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toutes les discussions - Un petit ange de plus: comment survivre?

Shet - Dim Fév 24, 2019 11:13 pm
Sujet du message: Un petit ange de plus: comment survivre?
Bonjour les MM,

Quelques années que je ne suis pas venue ici, mais là j'ai besoin de vous…

Il y a 2 semaines, le bébé d'une de mes amies est mort in-utéro à 35 sa à cause d'un noeud dans le cordon. Truc hyper rare, imprévisible et extrêmement brutal.
Les parents sont évidemment anéantis.

Cette grossesse faisait suite à 2 fausse-couche et un problème de santé faisant qu'ils n'avaient pas pu mettre le petit 4ème en route aussi vite que souhaité...

Elle a un peu plus de 40 ans et des grands de 14, 12 et 9 ans -> pas sûr qu'ils aient un autre petit un jour...

Alors ma question: comment survivre à cela?
Je sais que c'est malheureusement arrivé à certaines d'entre vous ici, comment avez vous fait pour ne pas vous laisser emporter par la vague et finalement retrouver le goût de la vie?

Merci pour vos réponses et désolée de remuer probablement des souvenirs douloureux.
Coquelicot.fr - Lun Fév 25, 2019 7:22 am
Sujet du message:
Comme c'est triste... triste Difficile de trouver des gestes, des mots...

Peut-être offrir un repas préparé pour les soulager de la tâche ou s'ils ont le courage de sortir: les inviter à manger et les chouchouter...

Offrir une oreille...

Difficile en fait d'aider. Certains préfèrent panser leurs plaies loin des regards. D'autres déplorent que leur malheur fait fuir les autres. On se sent tous un peu gauche dans ces cas-là... En allant vers eux, tu sentiras sans doute quoi faire...

Je n'ai jamais eu à vivre pareil drame...
marinaq - Lun Fév 25, 2019 8:40 am
Sujet du message:
Coquelicot.fr a écrit:
Comme c'est triste... triste Difficile de trouver des gestes, des mots...

Peut-être offrir un repas préparé pour les soulager de la tâche ou s'ils ont le courage de sortir: les inviter à manger et les chouchouter...

Offrir une oreille...

Difficile en fait d'aider. Certains préfèrent panser leurs plaies loin des regards. D'autres déplorent que leur malheur fait fuir les autres. On se sent tous un peu gauche dans ces cas-là... En allant vers eux, tu sentiras sans doute quoi faire...

Je n'ai jamais eu à vivre pareil drame...


Je ne saurais rien dire de plus, si ce n'est se faire aider par un professionnel...
Peut-être leur donner la possibilité de passer un week end en couple, de faire une coupure avec le quotidien pour se retrouver tous les 2 ?
Shet - Lun Fév 25, 2019 10:07 am
Sujet du message:
Coquelicot, marinaq, merci pour vos réponses et votre soutien.

J'ai échangé pas mal de messages avec la maman.

La semaine dernière, je leur ai apporté un plat préparé et fait une petite visite. Ils avaient l'air de tenir encore un peu le coup…

Mais là, hier, j'ai reçu un message complètement désepéré…

Alors ce que je voudrais savoir, c'est comment on fait pour à un moment arriver à ressortir du gouffre.
Je me doute que ce temps au fond du trou va prendre plusieurs mois (années?), mais comment vont-ils pouvoir à un moment dépasser ça, retrouver un souffle d'énergie qui leur permette de survivre et de pouvoir à nouveau voir les beautés de la vie?
Est-ce que la seule manière de survivre serait un jour d'accueillir un nouveau bébé?

Personne pour partager son expérience? En même temps, je comprends que ce ne soit pas du tout facile et encore moins avec qulqu'un qui ne fait plus vraiment partie du forum...
Merci déjà de m'avoir lue...
marinaq - Lun Fév 25, 2019 10:17 am
Sujet du message:
Shet a écrit:
Coquelicot, marinaq, merci pour vos réponses et votre soutien.

J'ai échangé pas mal de messages avec la maman.

La semaine dernière, je leur ai apporté un plat préparé et fait une petite visite. Ils avaient l'air de tenir encore un peu le coup…

Mais là, hier, j'ai reçu un message complètement désepéré…

Alors ce que je voudrais savoir, c'est comment on fait pour à un moment arriver à ressortir du gouffre.
Je me doute que ce temps au fond du trou va prendre plusieurs mois (années?), mais comment vont-ils pouvoir à un moment dépasser ça, retrouver un souffle d'énergie qui leur permette de survivre et de pouvoir à nouveau voir les beautés de la vie?
Est-ce que la seule manière de survivre serait un jour d'accueillir un nouveau bébé?

