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Lettre d'une prof en colère...
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taticati
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Inscrit le: 06 Mai 2008
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MessagePosté le: Sam Mai 31, 2008 7:44 am    Sujet du message: Lettre d'une prof en colère... Répondre en citant

En vadrouillant sur le net, je suis tombée sur cette lettre...

Et .... j'espère qu'elle passera dans le plus de foyers français possible !

L'avenir de nos enfants est en train de se jouer et c'est important de savoir ce qu'il en est exactement.

Qu'en pensez-vous aprés lecture ? Quelles sont vos réactions, vos premières réflexions, vos pensées ???????

Lettre d'une prof en colère

Je suis un professeur d'histoire-géographie
de 30 ans, enseignant dans un lycée d'Indre-et-Loire, non syndiqué et qui a fait
grève pour la première fois de sa carrière cette année. Nous ne travaillons -
comme vous le savez si bien maintenant chers lecteurs - « que » 18 heures par
semaine devant les élèves, et ce, depuis 1950. Or ce temps fut conçu en
prévoyant qu'un enseignant travaille 1,5 heure chez lui pour une heure devant
les élèves afin de préparer ses cours, évaluer les élèves et actualiser ses
connaissances dans sa discipline.
Cela fait 18 fois 2,5 soit 45 heures
hebdomadaires. Je suppose, qu'intérieurement, vous vous dites: « vous avez les
vacances pour compenser ».

Ces chères vacances qui font de nous des
privilégiés ! Certes, il est vrai que nous avons 10 jours en février, 10 jours
en avril, 10 jours à Noël, 5 jours aux vacances de la Toussaint (en réalité 8
jours mais nous travaillons 3 jours de plus en juillet pour compenser), cela
fait 35 jours de congés payés. Aujourd'hui avec les 4 semaines de congés payés
et les RTT, beaucoup de salariés ont autant de congés si ce n'est plus ! Or,
nous, enseignants, pendant ces 35 jours de congés payés, souvent, nous
corrigeons nos copies ou préparons nos cours. Vous répondrez: « oui mais vous
avez 2 mois en été ». Ces fameux deux mois d'été, il faut le savoir, ne nous
sont pas payés : notre grille de salaire fut fixée en 1850 au même niveau que
les autres cadres de la fonction publique recrutés avec un concours au niveau
BAC+3, mais à cette grille, il nous a été retiré 2 mois de salaire, puis le
résultat fut divisé par 12 (afin de recevoir
un salaire chaque mois).


Pensiez-vous vraiment que l'on nous payait à rien faire durant deux mois
? Non ! En résumé nous travaillons 45 heures par semaine, payés environ 1660
euros par mois, avec 35 jours de congés payés. Les événements de ces derniers
jours, voire de ces derniers mois m'ulcèrent. Certains politiques détournent le
débat sur le service minimum à l'école, pour s'attirer la sympathie des parents
d'élèves qui, eux, travaillent toute la journée. Pensez-vous vraiment, chers
lecteurs, que le service minimum soit au centre de nos revendications ? Bien sûr
que non ! Le seul aléa, c'est que nos « vraies » revendications sont tues,
étouffées avant qu'elles ne vous parviennent. D'où cette lettre, qui, je
l'espère, arrivera jusqu'à tous les parents d'élèves.

52 heures par semaine et classes de 40 élèves

Premièrement, notre principale
revendication c'est la lutte contre la suppression des postes, certes, la «
quantité ne fait pas la qualité », mais dans mon établissement, nous avons perdu
2 postes de professeur d'histoire-géographie en 2 ans, alors que la perte
d'effectifs ne s'élève qu'à 40 élèves. Pourquoi ces suppressions de postes
générales à tous les disciplines et à tous les établissements ? Il s'agit de
répartir les heures entre les professeurs restants afin qu'ils fassent 21 heures
ou 22 heures de présence devant les élèves, soit plus de 52 heures de travail
hebdomadaire ! Qui pourrait tolérer cela ?

Une autre solution serait
d'augmenter les effectifs de chaque classe, les classes à 40 élèves deviendront
monnaie courante. J'ai donc une proposition à faire à tous les enseignants qui
liront ce courrier. Etant donné que nous ne sommes pas rémunérés pour les mois
de juillet et août, ne faisons rien, pas de préparation de cours ni de
renouvellement de nos connaissances durant l'été. Ensuite, pendant nos « petites
vacances » qui sont nos congés payés communs à tous les salariés, reposons-nous:
pas de copies ni de cours à préparer. Et surtout, à partir du mois de septembre,
travaillons réellement 35 heures par semaines.

