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Maximômes

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colettine - Jeu Sep 24, 2015 4:31 pm
Sujet du message: gerer le stress des etudes

Ma fille est partie (à environ 80 km) faire ses études et a beaucoup de mal. On ne lui manque pas à priori, en tout cas, même si elle se sent un peu seule, ce n'est pas le problème principal.
Mais elle stresse à l'idée de ne pas réussir. Elle est en paces (1ère année médecine) et avec 11% de réussite environ, c'est sur, il faut s'accrocher ! Pourtant, elle part avec de bons atouts (un bac S à 19,5) mais semble avoir du mal à supporter la pression. Evidemment, on l'épaule, on essaie de gommer toute l'intendance (en somme, je m'occupe du linge, des courses...) mais c'est dur pour elle et même si je comprends, là, ça me dépasse.
Des conseils ?
Merci

colettine - Jeu Sep 24, 2015 4:32 pm
Sujet du message:

Bon le titre était "gérer le stress des études" ou un truc comme ça !

ingrid (le retour...) - Jeu Sep 24, 2015 5:36 pm
Sujet du message:

Elle vient de commencer, non ? Quand elle aura des ami(e)s, ils pourront partager leur angoisse et, accessoirement, s'entraider ! Après, peut-être faut-il qu'elle prenne les choses avec philosophie en se disant que si elle ne l'a pas cette année, elle aura plus de chances l'année prochaine.

carpediem27 - Jeu Sep 24, 2015 5:38 pm
Sujet du message:

Je comprends qu'elle stresse parce que même en étant brillant , les quotas sont si peu élevés qu'à l'arrivée peu y arrivent du premier coup ....
Mon aîné est en 2ème année d'IUT , et c'est un stressé de naissance donc je connais un peu ....
Il n'est pas loin non plus même distance que toi , on ne lui manque pas (son chien oui !) et on essaye d'alléger son intendance (courses , linge)
Difficile d'aller faire des courses quand tu commences à 8h00 et que tu finis à 19h00 (son emploi du temps de cette semaine parce que çà change sans arrêt !)
Le WE je lui fais les plats qu'il aime , on essaye de le cocooner mais après on ne peut pas gérer à leur place.

Brune - Jeu Sep 24, 2015 6:13 pm
Sujet du message:

Mon fils était en PACES l'année dernière et effectivement l'année est très dure.
Il n'avait eu que 12 de moyenne au bac, donc ne partait pas avec les mêmes avantages que ta fille, mais c'est un rythme très dur et une ambiance très pesante. Je faisais comme toi linge, bouffe, et on essayait de lui simplifier l'année au max, mais ça reste qqc de particulier, avec très peu de contacts et de vie sociale. Plein de bonnes ondes pour ta fille.

booboon - Jeu Sep 24, 2015 9:54 pm
Sujet du message:

Je pense que dans ce genre de parcours on maintient la pression volontairement pour créer une sélection naturelle.... il y a ceux qui tiendront le coup et les autres....
tout ce que tu fais pour simplifier son quotidien est excellent, pour le stress et le travail, elle est seule...... personne ne pourra rien faire pour elle. Lui rappeler peut-être qu'ici, il n'y a que des bons élèves, et qu'à partir de maintenant même bon élève, il faut un premier et un dernier...; donc ne pas se catastropher tout de suite de ses premiers résultats (comme en prépa en somme)
mais il est certain que c'est une année à passer en faisant une crois sur le monde extérieur à mon avis...

Mistral - Jeu Sep 24, 2015 10:04 pm
Sujet du message:

Avec 19,5 de moyenne au bac, elle doit être perfectionniste, habituée à travailler toutes les matières à fond jusque dans les moindres détails, elle doit aimer maîtriser la situation. Or là ce n'est plus possible, parce que c'est trop, il faut faire des choix stratégiques, bâcler judicieusement à droite pour approfondir à gauche, et ça peut être très déstabilisant au début, quand on n'a jamais connu l'échec, mais ça s'apprend, douloureusement, mais ça va venir. La première année de médecine c'est vraiment spécial quand même, surtout quand on a du mal à supporter la pression. Comme dit Brune c'est très dur.

Je suis peut-être à côté de la plaque, c'est juste une idée.

A part la rassurer à outrance sur un éventuel échec, je ne vois pas trop.