Personne pour partager son expérience? En même temps, je comprends que ce ne soit pas du tout facile et encore moins avec qulqu'un qui ne fait plus vraiment partie du forum...
Merci déjà de m'avoir lue...


Il n'y a certainement pas de "recette" clin d'oeil chacun a son vécu, son histoire, sa famille, son caractère, ....donc chacun aura son chemin propre clin d'oeil
Il n'y a aucune méthode, aucune durée, c'est trop personnel ....
C'est un deuil à faire heart
ingrid (le retour...) - Lun Fév 25, 2019 10:18 am
Sujet du message:
C'est surtout que c'est très personnel... qu'il n'y a certainement pas de remède miracle et que chacun surmonte ce type d'épreuve comme il peut.
abeille7 - Mar Fév 26, 2019 10:32 pm
Sujet du message:
Ici, une jeune maman de 2 enfants a fait l'an dernier sa 5ème fausse couche tardive, elle a été dévastée, a du être hospitalisée.
Ce qui l'a beaucoup aidée, c'est de participer à un groupe de paroles et d"échanges de parents ayant vécu la même chose. Elle m'a dit que là, elle a senti que ce qu'elle disait de sa souffrance, les autres pouvaient le comprendre.

Une autre amie avec un parcours similaire (3 enfants et 6 fausses couches tardives) m'a aussi dit la même chose.

Comme pour tout ce qui entraine dans le gouffre, il faut essayer de se raccrocher aux petites choses positives de la journée. Faire exister aussi les 3 aînées, qui sont là, qui ont besoin aussi de leurs parents, (et peut-être aussi de se faire aider, d'ailleurs!)

Quelle terrible épreuve!
bibounette80 - Mer Fév 27, 2019 7:27 am
Sujet du message:
Une amie après ses 2 filles à fait 2 fausses couches tardives qui ont aussi été dangereuses pour elle.
Elle a renoncé à un 3ème du coup.
Je pense que ce sont ses filles qui l'ont aidée à surmonter ça et depuis elle profite à plein de la vie !
Shet - Mer Fév 27, 2019 10:44 am
Sujet du message:
Merci les filles pour vos réponses.

Hier, le message reçu de mon amie disait qu'elle allait un tout petit peu mieux…
Je pense que ce qui est dur, c'est à la fois de se retrouver aussi triste, complètement désemparée, anéantie, et à la fois de se voir dans cet état alors que normalement, elle est plutôt battante et pleine de projets...

Abeille, c'est ce genre de réponse que je cherchais... Je ne sais pas s'il y a un groupe de ce genre près de chez nous... J'imagine que si oui, mon amie doit avoir l'info, je vais me renseigner...

Je ne sais pas si ça pourrait lui parler mais connaissez-vous un forum de parents endeuillés? Je pensais qu'il y en avait un sur Magic Maman mais je ne le retrouve pas...

En tout cas, ce que je lis dans vos réponses, c'est au final (je me doute que le temps et l'aide sont nécessaire pour en arriver là) arriver à voir tout ce qu'il y a de positif et de beau dans ce qu'on a, pour pouvoir à nouveau sourire et profiter de la vie...

Quel chemin...
abeille7 - Mer Fév 27, 2019 10:33 pm
Sujet du message:
Il existe l'association: "l'Enfant sans nom"

https://sites.google.com/site/lenfantsansnom/

mais je pense qu'un groupe de parole est au moins aussi important car il y a souvent un modérateur ou des parents-soutien.
Est-elle croyante? Parce qu'il y a aussi l'assocation "Jonathan Pierre Vivante".