Personnellement, je suis
prête à fournir au ministre de l'éducation mon emploi du temps semaine par
semaine indiquant mes 35 heures de travail réalisées, préparation des cours et
corrections de copies inclus. Mais je tiens à vous prévenir que si les
enseignants travaillaient réellement « que » 35 heures par semaine, les cours ne
seraient pas toujours prêts à temps, les copies seraient rendues très longtemps
après les devoirs (un paquet de lycée c'est 4 heures de correction, actuellement
je corrige 20 h toutes les 2 à 3 semaines), les brevets blancs et bacs blancs
seraient moins nombreux, etc.

Vers le système anglo-saxon

Vous allez répondre que l'on contribuera dès lors à détériorer notre système éducatif
déjà si mal en point ! Notre système n'est pas si mal en point que l'on veut
vous faire croire. Les professeurs de vos enfants sont parmi les mieux formés du
monde, les concours du CAPES et de l'agrégation sont parmi les plus difficiles à
réussir. Mais le ministre de l'éducation veut remplacer ces professeurs
compétents qu'il faut rémunérer à leur juste valeur (minimum BAC + 3) par des
intérimaires, des vacataires sans diplômes et moins bien payés. Il veut copier
le système anglo-saxon, où un professeur enseigne plusieurs disciplines avec
pour seules compétences son niveau BAC !

Après tout, à quoi cela sert-il
qu'un prof de langue étudie 3 à 4 ans à l'université une langue étrangère, se
rende dans ce pays pour se familiariser avec le mode de vie et dispense ensuite
son savoir aux élèves alors qu'en Angleterre avoir appris l'espagnol au lycée
suffit à avoir les compétences pour l'enseigner. On vous parle sans cesse «
d'échec scolaire », mais ce « pseudo échec scolaire » n'est pas le fait des
enseignants, au contraire ces derniers limitent « la casse ». Je m'explique: le
gouvernement souhaite absolument que 80% d'une classe d'âge obtiennent le BAC.
Tans pis si un élève de 3ème rêve d'être plombier. Les recommandations données
et « imposées » aux professeurs principaux de 3ème sont claires, il faut faire
passer en 2nde générale et technologique. Les places en BEP ou CAP sont
d'ailleurs peu nombreuses et seuls les meilleurs élèves sont acceptés. Les
autres vont en 2nde, quitte à échouer après.
Les enseignants rencontrent les
parents, expliquent les différentes voies empruntables par les élèves qui ne
souhaitent pas aller au lycée, mais le discours est tellement bien formaté et
martelé que chacun imagine la voie professionnelle comme un échec. D'autre part,
les établissements ont des « quotas » de redoublants à ne pas dépasser. Tans pis
si un élève aurait pu consolider des acquis fragiles en redoublant (car
redoubler c'est une 2nde chance, ce n'est pas une sanction).

« Nous passons pour des bouffons »

A cela s'ajoute le manque de sanction.
Combien de parents n'ont-ils pas entendu leurs enfants raconter qu'ils n'ont pas
pu avancer dans tel ou tel cours car certains élèves faisaient « le azalée » ?
Or, un enseignant peut difficilement exclure un élève de cours sous peine d'être
déconsidéré par sa hiérarchie, des exercices supplémentaires peuvent être donnés
mais s'ils ne sont pas réalisés, que faire ? Coller ? Oui, c'est une solution
mais dans de nombreux établissements il n'y a pas assez de personnels ou
d'heures rémunérées pour surveiller les colles du mercredi.

