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toutes les discussions - Passage à vide qui dure...

Clotilde - Mar Sep 20, 2011 9:06 am
Sujet du message: Passage à vide qui dure...
Allez, je vais me plaindre un peu sur MM, puisque je n'ai personne pour m'écouter autour de moi. J'ai pas envie de saouler davantage mon entourage...
Voilà... Je n'arrive pas à être heureuse, en dépit du fait que, de l'avis de tous, j'ai TOUT pour l'être. Mais je n'ai pas confiance en l'avenir, en la vie... J'ai l'impression de courir après quelque chose mais je ne sais même pas quoi...
Le mal être est tel que parfois, j'ai tout simplement envie de disparaître triste
En décembre dernier, j'ai avalé l'intégralité d'une boite de somnifères, après avoir bu quelques verres... soupire Je voulais juste dormir très longtemps, et me réveiller dans un monde où tout irait bien, ou pas du tout... triste
Au lieu de ça j'ai passé le week end dans un service d'urgences sordide où les patients étaient laissés à l'abandon, et je suis ressortie sans même un arrêt de travail parce qu'il ne "fallait pas que je reste seule chez moi". Sauf qu'à ce rythme là, à force de ne pas être bien, je vais finir par perdre mon boulot et ça n'arrangera rien... soupire
Bref... Je sens que je m'enfonce. Pourtant, je sens que j'ai des ressources et je suis plutôt une fille gaie d'ordinaire.
Mais là, je me sens abattue. Il me faudrait, je crois, trouver "le sens de ma vie".
Excusez moi pour ce post un peu déprimant, mais ça me fait du bien de vider mon sac...
clin d'oeil
virmaauco - Mar Sep 20, 2011 9:08 am
Sujet du message:
En parler à un pro serait sans doute le mieux pour toi. Lhom il en dit quoi de VOTRE vie de couple/famille?!
Lorence-re - Mar Sep 20, 2011 9:09 am
Sujet du message:
Là comme ça, tu dirais que c'est quoi qui te pèse?
Clotilde - Mar Sep 20, 2011 9:10 am
Sujet du message:
virmaauco a écrit:
En parler à un pro serait sans doute le mieux pour toi. Lhom il en dit quoi de VOTRE vie de couple/famille?!


J'ai déjà été voir des psychiatres, psychologues, psychothérapeutes, hypnothérapeutes, kinésiologues.... Ils me gavent tous au bout d'un ou deux RDV... Je sens qu'ils ne peuvent rien pour moi.
Mon mari lui aussi est désemparé de me voir comme ça...
piouceangel - Mar Sep 20, 2011 9:10 am
Sujet du message:
Clotilde je pense qu il te faudrait une aide exterieure pour pouvoir parler de tout ca sans etre jugee mais juste ecouter cela te ferait beaucoup de bien il y a des moments dans la vie ou il faut savoir lacher prise et demander de l aide
sandrine - Mar Sep 20, 2011 9:10 am
Sujet du message:
En premier lieu il faudrait que tu vois ton medecin déjà, il pourrait t'orienter vers un pro pour t'écouter vider ton désespoir dans un 1er temps.....

Ta famille ne se rend compte de rien ?
nelcy - Mar Sep 20, 2011 9:11 am
Sujet du message:
Il y a une chose particulière qui est la cause de cet état ou tu es mal sans comprendre pourquoi?
Parce-que le fait que tout le monde te dise que tu as tout pour être heureuse mouais, personne n'est dans ta tête et ne vit ta vie...toi tu as les réponses ou pas?
Et et faire aider, oui, ne reste pas comme ça!


ingrid (le retour...) - Mar Sep 20, 2011 9:11 am
Sujet du message:
Je crois que tu fais une dépression mais ça, tu dois le savoir déjà. Psychologue, psychiatre ?
ingrid (le retour...) - Mar Sep 20, 2011 9:13 am
Sujet du message:
Clotilde a écrit:
virmaauco a écrit:
En parler à un pro serait sans doute le mieux pour toi. Lhom il en dit quoi de VOTRE vie de couple/famille?!


J'ai déjà été voir des psychiatres, psychologues, psychothérapeutes, hypnothérapeutes, kinésiologues.... Ils me gavent tous au bout d'un ou deux RDV... Je sens qu'ils ne peuvent rien pour moi.
Mon mari lui aussi est désemparé de me voir comme ça...


Ben, vu ton état, je crois que tout le monde te gave. Anti-dépresseurs pour au moins supporter d'aller vers une relation d'aide ?
doule - Mar Sep 20, 2011 9:13 am
Sujet du message:
Il me semble que tu as eu des difficultés dans ton couple l'an dernier, est ce que ton mal être vient de là?
Tu devrais consulter, perso, la psychothérapie m'a beaucoup aidée.

mimosa - Mar Sep 20, 2011 9:14 am
Sujet du message:
je pense que ce que tu racontes est extrêmement grave triste
et que non tu n'as ps "tout" parce que quand on n'est ps bien à l'intérieur de soi, c'est comme si on n'avait "rien" , je suis passée par des phases comme cela, et c'est terrible soupire
comme le dit sandrine, rapproche-toi d'un pro qui pourra écouter ton questionnement, tes manques, tes angoisses et t'aider à retrouver "l'envie de vivre" et l'espoir, peutêtre des médocs pour t'aider à te relaxer et à dormir mais juste une ordonnance ce n'est ps suffisant, je suis désolée que tes soucis soient à ce point très étonné(e)
SPQR - Mar Sep 20, 2011 9:14 am
Sujet du message:
Bon, vous allez peut-être crier harro sur le baudet mais, Clotilde, pourquoi ne pas essayer d'aller parler à un prêtre, en t'assurant de tomber sur un mec vraiment chouette hein, pas un baltringue ?


ingrid (le retour...) - Mar Sep 20, 2011 9:20 am
Sujet du message:
SPQR a écrit:
Bon, vous allez peut-être crier harro sur le baudet mais, Clotilde, pourquoi ne pas essayer d'aller parler à un prêtre, en t'assurant de tomber sur un mec vraiment chouette hein, pas un baltringue ?



un spécialiste du sens de la vie grand sourire (je le dis sans ironie, hein !) Parce que moi qui ne suis pas catholique, quand on me parle du sens de la vie, ben, ça ne me parle pas du tout, pour moi, il y a un début et une fin et au milieu, ben, on fait ce qu'on peut pour que ça se passe le mieux possible... C'est un grand sujet philisophique, le sens de la vie, non ?
Anonymous - Mar Sep 20, 2011 9:21 am
Sujet du message:
je crois que les réponses sont dans ton post : tu as l'impression de toujours courir après quelque chose mais tu as tout. donc tu cours après rien. tu as trop en fait, tu n'as pas de but, tu passes juste d'un coup de tête à un coup de tête, sans besoin réel, alors c'est un coup d'épée dans l'eau.
il faut que tu cherches ton vrai "moi", ce que tu veux vraiment dans ta vie, qui ait un sens, un vrai, profond, durable, pas simplement combler les vides de grand n'importe quoi.
je vais être abrupte, comme d'hab', mais le simple fait d'avaler des somnifères en ayant 3 enfants dénote un égoïsme mal placé, anormal, malsain.
s'oublier un peu, et se tourner vers les autres, c'est bienfaiteur aussi.
mimosa - Mar Sep 20, 2011 9:21 am
Sujet du message:
SPQR a écrit:
Bon, vous allez peut-être crier harro sur le baudet mais, Clotilde, pourquoi ne pas essayer d'aller parler à un prêtre, en t'assurant de tomber sur un mec vraiment chouette hein, pas un baltringue ?


ça peut être un début qui va faire "péter le bouchon" de façon très profitable ...
Clotilde - Mar Sep 20, 2011 9:24 am
Sujet du message:
SPQR a écrit:
Bon, vous allez peut-être crier harro sur le baudet mais, Clotilde, pourquoi ne pas essayer d'aller parler à un prêtre, en t'assurant de tomber sur un mec vraiment chouette hein, pas un baltringue ?



C'est pas si bougainvillier que ça, parce qu'en fait, j'ai le sentiment d'un grand vide dans ma vie, oui. Peut être qu'une aide spirituelle pourrait m'aider.

Qu'est ce qui ne va pas ? Je ne sais pas très bien...
En fait, j'ai l'impression de subir ma vie. Je ne lui trouve rien d'intéressant. Pourtant c'est une vie des plus banales et je ne suis pas trop mal lotie, même. Pas de soucis de santé, pas trop de problèmes matériels, un mari des plus dévoués et attentionnés...
Mais mon boulot m'ennuie, les gosses me sortent par les yeux, les courses, la bouffe et autres joyeusetés de la vie de mère de famille me gonflent, et je peux pas dire que je me sente amoureuse de mon homme au point de "vibrer". Et puis quand on va mal, bizarrement, les amis s'éloignent... ce qui n'arrange rien.
Alors... J'attends que ça passe en m'acquittant de mes obligations professionnelles et familiales. Mais je n'ai que 38 ans, et sans doute quelques années à vivre encore. Ca va me sembler long à ce rythme là... soupire soupire
SPQR - Mar Sep 20, 2011 9:24 am
Sujet du message:
ingrid (le retour...) a écrit:
SPQR a écrit:
Bon, vous allez peut-être crier harro sur le baudet mais, Clotilde, pourquoi ne pas essayer d'aller parler à un prêtre, en t'assurant de tomber sur un mec vraiment chouette hein, pas un baltringue ?



un spécialiste du sens de la vie grand sourire (je le dis sans ironie, hein !) Parce que moi qui ne suis pas catholique, quand on me parle du sens de la vie, ben, ça ne me parle pas du tout, pour moi, il y a un début et une fin et au milieu, ben, on fait ce qu'on peut pour que ça se passe le mieux possible... C'est un grand sujet philisophique, le sens de la vie, non ?


Oui, je comprends, mais toi tu sembles péter la forme Ingrid ! clin d'oeil clin d'oeil clin d'oeil

Je ne me suis permis cette suggestion que parce que Clotilde semble justement ne plus trouver de sens à rien et à éclusé toutes les solutions de suivi classiques.

