tente de parler avec eux à chaque cours pour leur plus grand plaisir mais plus ?? faisons la paix il faut en avoir les moyens (temps, discipline, soutien de la direction, matériel, etc.), ce qui n'est pas toujours le cas clin d'oeil
(et mes enfants s'ennuient normalement en classe d'allemand mais ne sont pas autorisés à lire, même en allemand pff n'importe quoi )
Anonymous - Jeu Sep 08, 2011 3:29 pm
Sujet du message:
Rom@ne a écrit:
Doudounette a écrit:
Julien qui savait lire en dernière année de maternelle a passé son année de CP...A apprendre à lire roule de rire
Bon bein il n'avait pas l'air de s'en plaindre, il aimait bien sa classe, on avançait un peu plus à la maison...En soi ce n'était pas bien grave, il n'était qu'au CP.


Il ne t'a pas demandé à aller en classe de Ce1 ? Et toi, tu n'en avais pas envie ?
Note que je n'étais pas pour à la base, mais Nathan (mon n°2) faisait le "oeillet" (dans la même situation)...alors il est allé au CE1...bon il faisait aussi un peu le oeillet... mais moins !

Si ça avait été évoqué lors d'un rendez vous parce qu'il ne savait pas seulement lire, il était aussi en avance en maths, comprenait le principe des "problèmes". Mais en cours d'année la directrice a changé et puis l'instit n'avait pas l'air de faire quoi que ce soit non plus. Etant dans une classe CP/CM1, il faisait son travail puis écoutait les leçons des CM1 (surtout l'Histoire dont il est déjà friand). Vu qu'aucune plainte n'émanait de Julien, qu'il était bien dans sa classe, j'ai laissé courir.

Là son frère suit le même chemin, Axel vient d'entrer en GS et je me suis aperçue il y'a une semaine qu'il commençait aussi à savoir lire...
Alaïs - Jeu Sep 08, 2011 3:49 pm
Sujet du message:
Rom@ne a écrit:
Et ce n'est pas un cas isolé... même topo en 4e, avec sa prof de français pff n'importe quoi Elle, je l'avais rencontrée...

"Donner du travail supplémentaire ?? hein ?
Mais enfin, madame, vous vous rendez-compte, si tout le monde me demande ça"

pff n'importe quoi pff n'importe quoi pff n'importe quoi pff n'importe quoi pff n'importe quoi pff n'importe quoi pff n'importe quoi


En même temps, dans l'absolu, on ne peut pas donner tort à ces profs. C'est soit autoriser à lire soit donner du travail supplémentaire, et le problème du travail supplémentaire est qu'on n'a pas toujours le temps de le corriger. Les profs sont déjà débordés, même s'ils voulaient, ils ne pourraient pas toujours s'occuper des demandes de travail supplémentaire. Ce n'est pas forcément du je-m'en-foutisme.
mimosa - Jeu Sep 08, 2011 3:58 pm
Sujet du message:
du travail supplémentaire, c un surplus à corriger ! par contre autoriser à lire de l'allemand ou de l'espagnol pendant le cours de langues, je trouve ça mieux pour l'élève et le prof que de buller...
titounette - Jeu Sep 08, 2011 4:31 pm
Sujet du message:
SPQR a écrit:
titounette a écrit:
Alais quand je te lis ce qui me gène c'est que tu sembles sous estimer l'enseignement primaire par rapport au secondaire ?


Ben là, je ne vois pas où tu as lu ça...

hein ?

Alaïs n'est pas débile. Elle sait pertinemment que la capacité de ses élèves à suivre ses cours ds le secondaire dépend dans une large mesure de l'enseignement qu'ils auront reçu en primaire...


Euh mollo hein je ne me suis jamais permis de traiter qui que ce soit de débile et encore moins Alais que j'apprécie.

je relève juste
Citation:


. C'est peut-être possible en primaire mais dans le secondaire et surtout au lycée, c'est mission impossible.
_________________

Citation:
Y a-t-il une seule et même mission pour les profs et instits? Le métier est quand même très différent selon qu'on enseigne en CE2 ou en terminale, ne serait-ce que dans les conditions d'exercice.
_________________


Rien de plus merci de ne pas extrapoler .
SPQR - Jeu Sep 08, 2011 4:39 pm
Sujet du message:
titounette a écrit:
SPQR a écrit:
titounette a écrit:
Alais quand je te lis ce qui me gène c'est que tu sembles sous estimer l'enseignement primaire par rapport au secondaire ?


Ben là, je ne vois pas où tu as lu ça...

hein ?

Alaïs n'est pas débile. Elle sait pertinemment que la capacité de ses élèves à suivre ses cours ds le secondaire dépend dans une large mesure de l'enseignement qu'ils auront reçu en primaire...


Euh mollo hein je ne me suis jamais permis de traiter qui que ce soit de débile et encore moins Alais que j'apprécie.

je relève juste
Citation:


. C'est peut-être possible en primaire mais dans le secondaire et surtout au lycée, c'est mission impossible.
_________________

Citation:
Y a-t-il une seule et même mission pour les profs et instits? Le métier est quand même très différent selon qu'on enseigne en CE2 ou en terminale, ne serait-ce que dans les conditions d'exercice.
_________________


Rien de plus merci de ne pas extrapoler .


Ben oui, j'ai bien lu mais je ne vois là que des choses de bon sens...

pas grave, j'ai pas voulu te blesser, j'ai juste été étonnée que tu interprètes ainsi ces lignes.


gdm - Jeu Sep 08, 2011 5:13 pm
Sujet du message:
laurence a écrit:
Et je rajoute que ça n'a rien à voir avec l'intérêt, le respect, voire même la tendresse qu'on peut avoir pour ses élèves.
Quand tu es prof, tu n'es pas éducateur social. Donc oui tu as des connaissances à transmettre, tu essaies de le faire de la façon la plus efficace possible, mais c'est ça que tu fais.
Pour les parents qui veulent autre chose, il y a les jésuites.


Entièrement d'accord avec ça.
Mais je mettrais un bémol au mot "tendresse" : j'aime bien les gamins dans leur globalité, dans le groupe classe, mais je n'ai jamais eu aucun attachement particulier pour l'un d'eux et si j'interviens souvent à titre de PP pour tendre la main à l'un ou à l'autre que je sens en mal être, c'est parce que j'ai l'impression que si je ne fais rien, le gosse risque d'aller encore plus mal, alors je prends du temps pour discuter avec lui, l'aider à trouver des solutions, mais rien d'affectif là dedans, de l'humanité alliée à un professionnalisme, c'est tout.
Je suis là pour transmettre des savoirs, les amener d'un point A à un point B et c'est tout.
A force de vouloir que l'école transmette des attitudes et non des savoirs, on risque encore de creuser les inégalités sociales parce que ça veut dire que les savoirs et la culture ne seront transmises que dans les familles et dans ce cas, tout le monde n'est pas logé à la même enseigne, donc j'ai de plus en plus envie de crier "Jules, reviens!!!!!!!!!!!!!!!on marche sur la tête!"
SPQR - Jeu Sep 08, 2011 5:24 pm
Sujet du message:
gdm a écrit:

A force de vouloir que l'école transmette des attitudes et non des savoirs, on risque encore de creuser les inégalités sociales parce que ça veut dire que les savoirs et la culture ne seront transmises que dans les familles et dans ce cas, tout le monde n'est pas logé à la même enseigne, donc j'ai de plus en plus envie de crier "Jules, reviens!!!!!!!!!!!!!!!on marche sur la tête!"


voilà, c'est surtout là que le bât blesse en ce moment. Je suis bien d'accord avec toi, je le voyais clairement avec mes élèves... Et ce que je lis ds les programmes des prochaines élections ne va pas ds le bon sens...

pff n'importe quoi pff n'importe quoi
Anonymous - Jeu Sep 08, 2011 5:24 pm
Sujet du message:
J'aimerais juste dire que lorsque j'ai repris mes études (lycée) après la naissance de mon aîné, puis que j'ai été de nouveau enceinte et que j'ai dû être allitée, j'ai été très touchée par certains de mes professeurs qui ont tout de même été au delà de ce qu'ils avaient simplement à faire, enseigner. Pratiquement tous me faisaient des photocopies des cours, ma prof de français (une femme absolument formidable) les anotaient de façon personnelle, elle m'a même permise avec l'accord de mon proviseur et des CPE de venir après la naissance d'Axel à ses cours...Avec Axel de quelques jours en écharpe parce que je l'allaitais exclusivement et que je passais mon BAC de français le mois d'après!

Et lorsque je suis revenue j'ai même reçu des cadeaux pour Axel de mes professeurs ainsi que des cartes de voeux très étonné(e) amoureux transi

Quand j'entends certaines d'autres mamans ados me dire qu'elles ont limite été insultées par certains profs, découragées, dénigrées...Je suis heureuse d'avoir eu les profs que j'ai eu parce qu'ils n'étaient absolument pas du tout obligés de prendre à ce point en considération ma situation familiale et personnelle.
flore - Jeu Sep 08, 2011 5:28 pm
Sujet du message:
Doudounette a écrit:
J'aimerais juste dire que lorsque j'ai repris mes études (lycée) après la naissance de mon aîné, puis que j'ai été de nouveau enceinte et que j'ai dû être allitée, j'ai été très touchée par certains de mes professeurs qui ont tout de même été au delà de ce qu'ils avaient simplement à faire, enseigner. Pratiquement tous me faisaient des photocopies des cours, ma prof de français (une femme absolument formidable) les anotaient de façon personnelle, elle m'a même permise avec l'accord de mon proviseur et des CPE de venir après la naissance d'Axel à ses cours...Avec Axel de quelques jours en écharpe parce que je l'allaitais exclusivement et que je passais mon BAC de français le mois d'après!

