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Maximômes Le forum des familles nombreuses !
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ingrid (le retour...) Naqueçaàfaire

Inscrit le: 19 Juil 2009 Messages: 13524
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Posté le: Mer Avr 17, 2013 5:10 pm Sujet du message: Le bio, c'est pas que pour les bobos :-)) |
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Je partage cette initiative qui est pour moi excellente : il s'agit d'une formation pour des futurs formateurs en jardinage / potager bio:
http://www.terredopale.fr/angesgardins/formation/ambassadeurs
Je conseille aussi vivement le manuel des jardiniers sans moyens téléchargeables là :
http://www.terredopale.fr/manuel _________________ Avec trop, on se perd. Avec moins on se trouve. Tchouang Tseu |
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Caribou Légende de bronze

Inscrit le: 26 Jan 2010 Messages: 603
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Posté le: Mer Avr 17, 2013 6:08 pm Sujet du message: |
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super ! je viens de regarder le manuel du jardinage, et j'ai téléchargé celui de cuisine, bon je jardine et cuisine pas mal mais j'aime toujours lire sur ces sujets....et j'aime l'idée...je suis convaincue que pour bien manger il ne faut pas forcément un plus gros budget mais quelquefois un "réapprentissage" et les choses simples sont souvent les meilleures.
Par exemple ma mère ne m'a jamais transmis le plaisir de faire à manger, elle fait partie de la génération 68 et pour elle c'est une corvée....bizarrement , j'adore cultiver le potager et cuisiner ma récolte, c'est aussi un acte d'amour  |
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ingrid (le retour...) Naqueçaàfaire

Inscrit le: 19 Juil 2009 Messages: 13524
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Posté le: Mer Avr 17, 2013 6:57 pm Sujet du message: |
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moi, je pense que c'est en cultivant que les gens les plus pauvres pourront s'en sortir, je trouve que c'est un acte militant que d'apprendre aux gens quelque chose qui peut les rendre plus indépendants des prix du marché. La bouffe est en constante augmentation, les familles les plus modestes sont coincées, obligées d'aller vers le toujours moins cher qui devient aussi toujours moins bon (au goût, pour la santé).
Sansouci d'ailleurs, le mari de ton homéopathe est très branché là-dessus ! _________________ Avec trop, on se perd. Avec moins on se trouve. Tchouang Tseu |
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SPQR Naqueçaàfaire


Inscrit le: 29 Déc 2007 Messages: 13021 Localisation: paris
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Posté le: Mer Avr 17, 2013 7:48 pm Sujet du message: |
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ingrid (le retour...) a écrit: |
moi, je pense que c'est en cultivant que les gens les plus pauvres pourront s'en sortir, je trouve que c'est un acte militant que d'apprendre aux gens quelque chose qui peut les rendre plus indépendants des prix du marché. La bouffe est en constante augmentation, les familles les plus modestes sont coincées, obligées d'aller vers le toujours moins cher qui devient aussi toujours moins bon (au goût, pour la santé).
Sansouci d'ailleurs, le mari de ton homéopathe est très branché là-dessus ! |
Je partage tout à fait ton point de vue. Au sein du groupe "politique" avec lequel je fricote, on a pas mal travaillé sur les notions d'"autonomie"/"hétéronomie" et l'initiative que tu relaies va dans ce sens, c'est chouette.
 _________________ Dgé et sa tribu (fille 2002, fille 2003, fille 2005, garçon 2007, fille 2008, garçon 2011) |
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Alyssia Légende d'or