Et personnellement, si je n'avais pas connu de conversion à un certain moment de ma vie, je sais que, en dépit de toutes les raisons "terrestres" que j'ai d'être comblée, je serais en détresse.

grand sourire grand sourire grand sourire
sandrine - Mar Sep 20, 2011 9:25 am
Sujet du message:
Est ce que ce mal être ne découle pas de tes soucis de couple de l'année dernière et de cette personne qui te troublait ?
Mélissandre - Mar Sep 20, 2011 9:26 am
Sujet du message:
Clotilde et la relation avec ton mari ca va mieux? ( si c'est trop indiscret ne répond pas clin d'oeil )
Tu n'as pas de traitement ?
C'est bien triste de te sentir si mal et j'ai l'impression que ca dure depuis un sacré bon moment.
mimosa - Mar Sep 20, 2011 9:29 am
Sujet du message:
pose-toi et écris ce que tu veux faire, donner, recevoir, ce que tu ne supportes plus, reviens sur le plancher des vaches, là tu subis ta vie, choisis de la (re)construire, ça peut être de petits ajustements, une façon autre de regarder ce que tu as et de le vivre, tu as la responsabilité d'une famille donc tu dois réagir, pour toi, pour eux... rien n'est "figé" mais seul il arrive qu'on se noie, il faut une bouée...
mais dans tous les cas, il faut prendre la responsabilité de sa vie
déjà, commence par voir ce que tu as comme atouts, et ce qu'il faut combler comme manques et comme faiblesses ...
à ton âge, on peut changer de boulot, déménager, mettre les choses à plat dans son couple pour continuer autrement, je rejoins Kty dans son raisonnement, sauf pour le côté "égoïste", parce quand on est dans le fond de la piscine on est trop malheureux pour ne pas penser qu'à soi , on le fait en remontant...
en tout cas, tu as conscience que c'est le bronx, donc, AGIS pour faire le point , il y a bcp de gens qui sont passés par là et ont vu le bout du tunnel
ingrid (le retour...) - Mar Sep 20, 2011 9:31 am
Sujet du message:
Fais-toi virer et change de boulot ! Si tu ne supportes pas tes gamins tout un mercredi, ce que je conçois parfaitement dans la mesure où tu n'es pas bien, tu les fais garder. Charité bien ordonnée commence par soi-même. Pour ton mari, tu crois que tout le monde "vibre" encore après quelques années de mariage ? L'amour, ça évolue... je connais un vieux couple dont l'amour est très profond mais qui fait chambre à part. Bon, sans en arriver là, l'amour, c'est aussi l'attachement, la tendresse, la fidélité (je donne un exemple qui va faire pouffer, pour moi, entre DSk et Anne Sinclair il y a une grande fidélité).
Je crois qu'il est grand temps pour toi d'ouvrir les yeux sur la vie... la vraie honte
Clotilde - Mar Sep 20, 2011 9:41 am
Sujet du message:
kty a écrit:
je crois que les réponses sont dans ton post : tu as l'impression de toujours courir après quelque chose mais tu as tout. donc tu cours après rien. tu as trop en fait, tu n'as pas de but, tu passes juste d'un coup de tête à un coup de tête, sans besoin réel, alors c'est un coup d'épée dans l'eau.
il faut que tu cherches ton vrai "moi", ce que tu veux vraiment dans ta vie, qui ait un sens, un vrai, profond, durable, pas simplement combler les vides de grand n'importe quoi.
je vais être abrupte, comme d'hab', mais le simple fait d'avaler des somnifères en ayant 3 enfants dénote un égoïsme mal placé, anormal, malsain.
s'oublier un peu, et se tourner vers les autres, c'est bienfaiteur aussi.


Oui, je me retrouve bien dans ton analyse Kty... Tu as tapé juste.
Pour ce qui est des somnifères, je crois que je n'ai jamais vraiment cru que j'allais y passer. Je voulais juste dormir longtemps, longtemps (ça n'a même pas marché!!).
@nge - Mar Sep 20, 2011 9:42 am
Sujet du message:
ce qui me sidere deja ,c est qu apres une TS ,tu n ai pas de traitement ,ni de suivi,et même pas gardé une semaine (en principe cela va de soi)

sinon,tu vois deja ton generaliste,tu lui dis ce que tu ressent,il devrais te donner un traitement et un arret,par contre ,il faut que tu fasse comme si tu travaillais et donc laisser tes enfants en gardent

par contre dis toi que pour en "sortir" il faut plusieurs mois,voir année ,et si tu en ressent lebesoin ne pas hesiter soit a demander une hospitalisation ou partir quelques jours ailleurs

plein d epensées et courage a toi

val. - Mar Sep 20, 2011 9:43 am
Sujet du message:
Clotilde a écrit:
SPQR a écrit:
Bon, vous allez peut-être crier harro sur le baudet mais, Clotilde, pourquoi ne pas essayer d'aller parler à un prêtre, en t'assurant de tomber sur un mec vraiment chouette hein, pas un baltringue ?



C'est pas si bougainvillier que ça, parce qu'en fait, j'ai le sentiment d'un grand vide dans ma vie, oui. Peut être qu'une aide spirituelle pourrait m'aider.

Qu'est ce qui ne va pas ? Je ne sais pas très bien...
En fait, j'ai l'impression de subir ma vie. Je ne lui trouve rien d'intéressant. Pourtant c'est une vie des plus banales et je ne suis pas trop mal lotie, même. Pas de soucis de santé, pas trop de problèmes matériels, un mari des plus dévoués et attentionnés...
Mais mon boulot m'ennuie, les gosses me sortent par les yeux, les courses, la bouffe et autres joyeusetés de la vie de mère de famille me gonflent, et je peux pas dire que je me sente amoureuse de mon homme au point de "vibrer". Et puis quand on va mal, bizarrement, les amis s'éloignent... ce qui n'arrange rien.
Alors... J'attends que ça passe en m'acquittant de mes obligations professionnelles et familiales. Mais je n'ai que 38 ans, et sans doute quelques années à vivre encore. Ca va me sembler long à ce rythme là... soupire soupire


Je n'ai pas de conseils à te donner parce que je te connais que par le forum et sûrement que tu ne peux pas tout dévoiler non plus.

Mais comme ça, à chaud, j'aurai envie de te dire :

- tu as l'impression que tu subis ta vie, peut-être as-tu laissé de côté des rêves, des projets de jeune femme... si c'est le cas, ne peux-tu pas les ressortir de ta mémoire et étudier ça de près ?
- tu dis "mon boulot m'ennuie". Si tu n'es pas bien dans ton travail, pas d'épanouissement, il faut changer. Je sais plus facile à dire qu'à faire. Si ton mari a un travail, ne peux-tu pas envisager de faire un bilan de tes compétences/envies et t'orienter vers un métier qui TE correspond ?
- "les enfants te sortent par les yeux". Je comprends bien que tu les aimes énormément mais c'est ton état général qui ne te permet pas de les supporter. Et si tu t'épanouis à l'extérieur (boulot, volontariat....), tu seras mieux aussi avec ta famille.
- les courses, les repas.... fais au plus simple, fais participer ton mari et vive internet et fais-toi livrer.

Je te souhaite de trouver le l'aide et de l'écoute.... et surtout des jours meilleurs. Tu y arriveras.
Clotilde - Mar Sep 20, 2011 9:47 am
Sujet du message:
Mélissandre : avec mon mari, on cohabite agréablement. Lui est très amoureux, très attentionné, dévoué, patient, hyper patient... bref, une perle. Moi, je le considère comme un ami, un confident, il m'apaise, mais je n'arrive pas à le toucher.honte

Sandrine : oui, tout est parti de cette relation, ou plutôt, cette relation est arrivée pour combler un vide, et temporairement me faire penser à autre chose... Mais ce n'était qu'illusion...
Anonymous - Mar Sep 20, 2011 9:55 am
Sujet du message:
Clotilde a écrit:
kty a écrit:
je crois que les réponses sont dans ton post : tu as l'impression de toujours courir après quelque chose mais tu as tout. donc tu cours après rien. tu as trop en fait, tu n'as pas de but, tu passes juste d'un coup de tête à un coup de tête, sans besoin réel, alors c'est un coup d'épée dans l'eau.
il faut que tu cherches ton vrai "moi", ce que tu veux vraiment dans ta vie, qui ait un sens, un vrai, profond, durable, pas simplement combler les vides de grand n'importe quoi.
je vais être abrupte, comme d'hab', mais le simple fait d'avaler des somnifères en ayant 3 enfants dénote un égoïsme mal placé, anormal, malsain.
s'oublier un peu, et se tourner vers les autres, c'est bienfaiteur aussi.


Oui, je me retrouve bien dans ton analyse Kty... Tu as tapé juste.
Pour ce qui est des somnifères, je crois que je n'ai jamais vraiment cru que j'allais y passer. Je voulais juste dormir longtemps, longtemps (ça n'a même pas marché!!).


je suis contente que tu n'aies pas mal pris ce que j'ai dit. clin d'oeil
et pour encore revenir sur les somnifères, c'est bien là le problème : ne pas avoir cru que tu pouvais y passer -et laisser tes enfants seuls sans maman-.

je rejoins ingrid : il faut que tu mettes un grand coup de pied dans tout ça, faut des corones pour ça clin d'oeil mais des fois c'est salutaire.
nelcy - Mar Sep 20, 2011 9:56 am
Sujet du message:
Clotilde a écrit:
Mélissandre : avec mon mari, on cohabite agréablement. Lui est très amoureux, très attentionné, dévoué, patient, hyper patient... bref, une perle. Moi, je le considère comme un ami, un confident, il m'apaise, mais je n'arrive pas à le toucher.honte

Sandrine : oui, tout est parti de cette relation, ou plutôt, cette relation est arrivée pour combler un vide, et temporairement me faire penser à autre chose... Mais ce n'était qu'illusion...


Ton problème de couple en serait-il pas le coeur du problème? clin d'oeil
Mélissandre - Mar Sep 20, 2011 9:57 am
Sujet du message:
nelcy a écrit:
Clotilde a écrit:
Mélissandre : avec mon mari, on cohabite agréablement. Lui est très amoureux, très attentionné, dévoué, patient, hyper patient... bref, une perle. Moi, je le considère comme un ami, un confident, il m'apaise, mais je n'arrive pas à le toucher.honte

Sandrine : oui, tout est parti de cette relation, ou plutôt, cette relation est arrivée pour combler un vide, et temporairement me faire penser à autre chose... Mais ce n'était qu'illusion...