Et lorsque je suis revenue j'ai même reçu des cadeaux pour Axel de mes professeurs ainsi que des cartes de voeux très étonné(e) amoureux transi

Quand j'entends certaines d'autres mamans ados me dire qu'elles ont limite été insultées par certains profs, découragées, dénigrées...Je suis heureuse d'avoir eu les profs que j'ai eu parce qu'ils n'étaient absolument pas du tout obligés de prendre à ce point en considération ma situation familiale et personnelle.


j'ai été entourée de la même manière par certains de mes profs de fac grand sourire
Anonymous - Jeu Sep 08, 2011 5:30 pm
Sujet du message:
flore a écrit:
Doudounette a écrit:
J'aimerais juste dire que lorsque j'ai repris mes études (lycée) après la naissance de mon aîné, puis que j'ai été de nouveau enceinte et que j'ai dû être allitée, j'ai été très touchée par certains de mes professeurs qui ont tout de même été au delà de ce qu'ils avaient simplement à faire, enseigner. Pratiquement tous me faisaient des photocopies des cours, ma prof de français (une femme absolument formidable) les anotaient de façon personnelle, elle m'a même permise avec l'accord de mon proviseur et des CPE de venir après la naissance d'Axel à ses cours...Avec Axel de quelques jours en écharpe parce que je l'allaitais exclusivement et que je passais mon BAC de français le mois d'après!

Et lorsque je suis revenue j'ai même reçu des cadeaux pour Axel de mes professeurs ainsi que des cartes de voeux très étonné(e) amoureux transi

Quand j'entends certaines d'autres mamans ados me dire qu'elles ont limite été insultées par certains profs, découragées, dénigrées...Je suis heureuse d'avoir eu les profs que j'ai eu parce qu'ils n'étaient absolument pas du tout obligés de prendre à ce point en considération ma situation familiale et personnelle.


j'ai été entourée de la même manière par certains de mes profs de fac grand sourire

Je trouve ça franchement touchant!
Remarque ça veut dire aussi qu'on nous aimait bien je pense grand sourire
flore - Jeu Sep 08, 2011 5:35 pm
Sujet du message:
Doudounette a écrit:
flore a écrit:
Doudounette a écrit:
J'aimerais juste dire que lorsque j'ai repris mes études (lycée) après la naissance de mon aîné, puis que j'ai été de nouveau enceinte et que j'ai dû être allitée, j'ai été très touchée par certains de mes professeurs qui ont tout de même été au delà de ce qu'ils avaient simplement à faire, enseigner. Pratiquement tous me faisaient des photocopies des cours, ma prof de français (une femme absolument formidable) les anotaient de façon personnelle, elle m'a même permise avec l'accord de mon proviseur et des CPE de venir après la naissance d'Axel à ses cours...Avec Axel de quelques jours en écharpe parce que je l'allaitais exclusivement et que je passais mon BAC de français le mois d'après!

Et lorsque je suis revenue j'ai même reçu des cadeaux pour Axel de mes professeurs ainsi que des cartes de voeux très étonné(e) amoureux transi

Quand j'entends certaines d'autres mamans ados me dire qu'elles ont limite été insultées par certains profs, découragées, dénigrées...Je suis heureuse d'avoir eu les profs que j'ai eu parce qu'ils n'étaient absolument pas du tout obligés de prendre à ce point en considération ma situation familiale et personnelle.


j'ai été entourée de la même manière par certains de mes profs de fac grand sourire

Je trouve ça franchement touchant!
Remarque ça veut dire aussi qu'on nous aimait bien je pense grand sourire



ils ne me connaissaient pas avant que je ne m'absente clin d'oeil c'est certain que ça m' a sorti de l'anonymat clin d'oeil
Alaïs - Jeu Sep 08, 2011 5:42 pm
Sujet du message:
SPQR a écrit:
gdm a écrit:

A force de vouloir que l'école transmette des attitudes et non des savoirs, on risque encore de creuser les inégalités sociales parce que ça veut dire que les savoirs et la culture ne seront transmises que dans les familles et dans ce cas, tout le monde n'est pas logé à la même enseigne, donc j'ai de plus en plus envie de crier "Jules, reviens!!!!!!!!!!!!!!!on marche sur la tête!"


voilà, c'est surtout là que le bât blesse en ce moment. Je suis bien d'accord avec toi, je le voyais clairement avec mes élèves... Et ce que je lis ds les programmes des prochaines élections ne va pas ds le bon sens...

pff n'importe quoi pff n'importe quoi


C'est d'autant plus navrant que toutes les expériences qui vont dans le sens contraire sont couronnées de succès. Quand on voit ce que faisait notre formateur d'IUFM avec ses latinistes en ZEP et comme ses élèves appréciaient cela(si je ne me trompe pas, les innovations en question font maintenant partie du programme), on se dit qu'il y a encore de la place pour l'excellence et l'exigence intellectuelle de partout. Mais il faut le vouloir.
Anonymous - Jeu Sep 08, 2011 6:09 pm
Sujet du message:
flore a écrit:
Doudounette a écrit:
flore a écrit:
Doudounette a écrit:
J'aimerais juste dire que lorsque j'ai repris mes études (lycée) après la naissance de mon aîné, puis que j'ai été de nouveau enceinte et que j'ai dû être allitée, j'ai été très touchée par certains de mes professeurs qui ont tout de même été au delà de ce qu'ils avaient simplement à faire, enseigner. Pratiquement tous me faisaient des photocopies des cours, ma prof de français (une femme absolument formidable) les anotaient de façon personnelle, elle m'a même permise avec l'accord de mon proviseur et des CPE de venir après la naissance d'Axel à ses cours...Avec Axel de quelques jours en écharpe parce que je l'allaitais exclusivement et que je passais mon BAC de français le mois d'après!

Et lorsque je suis revenue j'ai même reçu des cadeaux pour Axel de mes professeurs ainsi que des cartes de voeux très étonné(e) amoureux transi

Quand j'entends certaines d'autres mamans ados me dire qu'elles ont limite été insultées par certains profs, découragées, dénigrées...Je suis heureuse d'avoir eu les profs que j'ai eu parce qu'ils n'étaient absolument pas du tout obligés de prendre à ce point en considération ma situation familiale et personnelle.


j'ai été entourée de la même manière par certains de mes profs de fac grand sourire

Je trouve ça franchement touchant!
Remarque ça veut dire aussi qu'on nous aimait bien je pense grand sourire



ils ne me connaissaient pas avant que je ne m'absente clin d'oeil c'est certain que ça m' a sorti de l'anonymat clin d'oeil

Ahhh bah moi si puisque j'ai fait une partie de l'année scolaire quand même grand sourire
booboon - Jeu Sep 08, 2011 8:10 pm
Sujet du message:
Waou....
Kaloo je te réponds un peu plus tard en privé ça risque de hérisser les poils de certaines...

Je suis stupéfaite de ce que je lis.....
Que l'école ait à enseigner des savoirs et des savoir-faire c'est certain, je pense même que tout le monde est d'accord là-dessus....
Mais l'école a aussi à enseigner des savoir-être... ce qui est étonnant c'est de voir que la grande majorité des parents attend de l'école qu'elle forme l'élève pour avoir un travail, rentrer dans une entreprise quoi...
or dans le monde professionnel les employés sont sans cesse évalués sur leur savoir-être....

Alors évidemment il y a des choses qui relèvent de l'éducation des parents, mais on ne peut pas faire comme si tout était déconnecté.... un prof qui enseigne à ses élèves sans dire bonjour en arrivant en cours, je suis désolée mais pour moi ce n'est pas un bon prof. Même si par ailleurs, il a de bonnes compétences dans la matière qu'il enseigne. C'est d'ailleurs absolument indispensable, mais ça ne suffit pas ! Parce qu'il est adulte et... éducateur quand même, il se doit d'être cohérent, d'avoir une attitude éducative, et ça passe par bonjour en arrivant en cours, par plein de "petites" choses comme ça qui ont une grande importance à mes yeux.

L'histoire du bouquin du jeune homme me laisse quand même perplexe : un gamin écrit un manuscrit, et en toute réponse, il reçoit une semaine d’exclusion, parce que sans doute il décrit ce qui se passe réellement dans les cours ? Moi ça me donne envie de lire son bouquin....

La seule chose avec laquelle je suis OK c'est que le programme politiques ne sont d'aucune utilité, on n'avance à rien, il n'y a aucune proposition là dedans....
laurence - Jeu Sep 08, 2011 8:17 pm
Sujet du message:
tu cogites trop je ne connais pas un seul collègue qui ne dise pas "bonjour" en arrivant dans sa classe, ou même juste en croisant un élève dans un couloir.
Anonymous - Jeu Sep 08, 2011 8:19 pm
Sujet du message:
laurence a écrit:
tu cogites trop je ne connais pas un seul collègue qui ne dise pas "bonjour" en arrivant dans sa classe, ou même juste en croisant un élève dans un couloir.