Exclure ?
Pourquoi pas ? Mais les chefs d'établissements y sont souvent réfractaires car
l'exclusion définitive les met en situation d'échec vis-à-vis du rectorat. Nous
faisons grève pour nous faire entendre mais nous apparaissons comme des «
bouffons » dont on se joue. Nous ne bloquons aucune production, nous ne prenons
pas de voyageurs en otage, nous ne bloquons pas les routes et, de ce fait, le
gouvernement a raison de rigoler et d'attendre que l'on ait fini nos « petites
manifs ». Maintenant il y a toujours la solution de « bloquer » la production,
notre production étant pour nous l'éducation et le savoir. Rien n'est plus
facile que de faire grève durant les épreuves du BAC et brevet, ou pire encore,
travailler 35 heures par semaine, car à partir de ce moment il n'est pas dit que
vos enfants aient acquis toutes les compétences nécessaires à la réussite de
leurs examens, étant donner que pour faire que 35 h nous devront donner
des
QCM à la place des compositions, que nous ne pourrons plus préparer d'examens
blancs, car trop longs à corriger. Si tel était le cas nous serions très loin
d'atteindre 80 % de réussite au BAC ! Peut être que le gouvernement attend de
constater qu'avec ses réformes imposées et contre-productives, la cuvée 2009 du
BAC ne représentera que 50 % des candidats.

Chers lecteurs, j'espère que ce courrier vous permettra de vous forger votre propre opinion, tout en vous
détachant du bourrage de crâne gouvernemental et médiatique qui ne tend qu'à
masquer la réalité des problèmes et revendications. Rien ne vous empêche d'aller
interroger directement les professeurs de vos enfants, ils sauront vous
renseigner sur la réalité du système éducatif français. Je terminerai en précisant que jamais en classe nous ne critiquons tel ou tel corps de métier,
alors je ne comprends pas pourquoi certains élèves arrivent en classe avec un
discours méprisant envers les enseignants, discours véhiculé par les parents alors que ces derniers ne savent rien de la réalité de nos conditions de travail.

Elisabeth, Tours
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MessagePosté le: Sam Mai 31, 2008 9:56 am    Sujet du message: Répondre en citant

Il y a beaucoup de points intéressants dans cette lettre, notamment en ce qui concerne le mode de rémunération des professeurs souvent ignoré.

Concernant le niveau des profs de langue, j'ai une anecdote à ce sujet : je me suis trouvée une fois quand j'étais étudiante à accompagner une classe du collège de mon frère au Pays de Galles. J'avais été logée chez une prof de français... Effectivement, elle avait beaucoup de mal à soutenir une conversation de manière fluide, n'avait lu que quelques romans classiques français, sûrement pas plus d'une dizaine. Quand à parler de certains auteurs (classiques) anglais que je dévorais à l'époque, c'était impossible : elle n'en avait quasiment lu aucun. En revanhe les professeurs y avaient un temps de présence au collège qui allait au-delà des heures de cours, ce qui leur permettait de répondre à certains besoins des élèves ou de l'établissement. Mais ce genre d'exigence fait pousser les hauts cris chez nous. Serait-ce contraire à la dignité de nos professeurs ?
Cependant, on pourrait se demander pourquoi, avec des professeurs aussi compétents, le niveau en France peine à atteindre la moyenne des pays de l'OCDE, aussi bien dans les matières scientifiques que littéraires.

Faut-il vraiment avoir un niveau de quasi-chercheur (le niveau de l'aggrégation est extrèmement élevé, personne ne le conteste) pour enseigner à des jeunes de collège ou même de lycée ? Le système allemand (qui n'est d'ailleurspas toujours si performant que cela) me semblerait un peu plus adapté, avec l'exigence pour les professeurs d'être en mesure d'enseigner 2 matières différentes (en n'ayant sans doute pas un tel degré de spécialisation)... Cela peut aider à résoudre au passage la question des matières peu choisies pour lesquelles on met donc très peu de postes au concours (ce qui en relève d'autant les exigences).

Enfin, 1,5 heures de préparation pour 1 heure de cours... Est-ce vrai dans toutes les matières, à tous les niveaux pour les professeurs confirmés ? Evidemment pour les jeunes, c'est normal, il faut qu'ils se forgent leur expérience et leur corpus général.
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MessagePosté le: Sam Mai 31, 2008 10:21 am    Sujet du message: Répondre en citant