Ton problème de couple en serait-il pas le coeur du problème? clin d'oeil


C'est aussi ce que je pense , car bien sur l'amour évoiue, mais là il semble que tu ne l'aimes plus.
Anonymous - Mar Sep 20, 2011 9:57 am
Sujet du message:
tu n'as pas besoin d'un homme pour vibrer, tu peux vibrer seule, dans une vie où tu serais bien.
MARIKA - Mar Sep 20, 2011 9:58 am
Sujet du message:
ton geste était un appel au secours et personne n'y a répondu.
la réaction du médecin est hallucinante.

il a eu des gestes techniques, mais aucun ... humain.
heureusement qu'il y a d'autres professionnels, qu'ils soient médecins ou non.

tout en n'étant pas catholique et pas dans le trip de la confession, je pense que dans certains cas cela peut être salvateur, si c'est une personne dans l'empathie et non dans le jugement.

le boulot n'est pas la seule manière de voir des gens. peut-être que cela peut être salvateur pour toi de faire une pause, rien que pour avoir le temps d'avoir d'autres relations humaines que tes collègues et ta famille.
cela dépend de ta capacité à sortir et aller vers autrui.

et puis il te manque quelque chose justement qui te fasse vibrer. une passion dans la vie. peut-être que tu ne t'autorises pas cela, parce que tu as ton boulot, les enfants, ton mari. mais cela t'aiderait à te sentir mieux et ne pas juste attendre que la vie finisse.

et puis parfois c'est physiologique. après la naissance de BB5 je pensais faire une dépression. j'étais juste surmenée même si je ne faisais plus grand chose car je n'arrivais pas à lâcher prise. en prendre conscience et larguer les amarres même pour une super courte durée m'a été salvateur.
TICYA - Mar Sep 20, 2011 10:00 am
Sujet du message:
Ce que tu décris c'est une dépression, une vraie, pas une petite déprime et avant de changer de boulot, de faire ceci ou cela, il faut soigner cette maladie avec médocs et écoute. Mais déjà les médicaments t'aideront au moins à sortir la tête de l'eau et tu pourras alors envisager ce qu'il y a faire pour changer les choses
mimosa - Mar Sep 20, 2011 10:01 am
Sujet du message:
kty a écrit:
tu n'as pas besoin d'un homme pour vibrer, tu peux vibrer seule, dans une vie où tu serais bien.

je dirais même que c'est par là qu'il faut commencer....
sinon c'est comme si on construisait une maison sans consolider ses fondations clin d'oeil
Savane - Mar Sep 20, 2011 10:05 am
Sujet du message:
Comme Val et Marika, j'ai l'impression en te lisant que tu n'as pas de passion, ni de rêve, pas de but qui te fasse vibrer.
Un homme ne suffit pas à faire "vibrer" une femme toute une vie, aussi aimants soient-ils l'un envers l'autre. Et je suis comme toi, des fois les enfants me sortent par les yeux, surtout quand je suis crevée et que j'ai l'impression de n'avoir rien fait d'autre de ma journée que de m'occuper d'eux et de la maison.

Passons sur ton appel à l'aide absolument pas entendu par les médecins. Avant de faire ce genre de chose, faut d'abord essayer de se comprendre soi-même.
Réfléchis à ce qui te ferait plaisir. Il y a plein de choses passionnantes : le sport pour te défouler, déjà, et te sortir de ta maison et rencontrer des gens qui pètent le feu (ça, je peux te dire que ça fait un bien fou !), la peinture, la couture, des associations... je sais pas moi. Je suis sûre que tu as un rêve de petite fille. clin d'oeil
vacky3 - Mar Sep 20, 2011 10:07 am
Sujet du message:
As-tu l'occassion de prendre soin de toi
Je veux dire faire des choses toute seule ou avec des copines?

Je pense à :
- activité sportive (gym/fitness/batmington/basket...) suivant tes envies !
- sorties entre copines (ciné/théatre/l'une chez l'autre exemple: actuellement, je vais chez ma copine 1x/2semaines faire du scrap! poutant, cela ne me passionne pas ; mais c'est un moment papotte pour toutes les 2)
- aller/inviter des copains (soirées déconnades) : il faut alors s'occuper de caser les gosses, voire faire un repas, un dessert, chercher un petit cadeau... (à plannifer un peu, mais cela aide à avoir des objectifs à terme)
- vacances : une semaine ou un long WE/city strip à deux ou seule ou avec une copine ou même entre copains : çà occupe de préparer, çà déconne sur place, cela change d'air.

Bref, t'obliger à te prendre en main, à sortir du train-train habituel, à avoir des perspectives à moyen terme.

D'autre part : change de boulot !!! (je ne sais plus ce que tu fais, mais un changement d'orientation dans la boîte où tu travailles, c'est pas possible?)

De toute façon : GROS bisous
Mamienouche - Mar Sep 20, 2011 10:13 am
Sujet du message:
je pense aussi que ton problème de couple (c'est récurent il me semble) est à l'origine de ton mal-être non ?
Le fait que tu écrives ici montre aussi que tout n'est pas désespéré clin d'oeil
Clotilde - Mar Sep 20, 2011 10:13 am
Sujet du message:
barbara a écrit:
Je suis sûre que tu as un rêve de petite fille. clin d'oeil


Ben... non. Petite fille je me souviens que je me disais déjà que je n'étais pas "programmée pour être heureuse"... triste
Sinon... Pour me mettre un coup de pied au c.., j'ai pris des billets pour aller 15 jours à la Réunion avec mon mari chez ma soeur. Mais là, je regrette que les billets ne soient pas remboursables, car cette perspective ne me réjouis même pas (pourtant, je n'ai pas bcp voyagé dans ma vie). Pire, je stresse déjà pour l'organisation (bagages, garde d'enfants etc). Je vais en faire hurler certaines en écrivant ça, mais ça illustre un peu à quel point je suis au fond...

Mélissandre : je ne sais pas si j'aime encore mon mari ou pas, mais ce qui est sûr, c'est que je me sens incapable de le quitter. Quand je l'ai rencontré, j'ai rapidement su que je DEVAIS l'épouser, et aujourd'hui, il me semble que je DOIS rester avec lui. C'est une impression bizarre...
nelcy - Mar Sep 20, 2011 10:19 am
Sujet du message:
Clotilde a écrit:
barbara a écrit:
Je suis sûre que tu as un rêve de petite fille. clin d'oeil


Ben... non. Petite fille je me souviens que je me disais déjà que je n'étais pas "programmée pour être heureuse"... triste
Sinon... Pour me mettre un coup de pied au c.., j'ai pris des billets pour aller 15 jours à la Réunion avec mon mari chez ma soeur. Mais là, je regrette que les billets ne soient pas remboursables, car cette perspective ne me réjouis même pas (pourtant, je n'ai pas bcp voyagé dans ma vie). Pire, je stresse déjà pour l'organisation (bagages, garde d'enfants etc). Je vais en faire hurler certaines en écrivant ça, mais ça illustre un peu à quel point je suis au fond...

Mélissandre : je ne sais pas si j'aime encore mon mari ou pas, mais ce qui est sûr, c'est que je me sens incapable de le quitter. Quand je l'ai rencontré, j'ai rapidement su que je DEVAIS l'épouser, et aujourd'hui, il me semble que je DOIS rester avec lui. C'est une impression bizarre...


Tu arrives à en parler avec ton mari?
booboon - Mar Sep 20, 2011 10:20 am
Sujet du message:
soupire Clotilde, ça m'attriste de te lire comme ça, et je n'avais pas du tout une image de toi de personne dépressive très étonné(e) ...

Je rejoins un peu de chaque autre MM :
- voir un prêtre, pourquoi pas ? mais ça ne suffit pas.... un suivi médical s'impose (et là pour y aller plus de 2 fois, faut se donner des coups de pied au cul !)
- faire le point de ta relation de couple : as-tu envie de continuer à aimer ton mari, même si tu t'en sens aujourd'hui incapable ? Si oui, il faut lui faire confiance déjà et puis peut-être aller voir un conseiller conjugal (si ton mari estime que le pb ne vient pas du couple parce qu'il t'aime mais qu'il est une perle, dis lui que ça t'aiderait à aller mieux TOI. Pour conjuguer couple et sens de la vie, il y a un mouvement qui s'appelle le CLER qui pourra t'aider, vous aider.
- c'est peut-être le moment de changer de boulot ? Si ton mari a de quoi vous faire vivre pendant un moment, arrête toi carrément occupe toi de toi pour avoir comme dis kty du temps pour les autres, fais du bénévolat des trucs qui te mettent en valeur TOI
- fais garder tes enfants quelques mercredis, si c'est ton plan de sauvegarde, ils sentiront que tu vas mieux au bout de quelques mercredis.... ou si c'est trop compliqué essaie de faire des trucs les mercredi avec des copines et leurs enfants, les journées passeront plus vite.

Quoiqu'il en soit, bon courage et ne perds pas ce petit bout de conscience que ça va mal, c'est ce qui te sauvera, toi et ta famille..... tu as bien fait d'en parler ici.


MARIKA - Mar Sep 20, 2011 10:23 am
Sujet du message:
mais quand on est au fond du trou, on n'a pas forcément ni l'envie ni l'énergie de sortir voir du monde.
booboon - Mar Sep 20, 2011 10:25 am
Sujet du message:
MARIKA a écrit:
mais quand on est au fond du trou, on n'a pas forcément ni l'envie ni l'énergie de sortir voir du monde.


Oui mais... peut-on vraiment être heureux sans les autres ?
Vous avez 4 heures froggy
mimosa - Mar Sep 20, 2011 10:25 am
Sujet du message:
MARIKA a écrit:
mais quand on est au fond du trou, on n'a pas forcément ni l'envie ni l'énergie de sortir voir du monde.

quand je vais très mal, j'en suis incapable, à la rigueur, une ou deux personnes, au tél.. mais j'en profite pour ECRIRE, ça doit dépendre des gens, pour moi c'est LE moyen d'éclaircir et d'entrevoir le bout du bout, ça m'a toujours sauvée, et je fuis un max les contacts, si le gosse n'est ps là je peux aligner dix jours sans voir personne clin d'oeil y'a ps que les hommes qui retournent à la caverne honte
Clotilde - Mar Sep 20, 2011 10:27 am
Sujet du message:
booboon a écrit:
soupire Clotilde, ça m'attriste de te lire comme ça, et je n'avais pas du tout une image de toi de personne dépressive très étonné(e) ...