Gwenaelle - Jeu Sep 24, 2015 10:07 pm
Sujet du message:

Pour l'avoir vécu, oui c'est très éprouvant.
Tout d'abord, est-elle sûre de son choix ?..on peut se faire une idée d'études et cela ne correspond pas à ce qu'on souhaite au final.
Il va falloir qu'elle trouve son rythme, se trouve un groupe de travail, des amis aussi pour partager le quotidien,et prendre soin d'elle,bien manger, bien dormir,se maintenir en bonne forme..continuer à nager peut être une vraie bulle d'oxygène, je l'ai fait chaque semaine pdt ces deux années là.
Et le travail des parents à part le soutien logistique est d'essayer de prendre de la distance..si tu es sereine quoi qu'il se passe, réussite ou échec, cela aidera ta fille.

il faut un peu de temps pour s'adapter, c'est pas rien ce cap clin d'oeil

19.5, c'est pas rien ...cela veut dire qu'elle n'a rien lâché..même pas en sport ou en langue..c'est rare!
j'espère qu'elle s'est déjà frottée à l'échec..par le sport en compétition par ex.

ingrid (le retour...) - Jeu Sep 24, 2015 10:11 pm
Sujet du message:

Mistral a écrit:

Ma nièce n'allait qu'à un quart des cours, ils constituaient un groupe et tournaient pour allers aux cours, celui qui était présent filait le cours aux autres. Ainsi, ils avaient tous plus de temps pour "potasser". Je trouvais ça bizarre au départ fait, finalement, ça a marché, elle est au bout du parcours.

colettine - Jeu Sep 24, 2015 11:16 pm
Sujet du message:

Alors merci pour vos réponses.
De notre côté de parents, on ne stresse pas ou plutôt on ne stressait pas car, dans l’entourage, on a connu deux personnes qui n’ont pu passer en seconde année et qui ont trouvé leur voie malgré tout (kiné pour l’un et pour l’autre ostéo) mais ce qui est dur, c’est de la voir stresser, en fait passer par des hauts et des bas.
Elle est bien encadrée là-bas (système de tutorat efficace, groupes de travail) et a la chance d’avoir un copain qui la suit depuis le collège en paces aussi.
Question échec, elle y a été confrontée mais sans en être affectée en sport bien sur.
Mais il est vrai qu’ils se retrouvent là avec les meilleurs et la pression est rude.
Bien sur qu’on la rassure sur l’échec mais ce sera à elle malgré tout de le vivre si cela devait arriver.
Il est vrai qu’elle a toujours bossé à sa manière, en allant au bout des choses et là, il faut travailler vite sans nécessairement tout comprendre (selon sa tutrice) et les formules s’enchainent ! (petit aparté, la sélection est rude et les cours de paces ne servent qu’à ça quasiment car la thermodynamique, les maths bof ça va pas leur servir beaucoup dans leur métier, si on pouvait soigner à coup de dérivées, de différentielles, ça se saurait)

colettine - Jeu Sep 24, 2015 11:20 pm
Sujet du message:

Gwenaelle, oui elle est sure de son choix, elle s'est décidé il y a deux ans et selon moi, c'est vraiment ce qu'elle désire, après elle devra composer en fonction de ses résultats.
Autre chose, on doit un peu remettre gentiment dans la réalité notre entourage qui pense que c'est sur qu'elle va réussir sous un prétexte d'une scolarité exemplaire, car je ne veux pas justement qu'ils lui mettent une pression (rien de pire que d'échouer là où tout le minde s'attend à une réussite)

Madec - Ven Sep 25, 2015 6:13 am
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J'ai une petite voisine qui le fait à Grenoble.... je n'aimerai pas être à sa place, dès le départ on les décourage en leur disant que 25% vont de toute facon ne pas faire le 1er trimestre, que ceux qui ne sont pas bons partent maintenant !
Effectivement, ils sont 1'800 pour à peine 250 places....

Elle est timide et ce genre de situation lui pèse, elle fait une colocation à 3 jeunes filles dans le même cas, elle parte de 8h à 20h à la bibliothèque pour travailler, parce que oui... les cours sont donnés tous les 3 semaines triste

et 1 semaine de cours pour que le prof réponde en gros aux questions posées sur le net, puis départ avec un nouveau cours poru 3 semaines.

Il faut être je pense, très présent pour le quotidien (repas fait à l'avance, lesssive, ménage, courses) Il faut que trouve un exutoire : sport ou autre pour évacuer la pression.
Etre là pour l'écouter et la rassurer.

Bon courage à ta fille, je me dis que les étudiants d'aujourd'hui sont bien courageux

adromaca - Ven Sep 25, 2015 6:30 am
Sujet du message:

colettine a écrit:

et je suis bien d'accord avec toi

mes étudiants enfin mon fils est ici, donc plus facile, et a choisi une filière avec moins de "pression", ma miss1 sera dans ce cas ... et tout ce que tu fais au quotidien est parfait déjà

ici je sais que je fonctionne aussi beaucoup avec des massages, nuque épaules, et tempes visage ...

parfois je leur propose un bain aussi sourit

ça marche bien ...

des bons petits plats, des sorties détente et je tente de décompresser car en fait c'est surtout l'école plus que l'entourage qui leur met la pression

courage à toi et ta fille

tulipe - Ven Sep 25, 2015 6:39 am
Sujet du message:

Je pense exactement comme MIstral clin d'oeil

Pour rebondir sur ce que dit Madec, c'est de toute façon statistiquement vrai que comme ils en prendront 300 à la fin sur le lot, une bonne partie repiquera ou partira.