Bah oui! J'appelle pas ça enseigner, juste être civilisé, et y'a pas besoin d'être prof pour ça.
Alaïs - Jeu Sep 08, 2011 8:28 pm
Sujet du message:
Doudounette a écrit:
laurence a écrit:
tu cogites trop je ne connais pas un seul collègue qui ne dise pas "bonjour" en arrivant dans sa classe, ou même juste en croisant un élève dans un couloir.

Bah oui! J'appelle pas ça enseigner, juste être civilisé, et y'a pas besoin d'être prof pour ça.


Pareil! Ça n'est pas réservé aux écoles privées avec un contrat éducatif en béton (même si j'ai beaucoup d'estime pour le boulot de certaines congrégations religieuses). Après, c'est aussi réciproque. Quand une classe s'amuse à humilier un prof, il ne faut pas non plus attendre que celui-ci sorte envers cette classe le grand jeu des bonnes manières.
Alaïs - Jeu Sep 08, 2011 8:30 pm
Sujet du message:
Et concernant le fameux bouquin, voici quelques extraits choisis d'après cet avis trouvé sur Internet: http://prof-c-lepied.hautetfort.com/archive/2011/09/05/a-propos-de-emilio-bouzamondo-16-ans-auteur-du-livre-la-supr.html

Citation:
"les profs sont tous de gros glandeurs", "les profs n'ont pas à se plaindre, ils ne font que 18 heures", "les profs sont soit en grève, soit en vacances", "les profs sont tous imbus de leur personne", "les profs sont des ignorants", "les profs sont des gens blasés"...


C'est vrai que c'est constructif et que ça participe d'une démarche respectueuse de la personne du prof pff n'importe quoi
Anonymous - Jeu Sep 08, 2011 8:34 pm
Sujet du message:
Alaïs a écrit:
Doudounette a écrit:
laurence a écrit:
tu cogites trop je ne connais pas un seul collègue qui ne dise pas "bonjour" en arrivant dans sa classe, ou même juste en croisant un élève dans un couloir.

Bah oui! J'appelle pas ça enseigner, juste être civilisé, et y'a pas besoin d'être prof pour ça.


Pareil! Ça n'est pas réservé aux écoles privées avec un contrat éducatif en béton (même si j'ai beaucoup d'estime pour le boulot de certaines congrégations religieuses). Après, c'est aussi réciproque. Quand une classe s'amuse à humilier un prof, il ne faut pas non plus attendre que celui-ci sorte envers cette classe le grand jeu des bonnes manières.

Toute mon enfance j'ai voulu être prof, dès le collège, prof de français. Et finalement j'ai été à l'avance complètement dégoûtée par le comportement de mes camarades de classe en cours...Mon envie d'enseigner, de partager ma passion s'est...volatilisée!
Bleuette - Jeu Sep 08, 2011 8:37 pm
Sujet du message:
Alaïs a écrit:
Et concernant le fameux bouquin, voici quelques extraits choisis d'après cet avis trouvé sur Internet: http://prof-c-lepied.hautetfort.com/archive/2011/09/05/a-propos-de-emilio-bouzamondo-16-ans-auteur-du-livre-la-supr.html

Citation:
"les profs sont tous de gros glandeurs", "les profs n'ont pas à se plaindre, ils ne font que 18 heures", "les profs sont soit en grève, soit en vacances", "les profs sont tous imbus de leur personne", "les profs sont des ignorants", "les profs sont des gens blasés"...


C'est vrai que c'est constructif et que ça participe d'une démarche respectueuse de la personne du prof pff n'importe quoi


je ne sais pas si ce gamin a appris quelque chose à l'école, mais ce n'est pas le respect, en effet !
Autrefois il y avait des cours de savoir vivre... sifflote innocemment du temps de l'Instruction Publique...

Sinon, je rejoins l'avis de certaines : l'éducation est d'abord l'affaire des parents, à la quelle vient se greffer l'instuction qui est l'affaire des professeurs.
Peut être que si les familles étaient moins démissionnaires de leur rôle, les profs auraient plus de temps pour instruire les enfants et que la qualité des apprentissages serait meilleure ? hein ?

Ceci dit, il est évident que mon point de vue n'empêche pas un professuer de reprendre un élève lorsque son comportement est incorrect.. clin d'oeil
plusbelavie - Jeu Sep 08, 2011 8:38 pm
Sujet du message:
Doudounette a écrit:
laurence a écrit:
tu cogites trop je ne connais pas un seul collègue qui ne dise pas "bonjour" en arrivant dans sa classe, ou même juste en croisant un élève dans un couloir.

Bah oui! J'appelle pas ça enseigner, juste être civilisé, et y'a pas besoin d'être prof pour ça.


Euh...pareil, oui !!!!
Alaïs - Jeu Sep 08, 2011 8:45 pm
Sujet du message:
Doudounette a écrit:
Alaïs a écrit:
Doudounette a écrit:
laurence a écrit:
tu cogites trop je ne connais pas un seul collègue qui ne dise pas "bonjour" en arrivant dans sa classe, ou même juste en croisant un élève dans un couloir.

Bah oui! J'appelle pas ça enseigner, juste être civilisé, et y'a pas besoin d'être prof pour ça.


Pareil! Ça n'est pas réservé aux écoles privées avec un contrat éducatif en béton (même si j'ai beaucoup d'estime pour le boulot de certaines congrégations religieuses). Après, c'est aussi réciproque. Quand une classe s'amuse à humilier un prof, il ne faut pas non plus attendre que celui-ci sorte envers cette classe le grand jeu des bonnes manières.

Toute mon enfance j'ai voulu être prof, dès le collège, prof de français. Et finalement j'ai été à l'avance complètement dégoûtée par le comportement de mes camarades de classe en cours...Mon envie d'enseigner, de partager ma passion s'est...volatilisée!


Personnellement, j'ai de moins en moins envie de reprendre dans le secondaire. J'aime enseigner mais pas dans les conditions dans lesquelles je vais reprendre l'an prochain si je n'ai pas de poste dans le supérieur ou dans la recherche. Et c'est à mon avis LE chantier auquel il faudrait s'attaquer prioritairement avant de parler conditions d'enseignements et pédagogie: il y a des profs qui vont mal, des profs qui sont dégoûtés par l'administration, dégoûtés d'être trimballés devant des classes que personne ne sait comment reprendre parce que personne n'ose jouer la carte de la grosse sanction ou alors parce tout le monde est persuadé que ces élèves sont de la graine de délinquant et que donc il n'y a rien à faire pour eux, juste à attendre qu'ils passent devant le juge pour leur première grosse centaurée et ensuite dire "je vous l'avais bien dit". Il y a de plus en plus de profs qui sont en arrêt longue durée, qui cherchent à se reconvertir. Tant qu'aucune réforme n'essaiera d'améliorer ça, on pourra faire ce qu'on veut, si on envoie des profs sous Prozac essayer les dernières expérimentations pédagogiques, on court à la catastrophe (même si, à mon humble avis, la catastrophe, on y est déjà).
Qu'on réforme la formation des stagiaires, qu'on arrête d'envoyer les débutants dans les établissements les plus difficiles pour tester leur motivation, qu'on arrête de les disperser sur trois établissements à la fois dans trois coins différents de l'académie, qu'on arrête de leur laisser miroiter peut-être une titularisation à moins de cinquante kilomètres de chez eux seulement après dix ans de carrière et trois enfants (ce qui se passe dans ma discipline et dans mon académie), et après on pourra parler de pédagogie. Tant qu'on ne réglera pas ça, inutile de parler d'autre chose.
booboon - Jeu Sep 08, 2011 8:53 pm
Sujet du message:
laurence a écrit:
tu cogites trop je ne connais pas un seul collègue qui ne dise pas "bonjour" en arrivant dans sa classe, ou même juste en croisant un élève dans un couloir.


Ben moi si.
Anonymous - Jeu Sep 08, 2011 8:53 pm
Sujet du message:
Complètement d'accord avec toi Alaïs!
booboon - Jeu Sep 08, 2011 8:54 pm
Sujet du message:
Alaïs a écrit:

Qu'on réforme la formation des stagiaires, qu'on arrête d'envoyer les débutants dans les établissements les plus difficiles pour tester leur motivation, qu'on arrête de les disperser sur trois établissements à la fois dans trois coins différents de l'académie, qu'on arrête de leur laisser miroiter peut-être une titularisation à moins de cinquante kilomètres de chez eux seulement après dix ans de carrière et trois enfants (ce qui se passe dans ma discipline et dans mon académie), et après on pourra parler de pédagogie. Tant qu'on ne réglera pas ça, inutile de parler d'autre chose.


Ah ben là je suis d'accord, le système est complètement foireux parce que géré par des bureaucrates.....
Anonymous - Jeu Sep 08, 2011 8:54 pm
Sujet du message:
booboon a écrit:
laurence a écrit:
tu cogites trop je ne connais pas un seul collègue qui ne dise pas "bonjour" en arrivant dans sa classe, ou même juste en croisant un élève dans un couloir.


Ben moi si.

Ils feraient un autre métier qu'ils seraient pas plus polis, ce sont juste des gens mal élevés, c'est tout.
booboon - Jeu Sep 08, 2011 9:01 pm
Sujet du message:
Doudounette a écrit:
booboon a écrit:
laurence a écrit:
tu cogites trop je ne connais pas un seul collègue qui ne dise pas "bonjour" en arrivant dans sa classe, ou même juste en croisant un élève dans un couloir.


Ben moi si.

Ils feraient un autre métier qu'ils seraient pas plus polis, ce sont juste des gens mal élevés, c'est tout.