Inscrit le: 16 Oct 2011 Messages: 2352
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Posté le: Mer Avr 17, 2013 8:02 pm Sujet du message: |
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ingrid (le retour...) a écrit: |
moi, je pense que c'est en cultivant que les gens les plus pauvres pourront s'en sortir, je trouve que c'est un acte militant que d'apprendre aux gens quelque chose qui peut les rendre plus indépendants des prix du marché. La bouffe est en constante augmentation, les familles les plus modestes sont coincées, obligées d'aller vers le toujours moins cher qui devient aussi toujours moins bon (au goût, pour la santé).
Sansouci d'ailleurs, le mari de ton homéopathe est très branché là-dessus ! |
Moi, ce qui me fait peur c'est de voir comment les grands groupes alimentaires (par ex. Kraft Foods) dominent le marché. Depuis le jour où j'ai vu que les "Chamonix" étaient sous la domination de KF et fabriqués en Pologne, j'ai cessé d'en acheté. De toutes façons, ils étaient de plus en plus mauvaise qualité (secs 2 jours après l'ouverture du paquet).
Pour l'instant, je n'ai qu'un tout petit bout de jardin ouvrier, je cultive juste pour le fun, mais j'espère bien avoir un jour un vrai jardin, juste pour pouvoir survivre quand je serai vieille. J'aimerais aussi avoir des ruches. |
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Caribou Légende de bronze

Inscrit le: 26 Jan 2010 Messages: 603
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Posté le: Mer Avr 17, 2013 8:44 pm Sujet du message: |
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ingrid (le retour...) a écrit: |
moi, je pense que c'est en cultivant que les gens les plus pauvres pourront s'en sortir, je trouve que c'est un acte militant que d'apprendre aux gens quelque chose qui peut les rendre plus indépendants des prix du marché. La bouffe est en constante augmentation, les familles les plus modestes sont coincées, obligées d'aller vers le toujours moins cher qui devient aussi toujours moins bon (au goût, pour la santé).
Sansouci d'ailleurs, le mari de ton homéopathe est très branché là-dessus ! |
oui, mais pour ceux qui habitent en appart sans balcon, et bien souvent à Paris j'ai vu des familles habiter un F2, je ne vois pas trop la place pour un jardin en sacs ou en pots pouvant nourrir une famille....alors il y a les jardins ouvriers ou partagés mais bien souvent il n' y en a pas assez et il y a des listes d'attente.... |
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SPQR Naqueçaàfaire


Inscrit le: 29 Déc 2007 Messages: 13021 Localisation: paris
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Posté le: Mer Avr 17, 2013 8:59 pm Sujet du message: |
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Caribou a écrit: |
ingrid (le retour...) a écrit: |
moi, je pense que c'est en cultivant que les gens les plus pauvres pourront s'en sortir, je trouve que c'est un acte militant que d'apprendre aux gens quelque chose qui peut les rendre plus indépendants des prix du marché. La bouffe est en constante augmentation, les familles les plus modestes sont coincées, obligées d'aller vers le toujours moins cher qui devient aussi toujours moins bon (au goût, pour la santé).
Sansouci d'ailleurs, le mari de ton homéopathe est très branché là-dessus ! |
oui, mais pour ceux qui habitent en appart sans balcon, et bien souvent à Paris j'ai vu des familles habiter un F2, je ne vois pas trop la place pour un jardin en sacs ou en pots pouvant nourrir une famille....alors il y a les jardins ouvriers ou partagés mais bien souvent il n' y en a pas assez et il y a des listes d'attente.... |
Ben c'est clair que ce n'est pas avec mes 4 mcarrés de potager que je vais nourrir 8 personnes, c'est sûr...
Mais on réapprend des choses évidentes doucement...  _________________ Dgé et sa tribu (fille 2002, fille 2003, fille 2005, garçon 2007, fille 2008, garçon 2011) |
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MARIKA Jarrêtequandjeveux


Inscrit le: 18 Sep 2004 Messages: 27606 Localisation: Ailleurs
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Posté le: Mer Avr 17, 2013 9:47 pm Sujet du message: |
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Vivre en autarcie alimentaire, on en est encore à des années lumière.
Pour nous, le potager c'est pour le fun et le côté éducatif pour les enfants.
Mais pour certains, cela ne devient pas une option.
Pour les grands-parents de mon ancien homme de ménage (bulgare), la seule manière de ne pas choisir entre manger et se chauffer, c'était de revenir à la campagne où le potager, les poules et les lapins permettent de choisir l'option "chaud en hiver" sans crever de faim. |
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SPQR Naqueçaàfaire