https://www.anjpv.org/

Il faudrait voir les antennes de ces associations pas très loin de chez eux.
Une Assistante sociale ou le diocèse devraient pouvoir donner des adresses locales.
pleine lune - Jeu Fév 28, 2019 9:06 am
Sujet du message:
Je n'en suis pas sûre, mais en général il y a des forums sur Doctissimo sur tous les sujets.
abeille7 - Jeu Fév 28, 2019 12:14 pm
Sujet du message:
C'est le style de sujet où je me méfie un peu des forums...se faire aider dans ce style d'évènement demande soit de l'aide professionnelle, soit de l'aide au moins coachée.
On peut aussi s'entraîner dans le trou, à plusieurs, et ce n'est pas vraiment la bonne solution.
caillou - Jeu Fév 28, 2019 12:40 pm
Sujet du message:
Ce qui me gène c'est qu'elle demande avec insistance de.l'aide pour son amie. On ne sait, l'amie va peut-être trouver du réconfort auprès de sa famille, d'un forum, ou bien dans la solitude.
Cette forme d'ingérence même si elle est sincère me trouble, je n'aimerais pas qu'une amie se mêle de ma souffrance comme cela.
Shet - Jeu Fév 28, 2019 11:47 pm
Sujet du message:
Caillou, si c'est de moi que tu parles, tu n'es pas obligée d'utiliser la 3ème personne… je ne suis pas là pour troller le forum. Si je suis venue ici c'est parce que je m'y suis sentie bien lors de la naissance d'Augustin il y a 4 ans.

Mais merci d'avoir pris le temps de répondre et je comprends ton message. Je me rends compte que je suis peut-être plus venue ici pour trouver du soutien et des réponses à mes propres questions face à cette situation qui me touche profondément…
Et j'entends que les réponses peuvent être multiples...

Je me sentais vraiment proche de mon amie pour la naissance de ce petit bonhomme et du coup, je me sens aussi envahie par leur tristesse…

Je me sens aussi un peu gauche comme le disait Coquelicot.
C'est pour ça, je pense, que je cherchais des pistes, pour répondre à mes propres questions, pas pour les leur balancer comme ça…
Mais tu as raison, je vais faire attention à ne pas projeter, ni m'immiscer dans leur souffrance.

Ils sont effectivement aidés par des professionnels…

Merci Abeille pour tes réponses toujours sensées.
Je ne sais pas s'il existe ce genre de groupe de soutien en Belgique. Je suppose que les pros qu'ils vont rencontrer leur donneront l'info.

Je ressens tout cela comme tellement dur, injuste et triste...
marinaq - Ven Mar 01, 2019 9:19 am
Sujet du message:
Shet a écrit:
Caillou, si c'est de moi que tu parles, tu n'es pas obligée d'utiliser la 3ème personne… je ne suis pas là pour troller le forum. Si je suis venue ici c'est parce que je m'y suis sentie bien lors de la naissance d'Augustin il y a 4 ans.

Mais merci d'avoir pris le temps de répondre et je comprends ton message. Je me rends compte que je suis peut-être plus venue ici pour trouver du soutien et des réponses à mes propres questions face à cette situation qui me touche profondément…
Et j'entends que les réponses peuvent être multiples...

Je me sentais vraiment proche de mon amie pour la naissance de ce petit bonhomme et du coup, je me sens aussi envahie par leur tristesse…

Je me sens aussi un peu gauche comme le disait Coquelicot.
C'est pour ça, je pense, que je cherchais des pistes, pour répondre à mes propres questions, pas pour les leur balancer comme ça…
Mais tu as raison, je vais faire attention à ne pas projeter, ni m'immiscer dans leur souffrance.

Ils sont effectivement aidés par des professionnels…

Merci Abeille pour tes réponses toujours sensées.
Je ne sais pas s'il existe ce genre de groupe de soutien en Belgique. Je suppose que les pros qu'ils vont rencontrer leur donneront l'info.

Je ressens tout cela comme tellement dur, injuste et triste...


De l'avoir "posé" ici ça t'a permis d'y voir + clair, c'est super !
Tu as toi aussi un deuil à faire pour pouvoir accompagner ton amie clin d'oeil
bou - Ven Mar 01, 2019 10:22 am
Sujet du message:
l'aide des professionels bien sûr
... et le temps, beaucoup de temps. Je crois qu'on dit que le temps du deuil, c'est 1 an (au moins).

Et je pense que la temporalité de tes amis ne va pas être la même que celle de l'entourage. Les autres vont revenir à une vie "normale" plus vite, et c'est peut-être là que l'entourage doit être vigilent

Avant de voir le beau, le positif, il faut "accepter" d'aller mal, très mal et il faut que l'entourage soit vigilent à ne pas minimiser ou nier la douleur, surtout plus tard. Ne pas demander de voir le beau de la vie trop tôt. Cette durée étant propre à chacun.
bref, être "juste" à l'écoute en tant qu'amie.

