virmaauco a écrit: |
En parler à un pro serait sans doute le mieux pour toi. Lhom il en dit quoi de VOTRE vie de couple/famille?! ![]() ![]() ![]() |
Clotilde a écrit: | ||
J'ai déjà été voir des psychiatres, psychologues, psychothérapeutes, hypnothérapeutes, kinésiologues.... Ils me gavent tous au bout d'un ou deux RDV... Je sens qu'ils ne peuvent rien pour moi. Mon mari lui aussi est désemparé de me voir comme ça... |
SPQR a écrit: |
Bon, vous allez peut-être crier harro sur le baudet mais, Clotilde, pourquoi ne pas essayer d'aller parler à un prêtre, en t'assurant de tomber sur un mec vraiment chouette hein, pas un baltringue ?
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SPQR a écrit: |
Bon, vous allez peut-être crier harro sur le baudet mais, Clotilde, pourquoi ne pas essayer d'aller parler à un prêtre, en t'assurant de tomber sur un mec vraiment chouette hein, pas un baltringue ?
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SPQR a écrit: |
Bon, vous allez peut-être crier harro sur le baudet mais, Clotilde, pourquoi ne pas essayer d'aller parler à un prêtre, en t'assurant de tomber sur un mec vraiment chouette hein, pas un baltringue ?
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ingrid (le retour...) a écrit: | ||
un spécialiste du sens de la vie ![]() |
kty a écrit: |
je crois que les réponses sont dans ton post : tu as l'impression de toujours courir après quelque chose mais tu as tout. donc tu cours après rien. tu as trop en fait, tu n'as pas de but, tu passes juste d'un coup de tête à un coup de tête, sans besoin réel, alors c'est un coup d'épée dans l'eau.
il faut que tu cherches ton vrai "moi", ce que tu veux vraiment dans ta vie, qui ait un sens, un vrai, profond, durable, pas simplement combler les vides de grand n'importe quoi. je vais être abrupte, comme d'hab', mais le simple fait d'avaler des somnifères en ayant 3 enfants dénote un égoïsme mal placé, anormal, malsain. s'oublier un peu, et se tourner vers les autres, c'est bienfaiteur aussi. |
Clotilde a écrit: | ||
C'est pas si bougainvillier que ça, parce qu'en fait, j'ai le sentiment d'un grand vide dans ma vie, oui. Peut être qu'une aide spirituelle pourrait m'aider. Qu'est ce qui ne va pas ? Je ne sais pas très bien... En fait, j'ai l'impression de subir ma vie. Je ne lui trouve rien d'intéressant. Pourtant c'est une vie des plus banales et je ne suis pas trop mal lotie, même. Pas de soucis de santé, pas trop de problèmes matériels, un mari des plus dévoués et attentionnés... Mais mon boulot m'ennuie, les gosses me sortent par les yeux, les courses, la bouffe et autres joyeusetés de la vie de mère de famille me gonflent, et je peux pas dire que je me sente amoureuse de mon homme au point de "vibrer". Et puis quand on va mal, bizarrement, les amis s'éloignent... ce qui n'arrange rien. Alors... J'attends que ça passe en m'acquittant de mes obligations professionnelles et familiales. Mais je n'ai que 38 ans, et sans doute quelques années à vivre encore. Ca va me sembler long à ce rythme là... ![]() ![]() |
Clotilde a écrit: | ||
Oui, je me retrouve bien dans ton analyse Kty... Tu as tapé juste. Pour ce qui est des somnifères, je crois que je n'ai jamais vraiment cru que j'allais y passer. Je voulais juste dormir longtemps, longtemps (ça n'a même pas marché!!). |
Clotilde a écrit: |
Mélissandre : avec mon mari, on cohabite agréablement. Lui est très amoureux, très attentionné, dévoué, patient, hyper patient... bref, une perle. Moi, je le considère comme un ami, un confident, il m'apaise, mais je n'arrive pas à le toucher.![]() Sandrine : oui, tout est parti de cette relation, ou plutôt, cette relation est arrivée pour combler un vide, et temporairement me faire penser à autre chose... Mais ce n'était qu'illusion... |
nelcy a écrit: | ||
Ton problème de couple en serait-il pas le coeur du problème? ![]() |
kty a écrit: |
tu n'as pas besoin d'un homme pour vibrer, tu peux vibrer seule, dans une vie où tu serais bien. |
barbara a écrit: |
Je suis sûre que tu as un rêve de petite fille. ![]() |
Clotilde a écrit: | ||
Ben... non. Petite fille je me souviens que je me disais déjà que je n'étais pas "programmée pour être heureuse"... ![]() Sinon... Pour me mettre un coup de pied au c.., j'ai pris des billets pour aller 15 jours à la Réunion avec mon mari chez ma soeur. Mais là, je regrette que les billets ne soient pas remboursables, car cette perspective ne me réjouis même pas (pourtant, je n'ai pas bcp voyagé dans ma vie). Pire, je stresse déjà pour l'organisation (bagages, garde d'enfants etc). Je vais en faire hurler certaines en écrivant ça, mais ça illustre un peu à quel point je suis au fond... Mélissandre : je ne sais pas si j'aime encore mon mari ou pas, mais ce qui est sûr, c'est que je me sens incapable de le quitter. Quand je l'ai rencontré, j'ai rapidement su que je DEVAIS l'épouser, et aujourd'hui, il me semble que je DOIS rester avec lui. C'est une impression bizarre... |