Inscrit le: 29 Déc 2007 Messages: 13021 Localisation: paris
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Posté le: Mer Avr 17, 2013 9:58 pm Sujet du message: |
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MARIKA a écrit: |
Vivre en autarcie alimentaire, on en est encore à des années lumière.
Pour nous, le potager c'est pour le fun et le côté éducatif pour les enfants.
Mais pour certains, cela ne devient pas une option.
Pour les grands-parents de mon ancien homme de ménage (bulgare), la seule manière de ne pas choisir entre manger et se chauffer, c'était de revenir à la campagne où le potager, les poules et les lapins permettent de choisir l'option "chaud en hiver" sans crever de faim. |
cf la Grèce.
 _________________ Dgé et sa tribu (fille 2002, fille 2003, fille 2005, garçon 2007, fille 2008, garçon 2011) |
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MARIKA Jarrêtequandjeveux


Inscrit le: 18 Sep 2004 Messages: 27606 Localisation: Ailleurs
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Posté le: Mer Avr 17, 2013 10:31 pm Sujet du message: |
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tu as raison (j'y pensais d'ailleurs en écrivant ce post)
sauf que pour les bulgares, les grecs ce sont les riches !
et à côté de cela, des tas de terres agricoles en friche dans le sud de l'Italie, parce que les couts de main d'oeuvre sont considérés comme trop élevés.
la relocalisation agricole, tout un programme !
la solution est-elle vraiment dans ces tentatives artisanales à toute petite échalle ?
le potager maison sera-t-il la nouvelle norme dans quelques années ou est-ce qu'on doit envisager des solutions plus éfficaces ? |
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Mamienouche Naqueçaàfaire

Inscrit le: 18 Nov 2008 Messages: 13184
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Posté le: Jeu Avr 18, 2013 7:03 am Sujet du message: |
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un potager pour les plus pauvres ? Tu plaisantes Ingrid ? Il faut déjà disposer d'un terrain, d'outils, de plans, de flotte etc etc etc. Tout ça a un coût, et pas des moindres.
Ici, en 20 ans, on a constaté l'évolution et clairement, aujourd'hui, faire un potager, ça devient du luxe.
Je crois par contre fermement, que les petits maraichers ont de l'avenir... il faut persévérer... IL faut revenir aux petits producteurs locaux chez lesquels on peut s'approvisionner... |
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MARIKA Jarrêtequandjeveux


Inscrit le: 18 Sep 2004 Messages: 27606 Localisation: Ailleurs
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Posté le: Jeu Avr 18, 2013 7:33 am Sujet du message: |
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Une copine qui avait loué un jardin ouvrier a effectivement renoncé : cela coûtait trop cher !
depuis qu'elle habite à la campagne, je ne sais pas si elle a récidivé (avant elle n'avait ni la place, ni l'argent, maintenant je doute qu'elle ait le temps).
dans la plupart du temps, cela reste plus du fun et de l'éducatif.
le goût du produit bio ? si nos tomates sont très bonnes, nos courgettes n'ont pas un goût extraordinaire et la production de poivron a été tellement anecdotique qu'on a gardé la production en souvenir ... visuel.
pour le côté bio, tout dépend aussi de ce qui tombe dessus (pluies acides) et ce qui irrige le sol (à proximité d'une usine chimique, le bio est très relatif).
je crois plus aux producteurs locaux pour nous faire vraiment manger, qu'aux talents individuels de maraichers en herbe : à chacun son métier. son jardin perso reste un hobby. |
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Coquelicot.fr Déesse du forum !