Certes mais c'est bien ce que je dis : quand on est prof, que ce soit en primaire ou en supérieur n'y change rien, on a des devoirs envers les élèves.... qui sont en construction.
Des adultes mal élevés face à d'autres adultes tant pis on est vexé/déçu, dépité... mais quand on s'adresse à un enfant, un ado, un jeune en construction on n'a pas le droit de passer outre, aussi compétent soit-on.
carpediem27 - Jeu Sep 08, 2011 9:01 pm
Sujet du message:
Doudounette a écrit:
Complètement d'accord avec toi Alaïs!


oui moi aussi mais comment voulez vous un jour que çà change soupire

quelqu' un de ma famille était instit en primaire en ZEP et il est parti en retraite bien content de quitter ce bazar monumental
c'était il y a 15ans !
Alaïs - Jeu Sep 08, 2011 9:03 pm
Sujet du message:
booboon a écrit:
Doudounette a écrit:
booboon a écrit:
laurence a écrit:
tu cogites trop je ne connais pas un seul collègue qui ne dise pas "bonjour" en arrivant dans sa classe, ou même juste en croisant un élève dans un couloir.


Ben moi si.

Ils feraient un autre métier qu'ils seraient pas plus polis, ce sont juste des gens mal élevés, c'est tout.


Certes mais c'est bien ce que je dis : quand on est prof, que ce soit en primaire ou en supérieur n'y change rien, on a des devoirs envers les élèves.... qui sont en construction.
Des adultes mal élevés face à d'autres adultes tant pis on est vexé/déçu, dépité... mais quand on s'adresse à un enfant, un ado, un jeune en construction on n'a pas le droit de passer outre, aussi compétent soit-on.


Certes, mais les élèves aussi ont des devoirs envers les profs, et je peux comprendre les profs qui n'ont plus envie de dire bonjour à ceux qui font qu'ils vont au boulot la boule au ventre.
Dali - Jeu Sep 08, 2011 9:06 pm
Sujet du message:
Si tu vas bosser la boule au ventre, t'as mal choisi ton boulot.
booboon - Jeu Sep 08, 2011 9:09 pm
Sujet du message:
Dali a écrit:
Si tu vas bosser la boule au ventre, t'as mal choisi ton boulot.


Ce n'est pas ça, c'est qu'on a fait croire à ceux qui se destinaient à être profs qu'ils devraient "faire cours et seulement cours et que donc seules les connaissances suffisent".
or le métier d'Enseignant est bien plus vaste que ça. Je me répète mais les connaissances sont absolument indispensables, mais ça ne suffit pas.
Alaïs - Jeu Sep 08, 2011 9:09 pm
Sujet du message:
Dali a écrit:
Si tu vas bosser la boule au ventre, t'as mal choisi ton boulot.


Ben voyons pff n'importe quoi
Anonymous - Jeu Sep 08, 2011 9:10 pm
Sujet du message:
Dali a écrit:
Si tu vas bosser la boule au ventre, t'as mal choisi ton boulot.

Ouais fin quand t'es prof tu choisis pas de te faire tabasser par les élèves!
J'ai été en collège de ZEP, on a une prof qui s'est faite agresser au couteau..
Alaïs - Jeu Sep 08, 2011 9:11 pm
Sujet du message:
Et puis des fois tu deviens prof sans que ça soit vraiment ta vocation et après tu te rends compte que tu ne tiendras pas vingt ans comme ça mais que tes diplômes ne valent rien sur le marché du travail.
Dali - Jeu Sep 08, 2011 9:12 pm
Sujet du message:
Alaïs a écrit:
Dali a écrit:
Si tu vas bosser la boule au ventre, t'as mal choisi ton boulot.


Ben voyons pff n'importe quoi
Attends, avant d'être prof tu devais bien te douter que tu allais rencontrer des merdeux, non ? Même durant tes stages ?
Dali - Jeu Sep 08, 2011 9:13 pm
Sujet du message:
Alaïs a écrit:
Et puis des fois tu deviens prof sans que ça soit vraiment ta vocation et après tu te rends compte que tu ne tiendras pas vingt ans comme ça mais que tes diplômes ne valent rien sur le marché du travail.
Reconversion, à ton âge tu peux tout faire !
Alaïs - Jeu Sep 08, 2011 9:16 pm
Sujet du message:
Dali a écrit:
Alaïs a écrit:
Dali a écrit:
Si tu vas bosser la boule au ventre, t'as mal choisi ton boulot.


Ben voyons pff n'importe quoi
Attends, avant d'être prof tu devais bien te douter que tu allais rencontrer des merdeux, non ? Même durant tes stages ?


Il y a merdeux et merdeux, et ceux qui mettent ta santé mentale ou physique en danger ne devraient pas valoir aux profs un "tu devais y' attendre".
Alaïs - Jeu Sep 08, 2011 9:17 pm
Sujet du message:
Dali a écrit:
Alaïs a écrit:
Et puis des fois tu deviens prof sans que ça soit vraiment ta vocation et après tu te rends compte que tu ne tiendras pas vingt ans comme ça mais que tes diplômes ne valent rien sur le marché du travail.
Reconversion, à ton âge tu peux tout faire !


Quand on a charge de famille, on ne peut pas se permettre de prendre des années de formation non rémunérées, et la prise en charge du droit à la formation par l'éducation nationale est inexistant. Donc la reconversion ne peut se faire qu'avec les diplômes déjà acquis ou avec les sous d'un généreux mécène.
Anonymous - Jeu Sep 08, 2011 9:20 pm
Sujet du message:
Alaïs a écrit:
Dali a écrit:
Alaïs a écrit:
Dali a écrit:
Si tu vas bosser la boule au ventre, t'as mal choisi ton boulot.


Ben voyons pff n'importe quoi
Attends, avant d'être prof tu devais bien te douter que tu allais rencontrer des merdeux, non ? Même durant tes stages ?


Il y a merdeux et merdeux, et ceux qui mettent ta santé mentale ou physique en danger ne devraient pas valoir aux profs un "tu devais y' attendre".

C'est comme quand t'as des gosses qui te réveillent 15 fois/nuit depuis des années, que t'es à bout de force physique et à la limite de la folie psychologique et qu'on te sort..."Bah oui c'est ça d'être parent, fallait y penser avant de faire des gosses!"
Tu sais genre c'est normal que ton gosse te laisse dormir à peine 2h par nuit depuis 5 ans joker

Ouais rien à voir, mais ce genre de remarques me fait penser à cet autre genre de remarques. grand sourire
Dali - Jeu Sep 08, 2011 9:22 pm
Sujet du message:
Doudounette a écrit:
Alaïs a écrit:
Dali a écrit:
Alaïs a écrit:
Dali a écrit:
Si tu vas bosser la boule au ventre, t'as mal choisi ton boulot.


Ben voyons pff n'importe quoi
Attends, avant d'être prof tu devais bien te douter que tu allais rencontrer des merdeux, non ? Même durant tes stages ?


Il y a merdeux et merdeux, et ceux qui mettent ta santé mentale ou physique en danger ne devraient pas valoir aux profs un "tu devais y' attendre".

C'est comme quand t'as des gosses qui te réveille 15 fois/nuit depuis des années, que t'es à bout de force physique et à la limite de la folie psychologique et qu'on te sort..."Bah oui c'est ça d'être parent, fallait y penser avant de faire des gosses!"
Tu sais genre c'est normal que ton gosse te laisse dormir à peine 2h par nuit depuis 5 ans joker

Ouais rien à voir, mais ce genre de remarques me font penser à cet autre genre de remarques. grand sourire
Hors sujet. froggy
Anonymous - Jeu Sep 08, 2011 9:23 pm
Sujet du message:
Dali a écrit:
Doudounette a écrit:
Alaïs a écrit:
Dali a écrit:
Alaïs a écrit:
Dali a écrit:
Si tu vas bosser la boule au ventre, t'as mal choisi ton boulot.


Ben voyons pff n'importe quoi
Attends, avant d'être prof tu devais bien te douter que tu allais rencontrer des merdeux, non ? Même durant tes stages ?


Il y a merdeux et merdeux, et ceux qui mettent ta santé mentale ou physique en danger ne devraient pas valoir aux profs un "tu devais y' attendre".

C'est comme quand t'as des gosses qui te réveille 15 fois/nuit depuis des années, que t'es à bout de force physique et à la limite de la folie psychologique et qu'on te sort..."Bah oui c'est ça d'être parent, fallait y penser avant de faire des gosses!"
Tu sais genre c'est normal que ton gosse te laisse dormir à peine 2h par nuit depuis 5 ans joker

Ouais rien à voir, mais ce genre de remarques me font penser à cet autre genre de remarques. grand sourire
Hors sujet. froggy


Bah si, l'un comme l'autre tu sais bien que c'est pas tout rose, mais y'a un juste milieu entre bisounoursland et Hellcity! grand sourire
Dali - Jeu Sep 08, 2011 9:24 pm
Sujet du message:
Alaïs a écrit:
Dali a écrit:
Alaïs a écrit:
Et puis des fois tu deviens prof sans que ça soit vraiment ta vocation et après tu te rends compte que tu ne tiendras pas vingt ans comme ça mais que tes diplômes ne valent rien sur le marché du travail.
Reconversion, à ton âge tu peux tout faire !