Je ne veux pas rentrer dans le débat, mais je voudrais juste dire que moi, prof de langues en collège depuis 10 ans, je fais mes 18 heures par semaine, + environ 6 ou 7 de prép et de correction, mettons 25 heures max
je suis loin de passer mes vacances à bosser, vraiment loin...
et pourtant je pense que je suis bien plus efficace qu'au début où je bossais largement plus

un peu d'honnêteté quand même
je me sens largement privilégiée dans mon rythme de travail avec mes 16 semaines de congé et je ne pense pas que bcp de salariés aient cela (les militaires ou les vacances judiciaires peut-être, mais ce sont aussi des fonctionnaires)

je reconnais que j'avais plus de boulot pdt mes 5 ans de lycée, mais je débutais

maintenant que les élèves soient plus pénibles qu'avant, que les sanctions soient taboues, que les exigences attendues soient bien moindres et que l'on veuille brader tous les diplômes, c'est un autre débat et celui là m'intéresserait davantage
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MessagePosté le: Sam Mai 31, 2008 10:57 am    Sujet du message: Répondre en citant

ce courrier ne m'étonne guère... triste triste triste et je crois que c'est loin d'être une exception...
j'adore mon métier...ma fille aineé aimerait être prof de lettres, et elle en a tout à fait le profil mais franchement lorsque je relie salaire et conditions de travail...je m'emploie à l'en dissuader...les choses n'ont cessé d'empirer depuis 15 ans, date de mon entrée dans le métier et moi aussi aujourd'hui, je commence sérieusement à penser à en sortir...
on nous demande de plus en plus de bosser sur 2 ou 3 étabissements, les réunions en tous genres se multiplient ce qui alourdit encore notre emploi du temps sans augmentation des rémunérations...
quant aux postes à profil : la formation c'est pour nous, là aussi de plus en plus de boulot pour un salaire qui n'augmente pas d'un centime, bref pas étonnant qu'ils ont de + en + de mal à trouver des volontaires...
Pour moi l'équation est simple : soit on est pas payé énormément vu nos diplômes mais on a de bonnes conditions de travail et de vie (ce qui était le cas jusqu'à il y a quelques années)
soit on subit une dégradation de nos conditions de travail et de vie (ce qui est le cas maintenant) mais on augmente nos salaires...
et quant à la seconde carrière des enseignants, là je suis carrément morte de rire, une de mes collègues s'est renseignée l'an dernier pour évoluer vers un poste non enseignant comme le promettait le ministère...en fait on lui a répondu qu'il n'y avait aucun poste....
la seule raison pour laquelle je continue aujourd'hui, c'est que je me sente pour l'instant encore bien en classe avec les gamins...mais franchement, je ne sais pas si ça tiendra encore longtemps...
NB : je n'ai jusqu'alors en 15 ans jamais fait grève mais je ne suis pas sure que ça durera.... triste
il serait temps que la société comprenne et les politiques que + les profs seront mal dans leurs baskets, plus les enfants en patiront, il ne peut en être autrement...
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MessagePosté le: Sam Mai 31, 2008 11:41 am    Sujet du message: Répondre en citant

isabelle2 a écrit:
Je ne veux pas rentrer dans le débat, mais je voudrais juste dire que moi, prof de langues en collège depuis 10 ans, je fais mes 18 heures par semaine, + environ 6 ou 7 de prép et de correction, mettons 25 heures max
je suis loin de passer mes vacances à bosser, vraiment loin...
et pourtant je pense que je suis bien plus efficace qu'au début où je bossais largement plus

un peu d'honnêteté quand même
je me sens largement privilégiée dans mon rythme de travail avec mes 16 semaines de congé et je ne pense pas que bcp de salariés aient cela (les militaires ou les vacances judiciaires peut-être, mais ce sont aussi des fonctionnaires)

je reconnais que j'avais plus de boulot pdt mes 5 ans de lycée, mais je débutais

maintenant que les élèves soient plus pénibles qu'avant, que les sanctions soient taboues, que les exigences attendues soient bien moindres et que l'on veuille brader tous les diplômes, c'est un autre débat et celui là m'intéresserait davantage


mêmes réflexions avec le même boulot que toi. Je ne me sens pas débordée, accablée par la tâche, loin de là. J'ai même entre autres raisons (la vocation aussi a compté, rassurez-vous) choisi ce métier parce que mon épanouissement ne passe pas seulement par ma profession, qui reste avant tout un gagne-temps.