ça n'a rien à voir, parce que ce n'était pas le deuil d'un bébé, mais lors de mes 2 fausses couches, ce qui m'a le plus blessée, c'est quand on me disait "allez, ça va ! tu as déjà un beau garçon" ou "il y a des choses pires dans la vie". Cette négation de ma peine était plus insupportable que le silence de ceux qui ne savaient pas quoi nous dire.

là, ce qu'ils vivent, je crois qu'il n'y a pas pire pour des parents
caillou - Ven Mar 01, 2019 10:44 am
Sujet du message:
marinaq a écrit:
Shet a écrit:
Caillou, si c'est de moi que tu parles, tu n'es pas obligée d'utiliser la 3ème personne… je ne suis pas là pour troller le forum. Si je suis venue ici c'est parce que je m'y suis sentie bien lors de la naissance d'Augustin il y a 4 ans.

Mais merci d'avoir pris le temps de répondre et je comprends ton message. Je me rends compte que je suis peut-être plus venue ici pour trouver du soutien et des réponses à mes propres questions face à cette situation qui me touche profondément…
Et j'entends que les réponses peuvent être multiples...

Je me sentais vraiment proche de mon amie pour la naissance de ce petit bonhomme et du coup, je me sens aussi envahie par leur tristesse…


Je me sens aussi un peu gauche comme le disait Coquelicot.
C'est pour ça, je pense, que je cherchais des pistes, pour répondre à mes propres questions, pas pour les leur balancer comme ça…
Mais tu as raison, je vais faire attention à ne pas projeter, ni m'immiscer dans leur souffrance.

Ils sont effectivement aidés par des professionnels…

Merci Abeille pour tes réponses toujours sensées.
Je ne sais pas s'il existe ce genre de groupe de soutien en Belgique. Je suppose que les pros qu'ils vont rencontrer leur donneront l'info.

Je ressens tout cela comme tellement dur, injuste et triste...


De l'avoir "posé" ici ça t'a permis d'y voir + clair, c'est super !
Tu as toi aussi un deuil à faire pour pouvoir accompagner ton amie clin d'oeil

Je n'avais pas vu ça comme ça, excuse moi
LAB - Ven Mar 01, 2019 2:45 pm
Sujet du message:
bou a écrit:
l'aide des professionels bien sûr
... et le temps, beaucoup de temps. Je crois qu'on dit que le temps du deuil, c'est 1 an (au moins).

Et je pense que la temporalité de tes amis ne va pas être la même que celle de l'entourage. Les autres vont revenir à une vie "normale" plus vite, et c'est peut-être là que l'entourage doit être vigilent

Avant de voir le beau, le positif, il faut "accepter" d'aller mal, très mal et il faut que l'entourage soit vigilent à ne pas minimiser ou nier la douleur, surtout plus tard. Ne pas demander de voir le beau de la vie trop tôt. Cette durée étant propre à chacun.
bref, être "juste" à l'écoute en tant qu'amie.

ça n'a rien à voir, parce que ce n'était pas le deuil d'un bébé, mais lors de mes 2 fausses couches, ce qui m'a le plus blessée, c'est quand on me disait "allez, ça va ! tu as déjà un beau garçon" ou "il y a des choses pires dans la vie". Cette négation de ma peine était plus insupportable que le silence de ceux qui ne savaient pas quoi nous dire.

là, ce qu'ils vivent, je crois qu'il n'y a pas pire pour des parents

Oui il faut que les autres acceptent qu on ne soit pas bien, triste et malheureux. C est un passage obligé. Je trouve qu il faut veiller à ce que ce ne soit pas trop envahissant.
Courage à vous .
mimosa - Sam Mar 02, 2019 3:39 pm
Sujet du message:
Je connais deux personnes qui ont vécu ce drame et sont passées par accompagnement deuil à l hôpital plus reconnaissance livret de famille plus soutien association parents même expérience je dirais comme abeille
Shet - Dim Mar 03, 2019 1:08 am
Sujet du message:
Merci pour toutes vos réponses qui m'aident à voir plus clair…

Il y a effectivement un forum spécifique sur Doctissimo.
Je n'y ai pas trouvé de "spirale négative", plutôt énormément d'espoir qui m'aide à comprendre comment on peut continuer à vivre...
Par contre, c'est aussi être confronté à un tas de situations tout aussi dramatiques et si cela peut aider à se sentir compris et "pas seul à vivre cela", c'est aussi cotoyer toute cette tristesse alors qu'on y est déjà sensibilisé... et ça, ça peut être vraiment dur...