Quand on a charge de famille, on ne peut pas se permettre de prendre des années de formation non rémunérées, et la prise en charge du droit à la formation par l'éducation nationale est inexistant. Donc la reconversion ne peut se faire qu'avec les diplômes déjà acquis ou avec les sous d'un généreux mécène.
Pôle emploi finance des formations, peut-être pas celles qui t'intéressent par contre. Et avec un diplôme de prof y'a bien des emplois hors EN possible, non ? Ou alors bifurquer pour des élèves plus jeunes ?
Dali - Jeu Sep 08, 2011 9:24 pm
Sujet du message:
Doudounette a écrit:
Dali a écrit:
Doudounette a écrit:
Alaïs a écrit:
Dali a écrit:
Alaïs a écrit:
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Si tu vas bosser la boule au ventre, t'as mal choisi ton boulot.


Ben voyons pff n'importe quoi
Attends, avant d'être prof tu devais bien te douter que tu allais rencontrer des merdeux, non ? Même durant tes stages ?


Il y a merdeux et merdeux, et ceux qui mettent ta santé mentale ou physique en danger ne devraient pas valoir aux profs un "tu devais y' attendre".

C'est comme quand t'as des gosses qui te réveille 15 fois/nuit depuis des années, que t'es à bout de force physique et à la limite de la folie psychologique et qu'on te sort..."Bah oui c'est ça d'être parent, fallait y penser avant de faire des gosses!"
Tu sais genre c'est normal que ton gosse te laisse dormir à peine 2h par nuit depuis 5 ans joker

Ouais rien à voir, mais ce genre de remarques me font penser à cet autre genre de remarques. grand sourire
Hors sujet. froggy


Bah si, l'un comme l'autre tu sais bien que c'est pas tout rose, mais y'a un juste milieu entre bisounoursland et Hellcity! grand sourire
Faut être jeune et sportive pour remettre ça en ayant pas dormi depuis 5 ans, je te tire mon chapeau. roule de rire
Anonymous - Jeu Sep 08, 2011 9:28 pm
Sujet du message:
Dali a écrit:
Doudounette a écrit:
Dali a écrit:
Doudounette a écrit:
Alaïs a écrit:
Dali a écrit:
Alaïs a écrit:
Dali a écrit:
Si tu vas bosser la boule au ventre, t'as mal choisi ton boulot.


Ben voyons pff n'importe quoi
Attends, avant d'être prof tu devais bien te douter que tu allais rencontrer des merdeux, non ? Même durant tes stages ?


Il y a merdeux et merdeux, et ceux qui mettent ta santé mentale ou physique en danger ne devraient pas valoir aux profs un "tu devais y' attendre".

C'est comme quand t'as des gosses qui te réveille 15 fois/nuit depuis des années, que t'es à bout de force physique et à la limite de la folie psychologique et qu'on te sort..."Bah oui c'est ça d'être parent, fallait y penser avant de faire des gosses!"
Tu sais genre c'est normal que ton gosse te laisse dormir à peine 2h par nuit depuis 5 ans joker

Ouais rien à voir, mais ce genre de remarques me font penser à cet autre genre de remarques. grand sourire
Hors sujet. froggy


Bah si, l'un comme l'autre tu sais bien que c'est pas tout rose, mais y'a un juste milieu entre bisounoursland et Hellcity! grand sourire
Faut être jeune et sportive pour remettre ça en ayant pas dormi depuis 5 ans, je te tire mon chapeau. roule de rire

Tu rigoles mais effectivement pendant 7ans on a été réveillé en moyenne 4 fois/nuit...Avec un pic à une période où nos gosses nous réveillaient toutes les 45 minutes. Je sais pas trop comment on a survécu!
carpediem27 - Jeu Sep 08, 2011 9:28 pm
Sujet du message:
Alaïs a écrit:
Et puis des fois tu deviens prof sans que ça soit vraiment ta vocation et après tu te rends compte que tu ne tiendras pas vingt ans comme ça mais que tes diplômes ne valent rien sur le marché du travail.


tout à fait !

la personne que j'évoquais n' a pas eu le choix !
c'était çà ou travailler dans les champs !

il a fait son boulot avec une conscience professionnelle exemplaire mais à la fin de sa carrière il était dégouté de l'évolution de son métier , des changements de réforme à tout bout de champ etc ...
Anonymous - Jeu Sep 08, 2011 9:31 pm
Sujet du message:
carpediem27 a écrit:
Alaïs a écrit:
Et puis des fois tu deviens prof sans que ça soit vraiment ta vocation et après tu te rends compte que tu ne tiendras pas vingt ans comme ça mais que tes diplômes ne valent rien sur le marché du travail.


tout à fait !

la personne que j'évoquais n' a pas eu le choix !
c'était çà ou travailler dans les champs !

il a fait son boulot avec une conscience professionnelle exemplaire mais à la fin de sa carrière il était dégouté de l'évolution de son métier , des changements de réforme à tout bout de champ etc ...

Une fois j'ai dû retourner dans mon collège après l'avoir quitté depuis un ou deux ans (je ne sais plus pour quelle raison je devais voir un prof).
Quand j'y suis rentrée...J'ai été sidérée. Ce n'était pas un collège, c'était un zoo!! mais VRAIMENT! les élèves étaient pire que des bêtes sauvages. Ca m'a brutalement sauté aux yeux...
Alaïs - Jeu Sep 08, 2011 9:31 pm
Sujet du message:
Dali a écrit:
Alaïs a écrit:
Dali a écrit:
Alaïs a écrit:
Et puis des fois tu deviens prof sans que ça soit vraiment ta vocation et après tu te rends compte que tu ne tiendras pas vingt ans comme ça mais que tes diplômes ne valent rien sur le marché du travail.
Reconversion, à ton âge tu peux tout faire !


Quand on a charge de famille, on ne peut pas se permettre de prendre des années de formation non rémunérées, et la prise en charge du droit à la formation par l'éducation nationale est inexistant. Donc la reconversion ne peut se faire qu'avec les diplômes déjà acquis ou avec les sous d'un généreux mécène.
Pôle emploi finance des formations, peut-être pas celles qui t'intéressent par contre. Et avec un diplôme de prof y'a bien des emplois hors EN possible, non ? Ou alors bifurquer pour des élèves plus jeunes ?


Effectivement, Pôle Emploi ne finance pas exactement le genre de formation qui m'intéresse, et certainement pas à la hauteur de ce dont j'ai besoin pour payer mon loyer. Quant au diplôme de prof, il n'existe pas. Mon diplôme, c'est actuellement un master 2 de lettres classiques et une thèse dans le domaine d'ici un an. Il y a des pays où les compétences des docteurs en sciences humaines sont appréciés dans le privé mais en France, on reste rivé au sacro-saint diplôme qui vaut plus que les compétences.
bibiche - Jeu Sep 08, 2011 9:35 pm
Sujet du message:
Doudounette, attend d'aller chercher ton gamin au college et d'avoir juste l'impression d'etre une vieille jonquille en croisant des troupeaux de gosses en noir de la tete au pied qui ricanent dans ton dos sans dire bonjour ...
et les profs, surveillants qui semblent desesperes, c'est moche.
Dali - Jeu Sep 08, 2011 9:38 pm
Sujet du message:
Alaïs a écrit:
Dali a écrit:
Alaïs a écrit:
Dali a écrit:
Alaïs a écrit:
Et puis des fois tu deviens prof sans que ça soit vraiment ta vocation et après tu te rends compte que tu ne tiendras pas vingt ans comme ça mais que tes diplômes ne valent rien sur le marché du travail.
Reconversion, à ton âge tu peux tout faire !


Quand on a charge de famille, on ne peut pas se permettre de prendre des années de formation non rémunérées, et la prise en charge du droit à la formation par l'éducation nationale est inexistant. Donc la reconversion ne peut se faire qu'avec les diplômes déjà acquis ou avec les sous d'un généreux mécène.
Pôle emploi finance des formations, peut-être pas celles qui t'intéressent par contre. Et avec un diplôme de prof y'a bien des emplois hors EN possible, non ? Ou alors bifurquer pour des élèves plus jeunes ?


Effectivement, Pôle Emploi ne finance pas exactement le genre de formation qui m'intéresse, et certainement pas à la hauteur de ce dont j'ai besoin pour payer mon loyer. Quant au diplôme de prof, il n'existe pas. Mon diplôme, c'est actuellement un master 2 de lettres classiques et une thèse dans le domaine d'ici un an. Il y a des pays où les compétences des docteurs en sciences humaines sont appréciés dans le privé mais en France, on reste rivé au sacro-saint diplôme qui vaut plus que les compétences.
Va travailler en Suisse, tu gagneras 4 fois ton salaire actuel et tu as moins de chance de te faire agresser.
TICYA - Jeu Sep 08, 2011 9:38 pm
Sujet du message:
bibiche a écrit:
Doudounette, attend d'aller chercher ton gamin au college et d'avoir juste l'impression d'etre une vieille jonquille en croisant des troupeaux de gosses en noir de la tete au pied qui ricanent dans ton dos sans dire bonjour ...
et les profs, surveillants qui semblent desesperes, c'est moche.


caché derrière la porte
Alaïs - Jeu Sep 08, 2011 9:41 pm
Sujet du message:
Dali a écrit:
Alaïs a écrit:
Dali a écrit:
Alaïs a écrit:
Dali a écrit:
Alaïs a écrit:
Et puis des fois tu deviens prof sans que ça soit vraiment ta vocation et après tu te rends compte que tu ne tiendras pas vingt ans comme ça mais que tes diplômes ne valent rien sur le marché du travail.
Reconversion, à ton âge tu peux tout faire !