ceci dit, pas de culpabilité non plus, je n'ai pas non plus le sentiment d'usurper mon salaire et mes "repos" : j'aurais pu gagner + et je préfère de loin la vie que je me suis choisie, quitte à gagner moins. c'est un deal honnête.
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MessagePosté le: Sam Mai 31, 2008 11:43 am    Sujet du message: Répondre en citant

desolée de ne pas pleurer avec cette femme pff n'importe quoi c'est completement caricatural pour moi pff n'importe quoi
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MessagePosté le: Sam Mai 31, 2008 11:46 am    Sujet du message: Répondre en citant

ju a écrit:
desolée de ne pas pleurer avec cette femme pff n'importe quoi c'est completement caricatural pour moi pff n'importe quoi


1700 par mois, il y a tant de gens qui ne les ont pas ...
les horaires sont indéniablement arrangeants quand on a des enfants, et le travail bien moins lourd au bout de quelques années comme le souligne isabelle2 bref, encore un truc pour mettre le feu aux poudres .....
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MessagePosté le: Sam Mai 31, 2008 11:56 am    Sujet du message: Répondre en citant

bibiche a écrit:
ju a écrit:
desolée de ne pas pleurer avec cette femme pff n'importe quoi c'est completement caricatural pour moi pff n'importe quoi


1700 par mois, il y a tant de gens qui ne les ont pas ...
les horaires sont indéniablement arrangeants quand on a des enfants, et le travail bien moins lourd au bout de quelques années comme le souligne isabelle2 bref, encore un truc pour mettre le feu aux poudres .....

Sur ce coup là, je suis complètement d'accord. Et 1700 euros par mois c'est en début de carrière, et ça évolue quand même assez rapidement avec les échelons...
Par contre, je suis d'accord que les conditions de travail sont de pire en pire, mais surtout à cause de l'évolution du comportements des enfants je pense. Le non respect de l'autorité, etc... Les classes surchargées sont aussi un problème. Mais pleurer par le poids énorme du travail et les 2 mois de vacances non payées pff n'importe quoi
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MessagePosté le: Sam Mai 31, 2008 12:35 pm    Sujet du message: Répondre en citant

isabelle2 a écrit:
Je ne veux pas rentrer dans le débat, mais je voudrais juste dire que moi, prof de langues en collège depuis 10 ans, je fais mes 18 heures par semaine, + environ 6 ou 7 de prép et de correction, mettons 25 heures max
je suis loin de passer mes vacances à bosser, vraiment loin...
et pourtant je pense que je suis bien plus efficace qu'au début où je bossais largement plus

un peu d'honnêteté quand même
je me sens largement privilégiée dans mon rythme de travail avec mes 16 semaines de congé et je ne pense pas que bcp de salariés aient cela (les militaires ou les vacances judiciaires peut-être, mais ce sont aussi des fonctionnaires)

je reconnais que j'avais plus de boulot pdt mes 5 ans de lycée, mais je débutais

maintenant que les élèves soient plus pénibles qu'avant, que les sanctions soient taboues, que les exigences attendues soient bien moindres et que l'on veuille brader tous les diplômes, c'est un autre débat et celui là m'intéresserait davantage


contente de te revoir Isabelle 2 clin d'oeil Je vois que tu es toujours dans le même état d'esprit. Je suis complètement d'accord avec la dernière partie de ton message.
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MessagePosté le: Sam Mai 31, 2008 1:22 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Juste un truc Bénédicte, sur l'histoire de rester en établissement en dehors des heures de cours : ça aurait été un plaisir pour moi, ça l'a été d'ailleurs en école où j'avais un bureau, mais en lycée, il y a une salle minuscule pour 300 profs, impossible d'y rester travailler !
Donc d'accord pour des horaires "bureau" et rester sur place, mais il y a une sacrée infrastructure à mettre en place.

Et Isabelle, je suis épatée que tu y arrives en si peu d'heures, je n'ai jamais travaillé assez d'années pour amortir un cours, mais de toute façon, avec les programmes et les techniques qui changent sans cesse en physique, les TPE, les copies, mes collègues n'étaient pas dans ce rythme.
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MessagePosté le: Sam Mai 31, 2008 1:42 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Isabelle pour ta franchise car le discours de cette prof m'horripile aussi pas mal car j'ai des amis profs (souvent ce sont carrément des couples) et franchement, ils ne se plaignent pas comme çà.
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MessagePosté le: Sam Mai 31, 2008 1:55 pm    Sujet du message: Répondre en citant

bénédicte72 a écrit:
Il y a beaucoup de points intéressants dans cette lettre, notamment en ce qui concerne le mode de rémunération des professeurs souvent ignoré.