En fac c'est la même chose. La semaine dernière, première semaine de cours, tous les profs ont bien dit aux étudiants que déjà à Noël, ils ne seraient plus que la moitié. Il ne faut pas qu'elle s'arrête et se stresse à ce genre de discours sinon elle n' a pas fini.
et si ça peut la rassurer, je côtoie des externes au quotidien et je peux t'assurer qu'ils ne sont pas stressés par ce qui se passe pff n'importe quoi

. Au fur et à mesure, la pression qu'elle ressent se tassera.

TICYA - Ven Sep 25, 2015 8:28 am
Sujet du message:

La fille d'amis a le même parcours que ta fille. Très bonne, bûcheuse, elle a eu sa 1ère année de médecine clin d'oeil

Elle a stressé bien sûr, elle a pleuré, elle a bossé comme une malade et elle l'a eu grand sourire

Et la 2ème année est bien plus cool.

Moi j'aimerais bien que mes gosses stressent un peu pas reveille

Mistral - Ven Sep 25, 2015 8:40 am
Sujet du message:

colettine a écrit:

Autre chose, on doit un peu remettre gentiment dans la réalité notre entourage qui pense que c'est sur qu'elle va réussir sous un prétexte d'une scolarité exemplaire, car je ne veux pas justement qu'ils lui mettent une pression (rien de pire que d'échouer là où tout le minde s'attend à une réussite)

Tu as bien raison !
Je me lance cette année dans un projet qui me demande un boulot dingue et qui me stresse, mon mari me dit d'un ton désinvolte : de toute façon tu y arriveras, tu réussis toujours. Ça se voulait surement rassurant mais ça m'a tuée, ça minimise mon boulot, mon éventuelle réussite, et ça me fout la pression. Je préférerais entendre, tu en es capable, fais le max et tu verras bien, réussite ou échec, ça ira.

virgulle - Ven Sep 25, 2015 9:37 am
Sujet du message:

Surveille là bien

5chat - Ven Sep 25, 2015 10:04 am
Sujet du message:

Nous, avec mes filles parties étudier, nous communiquons sur Skype...
Le fait de se voir et de se parler un petit moment le soir, ça crée une intimité qui les aide à relativiser et à faire un petit break avant de se remettre à étudier.
Au début de leurs études, les quelques fois où on ne s'était pas connectées, elles se sentaient plus stressées... plus l'année avance moins elles éprouvent le besoin de ces petites conversations du soir. clin d'oeil

liza - Ven Sep 25, 2015 10:08 am
Sujet du message:

la première année, c'est dur, dur ; il faut s'accrocher.

Après, les choses s'installeront et c'est plus zen.

Ma cousine est docteur en médecine depuis décembre dernier ! clin d'oeil

5chat - Ven Sep 25, 2015 2:44 pm
Sujet du message:

Ce que je fais aussi pour faciliter leur quotidien et qu'elles se sentent moins isolées: lorsque je cuisine en semaine, je prévois 2 parts de plus que je mets dans des petits sacs à congélation et je leur congèle... ça ne fait pas plus de travail.
Ainsi, quand elles repartent le dimanche soir, elles emmènent chacune un grand sac plastique à produits congelés avec plusieurs plats faits maison qu'elles mettent au frigo et réchauffent dans la semaine selon leurs envies.
Les plats cuisinés maison sont revigorants et souvent plus variés et plus équilibrés que ceux que les étudiants se préparent seuls (conserves, plats industriels, sandwiches...) Bien manger est important pour rester en forme ! clin d'oeil

colettine - Ven Sep 25, 2015 5:34 pm
Sujet du message:

Je cuisine en effet pour elle + les courses + le linge + les trajets qui sont du coup une occasion de parler avec elle.
Ticya, les deux suivants ne stressent pas, très cool ! A la rigueur, ça m’inquiète mais tu vois, une fois de temps en temps, je pique ma colère contre leur côté larvaire face aux devoirs et ça me défoule alors que là, elle a tendance à me communiquer son stress et c’est nouveau car avant elle avait un stress positif je trouve, le stress qui fait que tu t’accroches
Mistral, je te comprends, c’est énervant ce type de situation
5chat, on communique en effet par skype, ça me change de mes études à attendre que la cabine téléphonique se libère à la cité U !
Bon on verra, ce week-end, elle a un bon moral mais peut-être que dans 2h, elle craquera car ça rentre plus dans sa tête