Quand on a charge de famille, on ne peut pas se permettre de prendre des années de formation non rémunérées, et la prise en charge du droit à la formation par l'éducation nationale est inexistant. Donc la reconversion ne peut se faire qu'avec les diplômes déjà acquis ou avec les sous d'un généreux mécène.
Pôle emploi finance des formations, peut-être pas celles qui t'intéressent par contre. Et avec un diplôme de prof y'a bien des emplois hors EN possible, non ? Ou alors bifurquer pour des élèves plus jeunes ?


Effectivement, Pôle Emploi ne finance pas exactement le genre de formation qui m'intéresse, et certainement pas à la hauteur de ce dont j'ai besoin pour payer mon loyer. Quant au diplôme de prof, il n'existe pas. Mon diplôme, c'est actuellement un master 2 de lettres classiques et une thèse dans le domaine d'ici un an. Il y a des pays où les compétences des docteurs en sciences humaines sont appréciés dans le privé mais en France, on reste rivé au sacro-saint diplôme qui vaut plus que les compétences.
Va travailler en Suisse, tu gagneras 4 fois ton salaire actuel et tu as moins de chance de te faire agresser.


Au cas où tu l'aurais oublié, je ne suis pas la seule à décider, il y a mon mari à prendre en compte.
carpediem27 - Jeu Sep 08, 2011 9:46 pm
Sujet du message:
Dali a écrit:
Alaïs a écrit:
Dali a écrit:
Alaïs a écrit:
Dali a écrit:
Alaïs a écrit:
Et puis des fois tu deviens prof sans que ça soit vraiment ta vocation et après tu te rends compte que tu ne tiendras pas vingt ans comme ça mais que tes diplômes ne valent rien sur le marché du travail.
Reconversion, à ton âge tu peux tout faire !


Quand on a charge de famille, on ne peut pas se permettre de prendre des années de formation non rémunérées, et la prise en charge du droit à la formation par l'éducation nationale est inexistant. Donc la reconversion ne peut se faire qu'avec les diplômes déjà acquis ou avec les sous d'un généreux mécène.
Pôle emploi finance des formations, peut-être pas celles qui t'intéressent par contre. Et avec un diplôme de prof y'a bien des emplois hors EN possible, non ? Ou alors bifurquer pour des élèves plus jeunes ?


Effectivement, Pôle Emploi ne finance pas exactement le genre de formation qui m'intéresse, et certainement pas à la hauteur de ce dont j'ai besoin pour payer mon loyer. Quant au diplôme de prof, il n'existe pas. Mon diplôme, c'est actuellement un master 2 de lettres classiques et une thèse dans le domaine d'ici un an. Il y a des pays où les compétences des docteurs en sciences humaines sont appréciés dans le privé mais en France, on reste rivé au sacro-saint diplôme qui vaut plus que les compétences.
Va travailler en Suisse, tu gagneras 4 fois ton salaire actuel et tu as moins de chance de te faire agresser.


pff n'importe quoi soupire sur ce
Dali - Jeu Sep 08, 2011 9:46 pm
Sujet du message:
En même temps tu dis que tu es charge de famille, franchement si tu dis à ton mari que pour le même travail tu gagneras entre 4000 et 5000€ net, tu peux chercher tous les points négatifs, celui-là les surpasse, non ?

Je vends la Suisse à tout-va mais dans certains cas, c'est vraiment la solution à laquelle personne ne pense. clin d'oeil
phanou - Jeu Sep 08, 2011 9:48 pm
Sujet du message:
Dali a écrit:
En même temps tu dis que tu es charge de famille, franchement si tu dis à ton mari que pour le même travail tu gagneras entre 4000 et 5000€ net, tu peux chercher tous les points négatifs, celui-là les surpasse, non ?

Je vends la Suisse à tout-va mais dans certains cas, c'est vraiment la solution à laquelle personne ne pense. clin d'oeil


c'est clair que les locations sont peu chers même les stations d'Allemagne
Dingue, les différences de prix ...
plusbelavie - Jeu Sep 08, 2011 9:48 pm
Sujet du message:
Je crois que ce qui a vraiment énormément changé par rapport à il y a fort longtemps (une époque que je n'ai pas connue), c'est le respect du professeur et de son savoir. Et je ne parle pas des enfants, mais bien des parents. Sauf que quand les parents ne nous respectent pas, les enfants non plus.

Mais la faute à qui ? A une éducation qui se perd, ou une attitude générale qui fait qu'on perd le respect qu'on avait autrefois ? Les parents nous prennent pour des sales fonctionnaires sous-payés qui passent leur temps à faire la grève et ne pensent qu'aux vacances. La faute à une "politique" familiale dans laquelle l'enfant est le centre, à la limite du petit roi, et qui a toujours raison face à l'adulte ? Si je rentrais avec une punition quand j'étais petite, je me faisais disputer par mes parents. Aujourd'hui, la plupart du temps, on a un mot des parents pour expliquer que non, petit chéri ne fera pas la punition.... comment leur demander de nous respecter ensuite ?

Enfin je me sens un peu brouillonne, là, mais je pense que le respect devrait être remis au centre de toutes les relations.
Alaïs - Jeu Sep 08, 2011 9:49 pm
Sujet du message:
Dali a écrit:
En même temps tu dis que tu es charge de famille, franchement si tu dis à ton mari que pour le même travail tu gagneras entre 4000 et 5000€ net, tu peux chercher tous les points négatifs, celui-là les surpasse, non ?

Je vends la Suisse à tout-va mais dans certains cas, c'est vraiment la solution à laquelle personne ne pense. clin d'oeil


Certes, mais il y a d'autres paramètres à prendre en compte dans la vie, comme le fait que vivre en Suisse ne nous attire ni l'un ni l'autre.
Et puis j'ai quand même quelques projets professionnels avant de tout envoyer balader.
Dali - Jeu Sep 08, 2011 9:49 pm
Sujet du message:
phanou a écrit:
Dali a écrit:
En même temps tu dis que tu es charge de famille, franchement si tu dis à ton mari que pour le même travail tu gagneras entre 4000 et 5000€ net, tu peux chercher tous les points négatifs, celui-là les surpasse, non ?

Je vends la Suisse à tout-va mais dans certains cas, c'est vraiment la solution à laquelle personne ne pense. clin d'oeil


c'est clair que les locations sont peu chers même les stations d'Allemagne
Dingue, les différences de prix ...
Je regrette même de ne pas avoir tout quitté des années plus tôt.
phanou - Jeu Sep 08, 2011 9:54 pm
Sujet du message:
plusbelavie a écrit:
mais je pense que le respect devrait être remis au centre de toutes les relations.


c'est clair !
bibiche - Jeu Sep 08, 2011 9:59 pm
Sujet du message:
Plubelavie, c'est exactement cela !
Je crois que de nos jours il faut une belle dose de motivation pour exercer ce metier.
Dali - Jeu Sep 08, 2011 10:00 pm
Sujet du message:
Alaïs a écrit:
Dali a écrit:
En même temps tu dis que tu es charge de famille, franchement si tu dis à ton mari que pour le même travail tu gagneras entre 4000 et 5000€ net, tu peux chercher tous les points négatifs, celui-là les surpasse, non ?

Je vends la Suisse à tout-va mais dans certains cas, c'est vraiment la solution à laquelle personne ne pense. clin d'oeil


Certes, mais il y a d'autres paramètres à prendre en compte dans la vie, comme le fait que vivre en Suisse ne nous attire ni l'un ni l'autre.
Et puis j'ai quand même quelques projets professionnels avant de tout envoyer balader.
Vis donc en France, pourquoi tu veux envoyer balader tes projets, tu les transfères d'un département à l'autre. Enfin, je ne sais pas de quoi tu parles, ni si c'est réalisable.
Anonymous - Jeu Sep 08, 2011 10:01 pm
Sujet du message:
plusbelavie a écrit:
Je crois que ce qui a vraiment énormément changé par rapport à il y a fort longtemps (une époque que je n'ai pas connue), c'est le respect du professeur et de son savoir. Et je ne parle pas des enfants, mais bien des parents. Sauf que quand les parents ne nous respectent pas, les enfants non plus.

Mais la faute à qui ? A une éducation qui se perd, ou une attitude générale qui fait qu'on perd le respect qu'on avait autrefois ? Les parents nous prennent pour des sales fonctionnaires sous-payés qui passent leur temps à faire la grève et ne pensent qu'aux vacances. La faute à une "politique" familiale dans laquelle l'enfant est le centre, à la limite du petit roi, et qui a toujours raison face à l'adulte ? Si je rentrais avec une punition quand j'étais petite, je me faisais disputer par mes parents. Aujourd'hui, la plupart du temps, on a un mot des parents pour expliquer que non, petit chéri ne fera pas la punition.... comment leur demander de nous respecter ensuite ?

Enfin je me sens un peu brouillonne, là, mais je pense que le respect devrait être remis au centre de toutes les relations.