Concernant le niveau des profs de langue, j'ai une anecdote à ce sujet : je me suis trouvée une fois quand j'étais étudiante à accompagner une classe du collège de mon frère au Pays de Galles. J'avais été logée chez une prof de français... Effectivement, elle avait beaucoup de mal à soutenir une conversation de manière fluide, n'avait lu que quelques romans classiques français, sûrement pas plus d'une dizaine. Quand à parler de certains auteurs (classiques) anglais que je dévorais à l'époque, c'était impossible : elle n'en avait quasiment lu aucun. En revanche les professeurs y avaient un temps de présence au collège qui allait au-delà des heures de cours, ce qui leur permettait de répondre à certains besoins des élèves ou de l'établissement. Mais ce genre d'exigence fait pousser les hauts cris chez nous. Serait-ce contraire à la dignité de nos professeurs ?
Cependant, on pourrait se demander pourquoi, avec des professeurs aussi compétents, le niveau en France peine à atteindre la moyenne des pays de l'OCDE, aussi bien dans les matières scientifiques que littéraires.


Faut-il vraiment avoir un niveau de quasi-chercheur (le niveau de l'aggrégation est extrèmement élevé, personne ne le conteste) pour enseigner à des jeunes de collège ou même de lycée ? Le système allemand (qui n'est d'ailleurspas toujours si performant que cela) me semblerait un peu plus adapté, avec l'exigence pour les professeurs d'être en mesure d'enseigner 2 matières différentes (en n'ayant sans doute pas un tel degré de spécialisation)... Cela peut aider à résoudre au passage la question des matières peu choisies pour lesquelles on met donc très peu de postes au concours (ce qui en relève d'autant les exigences).

Enfin, 1,5 heures de préparation pour 1 heure de cours... Est-ce vrai dans toutes les matières, à tous les niveaux pour les professeurs confirmés ? Evidemment pour les jeunes, c'est normal, il faut qu'ils se forgent leur expérience et leur corpus général.


Je me pose les mêmes questions...

Je ne suis "qu'en " primaire, à la campagne, dans une petite école de 130 élèves qui sont pour la grande majorité très heureux de venir à l'école, et les difficultés de certains sont des difficultés d'apprentissage, pas du tout de comportement...alors sans doute que je suis mal placée pour avoir une opinion objective de ce qui se passe dans les collèges/lycées des endroits "chauds"...je pense que c'est deux mondes différents....mais quand même, perso, je trouve que je suis bien payée, et en plus, paradoxe: moins je travaille plus je gagne...allez comprendre....(le congé mat' est payé à plein temps alors que je suis en mi-temps parental...)

j'ai sans doute aussi beaucoup moins de boulot à la maison vu que ça fait 14 ans que j'enseigne (même si les changements de niveaux demandent du boulot, ce qui n'est pas plus mal parce que ça permet de ne pas s'endormir sur des vieux trucs...) et qu'en primaire les corrections sont moindre...
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MessagePosté le: Sam Mai 31, 2008 2:31 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je viens de lire ça :
"Faut-il embaucher de nouveaux professeurs pour mieux enseigner nos enfants? Non. Nous avons déjà l'un des + forts taux d'encadrement des élèves en Europe : un professeur pour 11,29 élèves. Pour des résultats + que médiocres : 20% des élèves qui entrent en 6ème ne maitrisent pas correctement la lecture. Et ne parlons pas des bacheliers! Il faut donc passer d'un encadrement pléthorique à un bon encadrement, pédagogiquement parlant. Comment? Par la pédagogie, justement. Vincent Laarman, président de SOS Education, le souligne : "la pédagogie moderne, et sa croyance selon laquelle l'élève doit construire son propre savoir, réclame des classes peu nombreuses, avec lesquelles on peut "dialoguer", donc plus de professeurs. La pédagogie traditionnelle et ses cours magistraux s'adaptent beaucoup mieux à des classes plus nombreuses".
A quoi, il faut ajouter la discipline (honnie par les pédagogues officiels) : plus l'autorité règne dans une classe, mieux on travaille. Plus le calme et la sérénité règnent dans l'école, plus vite on pourra boucler le programme en vue du brevet ou du baccalauréat. Travail et discipline n'exigent pas de moyens supplémentaires, mais un état d'esprit différent."


