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toutes les discussions - Entourage d'un malade de cancer

Oelita - Mar Déc 13, 2011 9:52 am
Sujet du message: Entourage d'un malade de cancer
Pas un sujet joyeux, c'est certain. Je cherche des conseils pour des proches d'un malade de cancer. Il y a un an, j'aurais pu dire que personne de mon entourage proche n'avait jamais été touché, mais depuis, 2 personnes à la fois très proches et très jeunes ont été touchées. Si vous connaissez un bon site/forum qui puisse aider les proches, ou si vous avez des conseils... merci d'avance.
(NB : je supprimerai sans doute les infos trop perso de cette discussion au bout de qq jours)
(Edit : j'ai supprimé toute mention personnelle. Merci à toutes pour vos messages, même ceux que j'ai supprimés, qui m'ont tous touchée heart )
rlullier - Mar Déc 13, 2011 9:57 am
Sujet du message:
Mon élève voyait un psy à l'hopital, mais c'est elle qui est malade donc je ne sais pas si c'est accessible aux autres personnes.
lilou4 - Mar Déc 13, 2011 10:08 am
Sujet du message:
j'ai vecu ça soupire

les personnes malades essaient de faire le vide autour d eux ,ils deviennent agressifs, en colère ,il faut rester disponible pour eux sans leur donner l 'impression de les assister dans leur maladie
mais ps facile triste triste
emystyles - Mar Déc 13, 2011 10:08 am
Sujet du message:
Ma grand-mère et ma tante ont eu toutes les deux un cancer donc chez moi, on connait.
Pas évident quand c'est un jeune en plus.
Je pense qu'il faut que le proche soutienne, soit optimiste, fort (facile à dire, je sais) et que vous soyez aussi à ses côtés pour l'épauler quand parfois ce sera difficile.
Je pense que parler de la maladie aide aussi, on met des mots sur les maux.
Gwenaelle - Mar Déc 13, 2011 10:08 am
Sujet du message:
Je prendrais contact avec un service d'oncologie,ils t'orienteront vers des associations,des psys spécialisés..cela nous a bcp aidé qd une recherche en génétique a été lancé pour notre famille.
Oelita - Mar Déc 13, 2011 10:15 am
Sujet du message:
Merci...
et quand le malade demande de s'éloigner....

La ligue contre le cancer a un numéro d'appel de soutien, pour les malades comme pour les proches, apparemment : http://www.ligue-cancer.net/article/accompagner-dialoguer/services-d-appels#sommaire . Il semble qu'il y ait des groupes de parole...
mimosa - Mar Déc 13, 2011 10:19 am
Sujet du message:
je pense qu'il faut un certain temps pour digérer cette nouvelle, affronter la maladie, et que se renfermer un peu sur soi peut aider certaines personnes ...
g une collègue dont je suis proche qui a un cancer du rein, grosse tumeur opérée en cata, un rein enlevé, bref le chambardement total en deux semaines...
elle a une façon de se battre contre la maladie qui est incroyable et pourtant c la folie toutes les "merd.." que ses traitements entraînent, elle a gardé peps et humour,, là elle a été obligée de prendre une perruque, elle en fait un truc drôle ...
je lui ai demandé conseil : elle trouve que l'isolement c le pire truc, tu tournes en rond sur toi même et tu remâches tes misères, elle conseille à ce JH de taper sur le net le nom des médecins qui le suivent (qui ont souvent un site) et surtout celui des médocs qu'il prend : tu atterris sur des forums où les malades et leurs familles font part de leur expérience (du coup tu te sens moins seul et tu as d'autres retours d'infos), elle a sympathisé avec une malade qui a la même patho qu'elle, elles se comprennent 5/5 et elles font des virées en copines LA semaine où elles sont en forme... (2 semaines de chimio où tu ne peux rien manger et où tu es crevée, une semaine où tu es patraque et une semaine où tu es en forme ben elles en profitent pour faire des sorties et profiter de tout et n'importe quoi ces jours-là...)
ma collègue insiste sur la nécessité du lien social et pro, elle m'a dit que les toubibs insistent pour que le malade garde un max son boulot et ses activités pour le moral, et que le bon moral est indispensable pour renforcer l'efficacité des médocs, elle a manqué un minimum le boulot, elle s'absente régulièrement pour ses RV mais ne veut ps rester chez elle alors même qu'elle en aurait les moyens financiers clin d'oeil
ma collègue insiste sur le fait que c une maladie au long cours donc inutile de s'isoler, faut apprivoiser le truc à long terme pour subir le moins possible mais gérer, elle ça fait un an...
j'espère avoir pu t'aider, en tout cas quand tu la vois, tu comprends que sa philosophie de la vie est la bonne...
il y a un magazine, je te trouverai le nom, écrit par une ancienne malade, avec plein d'infos utiles dans ces cas-là, mais je sais qu'il est en libre service dans les structures de soin...