EXACTEMENT. Si les parents ne respectent pas les profs, c'est évident que les gosses vont se croire tout permis.
C'est d'ailleurs pour ça que lorsque je suis fâchée pour x ou y raison par rapport à un instit, j'en parle JAMAIS devant mes enfants.
Dali - Jeu Sep 08, 2011 10:01 pm
Sujet du message:
bibiche a écrit:
Plubelavie, c'est exactement cela !
Je crois que de nos jours il faut une belle dose de motivation pour exercer ce metier.
+1 avec plubelavie,
et aussi un sacré caractère !
liane - Ven Sep 09, 2011 9:26 am
Sujet du message:
Dali a écrit:
Si tu vas bosser la boule au ventre, t'as mal choisi ton boulot.


je n'ai pas eu le temps de participer à ce post avant (j'étais en train de mettre en pratique grand sourire ) mais je trouve ça dur ce que tu dis Dali, tu es un peu trop catégorique!
moi ça m'est arrivé d'y aller avec la boule au ventre, avec une classe de 3ème (c'était il y a 9 ans, ils doivent être grands maintenant les bougres très étonné(e) ), je les voyais 4 heures par semaine et ils étaient tellement stressants que ces 4 heures suffisaient à me saper le moral pour presque toute la semaine
et à côté, même collège, même matière, j'avais une classe de 4ème (donc d'âge proche) qui fait partie de mes meilleurs souvenirs et qui m'a vraiment donné envie de m'accrocher.
et là maintenant j'ai encore des 4ème, je ne les ai vus que deux fois pour l'instant mais je sens déjà qu'ils vont être remuants et fatigants... n'empêche que dans le lot il y a au moins 60°/° de la classe qui buvait mes paroles et qui a vraiment bien réagi au premier texte que je leur ai donné, et ça c'est génial et ça fait que c'est cette classe-là que j'ai envie de faire progresser (et pas les petits suisses) grand sourire
Sanssouci - Ven Sep 09, 2011 9:29 am
Sujet du message:
Dali a écrit:
En même temps tu dis que tu es charge de famille, franchement si tu dis à ton mari que pour le même travail tu gagneras entre 4000 et 5000€ net, tu peux chercher tous les points négatifs, celui-là les surpasse, non ?

Je vends la Suisse à tout-va mais dans certains cas, c'est vraiment la solution à laquelle personne ne pense. clin d'oeil


sauf qu'ils comptent leurs postes aussi, faut pas rêver non plus !!!
Tu ne peux pas être prof (en scolaire s'entend) si t'es pas suisse !!! ce sont des postes en or.
plusbelavie - Ven Sep 09, 2011 9:41 am
Sujet du message:
Dali a écrit:
Si tu vas bosser la boule au ventre, t'as mal choisi ton boulot.


ça me rappelle ma dernière inspection. L'inspecteur m'interroge sur l'ambiance dans l'école et ma relation avec les autres. Je lui explique qu'on a vraiment de la chance d'être dans une chouette école avec une chouette équipe (bon, pas dit comme ça grimace ). Il a rigolé et m'a dit, "eh bien vous avez de la chance, c'est bien, parce que dans certaines écoles les instits arrivent avec une boule au ventre rien qu'à l'idée de voir leurs collègues" Bizarre
tulipe - Ven Sep 09, 2011 9:47 am
Sujet du message:
plusbelavie a écrit:
Dali a écrit:
Si tu vas bosser la boule au ventre, t'as mal choisi ton boulot.


ça me rappelle ma dernière inspection. L'inspecteur m'interroge sur l'ambiance dans l'école et ma relation avec les autres. Je lui explique qu'on a vraiment de la chance d'être dans une chouette école avec une chouette équipe (bon, pas dit comme ça grimace ). Il a rigolé et m'a dit, "eh bien vous avez de la chance, c'est bien, parce que dans certaines écoles les instits arrivent avec une boule au ventre rien qu'à l'idée de voir leurs collègues" Bizarre

roule de rire ça donne envie mais franchement c'est ça dans bien des entreprises françaises. Nous on en a une qui nous fait ch... , et franchement, l'ambiance ça fait tout.
@rmelle ;) - Ven Sep 09, 2011 10:51 am
Sujet du message:
Je ne trouve pas que le système soit complètement foireux, il est améliorable mais tout n'est pas pourri non plus.

La vocation des profs, je n'y crois pas. Il est clair que si je n'aime pas parler en public ou si je grimpe au plafond dès que je dois répéter deux fois la meme chose, alors ça va vite me rendre dingue...mais l'enseignement c'est aussi une technique de communication et certains communiquent plus facilement que d'autres, certains devraient se perfectionner etc.
L'enseignement c'est aussi pas mal de gestes "répétitifs...les corrections de copies sont rarement passionnantes.
C'est beaucoup de temps perdu en réunions blabla.
C'est de la paperasse (et encore, en France vous en avez 1000 fois moins qu'en Italie)...finalement le rapport avec les élèves peut etre excellent mais on peut détester tout ce qui va autour...

Je tire mon chapeau à tous mes collègues qui organisent des sorties ou des voyages scolaires...c'est un travail monstrueux et plein d'embuches.
J'ai beaucoup de peine pour les profs qui attendent la retraite, ces gens qui ont un savoir faire extraordinaire et qui n'ont pas la possibilité d'en faire profiter les autres profs plus jeunes parce qu'il n'y a pas de passage prévu ou de role spécifique. Ces vieux profs qui malgré leur passion ou leur interet ne peuvent pas faire autrement que d'en avoir jusque par dessus la tete de faire le meme métier après 20 ou 30 ans!

Et NON, les élèves ne sont pas pires aujourd'hui qu'avant.
mimosa - Ven Sep 09, 2011 10:58 am
Sujet du message:
ok avec alais et armelle !
l'an dernier le prof de maths de thomas avait certainement des compétences pros mais il se permettait d'insulter l'élève qui ne comprenait ps gros yeux , ou de "traiter" la classe, g eu ce genre de profs aussi, ça ne m'a ps aidée à progresser, et quel exemple d'adulte donne t il aux enfants ? visiblement avec ses collègues il était aussi magnolia sur les bords
dans un autre métier on le lui ferait "payer", là ce sont des enfants devant lui, qui n'ont ps de pouvoir sur lui...
SPQR - Ven Sep 09, 2011 11:07 am
Sujet du message:
@rmelle clin d'oeil a écrit:

C'est de la paperasse (et encore, en France vous en avez 1000 fois moins qu'en Italie)...finalement le rapport avec les élèves peut etre excellent mais on peut détester tout ce qui va autour...



Tiens c'est marrant, effectivement, je n'ai jamais trouvé qu'il y avait beaucoup de paperasse en France. Heureusement, ça se serait mon cauchemar...
Rom@ne - Ven Sep 09, 2011 1:06 pm
Sujet du message:
Je partage tout à fait l'analyse de plusbelavie...

Et je trouve ce post bien pessimiste...bref, sur ce point je rejoins aussi @rmelle
Citation:
l'enseignement c'est aussi une technique de communication et certains communiquent plus facilement que d'autres, certains devraient se perfectionner


Tout le monde n'a pas le "feu sacré"...

Citation:
Tu sais Romane, j'ai autorisé des élèves à lire en cours. Ils étaient souvent bilingue, n'avaient rien à faire là et je n'avais pas le temps concret de m'occuper d'eux et eux n'avaient pas la moindre motivation de bosser en autonomie. C'est pas toujours évident Souvent, je fournis des livres en français pour la bonne conscience et je tente de parler avec eux à chaque cours pour leur plus grand plaisir mais plus ?? il faut en avoir les moyens (temps, discipline, soutien de la direction, matériel, etc.), ce qui n'est pas toujours le cas
(et mes enfants s'ennuient normalement en classe d'allemand mais ne sont pas autorisés à lire, même en allemand
Il se trouve que Léa n'est pas du tout bilingue, elle a un niveau moyen...je trouve (bon, pas moi car je n'ai pas fait d'espagnol, mais elle a un oncle qui le parle couramment).
Autrement dit ce n'est pas du tout la même chose... Lui laisser lire "Don Quichotte", ce n'est pas pareil que de se pointer avec un bouquin d'héroïc fantasy dont elle raffole.
Quant au travail supplémentaire évoqué, ça peut être sous forme d'exposés, de recherches, je ne parle pas d'exercices à corriger en plus.

S'adapter au niveau de ses élèves, c'est aussi le rôle de l'enseignant...
mammig - Sam Sep 10, 2011 11:10 pm
Sujet du message:
En tout cas, nos supérieurs hiérarchiques ne manquent pas d'humour ni de tact...
Dans mon école, il y a une hier une fermeture, énoncée sans aucune formule de politesse "J'ai décidé, dans le cadre machin, pour votre école : fermeture du 9ème post monolingue... Signé l'inspecteur machine".
Et la collègue "virée" de sa classe obtenir un post à temps partiel de "mise à disposition dans l'école". Non mais, vraiment n'importe quoi... Méprisant...
booboon - Dim Sep 11, 2011 7:55 pm
Sujet du message:
mammig a écrit:
En tout cas, nos supérieurs hiérarchiques ne manquent pas d'humour ni de tact...
Dans mon école, il y a une hier une fermeture, énoncée sans aucune formule de politesse "J'ai décidé, dans le cadre machin, pour votre école : fermeture du 9ème post monolingue... Signé l'inspecteur machine".
Et la collègue "virée" de sa classe obtenir un post à temps partiel de "mise à disposition dans l'école". Non mais, vraiment n'importe quoi... Méprisant...


gros yeux Ah oui quand même.....
booboon - Lun Sep 26, 2011 2:17 pm
Sujet du message:
je remonte ce post car hier je discutais avec un enseignant de Cm1/CM2 de l'école des réunions de parents, il m'a dit qu'il avait fait toute sa réunion sur le thème "nous sommes co éducateurs de vos enfants" clin d'oeil

y'en a certaines ici à qui ça ne plairait pas... pourtant chez nous, tout le monde voudrait avoir son enfant dans sa classe grimace

Réflexion aussi très intéressante de sa part sur l'évaluation en primaire.