MARIKA a écrit: |
mais quand on est au fond du trou, on n'a pas forcément ni l'envie ni l'énergie de sortir voir du monde. |
MARIKA a écrit: |
mais quand on est au fond du trou, on n'a pas forcément ni l'envie ni l'énergie de sortir voir du monde. |
booboon a écrit: |
![]() ![]() |
booboon a écrit: |
![]() ![]() Je rejoins un peu de chaque autre MM : - voir un prêtre, pourquoi pas ? mais ça ne suffit pas.... un suivi médical s'impose (et là pour y aller plus de 2 fois, faut se donner des coups de pied au cul !) - faire le point de ta relation de couple : as-tu envie de continuer à aimer ton mari, même si tu t'en sens aujourd'hui incapable ? Si oui, il faut lui faire confiance déjà et puis peut-être aller voir un conseiller conjugal (si ton mari estime que le pb ne vient pas du couple parce qu'il t'aime mais qu'il est une perle, dis lui que ça t'aiderait à aller mieux TOI. Pour conjuguer couple et sens de la vie, il y a un mouvement qui s'appelle le CLER qui pourra t'aider, vous aider. - c'est peut-être le moment de changer de boulot ? Si ton mari a de quoi vous faire vivre pendant un moment, arrête toi carrément occupe toi de toi pour avoir comme dis kty du temps pour les autres, fais du bénévolat des trucs qui te mettent en valeur TOI - fais garder tes enfants quelques mercredis, si c'est ton plan de sauvegarde, ils sentiront que tu vas mieux au bout de quelques mercredis.... ou si c'est trop compliqué essaie de faire des trucs les mercredi avec des copines et leurs enfants, les journées passeront plus vite. Quoiqu'il en soit, bon courage et ne perds pas ce petit bout de conscience que ça va mal, c'est ce qui te sauvera, toi et ta famille..... tu as bien fait d'en parler ici. ![]() |
Clotilde a écrit: | ||
Ce n'est pas non pus l'image que je renvoie à mon entourage, et tant mieux ! ![]() Nelcy, oui, nous en parlons avec mon mari, mais en ce moment, c'est dur pour lui aussi... |
doule a écrit: | ||||
Peut être pas dépressive, mais je trouve qu'on sentait quand même un mal être parfois...quand tu as su que tu attendais un petit garçon, ou quand tu disais que tu avais des kgs à perdre alors que tu es toute mince ! |
Clotilde a écrit: | ||||||
Ah oui ? Tiens c'est rigolo je ne me souviens pas ! Pourtant je l'adore mon petit mec ! ![]() |
kty a écrit: | ||
euh non, ce n'est pas du tout ce que je voulais dire, "se tourner" vers les autres pour moi ce n'est pas faire du bénévolat et dépendre encore plus de son mari, c'est plutôt se tourner réellement vers ses enfants et son mari déjà, sans penser à soi mais de manière objective. et s'oublier un peu pour être vraiment à l'écoute. |
kty a écrit: |
"se tourner" vers les autres pour moi ce n'est pas faire du bénévolat et dépendre encore plus de son mari, c'est plutôt se tourner réellement vers ses enfants et son mari déjà, sans penser à soi mais de manière objective. et s'oublier un peu pour être vraiment à l'écoute. |
Alaïs a écrit: |
Clotilde, ça me fait de la peine de lire comme ça ![]() Comme Marika, il me semble que ton médecin a été vraiment léger sur ce coup-là, et pourtant une aide médicale et psychologique serait très bénéfique. Après, l'étape indispensable est de faire le point sur tes vraies attentes, vos vraies attentes à deux, et le décalage entre ce que tu souhaites réellement vivre et ce que tu vis réellement. Et, de ce point de vue, s'oublier soi-même pour être vrai envers les autres n'est pas forcément l'idéal (et je ne le dis pas uniquement par esprit de contradiction). On n'est vrai envers ses proches que quand on est vrai avec soi-même. Et, de ce point de vue, la solution de SPQR peut être synonyme de fuite en avant qui ne résoudra rien. Sans tomber dans la complaisance dans son mal-être (ce que je ne ressens pas chez toi, Clotilde), on peut prendre du temps pour être vrai avec soi-même et pour savoir réellement où on veut aller. Et je pense que tes enfants le sentiront et préféreront une maman vraie avec eux qu'une maman qui se force pour faire bonne figure. ![]() ![]() ![]() ![]() |
kty a écrit: |
je crois que les réponses sont dans ton post : tu as l'impression de toujours courir après quelque chose mais tu as tout. donc tu cours après rien. tu as trop en fait, tu n'as pas de but, tu passes juste d'un coup de tête à un coup de tête, sans besoin réel, alors c'est un coup d'épée dans l'eau.