Ce n'est pas non pus l'image que je renvoie à mon entourage, et tant mieux ! clin d'oeil

Nelcy, oui, nous en parlons avec mon mari, mais en ce moment, c'est dur pour lui aussi...
nanon - Mar Sep 20, 2011 10:27 am
Sujet du message:
Une thérapie de couple? Tu dis sentir l'obligation d'être avec lui, qu'elle soit réelle ou que ce soit malgré tout des sentiments à dépoussiérer.
Peut-être qu'en affrontant ensemble ce souci, tu trouveras des réponses, positives ou définitivement négatives concernant votre vie commune....

Une aide médicamenteuse aussi peut vraiment t'aider avant d'avoir pu attaquer un autre travail.

Bon courage en tout cas parce que j'ai déjà connu cette impression de vide absolu et de désintérêt complet pour tout et tout le monde et c'est effrayant.
Anonymous - Mar Sep 20, 2011 10:28 am
Sujet du message:
booboon a écrit:
soupire Clotilde, ça m'attriste de te lire comme ça, et je n'avais pas du tout une image de toi de personne dépressive très étonné(e) ...

Je rejoins un peu de chaque autre MM :
- voir un prêtre, pourquoi pas ? mais ça ne suffit pas.... un suivi médical s'impose (et là pour y aller plus de 2 fois, faut se donner des coups de pied au cul !)
- faire le point de ta relation de couple : as-tu envie de continuer à aimer ton mari, même si tu t'en sens aujourd'hui incapable ? Si oui, il faut lui faire confiance déjà et puis peut-être aller voir un conseiller conjugal (si ton mari estime que le pb ne vient pas du couple parce qu'il t'aime mais qu'il est une perle, dis lui que ça t'aiderait à aller mieux TOI. Pour conjuguer couple et sens de la vie, il y a un mouvement qui s'appelle le CLER qui pourra t'aider, vous aider.
- c'est peut-être le moment de changer de boulot ? Si ton mari a de quoi vous faire vivre pendant un moment, arrête toi carrément occupe toi de toi pour avoir comme dis kty du temps pour les autres, fais du bénévolat des trucs qui te mettent en valeur TOI
- fais garder tes enfants quelques mercredis, si c'est ton plan de sauvegarde, ils sentiront que tu vas mieux au bout de quelques mercredis.... ou si c'est trop compliqué essaie de faire des trucs les mercredi avec des copines et leurs enfants, les journées passeront plus vite.

Quoiqu'il en soit, bon courage et ne perds pas ce petit bout de conscience que ça va mal, c'est ce qui te sauvera, toi et ta famille..... tu as bien fait d'en parler ici.



euh non, ce n'est pas du tout ce que je voulais dire, "se tourner" vers les autres pour moi ce n'est pas faire du bénévolat et dépendre encore plus de son mari, c'est plutôt se tourner réellement vers ses enfants et son mari déjà, sans penser à soi mais de manière objective. et s'oublier un peu pour être vraiment à l'écoute.
doule - Mar Sep 20, 2011 10:28 am
Sujet du message:
Clotilde a écrit:
booboon a écrit:
soupire Clotilde, ça m'attriste de te lire comme ça, et je n'avais pas du tout une image de toi de personne dépressive très étonné(e) ...


Ce n'est pas non pus l'image que je renvoie à mon entourage, et tant mieux ! clin d'oeil

Nelcy, oui, nous en parlons avec mon mari, mais en ce moment, c'est dur pour lui aussi...


Peut être pas dépressive, mais je trouve qu'on sentait quand même un mal être parfois...quand tu as su que tu attendais un petit garçon, ou quand tu disais que tu avais des kgs à perdre alors que tu es toute mince !
Clotilde - Mar Sep 20, 2011 10:30 am
Sujet du message:
doule a écrit:
Clotilde a écrit:
booboon a écrit:
soupire Clotilde, ça m'attriste de te lire comme ça, et je n'avais pas du tout une image de toi de personne dépressive très étonné(e) ...


Ce n'est pas non pus l'image que je renvoie à mon entourage, et tant mieux ! clin d'oeil

Nelcy, oui, nous en parlons avec mon mari, mais en ce moment, c'est dur pour lui aussi...


Peut être pas dépressive, mais je trouve qu'on sentait quand même un mal être parfois...quand tu as su que tu attendais un petit garçon, ou quand tu disais que tu avais des kgs à perdre alors que tu es toute mince !


Ah oui ? Tiens c'est rigolo je ne me souviens pas ! Pourtant je l'adore mon petit mec ! clin d'oeil
SPQR - Mar Sep 20, 2011 10:31 am
Sujet du message:
Marika, qui a parlé de "confession" ? Clotilde peut tout à fait s'entretenir avec un homme d'Eglise (pas forcément catholique d'ailleurs) en dehors de toute perspective sacramentelle...

Concernant les suggestions, je rejoins plus Kty qui parle de s'ouvrir et se donner aux autres plutôt que les conseils de type "prends soin de toi ma pauvre" ; je pense qu'aujourd'hui, on meurt plus de trop prendre soin de soin que de prendre soin des autres. Et tu as le profil parfait de la femme chanceuse du 21ème siècle à qui il ne manque rien, certainement pas le type de petites douceurs qui nous permettent de "nous faire du bien". Je pense que c'est même là que le bât blesse. Tu dois culpabiliser d'autant plus de trouver tout ceci dérisoire, alors que tu susciterais l'envie de 9 dizièmes des femmes de l'Humanité. N'as-tu jamais pensé à t'engager pour une cause à laquelle tu croyais ? Politique ? Association ?

La meilleure amie de mon mari (dont j'ai déjà parlé grimace grimace grimace ) était dans ton état lorsqu'ils se sont rencontrés ( en plus, elle venait de se faire larguer par son mari et, comme tu l'as remarqué, le malheur fait fuir et elle n'avait plus grand monde à qui se confier, tout le monde avait fui...) ; il lui a accordé pas mal de tps à l'époque pour la remonter de l'enfer où elle était descendue (plusieurs TS aussi), elle s'est convertie et tout a changé pour elle. Mais comme une conversion n'est jamais l'arrivée mais le point de départ de qqch, il lui a fallu parcourir encore pas mal de chemin pour comprendre vraiment ce qu'elle devait faire de sa vie. Aujourd'hui, elle s'est remariée et a découvert qu'elle aimait prendre soin des plus faibles et s'est engagée dans une association qui oeuvre pour les SDF et les prostituées (aux captifs la libération).

Tout ça pour dire que parfois, ce n'est pas en cherchant ce qu'on peut faire pour soi mais ce qu'on doit faire pour les autres qu'on se sauve (à tous les sens du terme... clin d'oeil ) Et comme le dit Kty, peut-être même qu'il n'y a pas besoin pour cela d'aller chercher des SDF et des prostituées, peut-être que tes enfants et ton mari sont ce truc après lequel tu cours...


doule - Mar Sep 20, 2011 10:32 am
Sujet du message:
Clotilde a écrit:
doule a écrit:
Clotilde a écrit:
booboon a écrit:
soupire Clotilde, ça m'attriste de te lire comme ça, et je n'avais pas du tout une image de toi de personne dépressive très étonné(e) ...


Ce n'est pas non pus l'image que je renvoie à mon entourage, et tant mieux ! clin d'oeil

Nelcy, oui, nous en parlons avec mon mari, mais en ce moment, c'est dur pour lui aussi...


Peut être pas dépressive, mais je trouve qu'on sentait quand même un mal être parfois...quand tu as su que tu attendais un petit garçon, ou quand tu disais que tu avais des kgs à perdre alors que tu es toute mince !


Ah oui ? Tiens c'est rigolo je ne me souviens pas ! Pourtant je l'adore mon petit mec ! clin d'oeil


Je me trompe peut être mais ce n'est pas toi qui disait avoir peur d'attendre un petit garçon parce que tu n'avais eu que des filles ? Et puis aussi le fait que tu regrettais le choix de son prénom ?
booboon - Mar Sep 20, 2011 10:35 am
Sujet du message:
kty a écrit:
booboon a écrit:
soupire Clotilde, ça m'attriste de te lire comme ça, et je n'avais pas du tout une image de toi de personne dépressive très étonné(e) ...

Je rejoins un peu de chaque autre MM :
- voir un prêtre, pourquoi pas ? mais ça ne suffit pas.... un suivi médical s'impose (et là pour y aller plus de 2 fois, faut se donner des coups de pied au cul !)
- faire le point de ta relation de couple : as-tu envie de continuer à aimer ton mari, même si tu t'en sens aujourd'hui incapable ? Si oui, il faut lui faire confiance déjà et puis peut-être aller voir un conseiller conjugal (si ton mari estime que le pb ne vient pas du couple parce qu'il t'aime mais qu'il est une perle, dis lui que ça t'aiderait à aller mieux TOI. Pour conjuguer couple et sens de la vie, il y a un mouvement qui s'appelle le CLER qui pourra t'aider, vous aider.
- c'est peut-être le moment de changer de boulot ? Si ton mari a de quoi vous faire vivre pendant un moment, arrête toi carrément occupe toi de toi pour avoir comme dis kty du temps pour les autres, fais du bénévolat des trucs qui te mettent en valeur TOI
- fais garder tes enfants quelques mercredis, si c'est ton plan de sauvegarde, ils sentiront que tu vas mieux au bout de quelques mercredis.... ou si c'est trop compliqué essaie de faire des trucs les mercredi avec des copines et leurs enfants, les journées passeront plus vite.

Quoiqu'il en soit, bon courage et ne perds pas ce petit bout de conscience que ça va mal, c'est ce qui te sauvera, toi et ta famille..... tu as bien fait d'en parler ici.



euh non, ce n'est pas du tout ce que je voulais dire, "se tourner" vers les autres pour moi ce n'est pas faire du bénévolat et dépendre encore plus de son mari, c'est plutôt se tourner réellement vers ses enfants et son mari déjà, sans penser à soi mais de manière objective. et s'oublier un peu pour être vraiment à l'écoute.


Oups désolée j'ai mal interprété alors honte
mimosa - Mar Sep 20, 2011 10:36 am
Sujet du message:
kty a écrit:
"se tourner" vers les autres pour moi ce n'est pas faire du bénévolat et dépendre encore plus de son mari, c'est plutôt se tourner réellement vers ses enfants et son mari déjà, sans penser à soi mais de manière objective. et s'oublier un peu pour être vraiment à l'écoute.