Comme vous dites, chacun a son propre chemin. Mais j'ai trouvé intéressant de savoir que ça existe...
Pas sûr que j'en parle un jour à mon amie mais au moins, au cas où, j'ai l'info...

Là, ils sont partis qqes jours à la mer en famille. J'imagine que cette petite "retraite" va leur faire du bien...

Caillou, sans rancune clin d'oeil Ton message m'a aussi fait prendre du recul pour veiller à ne pas en faire plus que juste me montrer disponible et écouter...

Merci à toutes. Votre soutien et vos partages me font du bien...
Shet - Dim Mar 03, 2019 1:14 am
Sujet du message:
LAB a écrit:
bou a écrit:
l'aide des professionels bien sûr
... et le temps, beaucoup de temps. Je crois qu'on dit que le temps du deuil, c'est 1 an (au moins).

Et je pense que la temporalité de tes amis ne va pas être la même que celle de l'entourage. Les autres vont revenir à une vie "normale" plus vite, et c'est peut-être là que l'entourage doit être vigilent

Avant de voir le beau, le positif, il faut "accepter" d'aller mal, très mal et il faut que l'entourage soit vigilent à ne pas minimiser ou nier la douleur, surtout plus tard. Ne pas demander de voir le beau de la vie trop tôt. Cette durée étant propre à chacun.
bref, être "juste" à l'écoute en tant qu'amie.

ça n'a rien à voir, parce que ce n'était pas le deuil d'un bébé, mais lors de mes 2 fausses couches, ce qui m'a le plus blessée, c'est quand on me disait "allez, ça va ! tu as déjà un beau garçon" ou "il y a des choses pires dans la vie". Cette négation de ma peine était plus insupportable que le silence de ceux qui ne savaient pas quoi nous dire.

là, ce qu'ils vivent, je crois qu'il n'y a pas pire pour des parents

Oui il faut que les autres acceptent qu on ne soit pas bien, triste et malheureux. C est un passage obligé. Je trouve qu il faut veiller à ce que ce ne soit pas trop envahissant.
Courage à vous .


LAB, je ne comprends pas ce que tu veux dire par cette phrase? Je ne sais pas si tu parles de leur tristesse ou de l'aide… gros yeux
kiki - Lun Mar 04, 2019 3:48 pm
Sujet du message:
Une de mes amies a vécu cette terrible épreuve et à part être là pour l'écouter je n'ai rien fait d'autre, quoi faire de toute façon ? Tu ne peux pas prendre sa douleur mais l'écouter, la soutenir oui. Par contre il faut aussi être "solide" car tu prends toute la douleur en pleine face et c'est dur.
Bon courage
LAB - Lun Mar 04, 2019 5:43 pm
Sujet du message:
Shet a écrit:
LAB a écrit:
bou a écrit:
l'aide des professionels bien sûr
... et le temps, beaucoup de temps. Je crois qu'on dit que le temps du deuil, c'est 1 an (au moins).

Et je pense que la temporalité de tes amis ne va pas être la même que celle de l'entourage. Les autres vont revenir à une vie "normale" plus vite, et c'est peut-être là que l'entourage doit être vigilent

Avant de voir le beau, le positif, il faut "accepter" d'aller mal, très mal et il faut que l'entourage soit vigilent à ne pas minimiser ou nier la douleur, surtout plus tard. Ne pas demander de voir le beau de la vie trop tôt. Cette durée étant propre à chacun.
bref, être "juste" à l'écoute en tant qu'amie.

ça n'a rien à voir, parce que ce n'était pas le deuil d'un bébé, mais lors de mes 2 fausses couches, ce qui m'a le plus blessée, c'est quand on me disait "allez, ça va ! tu as déjà un beau garçon" ou "il y a des choses pires dans la vie". Cette négation de ma peine était plus insupportable que le silence de ceux qui ne savaient pas quoi nous dire.

là, ce qu'ils vivent, je crois qu'il n'y a pas pire pour des parents

Oui il faut que les autres acceptent qu on ne soit pas bien, triste et malheureux. C est un passage obligé. Je trouve qu il faut veiller à ce que ce ne soit pas trop envahissant.
Courage à vous .


LAB, je ne comprends pas ce que tu veux dire par cette phrase? Je ne sais pas si tu parles de leur tristesse ou de l'aide… gros yeux

Leur tristesse. Je vois souvent des gens qui me disent untel ne va pas bien du tout alors que le deuil est très recent. On ne peut pas se remettre tout de suite d une épreuve, mais si cette tristesse les empeche trop de vivre c est un problème.
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