il faut que tu cherches ton vrai "moi", ce que tu veux vraiment dans ta vie, qui ait un sens, un vrai, profond, durable, pas simplement combler les vides de grand n'importe quoi. je vais être abrupte, comme d'hab', mais le simple fait d'avaler des somnifères en ayant 3 enfants dénote un égoïsme mal placé, anormal, malsain. s'oublier un peu, et se tourner vers les autres, c'est bienfaiteur aussi. |
gdm a écrit: | ||
Je suis entièrement d'accord avec ça : oublie ton nombril et tourne toi vers les autres; puisque tu as tout : donne! de ton temps et de ta personne, ça te fera oublier ce qui ne va pas, ça pourra éventuellement remettre tes pendules à l'heure... Et ça n'empêche pas de se faire aider par un spécialiste. ![]() |
Alaïs a écrit: | ||||
Ça me surprend un peu comme réaction: quelqu'un qui a tout n'a pas forcément tout ce qu'il lui faut pour tourner. Ça me fait un peu penser à un moteur qui carbure au sans plomb et à qui on dirait alors qu'il est rempli de diesel que, comme il est rempli, il peut bien avancer et que ça ira mieux. La dépression est une maladie et "remettre les pendules à l'heure", ça peut prendre des années et ça ne se fait pas en claquant des doigts. |
Alaïs a écrit: | ||||
Ça me surprend un peu comme réaction: quelqu'un qui a tout n'a pas forcément tout ce qu'il lui faut pour tourner. Ça me fait un peu penser à un moteur qui carbure au sans plomb et à qui on dirait alors qu'il est rempli de diesel que, comme il est rempli, il peut bien avancer et que ça ira mieux. La dépression est une maladie et "remettre les pendules à l'heure", ça peut prendre des années et ça ne se fait pas en claquant des doigts. |
gdm a écrit: | ||||||
1) je ne suis pas médecin, donc je ne me risquerais pas à diagnostiquer une dépression 2) je donne un avis qui dépend comme à chaque fois d'un vécu personnel. Seule Clotilde peut connaitre la profondeur de son mal être et fera son tri dans les avis des unes et des autres ![]() |
Alaïs a écrit: | ||||
Ça me surprend un peu comme réaction: quelqu'un qui a tout n'a pas forcément tout ce qu'il lui faut pour tourner. Ça me fait un peu penser à un moteur qui carbure au sans plomb et à qui on dirait alors qu'il est rempli de diesel que, comme il est rempli, il peut bien avancer et que ça ira mieux. La dépression est une maladie et "remettre les pendules à l'heure", ça peut prendre des années et ça ne se fait pas en claquant des doigts. |
Alaïs a écrit: | ||||
Ça me surprend un peu comme réaction: quelqu'un qui a tout n'a pas forcément tout ce qu'il lui faut pour tourner. Ça me fait un peu penser à un moteur qui carbure au sans plomb et à qui on dirait alors qu'il est rempli de diesel que, comme il est rempli, il peut bien avancer et que ça ira mieux. La dépression est une maladie et "remettre les pendules à l'heure", ça peut prendre des années et ça ne se fait pas en claquant des doigts. |
liza a écrit: |
Marie, n'était pas dépressive mais par période, elle voyait "noir", était négative, et surtout n'arrivait pas à mettre en "avant" ses qualités.Elle avait tout pour être heureuse.... Elle était suivie+++ et c'est fini. ![]() Clothilde, je te souhaite de trouver ce qui bloque chez toi, dans ton âme et uqe tu puisses trouver les ressources pour combattre contre ce mal. Fais-toi aider et surtout n'hésite pas à te confier. |
Akita a écrit: |
Je ne suis pas médecin mais cela ressemble à une dépression et si c'est le cas, tu ne peux pas t'en sortir seule.