ça fait vachement avancer le schimlblick !!!
parce que "l'image que tu donnes" à te lire elle est complétement fausse, donc soupire et là tu dois être "vraie", c'est plus dur mais plus constructif!
ton homme, s'il est cap d'entendre ce que tu as écrit ici, il peut t'aider à réfléchir et à faire avancer votre couple
tes enfants, tu peux donner l'image la plus lisse, ça m'étonnerait qu'ils ne sentent ps que quelque chose cloche...
c'est tout bénéf de faire ce que dit Kty...
nelcy - Mar Sep 20, 2011 11:02 am
Sujet du message:
Je rejoins tout à fait SPQR et Kty sur ce coup là, moi aussi quand j'ai un coup de mou, me pencher vers les autres vraiment (mes proches), c'est ce qui me fait aller mieux, me sentir vivante, utile, avoir ma place dans le puzzle.
Alaïs - Mar Sep 20, 2011 11:02 am
Sujet du message:
Clotilde, ça me fait de la peine de lire comme ça triste
Comme Marika, il me semble que ton médecin a été vraiment léger sur ce coup-là, et pourtant une aide médicale et psychologique serait très bénéfique.

Après, l'étape indispensable est de faire le point sur tes vraies attentes, vos vraies attentes à deux, et le décalage entre ce que tu souhaites réellement vivre et ce que tu vis réellement. Et, de ce point de vue, s'oublier soi-même pour être vrai envers les autres n'est pas forcément l'idéal (et je ne le dis pas uniquement par esprit de contradiction). On n'est vrai envers ses proches que quand on est vrai avec soi-même. Et, de ce point de vue, la solution de SPQR peut être synonyme de fuite en avant qui ne résoudra rien. Sans tomber dans la complaisance dans son mal-être (ce que je ne ressens pas chez toi, Clotilde), on peut prendre du temps pour être vrai avec soi-même et pour savoir réellement où on veut aller. Et je pense que tes enfants le sentiront et préféreront une maman vraie avec eux qu'une maman qui se force pour faire bonne figure.


nelcy - Mar Sep 20, 2011 11:05 am
Sujet du message:
Alaïs a écrit:
Clotilde, ça me fait de la peine de lire comme ça triste
Comme Marika, il me semble que ton médecin a été vraiment léger sur ce coup-là, et pourtant une aide médicale et psychologique serait très bénéfique.

Après, l'étape indispensable est de faire le point sur tes vraies attentes, vos vraies attentes à deux, et le décalage entre ce que tu souhaites réellement vivre et ce que tu vis réellement. Et, de ce point de vue, s'oublier soi-même pour être vrai envers les autres n'est pas forcément l'idéal (et je ne le dis pas uniquement par esprit de contradiction). On n'est vrai envers ses proches que quand on est vrai avec soi-même. Et, de ce point de vue, la solution de SPQR peut être synonyme de fuite en avant qui ne résoudra rien. Sans tomber dans la complaisance dans son mal-être (ce que je ne ressens pas chez toi, Clotilde), on peut prendre du temps pour être vrai avec soi-même et pour savoir réellement où on veut aller. Et je pense que tes enfants le sentiront et préféreront une maman vraie avec eux qu'une maman qui se force pour faire bonne figure.



On peut se retrouver en se tournant vers les autres, faire rejaillir l'essentiel, ce n'est pas (forcément) une fuite en avant. clin d'oeil
zzou - Mar Sep 20, 2011 11:08 am
Sujet du message:
J'ai été dans ta situation quand mon petit dernier avait à peu près l'âge du tien, à l'exception des questions sur le couple (différence importante, je suis d'accord).
Ce qui m'a permis d'émerger, ça a été de trouver une autre activité professionnelle. Bon, pour le moment, c'est toujours mon ancien job qui me fait vivre, mais un jour par semaine je travaille "pour mon compte", avec l'espoir de pouvoir en vivre un jour.
Le danger, c'est que je suis beaucoup moins impliquée dans mon boulot, ce qui est évidemment dangereux à moyen terme, mais ça me permet d'avoir un esprit beaucoup plus disponible pour mes enfants, et j'ai l'agréable sensation de ne pas passer à côté de leurs plus belles années.
gdm - Mar Sep 20, 2011 11:11 am
Sujet du message:
kty a écrit:
je crois que les réponses sont dans ton post : tu as l'impression de toujours courir après quelque chose mais tu as tout. donc tu cours après rien. tu as trop en fait, tu n'as pas de but, tu passes juste d'un coup de tête à un coup de tête, sans besoin réel, alors c'est un coup d'épée dans l'eau.
il faut que tu cherches ton vrai "moi", ce que tu veux vraiment dans ta vie, qui ait un sens, un vrai, profond, durable, pas simplement combler les vides de grand n'importe quoi.
je vais être abrupte, comme d'hab', mais le simple fait d'avaler des somnifères en ayant 3 enfants dénote un égoïsme mal placé, anormal, malsain.
s'oublier un peu, et se tourner vers les autres, c'est bienfaiteur aussi.


Je suis entièrement d'accord avec ça : oublie ton nombril et tourne toi vers les autres; puisque tu as tout : donne! de ton temps et de ta personne, ça te fera oublier ce qui ne va pas, ça pourra éventuellement remettre tes pendules à l'heure...
Et ça n'empêche pas de se faire aider par un spécialiste.

Alaïs - Mar Sep 20, 2011 11:15 am
Sujet du message:
gdm a écrit:
kty a écrit:
je crois que les réponses sont dans ton post : tu as l'impression de toujours courir après quelque chose mais tu as tout. donc tu cours après rien. tu as trop en fait, tu n'as pas de but, tu passes juste d'un coup de tête à un coup de tête, sans besoin réel, alors c'est un coup d'épée dans l'eau.
il faut que tu cherches ton vrai "moi", ce que tu veux vraiment dans ta vie, qui ait un sens, un vrai, profond, durable, pas simplement combler les vides de grand n'importe quoi.
je vais être abrupte, comme d'hab', mais le simple fait d'avaler des somnifères en ayant 3 enfants dénote un égoïsme mal placé, anormal, malsain.
s'oublier un peu, et se tourner vers les autres, c'est bienfaiteur aussi.


Je suis entièrement d'accord avec ça : oublie ton nombril et tourne toi vers les autres; puisque tu as tout : donne! de ton temps et de ta personne, ça te fera oublier ce qui ne va pas, ça pourra éventuellement remettre tes pendules à l'heure...
Et ça n'empêche pas de se faire aider par un spécialiste.


Ça me surprend un peu comme réaction: quelqu'un qui a tout n'a pas forcément tout ce qu'il lui faut pour tourner. Ça me fait un peu penser à un moteur qui carbure au sans plomb et à qui on dirait alors qu'il est rempli de diesel que, comme il est rempli, il peut bien avancer et que ça ira mieux. La dépression est une maladie et "remettre les pendules à l'heure", ça peut prendre des années et ça ne se fait pas en claquant des doigts.
gdm - Mar Sep 20, 2011 11:24 am
Sujet du message:
Alaïs a écrit:
gdm a écrit:
kty a écrit:
je crois que les réponses sont dans ton post : tu as l'impression de toujours courir après quelque chose mais tu as tout. donc tu cours après rien. tu as trop en fait, tu n'as pas de but, tu passes juste d'un coup de tête à un coup de tête, sans besoin réel, alors c'est un coup d'épée dans l'eau.
il faut que tu cherches ton vrai "moi", ce que tu veux vraiment dans ta vie, qui ait un sens, un vrai, profond, durable, pas simplement combler les vides de grand n'importe quoi.
je vais être abrupte, comme d'hab', mais le simple fait d'avaler des somnifères en ayant 3 enfants dénote un égoïsme mal placé, anormal, malsain.
s'oublier un peu, et se tourner vers les autres, c'est bienfaiteur aussi.


Je suis entièrement d'accord avec ça : oublie ton nombril et tourne toi vers les autres; puisque tu as tout : donne! de ton temps et de ta personne, ça te fera oublier ce qui ne va pas, ça pourra éventuellement remettre tes pendules à l'heure...
Et ça n'empêche pas de se faire aider par un spécialiste.


Ça me surprend un peu comme réaction: quelqu'un qui a tout n'a pas forcément tout ce qu'il lui faut pour tourner. Ça me fait un peu penser à un moteur qui carbure au sans plomb et à qui on dirait alors qu'il est rempli de diesel que, comme il est rempli, il peut bien avancer et que ça ira mieux. La dépression est une maladie et "remettre les pendules à l'heure", ça peut prendre des années et ça ne se fait pas en claquant des doigts.


1) je ne suis pas médecin, donc je ne me risquerais pas à diagnostiquer une dépression
2) je donne un avis qui dépend comme à chaque fois d'un vécu personnel.

Seule Clotilde peut connaitre la profondeur de son mal être et fera son tri dans les avis des unes et des autres clin d'oeil
SPQR - Mar Sep 20, 2011 11:24 am
Sujet du message:
Alaïs a écrit:
gdm a écrit:
kty a écrit:
je crois que les réponses sont dans ton post : tu as l'impression de toujours courir après quelque chose mais tu as tout. donc tu cours après rien. tu as trop en fait, tu n'as pas de but, tu passes juste d'un coup de tête à un coup de tête, sans besoin réel, alors c'est un coup d'épée dans l'eau.
il faut que tu cherches ton vrai "moi", ce que tu veux vraiment dans ta vie, qui ait un sens, un vrai, profond, durable, pas simplement combler les vides de grand n'importe quoi.
je vais être abrupte, comme d'hab', mais le simple fait d'avaler des somnifères en ayant 3 enfants dénote un égoïsme mal placé, anormal, malsain.
s'oublier un peu, et se tourner vers les autres, c'est bienfaiteur aussi.


Je suis entièrement d'accord avec ça : oublie ton nombril et tourne toi vers les autres; puisque tu as tout : donne! de ton temps et de ta personne, ça te fera oublier ce qui ne va pas, ça pourra éventuellement remettre tes pendules à l'heure...
Et ça n'empêche pas de se faire aider par un spécialiste.


Ça me surprend un peu comme réaction: quelqu'un qui a tout n'a pas forcément tout ce qu'il lui faut pour tourner. Ça me fait un peu penser à un moteur qui carbure au sans plomb et à qui on dirait alors qu'il est rempli de diesel que, comme il est rempli, il peut bien avancer et que ça ira mieux. La dépression est une maladie et "remettre les pendules à l'heure", ça peut prendre des années et ça ne se fait pas en claquant des doigts.