Inscrit le: 30 Aoû 2008 Messages: 6458
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Posté le: Jeu Avr 18, 2013 7:47 am Sujet du message: |
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Mamienouche a écrit: |
un potager pour les plus pauvres ? Tu plaisantes Ingrid ? Il faut déjà disposer d'un terrain, d'outils, de plans, de flotte etc etc etc. Tout ça a un coût, et pas des moindres.
Ici, en 20 ans, on a constaté l'évolution et clairement, aujourd'hui, faire un potager, ça devient du luxe.
Je crois par contre fermement, que les petits maraichers ont de l'avenir... il faut persévérer... IL faut revenir aux petits producteurs locaux chez lesquels on peut s'approvisionner... |
A Montréal, quand nous étions locataires, nous avions pu avoir un lopin de terre à cultiver gratuitement, en ville, il fallait seulement en faire la demande et surtout s'occuper du jardin, sans quoi, sans entretien, le contrat était rompu!
ça s'appelait les "jardins communautaires". Est-ce que ça existe ici aussi? Car ce serait une belle initiative justement pour les locataires sans jardin. Il faudra sûrement repenser la société... _________________ Ravie d'avoir une grande famille!
http://grandirpresduchataignier.com/
Oscar Wilde:"Sois toi-même, les autres sont déjà pris!" |
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Caribou Légende de bronze

Inscrit le: 26 Jan 2010 Messages: 603
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Posté le: Jeu Avr 18, 2013 7:53 am Sujet du message: |
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à l'heure actuelle, malheureusement cultiver son potager demande effectivement des moyens, la "terre" coûte de + en + cher, le moindre terrain pour y construire sa maison est aux alentours de 80/100 000 euros chez moi et partir dans d'autres régions où c'est moins cher c'est au prix de perdre son travail.......
Cette idée m'apparaît plus comme une utopie et effectivement un truc de bobos
Je crois plus au manuel éducatif sur la cuisine et aux ateliers culinaires, car savoir faire son pain, des pâtes, pizza, choisir les morceaux de viande les moins chers et savoir bien les cuisiner: oui, ça peut rendre service aux plus pauvres et à tout le monde quand les revenus baissent... |
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rlullier Jarrêtequandjeveux

Inscrit le: 21 Mar 2005 Messages: 20641 Localisation: Annecy (Haute-Savoie)
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Posté le: Jeu Avr 18, 2013 8:05 am Sujet du message: |
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Caribou a écrit: |
à l'heure actuelle, malheureusement cultiver son potager demande effectivement des moyens, la "terre" coûte de + en + cher, le moindre terrain pour y construire sa maison est aux alentours de 80/100 000 euros chez moi et partir dans d'autres régions où c'est moins cher c'est au prix de perdre son travail.......
Cette idée m'apparaît plus comme une utopie et effectivement un truc de bobos
Je crois plus au manuel éducatif sur la cuisine et aux ateliers culinaires, car savoir faire son pain, des pâtes, pizza, choisir les morceaux de viande les moins chers et savoir bien les cuisiner: oui, ça peut rendre service aux plus pauvres et à tout le monde quand les revenus baissent... |
je pense exactement pareil, savoir cuisiner des plats équilibrés avec des morceaux moins "nobles", consommer autrement, moins...
Mais je ne pense pas que "la maison individuelle en campagne avec un jardin" soit un modèle d'avenir. |
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Mamienouche Naqueçaàfaire