J'ai lu ça dans Le Cri du Contribuable n°48, je l'ai trouvé tout aussi intéressant que cette lettre d'une prof en colère. Maintenant, je ne suis pas du milieu enseignant et mes enfants débutent à peine l'école, donc je ne suis pas encore plongée dans la réalité du terrain.
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MessagePosté le: Sam Mai 31, 2008 2:51 pm    Sujet du message: Répondre en citant

laurence a écrit:

Et Isabelle, je suis épatée que tu y arrives en si peu d'heures, je n'ai jamais travaillé assez d'années pour amortir un cours, mais de toute façon, avec les programmes et les techniques qui changent sans cesse en physique, les TPE, les copies, mes collègues n'étaient pas dans ce rythme.


En langue étrangère, la pratique de la langue orale est plus basée sur l'imagination du prof en terme d'exercices, de jeux de rôles, de mises en situation.
Je m'inspire bcp des instits de maternelle dans leur approche d'acquisition de la langue (type dire la météo du jour sur un panneau, les faire téléphoner, acheter...etc...). J'ai passé bcp de temps et de soirées au début à découper des pubs, des images, des mots pour fabriquer des cartes, des jeux, des téléphones, des dinettes...
Quand un cours de grammaire ou une fiche de vocabulaire est bien, pas besoin de le refaire, au contraire.
Et les corrections en collège sont rapides.

Mais contrairement à toi, ma matière n'évolue pas, en tous cas pas au niveau où je l'enseigne.
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MessagePosté le: Sam Mai 31, 2008 3:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant

c'est fou quand je vous lis, j'ai vraiment l'impression d'évoluer dans un autre monde que le votre...
vous n'avez jamais de réunions le soir en + des conseils de classe et des réunions parents-profs? gros yeux Moi l'an dernier, c'était au moins 2 par semaine... (conseils de profs, préparation de sorties scolaires avec préparation des fiches de travail correspondantes, de concours en tous genres, préparation de devoirs communs et brevets blancs, harmonisation des barèmes de correction...+ les "grand-messes" pour nous informer des statistiques nationales des évaluations en tous genres, le socle commun, les réformes diverses et variées...)
vous n'avez pas de service partagé ou jamais eu sur au moins 2 établissements?
quant au 1700 euros par mois...c'est ce que gagne une de mes collègues certifiée bac +5, célibataire sans enfants avec 12 ans de métier...donc pour un début de carrière... triste
franchement par rapport à mon début de carrière, j'ai vraiment l'impression de reculer...dans tous les domaines mais ce n''est en aucun cas l'évolution des élèves qui me gêne, ça je considère que c'est vraiment mon métier et qu'il faut en tenir compte et s'adapter et ne pas geindre sur le lustre passé du métier...
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MessagePosté le: Sam Mai 31, 2008 4:51 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pour moi, il ya effectivement les conseils de classe (4 soirs par trimestre), 4 soirs de réunions parents-profs dans l'année, pas de devoirs communs (je suis toute seule dans ma matière), pas de commissions d'harmonisation (pas de langues au brevet), effectivement 2 ou 3 grands-messes dans l'année, mais plutôt des réunions vers 13h sinon.
En gros, je sais que je quitte toujours à 16h ou 17h, sauf 2 semaines par trimestre environ.
Je pense que les matières principales (Frs/maths/HG) sont plus chargées.
Pour ma part, c'est assez tranquille.

Quant à être sur 2 (voire 3 établissements), je l'ai fait pendant 7 ans, effectivement, c'est autre chose, et c'est pénible.

L'augmentation de salaire, je suis d'accord, j'ai eu l'impression de monter assez vite au début (de 7000 à 9000 frs en 5 ans), après, c'est la vitesse de l'escargot courant après son brin d'herbe... pff n'importe quoi
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MessagePosté le: Sam Mai 31, 2008 4:58 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bon, je m'étais promis de ne pas introduire le débat, ms franchement, je trouve aussi que prof de collège et prof de lycée, ce ne sont pas les mêmes métiers... j'ai pu comparer !

Et autant la vie de prof de collège (c'est la mienne) est vraiment "paisible" (je n'ai pas dit que c'était du foutage de gueule hein, juste que le salaire perçu me semblait correspondre aux efforts fournis : on peut bosser avec à charge une famille nb en s'organisant correctement ; ce n'est pas le cas de tous les métiers), autant la position d'un prof de lycée est beaucoup + douteuse : il bosse énormément, fournit un travail hautement intellectuel... pour le même salaire et la même charge horaire... Cela ne me semble pas normal.