C'est pourquoi elle a ajouté que ça n'empêche pas de sa faire aider par un spécialiste, ce qui est effectivement le bon sens.

clin d'oeil
Alaïs - Mar Sep 20, 2011 11:27 am
Sujet du message:
gdm a écrit:
Alaïs a écrit:
gdm a écrit:
kty a écrit:
je crois que les réponses sont dans ton post : tu as l'impression de toujours courir après quelque chose mais tu as tout. donc tu cours après rien. tu as trop en fait, tu n'as pas de but, tu passes juste d'un coup de tête à un coup de tête, sans besoin réel, alors c'est un coup d'épée dans l'eau.
il faut que tu cherches ton vrai "moi", ce que tu veux vraiment dans ta vie, qui ait un sens, un vrai, profond, durable, pas simplement combler les vides de grand n'importe quoi.
je vais être abrupte, comme d'hab', mais le simple fait d'avaler des somnifères en ayant 3 enfants dénote un égoïsme mal placé, anormal, malsain.
s'oublier un peu, et se tourner vers les autres, c'est bienfaiteur aussi.


Je suis entièrement d'accord avec ça : oublie ton nombril et tourne toi vers les autres; puisque tu as tout : donne! de ton temps et de ta personne, ça te fera oublier ce qui ne va pas, ça pourra éventuellement remettre tes pendules à l'heure...
Et ça n'empêche pas de se faire aider par un spécialiste.


Ça me surprend un peu comme réaction: quelqu'un qui a tout n'a pas forcément tout ce qu'il lui faut pour tourner. Ça me fait un peu penser à un moteur qui carbure au sans plomb et à qui on dirait alors qu'il est rempli de diesel que, comme il est rempli, il peut bien avancer et que ça ira mieux. La dépression est une maladie et "remettre les pendules à l'heure", ça peut prendre des années et ça ne se fait pas en claquant des doigts.


1) je ne suis pas médecin, donc je ne me risquerais pas à diagnostiquer une dépression
2) je donne un avis qui dépend comme à chaque fois d'un vécu personnel.

Seule Clotilde peut connaitre la profondeur de son mal être et fera son tri dans les avis des unes et des autres clin d'oeil


Justement, je réagis également en fonction d'un vécu personnel, histoire que tous les points de vue soient exprimés sur le sujet clin d'oeil
MARIKA - Mar Sep 20, 2011 11:28 am
Sujet du message:
Alaïs a écrit:
gdm a écrit:
kty a écrit:
je crois que les réponses sont dans ton post : tu as l'impression de toujours courir après quelque chose mais tu as tout. donc tu cours après rien. tu as trop en fait, tu n'as pas de but, tu passes juste d'un coup de tête à un coup de tête, sans besoin réel, alors c'est un coup d'épée dans l'eau.
il faut que tu cherches ton vrai "moi", ce que tu veux vraiment dans ta vie, qui ait un sens, un vrai, profond, durable, pas simplement combler les vides de grand n'importe quoi.
je vais être abrupte, comme d'hab', mais le simple fait d'avaler des somnifères en ayant 3 enfants dénote un égoïsme mal placé, anormal, malsain.
s'oublier un peu, et se tourner vers les autres, c'est bienfaiteur aussi.


Je suis entièrement d'accord avec ça : oublie ton nombril et tourne toi vers les autres; puisque tu as tout : donne! de ton temps et de ta personne, ça te fera oublier ce qui ne va pas, ça pourra éventuellement remettre tes pendules à l'heure...
Et ça n'empêche pas de se faire aider par un spécialiste.


Ça me surprend un peu comme réaction: quelqu'un qui a tout n'a pas forcément tout ce qu'il lui faut pour tourner. Ça me fait un peu penser à un moteur qui carbure au sans plomb et à qui on dirait alors qu'il est rempli de diesel que, comme il est rempli, il peut bien avancer et que ça ira mieux. La dépression est une maladie et "remettre les pendules à l'heure", ça peut prendre des années et ça ne se fait pas en claquant des doigts.


je suis tout à fait d'accord avec Alaïs.
C'est idiot de dire "bouge-toi, arrête de te regarder le nombril" à une personne qui va mal.
Cela l'incite encore plus à penser qu'elle est nulle et que si cela ne va pas c'est entièrement de sa faute et qu'en plus elle est juste égöïste.

Alors que le truc c'est vraiment comme ce que dit Alaïs, c'est un problème de carburer au sans-plomb alors qu'il lui faudrait du gasoil ou vice-versa et qu'on a beau pousser la voiture, tant qu'on n'aura pas fait une vidange complète et remis le bon carburant on a beau pousser, elle ne redémarrera pas.

Mais il ne faut parfois pas grand-chose pour que les compteurs se remettent à zéro. Mais il faut un vrai déclic !!!
liza - Mar Sep 20, 2011 11:32 am
Sujet du message:
Marie, n'était pas dépressive mais par période, elle voyait "noir", était négative, et surtout n'arrivait pas à mettre en "avant" ses qualités.Elle avait tout pour être heureuse.... Elle était suivie+++ et c'est fini. soupire

Clothilde, je te souhaite de trouver ce qui bloque chez toi, dans ton âme et uqe tu puisses trouver les ressources pour combattre contre ce mal. Fais-toi aider et surtout n'hésite pas à te confier.
MARIKA - Mar Sep 20, 2011 11:47 am
Sujet du message:
Pose-toi deux questions subsidiaires :

1) as-tu changé de contraception ? les hormones peuvent aussi provoquer des changements d'humeur.

2) est-ce que ton alimentation comporte suffisamment d'hydrates de carbones et d'oligo-éléments. Les régimes "à la mode" (Dukan et compagnie) peuvent avoir des effets délétères sur l'humeur.

parce que parfois aussi on cherche dans le psy, ce qui est purement physiologique !!! clin d'oeil
@nge - Mar Sep 20, 2011 12:19 pm
Sujet du message:
la mention de regarder son nombril me gene beaucoups

c est la reaction de beaucoup de personne (malheureusement),qui ne se sentent pas concerné par lemal être/maladie de l autre,c est facile de dire "il y a pire ailleurs/autour de toi",mais la personne face a son desaroi/douleur a ce moment la s en fout des autres !! honte
Petitefée - Mar Sep 20, 2011 1:09 pm
Sujet du message:
Alaïs a écrit:
gdm a écrit:
kty a écrit:
je crois que les réponses sont dans ton post : tu as l'impression de toujours courir après quelque chose mais tu as tout. donc tu cours après rien. tu as trop en fait, tu n'as pas de but, tu passes juste d'un coup de tête à un coup de tête, sans besoin réel, alors c'est un coup d'épée dans l'eau.
il faut que tu cherches ton vrai "moi", ce que tu veux vraiment dans ta vie, qui ait un sens, un vrai, profond, durable, pas simplement combler les vides de grand n'importe quoi.
je vais être abrupte, comme d'hab', mais le simple fait d'avaler des somnifères en ayant 3 enfants dénote un égoïsme mal placé, anormal, malsain.
s'oublier un peu, et se tourner vers les autres, c'est bienfaiteur aussi.


Je suis entièrement d'accord avec ça : oublie ton nombril et tourne toi vers les autres; puisque tu as tout : donne! de ton temps et de ta personne, ça te fera oublier ce qui ne va pas, ça pourra éventuellement remettre tes pendules à l'heure...
Et ça n'empêche pas de se faire aider par un spécialiste.


Ça me surprend un peu comme réaction: quelqu'un qui a tout n'a pas forcément tout ce qu'il lui faut pour tourner. Ça me fait un peu penser à un moteur qui carbure au sans plomb et à qui on dirait alors qu'il est rempli de diesel que, comme il est rempli, il peut bien avancer et que ça ira mieux. La dépression est une maladie et "remettre les pendules à l'heure", ça peut prendre des années et ça ne se fait pas en claquant des doigts.


Justement, en attendant de guérir, parce que trouver la cause de ce mal-être, ça peut être long, donc en attendant, ce qui aide à tenir, c'est d'oublier un peu son côté narcissique et de regarder les autres. C'est en tout cas ce que m'a dit une psy il y a qq années, quand je lui ai dit "ouais, c'est bien joli, mais en attendant d'avoir fini ma psychanalyse, je fais quoi pour me sentir mieux?".
Maintenant, je suis d'accord, dire à quelqu'un qui va mal d'arrêter de se regarder le nombril, ça peut être mal vécu, c'est assez brutal. Mais je ne pense pas que ça ait été dit dans ce sens ici.
Clotilde
carpediem27 - Mar Sep 20, 2011 2:02 pm
Sujet du message:
liza a écrit:
Marie, n'était pas dépressive mais par période, elle voyait "noir", était négative, et surtout n'arrivait pas à mettre en "avant" ses qualités.Elle avait tout pour être heureuse.... Elle était suivie+++ et c'est fini. soupire

Clothilde, je te souhaite de trouver ce qui bloque chez toi, dans ton âme et uqe tu puisses trouver les ressources pour combattre contre ce mal. Fais-toi aider et surtout n'hésite pas à te confier.



Lizza

Clothilde pas de conseil à te donner j'en suis bien incapable et les filles t'en ont bien donné déjà
j'espère que tu arriveras à être heureuse soupire
Akita - Mar Sep 20, 2011 2:29 pm
Sujet du message:
Je ne suis pas médecin mais cela ressemble à une dépression et si c'est le cas, tu ne peux pas t'en sortir seule.
Aucun médecin ne t'a prescrit d'antidépresseur ? Les médicaments seuls ne te guérissent pas mais ils permettent de chasser les idées noires et de voir les choses telles qu'elles sont. Une psychothérapie en parallèle sert à trouver ce qui ne va pas.
Parles-en à un médecin, encore faut-il trouver le bon car tu en a déjà vu plusieurs et aucun ne t'a vraiment aidée apparemment.
Je te souhaite bon courage, tes enfants ont besoin de toi.
plusbelavie - Mar Sep 20, 2011 2:32 pm
Sujet du message:
Bon courage Clothilde, ça doit être encore plus difficile de ne pas aller bien tout en sachant qu'objectivement, ça devrait aller, parce que les autres ne doivent pas pouvoir comprendre.
bounty10 - Mar Sep 20, 2011 3:05 pm
Sujet du message:
ESt-ce que tu as fais un bilan chez ton medecin , verifier que physiquement tout va bien , je pense notament à la thyroïde.