Aucun médecin ne t'a prescrit d'antidépresseur ? Les médicaments seuls ne te guérissent pas mais ils permettent de chasser les idées noires et de voir les choses telles qu'elles sont. Une psychothérapie en parallèle sert à trouver ce qui ne va pas. Parles-en à un médecin, encore faut-il trouver le bon car tu en a déjà vu plusieurs et aucun ne t'a vraiment aidée apparemment. Je te souhaite bon courage, tes enfants ont besoin de toi. |
@rmelle ![]() |
Contrairement à tous les autres avis je crois que quand on va mal et qu'on sent qu'on ne vit pas authentiquement sa vie il faut s'autoriser à n'en avoir rien à faire des autres et ne plus prendre de décision, ne pas se forcer à aller bien, ne pas essayer de montrer qu'on va bien et sombrer ouvertement dans la déprime.
CROIRE et s'obliger à se convaincre que ça va aller mieux, que pour le moment on ne sait pas vers où aller, qu'on ne voit pas le rivage donc qu'il est inutile de consommer toute son énergie à nager betement vers nulle part. S'il y a un point fixe et que tu sens que c'est avec ton mari que tu dois vivre, tant mieux, c'est un problème de moins sur lequel gamberger. Tu as les billets pour la Réunion, ça te gave, pas dramatique, déclare-toi déprimée et fais faire les valises à quelqu'un d'autre. Je pense qu'accepter d'etre incapable de mettre un pied devant l'autre c'est déjà un sacré pas et que de lutter pour essayer de convaincre son entourage que tout va bien ou que l'entourage essaye de te convaincre que tu as tout ce qu'il faut pour etre heureuse donc tu ne peux pas aller mal c'est complètement inutile, voire dangereux. Il y a des médocs très bien foutus qui peuvent aider, il faut en essayer des tonnes avec divers dosage etc. et avec de la patience, du temps, et de la confince en soi pour croire que ça doit aller mieux tu devrais petit à petit te sortir de cet état qui est tout sauf reglable à coups de pieds au luc. |
juju a écrit: |
@rmelle ,c est la 1ere fois que j entends/lis ,cette realité,bien trop souvent les paroles font beaucoup de mal,car les gens interprete mal,ce mal être ![]() et comme tu dis il y a des medocs qui sont vraiment au point,mais faut trouver le bon etle bon dosage ![]() |
@rmelle ![]() |
Contrairement à tous les autres avis je crois que quand on va mal et qu'on sent qu'on ne vit pas authentiquement sa vie il faut s'autoriser à n'en avoir rien à faire des autres et ne plus prendre de décision, ne pas se forcer à aller bien, ne pas essayer de montrer qu'on va bien et sombrer ouvertement dans la déprime.
CROIRE et s'obliger à se convaincre que ça va aller mieux, que pour le moment on ne sait pas vers où aller, qu'on ne voit pas le rivage donc qu'il est inutile de consommer toute son énergie à nager betement vers nulle part. S'il y a un point fixe et que tu sens que c'est avec ton mari que tu dois vivre, tant mieux, c'est un problème de moins sur lequel gamberger. Tu as les billets pour la Réunion, ça te gave, pas dramatique, déclare-toi déprimée et fais faire les valises à quelqu'un d'autre. Je pense qu'accepter d'etre incapable de mettre un pied devant l'autre c'est déjà un sacré pas et que de lutter pour essayer de convaincre son entourage que tout va bien ou que l'entourage essaye de te convaincre que tu as tout ce qu'il faut pour etre heureuse donc tu ne peux pas aller mal c'est complètement inutile, voire dangereux. Il y a des médocs très bien foutus qui peuvent aider, il faut en essayer des tonnes avec divers dosage etc. et avec de la patience, du temps, et de la confince en soi pour croire que ça doit aller mieux tu devrais petit à petit te sortir de cet état qui est tout sauf reglable à coups de pieds au luc. |
Lnjovir a écrit: |
Je suis tout à fait aussi de l'avis d'Armelle (à part que je ne pense pas que taper Luc serve à grand chose ![]() Je pense qu'il ne faut pas avoir peur des antidépresseurs. Ils permettent de sortir la tête de l'eau, et d'être réceptif à une thérapie. ![]() ![]() ![]() ![]() |
@rmelle ![]() |
Ce que dit Evelune m'interpelle parce que je trouve que c'est complètement à coté de la plaque bien souvent. Aller chercher des réponses ailleurs que dans sa propre vie c'est une façon de fuir.
Pas besoin d'aller bien loin pour trouver un sens à sa vie quand on a des enfants, un mari, un cerveau, un boulot, des amis....le problème est d'etre incapable de voir que tout cela a déjà un sens très concret, touchable, palpable, mais quand on va mal on a perdu la capacité de faire le lien entre une caresse et la sensation qu'elle procure, entre un compliment et la gratification qu'il nous donne etc. |