Je vais jusqu'à dire qu'il faudrait un concours spécifique à chaque niveau d'enseignement. Pas besoin d'aller chercher bien loin d'ailleurs, puisqu'il existe déjà 2 concours différents...
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MessagePosté le: Sam Mai 31, 2008 5:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

en fait tu vois, à y bien réfléchir, et ce post m'a permis d ele faire, je crois que c'est vraiment cela qui me pèse plus que tout : toutes ces réunions alors qu'en début de carrière, j'étais comme toi : conseils de classe + réunion parents-profs et 2 grand-messes dans l'année...que je considérais comme tout à fait normales, alors que maintenant l'Administration (je parle de l'institution pas de l'établissement) n'arrête pas de nous rajouter des nouvelles taches qui ne sont pas toujours utiles pour les élèves et qui ne sont jamais rémunérées...et en plus ce sont mes filles qui en patissent...car dans ces cas-là, je ne suis jamais à la maison avant 20 heures qui est d'ailleurs l'heure de retour de mon mari...
mais je suis d'accord avec toi : je suis loin de passer les vacances scolaires à bosser... clin d'oeil et les vacances scolaires, c'est un privilège, j'en suis consciente!
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MessagePosté le: Sam Mai 31, 2008 5:05 pm    Sujet du message: Répondre en citant

SPQR a écrit:
Bon, je m'étais promis de ne pas introduire le débat, ms franchement, je trouve aussi que prof de collège et prof de lycée, ce ne sont pas les mêmes métiers... j'ai pu comparer !

Et autant la vie de prof de collège (c'est la mienne) est vraiment "paisible" (je n'ai pas dit que c'était du foutage de gueule hein, juste que le salaire perçu me semblait correspondre aux efforts fournis : on peut bosser avec à charge une famille nb en s'organisant correctement ; ce n'est pas le cas de tous les métiers), autant la position d'un prof de lycée est beaucoup + douteuse : il bosse énormément, fournit un travail hautement intellectuel... pour le même salaire et la même charge horaire... Cela ne me semble pas normal.

Je vais jusqu'à dire qu'il faudrait un concours spécifique à chaque niveau d'enseignement. Pas besoin d'aller chercher bien loin d'ailleurs, puisqu'il existe déjà 2 concours différents...


c'est vrai que c'est pas le même boulot : entre un cours de 6ème sur le fonctionnement du collège et un cours de terminale sur la mondialisation, c'est pas vraiment le même temps de travail triste mais c'est le même salaire et ce n'est pas très juste...
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MessagePosté le: Sam Mai 31, 2008 5:32 pm    Sujet du message: Répondre en citant

quib a écrit:
SPQR a écrit:
Bon, je m'étais promis de ne pas introduire le débat, ms franchement, je trouve aussi que prof de collège et prof de lycée, ce ne sont pas les mêmes métiers... j'ai pu comparer !

Et autant la vie de prof de collège (c'est la mienne) est vraiment "paisible" (je n'ai pas dit que c'était du foutage de gueule hein, juste que le salaire perçu me semblait correspondre aux efforts fournis : on peut bosser avec à charge une famille nb en s'organisant correctement ; ce n'est pas le cas de tous les métiers), autant la position d'un prof de lycée est beaucoup + douteuse : il bosse énormément, fournit un travail hautement intellectuel... pour le même salaire et la même charge horaire... Cela ne me semble pas normal.

Je vais jusqu'à dire qu'il faudrait un concours spécifique à chaque niveau d'enseignement. Pas besoin d'aller chercher bien loin d'ailleurs, puisqu'il existe déjà 2 concours différents...


c'est vrai que c'est pas le même boulot : entre un cours de 6ème sur le fonctionnement du collège et un cours de terminale sur la mondialisation, c'est pas vraiment le même temps de travail triste mais c'est le même salaire et ce n'est pas très juste...


Je bosse en lycée et pour le meme prix je ne bosserais pas volontiers en collège...faire de la discipline et avoir affaire à des petits ça me gaverait. pff n'importe quoi comme quoi clin d'oeil
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Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants...au moins 5 garçons! hourrah
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