Inscrit le: 18 Nov 2008 Messages: 13184
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Posté le: Jeu Avr 18, 2013 8:59 am Sujet du message: |
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MARIKA a écrit: |
Une copine qui avait loué un jardin ouvrier a effectivement renoncé : cela coûtait trop cher !
depuis qu'elle habite à la campagne, je ne sais pas si elle a récidivé (avant elle n'avait ni la place, ni l'argent, maintenant je doute qu'elle ait le temps).
dans la plupart du temps, cela reste plus du fun et de l'éducatif.
le goût du produit bio ? si nos tomates sont très bonnes, nos courgettes n'ont pas un goût extraordinaire et la production de poivron a été tellement anecdotique qu'on a gardé la production en souvenir ... visuel.
pour le côté bio, tout dépend aussi de ce qui tombe dessus (pluies acides) et ce qui irrige le sol (à proximité d'une usine chimique, le bio est très relatif).
je crois plus aux producteurs locaux pour nous faire vraiment manger, qu'aux talents individuels de maraichers en herbe : à chacun son métier. son jardin perso reste un hobby. |
ce n'est pas général Marika. Ici, beaucoup ont un potager et congèlent, mettent en conserves etc etc etc. Mais effectivement, on assiste maintenant à un phénomène de "mode". Les gens veulent mieux consommer, mieux manger, manger qualité mais je doute que ce soit la priorité des plus pauvres. |
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Mamienouche Naqueçaàfaire

Inscrit le: 18 Nov 2008 Messages: 13184
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Posté le: Jeu Avr 18, 2013 9:05 am Sujet du message: |
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Coquelicot.fr a écrit: |
Mamienouche a écrit: |
un potager pour les plus pauvres ? Tu plaisantes Ingrid ? Il faut déjà disposer d'un terrain, d'outils, de plans, de flotte etc etc etc. Tout ça a un coût, et pas des moindres.
Ici, en 20 ans, on a constaté l'évolution et clairement, aujourd'hui, faire un potager, ça devient du luxe.
Je crois par contre fermement, que les petits maraichers ont de l'avenir... il faut persévérer... IL faut revenir aux petits producteurs locaux chez lesquels on peut s'approvisionner... |
A Montréal, quand nous étions locataires, nous avions pu avoir un lopin de terre à cultiver gratuitement, en ville, il fallait seulement en faire la demande et surtout s'occuper du jardin, sans quoi, sans entretien, le contrat était rompu!
ça s'appelait les "jardins communautaires". Est-ce que ça existe ici aussi? Car ce serait une belle initiative justement pour les locataires sans jardin. Il faudra sûrement repenser la société... |
oui, ça existe mais là encore, c'est réservé à certains privilégiés, ce serait-ce que par la situation géographique. Mais comprenez quand même que tout le monde ne peut pas avoir un jardin... ça n'est matériellement pas possible. Ca reste donc un "loisir" ou une chance pour certains qui vivent en ville, et un privilège pour d'autres qui comme moi vivent en cambrouse avec du terrain. |
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mimosa Jaiunevievoussavez


Inscrit le: 07 Jan 2005 Messages: 31878 Localisation: paris-plage
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Posté le: Jeu Avr 18, 2013 9:25 am Sujet du message: |
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à défaut d'avoir un jardin, j'aimerais que ce soit plus simple d'acheter à un petit producteur de la RP, les fermes sont loin sans voiture, et le panier machin est plutôt cher pour un petit budget ou alors on mange comme un ogre ?
les prix seraient plus réalistes, récompenseraient son travail et ps le circuit de la distri, je suis allée au marché ce WE et parfois c quand même ouf, genre 2.50 le kg de pommes...
comme Mamienouche je dirais que le jardin a un coût, g tjrs vu mes parents en tenir deux, ça demande le temps d'entretenir, les bon outils et les sous pour les produits, ps sûr que ce soit économique mais c clair que c top pour la santé |
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Citronnelle Passionné(e)