Parceque avant de se pencher sur le psy faut être sur que c'est pas physique clin d'oeil

Sinon ce que tu décris ressemble à de la depression et je te conseille un très bon livre "guerir" de david servan-Schreiber. Si tu veux j'en ai un exemplaire, je te l'envoi.

Brune - Mar Sep 20, 2011 3:14 pm
Sujet du message:
Akita a écrit:
Je ne suis pas médecin mais cela ressemble à une dépression et si c'est le cas, tu ne peux pas t'en sortir seule.
Aucun médecin ne t'a prescrit d'antidépresseur ? Les médicaments seuls ne te guérissent pas mais ils permettent de chasser les idées noires et de voir les choses telles qu'elles sont. Une psychothérapie en parallèle sert à trouver ce qui ne va pas.
Parles-en à un médecin, encore faut-il trouver le bon car tu en a déjà vu plusieurs et aucun ne t'a vraiment aidée apparemment.
Je te souhaite bon courage, tes enfants ont besoin de toi.


Je pense aussi que tu as besoin d'une aide extérieure qui te permettra de retrouver de l'envie et l'énergie nécessaire pour s'ouvrir aux autres.
Fais-toi conseiller pour un bon psy et fais-lui confiance. Vas-y plus de deux fois.
Gwenaelle - Mar Sep 20, 2011 3:18 pm
Sujet du message:

Momo777 - Mar Sep 20, 2011 3:55 pm
Sujet du message:
Une grande pensée pour toi heart

Je ne suis pas psy, mais effectivement, ce que tu dis me fait penser à une dépression... je n'en ai jamais fait, mais j'ai une tante qui est dépressive 6 mois à l'année et qui me l'a bien décrit: cette envie de rien, tout le monde te "gave", si ça ne tenait qu'à toi, tu ne te lèverais même plus...

Si c'est cela, hélas, c'est une maladie reconnue donc il ne suffit pas de dire "je vais m'occuper des autres" pour que ça aille mieux soupire Cela vaut bien un essai bien sûr..

Dans un premier temps, je prendrais point par point... déjà, si tu n'es pas bien dans ton travail, suis le conseils que les MM t'ont déjà donné: fais un bilan de compétences, cherche ailleurs! Le travail c'est ce que l'on fait pratiquement toute la journée, si tu n'y es pas bien, difficile de te sentir mieux le reste du temps avec ce poids sur les épaules!

Fais-toi une liste de tout ce que tu voulais faire autrefois... que tu n'as jamais fait par manque de temps, parce que tu avais tes enfants, par manque d'argent etc... relis la liste et demande-toi lesquels de ces rêves tu aimerais réaliser et de quels moyens tu disposes pour y parvenir...

Quant à ton couple, je suis mal placée pour donner des conseils honte Je ne sais pas s'il existe des couples où la passion, les "papillons dans le ventre" survivent à plusieurs années de mariage et pleins d'enfants.... maintenant, il y a peut-être des moyens de sortir de cette monotonie, faire une folie quelconque (et si ce n'est qu'un WE à Londres à deux ou que sais-je) pour y remettre du piment....

Je te souhaite bon courage, j'espère que tu trouveras ce qui manque dans ta vie
@rmelle ;) - Mar Sep 20, 2011 5:04 pm
Sujet du message:
Contrairement à tous les autres avis je crois que quand on va mal et qu'on sent qu'on ne vit pas authentiquement sa vie il faut s'autoriser à n'en avoir rien à faire des autres et ne plus prendre de décision, ne pas se forcer à aller bien, ne pas essayer de montrer qu'on va bien et sombrer ouvertement dans la déprime.

CROIRE et s'obliger à se convaincre que ça va aller mieux, que pour le moment on ne sait pas vers où aller, qu'on ne voit pas le rivage donc qu'il est inutile de consommer toute son énergie à nager betement vers nulle part.
S'il y a un point fixe et que tu sens que c'est avec ton mari que tu dois vivre, tant mieux, c'est un problème de moins sur lequel gamberger.

Tu as les billets pour la Réunion, ça te gave, pas dramatique, déclare-toi déprimée et fais faire les valises à quelqu'un d'autre.

Je pense qu'accepter d'etre incapable de mettre un pied devant l'autre c'est déjà un sacré pas et que de lutter pour essayer de convaincre son entourage que tout va bien ou que l'entourage essaye de te convaincre que tu as tout ce qu'il faut pour etre heureuse donc tu ne peux pas aller mal c'est complètement inutile, voire dangereux.

Il y a des médocs très bien foutus qui peuvent aider, il faut en essayer des tonnes avec divers dosage etc. et avec de la patience, du temps, et de la confince en soi pour croire que ça doit aller mieux tu devrais petit à petit te sortir de cet état qui est tout sauf reglable à coups de pieds au luc.
@nge - Mar Sep 20, 2011 5:15 pm
Sujet du message:
@rmelle ,c est la 1ere fois que j entends/lis ,cette realité,bien trop souvent les paroles font beaucoup de mal,car les gens interprete mal,ce mal être c'est trop mignon

et comme tu dis il y a des medocs qui sont vraiment au point,mais faut trouver le bon etle bon dosage honte
flore - Mar Sep 20, 2011 5:24 pm
Sujet du message:
je n'ai pas de conseils mais
TICYA - Mar Sep 20, 2011 5:25 pm
Sujet du message:
@rmelle clin d'oeil a écrit:
Contrairement à tous les autres avis je crois que quand on va mal et qu'on sent qu'on ne vit pas authentiquement sa vie il faut s'autoriser à n'en avoir rien à faire des autres et ne plus prendre de décision, ne pas se forcer à aller bien, ne pas essayer de montrer qu'on va bien et sombrer ouvertement dans la déprime.

CROIRE et s'obliger à se convaincre que ça va aller mieux, que pour le moment on ne sait pas vers où aller, qu'on ne voit pas le rivage donc qu'il est inutile de consommer toute son énergie à nager betement vers nulle part.
S'il y a un point fixe et que tu sens que c'est avec ton mari que tu dois vivre, tant mieux, c'est un problème de moins sur lequel gamberger.

Tu as les billets pour la Réunion, ça te gave, pas dramatique, déclare-toi déprimée et fais faire les valises à quelqu'un d'autre.

Je pense qu'accepter d'etre incapable de mettre un pied devant l'autre c'est déjà un sacré pas et que de lutter pour essayer de convaincre son entourage que tout va bien ou que l'entourage essaye de te convaincre que tu as tout ce qu'il faut pour etre heureuse donc tu ne peux pas aller mal c'est complètement inutile, voire dangereux.

Il y a des médocs très bien foutus qui peuvent aider, il faut en essayer des tonnes avec divers dosage etc. et avec de la patience, du temps, et de la confince en soi pour croire que ça doit aller mieux tu devrais petit à petit te sortir de cet état qui est tout sauf reglable à coups de pieds au luc.


Tout à fait d'accord avec toi. Les coups de pied au c u l ça va bien quand on a juste un coup de mou. Mais quand c'est beaucoup plus profond, ça ne sert strictement à rien sauf à faire culpabiliser la personne un peu plus.
Lnjovir - Mar Sep 20, 2011 5:28 pm
Sujet du message:
Je suis tout à fait aussi de l'avis d'Armelle (à part que je ne pense pas que taper Luc serve à grand chose réfléchis ).
Je pense qu'il ne faut pas avoir peur des antidépresseurs. Ils permettent de sortir la tête de l'eau, et d'être réceptif à une thérapie.
Clotilde.
Momo777 - Mar Sep 20, 2011 5:53 pm
Sujet du message:
juju a écrit:
@rmelle ,c est la 1ere fois que j entends/lis ,cette realité,bien trop souvent les paroles font beaucoup de mal,car les gens interprete mal,ce mal être c'est trop mignon

et comme tu dis il y a des medocs qui sont vraiment au point,mais faut trouver le bon etle bon dosage honte


Mon mari a été sous anti-dépresseur pendant quelques jours, il ressemblait à un mort-vivant et a très vite arrêté soupire Je confirme, faut essayer, chercher, trouver...
Gwenaelle - Mar Sep 20, 2011 5:55 pm
Sujet du message:
@rmelle clin d'oeil a écrit:
Contrairement à tous les autres avis je crois que quand on va mal et qu'on sent qu'on ne vit pas authentiquement sa vie il faut s'autoriser à n'en avoir rien à faire des autres et ne plus prendre de décision, ne pas se forcer à aller bien, ne pas essayer de montrer qu'on va bien et sombrer ouvertement dans la déprime.

CROIRE et s'obliger à se convaincre que ça va aller mieux, que pour le moment on ne sait pas vers où aller, qu'on ne voit pas le rivage donc qu'il est inutile de consommer toute son énergie à nager betement vers nulle part.
S'il y a un point fixe et que tu sens que c'est avec ton mari que tu dois vivre, tant mieux, c'est un problème de moins sur lequel gamberger.

Tu as les billets pour la Réunion, ça te gave, pas dramatique, déclare-toi déprimée et fais faire les valises à quelqu'un d'autre.

Je pense qu'accepter d'etre incapable de mettre un pied devant l'autre c'est déjà un sacré pas et que de lutter pour essayer de convaincre son entourage que tout va bien ou que l'entourage essaye de te convaincre que tu as tout ce qu'il faut pour etre heureuse donc tu ne peux pas aller mal c'est complètement inutile, voire dangereux.

Il y a des médocs très bien foutus qui peuvent aider, il faut en essayer des tonnes avec divers dosage etc. et avec de la patience, du temps, et de la confince en soi pour croire que ça doit aller mieux tu devrais petit à petit te sortir de cet état qui est tout sauf reglable à coups de pieds au luc.


100% d'accord avec toi Armelle.
LAB - Mar Sep 20, 2011 6:03 pm
Sujet du message:
Je n'ai pas tout lu, mais ton post me fait penser à mon mari, il y a 2 ans. Je l'ai trainé chez notre généraliste qui l'a écouté et diagnostiqué la dépression; pas un simple coup de mou qu'un peu de sport ou un divertissement peut faire passer. Il l'a traité par antidépresseur et arrêt maladie, ça été assez dur avec rechute en automne dernier. Il va mieux cette année. Il est allé voir un psychologue et un psychiatre mais ça ne l'a pas bcp aidé.