Et moi j'ai été très surprise à la réunion de parents de CP parce qu'un maman a dit "mais vous les évaluez sur quoi en début de CP ? parce qu'ils n'ont pas encore d'acquis"..... gros yeux gros yeux gros yeux
Vaut mieux entendre ça que d'être sourd pff n'importe quoi pff n'importe quoi
Agnes - Lun Sep 26, 2011 4:16 pm
Sujet du message:
plusbelavie a écrit:
Je crois que ce qui a vraiment énormément changé par rapport à il y a fort longtemps (une époque que je n'ai pas connue), c'est le respect du professeur et de son savoir. Et je ne parle pas des enfants, mais bien des parents. Sauf que quand les parents ne nous respectent pas, les enfants non plus.

Mais la faute à qui ? A une éducation qui se perd, ou une attitude générale qui fait qu'on perd le respect qu'on avait autrefois ? Les parents nous prennent pour des sales fonctionnaires sous-payés qui passent leur temps à faire la grève et ne pensent qu'aux vacances. La faute à une "politique" familiale dans laquelle l'enfant est le centre, à la limite du petit roi, et qui a toujours raison face à l'adulte ? Si je rentrais avec une punition quand j'étais petite, je me faisais disputer par mes parents. Aujourd'hui, la plupart du temps, on a un mot des parents pour expliquer que non, petit chéri ne fera pas la punition.... comment leur demander de nous respecter ensuite ?


Enfin je me sens un peu brouillonne, là, mais je pense que le respect devrait être remis au centre de toutes les relations.


on fait aussi un métier que tout le monde peut faire: chacun a son idée sur la façon d'apprendre à lire à un enfant, de lui apprendre à compter. chaque rentrée voit resurgir le merveilleux soit disant débat sur la syllabique et le global. Je trouve qu'on en valorise pas notre côté professionnel, enseigner ce n'est pas juste un hobby, c'est avant tout un travail avec ses compétences.
booboon - Lun Sep 26, 2011 4:18 pm
Sujet du message:
Oui Agnès ? grand sourire
Agnes - Lun Sep 26, 2011 4:19 pm
Sujet du message:
booboon a écrit:
Oui Agnès ? grand sourire


bon ça va ça va, je viens de faire peinture à 27 moi madame!
booboon - Lun Sep 26, 2011 9:29 pm
Sujet du message:
j'ai une copine prof de français qui m'a dit il y a peu : je peux enseigner en n’importe quelle classe, mais vraiment, pas en CP, c'est quand même très particulier !

je l'ai chaleureusement remercié de cette reconnaissance implicite clin d'oeil
plusbelavie - Lun Sep 26, 2011 9:35 pm
Sujet du message:
booboon a écrit:
j'ai une copine prof de français qui m'a dit il y a peu : je peux enseigner en n’importe quelle classe, mais vraiment, pas en CP, c'est quand même très particulier !

je l'ai chaleureusement remercié de cette reconnaissance implicite clin d'oeil


- 2

Rhhooo, j'ai pas pu m'empêcher...
booboon - Lun Sep 26, 2011 9:36 pm
Sujet du message:
plusbelavie a écrit:
booboon a écrit:
j'ai une copine prof de français qui m'a dit il y a peu : je peux enseigner en n’importe quelle classe, mais vraiment, pas en CP, c'est quand même très particulier !

je l'ai chaleureusement remercié de cette reconnaissance implicite clin d'oeil


- 2

Rhhooo, j'ai pas pu m'empêcher...


très étonné(e) il faut que j'aille me coucher c'est un signe grimace
Brune - Mar Sep 27, 2011 6:28 am
Sujet du message:
SPQR a écrit:
@rmelle clin d'oeil a écrit:

C'est de la paperasse (et encore, en France vous en avez 1000 fois moins qu'en Italie)...finalement le rapport avec les élèves peut etre excellent mais on peut détester tout ce qui va autour...



Tiens c'est marrant, effectivement, je n'ai jamais trouvé qu'il y avait beaucoup de paperasse en France. Heureusement, ça se serait mon cauchemar...


On vous demande quoi par ex en Italie Armelle ?
@rmelle ;) - Mar Sep 27, 2011 7:23 am
Sujet du message:
isabelle2 a écrit:
SPQR a écrit:
@rmelle clin d'oeil a écrit:

C'est de la paperasse (et encore, en France vous en avez 1000 fois moins qu'en Italie)...finalement le rapport avec les élèves peut etre excellent mais on peut détester tout ce qui va autour...



Tiens c'est marrant, effectivement, je n'ai jamais trouvé qu'il y avait beaucoup de paperasse en France. Heureusement, ça se serait mon cauchemar...


On vous demande quoi par ex en Italie Armelle ?
Tout le temps des tas de trucs débiles.
tu dois rédiger tout le programme que tu as l'intention de faire en début d'année, puis à la fin de l'année tu dois rédiger le programme que tu as effectivement suivi.
Les conseils de classe sont tous verbalisés et tu dois aller à tous et tu es toujours nommée secrétaire de telle classe pour en rédiger un.
Tu dois vérifier les absences, les mots d'absence. Tu dois dicter les lettres circulaires pour les élèves et écrire que tu l'as fait, tu dois lire les 5 circulaires que l'administration pond par jour et dans ceraines écoles signer pour montrer que tu as lu....des tas de konneries inutiles qui te prennent un temps fou et qui semblent indispensables parce que "si les parents nous trainent en justice on aura la preuve que tout a été bien fait"
C'est vraiment n'importe quoi.
SPQR - Mar Sep 27, 2011 8:29 am
Sujet du message:
@rmelle clin d'oeil a écrit:
isabelle2 a écrit:
SPQR a écrit:
@rmelle clin d'oeil a écrit:

C'est de la paperasse (et encore, en France vous en avez 1000 fois moins qu'en Italie)...finalement le rapport avec les élèves peut etre excellent mais on peut détester tout ce qui va autour...



Tiens c'est marrant, effectivement, je n'ai jamais trouvé qu'il y avait beaucoup de paperasse en France. Heureusement, ça se serait mon cauchemar...


On vous demande quoi par ex en Italie Armelle ?
Tout le temps des tas de trucs débiles.
tu dois rédiger tout le programme que tu as l'intention de faire en début d'année, puis à la fin de l'année tu dois rédiger le programme que tu as effectivement suivi.
Les conseils de classe sont tous verbalisés et tu dois aller à tous et tu es toujours nommée secrétaire de telle classe pour en rédiger un.
Tu dois vérifier les absences, les mots d'absence. Tu dois dicter les lettres circulaires pour les élèves et écrire que tu l'as fait, tu dois lire les 5 circulaires que l'administration pond par jour et dans ceraines écoles signer pour montrer que tu as lu....des tas de konneries inutiles qui te prennent un temps fou et qui semblent indispensables parce que "si les parents nous trainent en justice on aura la preuve que tout a été bien fait"
C'est vraiment n'importe quoi.



En fait, c'est globalement ce que les inspecteurs nous demandent en France ; ou en tout cas, on va vers ça. Sauf qu'il y a une plus grand marge de manoeuvre... En tout cas, ces trucs là, je les zappe au maximum... C'est l'horreur pour moi. Même verbaliser un "incident" en classe, c'est qqch que j'évite au max. de faire tant je préfère gérer hors des circuits administratifs, de vive voix, directement avec les personnes concernées.
Agnes - Mer Sep 28, 2011 2:59 pm
Sujet du message:
juste une anecdote, comme ça en passant:
une collègue directrice d'école maternelle, à Isigny sur mer, calvados, sort du listing 'base élève' en fin d'année tous les élèves de grande section qui quittent la maternelle pour l'élémentaire. Normal.
Comme elle n'a pas encore toutes les inscriptions de petite section, elle décide de ne les rentrer qu'en aout.
à la pré-rentrée, grooosse surprise: l'inspection académique voyant la baisse des effectifs, supprime une classe. La collègue, croyant à une erreur téléphone, elle explique qu'elle n'a pas encore inscrit les petits, qu'ils ont besoin de leur 4 classes. L'inspection n'en démord pas: ils ont réussi à fermer une classe, c'est le but. Devant la mobilisation des parents, ils ont du bout des lèvres débloqué un demi poste, les jeudis et vendredis.
donc le lundi et mardi, c'est une école à 3 classes, avec minimum de 30 enfants par classe multi-niveau bien sûr, le jeudi et vendredi, une école à 4 classes. Comme on n'en est pas à une économie près, l'inspection préfère considérer que l'école n'a que 3 classes, ce qui permet de supprimer aussi le poste de décharge de direction.
c'est-y pas futé?
je précise qu'il n'y a aucun texte ni règlement qui fasse obligation au directeur de faire ses changements dans base élève en juin.
booboon - Mer Sep 28, 2011 3:48 pm
Sujet du message:
Ben voilà c'est exactement le genre d'ineptie technocratique contre lesquelles les enseignants ont manifesté hier...
parce que 24,7 élèves en moyenne on s'en fout en fait, ce qui est important c'est de savoir où va s'asseoir le 35° élève dans la classe de mes enfants froggy

ma directrice m'a dit un jour où je demandais 4 chaises supplémentaires en petite section pour les 32 élèves... bof... en ps t'es pas obligée de les assreoir tous en même temps très étonné(e) froggy froggy froggy
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