Inscrit le: 16 Juin 2012 Messages: 394
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Posté le: Jeu Avr 18, 2013 10:37 am Sujet du message: |
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Mamienouche a écrit: |
Coquelicot.fr a écrit: |
Mamienouche a écrit: |
un potager pour les plus pauvres ? Tu plaisantes Ingrid ? Il faut déjà disposer d'un terrain, d'outils, de plans, de flotte etc etc etc. Tout ça a un coût, et pas des moindres.
Ici, en 20 ans, on a constaté l'évolution et clairement, aujourd'hui, faire un potager, ça devient du luxe.
Je crois par contre fermement, que les petits maraichers ont de l'avenir... il faut persévérer... IL faut revenir aux petits producteurs locaux chez lesquels on peut s'approvisionner... |
A Montréal, quand nous étions locataires, nous avions pu avoir un lopin de terre à cultiver gratuitement, en ville, il fallait seulement en faire la demande et surtout s'occuper du jardin, sans quoi, sans entretien, le contrat était rompu!
ça s'appelait les "jardins communautaires". Est-ce que ça existe ici aussi? Car ce serait une belle initiative justement pour les locataires sans jardin. Il faudra sûrement repenser la société... |
oui, ça existe mais là encore, c'est réservé à certains privilégiés, ce serait-ce que par la situation géographique. Mais comprenez quand même que tout le monde ne peut pas avoir un jardin... ça n'est matériellement pas possible. Ca reste donc un "loisir" ou une chance pour certains qui vivent en ville, et un privilège pour d'autres qui comme moi vivent en cambrouse avec du terrain. |
Et dont le terrain s'y prête ! Ici j'ai de la terre de vigne, argileuse, dure comme de la pierre au premier rayon de soleil, amoureuse à la première goutte de pluie. Pour bien faire, il me faudrait faire venir des camions de terre végétale. Donc on se limite à quelques radis, et aux plantes sauvages ( menthe, thym, olives... ); pour les légumes, j'ai un producteur qui vend tout à 1euros le kilo, en agriculture raisonnée. |
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marinaq Jarrêtequandjeveux

Inscrit le: 03 Mar 2005 Messages: 25727 Localisation: ici...ou là, de ci, de là, par ci, par là !...
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Posté le: Jeu Avr 18, 2013 11:03 am Sujet du message: |
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Citronnelle a écrit: |
Mamienouche a écrit: |
Coquelicot.fr a écrit: |
Mamienouche a écrit: |
un potager pour les plus pauvres ? Tu plaisantes Ingrid ? Il faut déjà disposer d'un terrain, d'outils, de plans, de flotte etc etc etc. Tout ça a un coût, et pas des moindres.
Ici, en 20 ans, on a constaté l'évolution et clairement, aujourd'hui, faire un potager, ça devient du luxe.
Je crois par contre fermement, que les petits maraichers ont de l'avenir... il faut persévérer... IL faut revenir aux petits producteurs locaux chez lesquels on peut s'approvisionner... |
A Montréal, quand nous étions locataires, nous avions pu avoir un lopin de terre à cultiver gratuitement, en ville, il fallait seulement en faire la demande et surtout s'occuper du jardin, sans quoi, sans entretien, le contrat était rompu!
ça s'appelait les "jardins communautaires". Est-ce que ça existe ici aussi? Car ce serait une belle initiative justement pour les locataires sans jardin. Il faudra sûrement repenser la société... |
oui, ça existe mais là encore, c'est réservé à certains privilégiés, ce serait-ce que par la situation géographique. Mais comprenez quand même que tout le monde ne peut pas avoir un jardin... ça n'est matériellement pas possible. Ca reste donc un "loisir" ou une chance pour certains qui vivent en ville, et un privilège pour d'autres qui comme moi vivent en cambrouse avec du terrain. |
Et dont le terrain s'y prête ! Ici j'ai de la terre de vigne, argileuse, dure comme de la pierre au premier rayon de soleil, amoureuse à la première goutte de pluie. Pour bien faire, il me faudrait faire venir des camions de terre végétale. Donc on se limite à quelques radis, et aux plantes sauvages ( menthe, thym, olives... ); pour les légumes, j'ai un producteur qui vend tout à 1euros le kilo, en agriculture raisonnée. |
Chez moi aussi la terre est amoureuse
Ce n'est pas la peine d'y mettre des carottes ou des poireaux  _________________ La vie, c'est comme la bicyclette, il faut avancer pour ne pas tomber.... |
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