Comme kty je (le médecin aussi) lui ai dit de se tourner vers les autres et de moins penser à lui et ses petits soucis, mais il ne pouvait le faire.

Je te souhaite de trouver une solution.
@nge - Mar Sep 20, 2011 6:39 pm
Sujet du message:
Lnjovir a écrit:
Je suis tout à fait aussi de l'avis d'Armelle (à part que je ne pense pas que taper Luc serve à grand chose réfléchis ).
Je pense qu'il ne faut pas avoir peur des antidépresseurs. Ils permettent de sortir la tête de l'eau, et d'être réceptif à une thérapie.
Clotilde.

voila accepter de prendre des antidepresseurs est deja un cap
je les ai refusé longtemps(trop de vecu familliale) et quand j ai enfin acepter d ouvrir les yeux sur leur utilité,les effets on été flagrant honte
(alller chez le generaliste et enfin liui dire que si il ne restait pas 2 petits...) soupire
Petitefée - Mar Sep 20, 2011 7:14 pm
Sujet du message:
Armelle, ton analyse m'interpelle beaucoup, sans que j'arrive à comprendre pourquoi. J'ai du mal à imaginer cette immersion dans la déprime sans réaction violente de l'entourage... Et puis se laisser aller comme ça, il faut être sûre d'être capable de revenir... mais je dois manquer d'objectivité, sûrement je ne sais pas

Dans tous les cas, il me semble indispensable de comprendre pourquoi tu vas mal, Clotilde. Si l'immersion dans la déprime peut aider à faire émerger la raison pour laquelle ça ne va pas, alors oui, pourquoi pas. Si les médocs permettent d'aller mieux et donc d'analyser plus clairement les choses, alors oui. Mais la seule solution, c'est bien de trouver la raison de ce mal-être, et là, il n'y a que toi pour y arriver
tulipe - Mar Sep 20, 2011 7:27 pm
Sujet du message:
Pour moi c'est clairement de la dépression et une insatisfaction permanente pour TOUT. Même le psy ça ne va pas au bout de deux séances....
Je pense que tu devrais déjà aller voir ton médecin traitant qui fera le lien et saura t'orienter et qu'ensuite tu te tiennes à ces rendez-vous sinon ça n'ira jamais tout seul d'un coup de baguette magique.
LAB - Mar Sep 20, 2011 7:45 pm
Sujet du message:
La dépression c'est un pb de molécule dans le cerveau qui fait défaut à un moment, la seule discussion ou remise en question de sa vie est inutile. C'est comme si on disait à un unijambiste; cours tu peux le faire!


Evelune - Mer Sep 21, 2011 8:34 am
Sujet du message:
Clotide,

je ne sais pas trop par où commencer.
dans ce que j'ai lu (encore une fois, pas toutes les pages), tu vas mal.
Tu parles du sens de la vie.
Les psy (qui peuvent aider vraiment beaucoup dans pleins de cas) ne peuvent répondre à la question du sens de la vie. Ce n'est tout simplement pas de leur ressort.
Le s médocs peuvent aussi énormément aider mais, ils ne parlent toujours pas de cette question.
A quoi sert ma vie ? A-t-elle du sens ? A quoi sert ce que je fais ? Est-ce que je compte pour quelqu'un ? est-ce que ça a du "poids" ? Pourquoi est-ce que j'accepte ou pas de faire quelque chose, etc...

j'ai l'impression que c'est ce type de question que tu te poses. (?)

L'homme est un être spirituel. C'est ce côté, présent plus ou moins fort en nous, qui interroge le sens de la vie. Si rencontrer un prêtre ou une personne qui vit quelque chose de fort au niveau de la spiritualité est important, ça peut ne pas suffire. Ce que je veux dire, c'est que c'est TA recherche. La "solution" d'un autre ne te suffira pas.
Il y a aussi des lieux pour affiner cette recherche : des retraites, des week-ends de réflexion, des parcours genre "cours alpha" qui te permettront, avec d'autres, dans une éthique de respect de ta conscience (donc évite les trucs reconnus comme sectaires genre témoins de Jéhova), de t'interroger, de comprendre ce que d'autres ont vu et compris pour eux, et, peut-être (moi, comme j'y crois, je me dis "sûrement", car qui cherche trouve, et à qui frappe, on ouvrira...) tu trouveras ce après quoi tu cours.

quoiqu'il en soit, on peut associer une chose avec une autre (médoc + psy+recherche+discussion+ acceptation de ce que tu ressens, etc...)

Quoiqu'il en soit, je te souhaite de découvrir ce qui t'unifiera, te permettra d'être, simplement. Et de te sentir en cohérence interne.

bisette
MARIKA - Mer Sep 21, 2011 8:49 am
Sujet du message:
pour une fois je suis d'accord avec Armelle : il faut arrêter de faire semblant !!!
parce que cela ne fait pas avancer le schmilblick.
c'est hallucinant Clotilde que ton mari ne se rende compte de rien, même après ta TS et qu'il continue à faire comme si de rien n'était.
il aurait peut-être aussi besoin de pousser une gueulante !
peut-être ce qu'il te faut c'est de sortir de cet univers trop lisse ou l'on étouffe tout sentiment réel.
angelique - Mer Sep 21, 2011 8:49 am
Sujet du message:
clotilde,

mon mari a fait une grosse depression il y a quelque années, il a fait une therapie d'un an.
pour avoir des resultat il faut voir sur le long terme.
trouve un therapeute avec qui tu accroche meme si parfois ca peut etre long.

je te souhaite de voir le bout du tunnel
mimosa - Mer Sep 21, 2011 8:52 am
Sujet du message:
comme marika, c avec des faux-semblants et des il faut que, et je n'ai ps le droit de, que ça a tourné parfois très mal dans la famille de ma mère, le qu'en dira t on on s'en fout quand il s'agit de vie et encore plus quand il s'agit de survie..., après il est trop tard pour avoir des regrets alors qu'il suffisait de voir que l'autre était très mal et que celui-là le laisse voir et se laisse "approcher" comme on dit apprivoiser

@rmelle ;) - Mer Sep 21, 2011 9:00 am
Sujet du message:
Ce que dit Evelune m'interpelle parce que je trouve que c'est complètement à coté de la plaque bien souvent. Aller chercher des réponses ailleurs que dans sa propre vie c'est une façon de fuir.
Pas besoin d'aller bien loin pour trouver un sens à sa vie quand on a des enfants, un mari, un cerveau, un boulot, des amis....le problème est d'etre incapable de voir que tout cela a déjà un sens très concret, touchable, palpable, mais quand on va mal on a perdu la capacité de faire le lien entre une caresse et la sensation qu'elle procure, entre un compliment et la gratification qu'il nous donne etc.
MARIKA - Mer Sep 21, 2011 9:13 am
Sujet du message:
cela n'a pas duré longtemps mon accord avec Armelle. honte

voir le problèmes sur d'autres personnes permet d'extérioriser et d'avoir un autre regard sur ses propres soucis, un éclairage différent.
Anonymous - Mer Sep 21, 2011 9:17 am
Sujet du message:
c'est quand même énorme de poser un diagnostique comme ça, juste en partant d'un post. si ça se trouve elle se fait juste ch-ier dans sa vie clothilde... ensuite, de toutes façons c'est l'éternel débat, je vois pas trop ce qu'elle a à en tirer.
Evelune - Mer Sep 21, 2011 9:26 am
Sujet du message:
@rmelle clin d'oeil a écrit:
Ce que dit Evelune m'interpelle parce que je trouve que c'est complètement à coté de la plaque bien souvent. Aller chercher des réponses ailleurs que dans sa propre vie c'est une façon de fuir.
Pas besoin d'aller bien loin pour trouver un sens à sa vie quand on a des enfants, un mari, un cerveau, un boulot, des amis....le problème est d'etre incapable de voir que tout cela a déjà un sens très concret, touchable, palpable, mais quand on va mal on a perdu la capacité de faire le lien entre une caresse et la sensation qu'elle procure, entre un compliment et la gratification qu'il nous donne etc.


sourit je comprends ce que tu dis, je crois.
Mais pour moi, il ne s'agit pas d'aller trouver "ailleurs" que dans sa propre vie. C'est bien au coeur de sa vie, de son coeur, de ses désirs que ça se passe, très concrètement. et effectivement, quand on va mal, c'est bien plus dur. Mais pour autant, la question spirituelle (je n'ai pas dit religieuse) ne me semble pas à côté de la plaque. On peut avoir soif d'une forme d'absolu, qu'on n'arrive pas à voir dans le quotidien.
jerevedunetribu - Mer Sep 21, 2011 9:39 am
Sujet du message:

pleine lune - Mer Sep 21, 2011 9:41 am
Sujet du message:
Aucune réponse, mais je te souhaite émerger rapidement Clotilde!
Clotilde - Mer Sep 21, 2011 10:39 am
Sujet du message:
Merci pour tous vos messages les filles !
Alors se regarder le nombril ou se tourner vers les autres ? Ou un peu des deux ? Je pense que c'est à moi de trouver la solution au fond de moi. J'espère y parvenir rapidement.

Marika : mon mari se rend très bien compte des choses, mais il ne sait juste pas comment réagir...

Kty : oui, je crois qu'il y a de ça (je me fais un peu ch... dans ma vie).

Merci pour tous vos messages qui me font chaud au coeur heart heart heart

Et bon mercredi à toutes !! (j'adore le mercredi !! clin d'oeil)
Rom@ne - Mer Sep 21, 2011 10:57 am
Sujet du message:
je vis régulièrement des passages à vide. Je crois que c'est un peu comme la migraine...on a un terrain favorable ou pas.

J'ai eu l'occasion de suivre une thérapie pendant deux ans et 8 mois exactement, ça ne m'a pas "guéri" de ce terrain, mais cela m'a permis de me connaître mieux et sinon La Clef, au moins des pistes pour répondre à mes besoins propres, connaître mes fragilités.

Une phrase clé était : "qu'est-ce qui est important pour toi ?"... ça revient à chercher de quoi tu as profondément besoin pour te sentir exister, pour te sentir toi.

Parfois ce décalage entre la vie qu'on mène et ses besoins fondamentaux crée un vide inouï. La dépression peut tout à fait en être un symptôme.

Je t'encourage à consulter même si cela peut être un chamboulement énorme.

Et puis parfois une aide médicamenteuse transitoire peut soulager momentanément.
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