mammig - Mar Déc 13, 2011 10:24 am
Sujet du message:
Je ne peux pas t'aider pou de jeunes malades. Cette maladie a eu raison de mon père et je sais que c'est difficile ca l'issue n'est jamais certaine.
J'ai une amie aussi qui se bat contre un cancen du sein récidivant, à 50 ans, mais elle a encore des enfants jeunes (10 ans la dernière), c'est assez délicats.
En revanche, ma collègue a vécu cela : son amoureux de lycée avait un cancer, ça a duré longtemps. 12 ans après ils sont mariés, ont 2 enfants et tout va très bien pour eux, alors la vie réserve parfois de belles surprises
adromaca - Mar Déc 13, 2011 10:39 am
Sujet du message:
je dirais tout comme les autres, se rapprocher des assos, d'un psy ou groupe de paroles, pour les malades mais aussi les proches ... pas forcément de suite, là il faut un temps pour digérer, assimiler et accepter la maladie , et ça peut être long, laisser le jeune homme s'isoler, mais pas trop en fait être entre deux, jongler, ce n'est pas facile c'est certain ...

j'ai soutenue ma cousine qui a vu sa maman décéder en 6 mois et j'étais loin donc c'était facile pour moi mais pour elle qui a tout pris de plein fouet ce n'était pas évident, même là encore maintenant ....

plein de pensées a vous tous heart
Mamienouche - Mar Déc 13, 2011 10:43 am
Sujet du message:
il faut absolument se faire aider par une tierce personne, non impliquée affectivement. Un psy me semble vraiment indiqué triste
IL faut que les mots sortent...
Lynettedu10 - Mar Déc 13, 2011 11:01 am
Sujet du message:
Il parait que de vouloir éloigner les personnes qu'on aime à un moment donné,c'est fréquent,c'est une façon de vouloir les "protéger" de la douleur.
Je pense que ce n'est que passager je pense,je dirai comme les copines qu'une aide extérieure (assoc',psy etc..)serait une aide précieuse.
Bon courage en tout cas.
MARIKA - Mar Déc 13, 2011 11:15 am
Sujet du message:
difficile à conseiller sans cionnaitre les protagonistes.
1) pour certains "éloigne toi" c'est une manière de tester la force du lien (s'il m'aime assez il restera, sinon autant ne pas perdre de temps).
2) pour d'autres "eloigne toi" c'est une nécessité de se sentir seul, pour garder toute son énergie pour la maladie, voire de ne pas donner une image dégradée de soi.
3) pour d'autres encore "éloigne toi" c'est "je ne veux pas te faire souffrir".
et les 3 réalités peuvent diversement se recouper.
4) d'autres ont au contraire besoin de se sentir entourrés, de se rassurer qu'ils n'ont pas la peste ou le choléra et de vivre une vie aussi normale que possible.

c'est le moment où jamais de sentir ce ui convient avec son coeur et non avec sa tête.
flore - Mar Déc 13, 2011 11:20 am
Sujet du message:
Mamienouche a écrit:
il faut absolument se faire aider par une tierce personne, non impliquée affectivement. Un psy me semble vraiment indiqué triste
IL faut que les mots sortent...


je dirais un tiers aussi, c'est tellement dur triste
Alaïs - Mar Déc 13, 2011 11:26 am
Sujet du message:
flore a écrit:
Mamienouche a écrit:
il faut absolument se faire aider par une tierce personne, non impliquée affectivement. Un psy me semble vraiment indiqué triste
IL faut que les mots sortent...


je dirais un tiers aussi, c'est tellement dur triste


Oui triste

violette - Mar Déc 13, 2011 11:27 am
Sujet du message:
Aucun conseil triste juste heart
sandrac - Mar Déc 13, 2011 11:32 am
Sujet du message:
resté positif, avoir des intention simpas, apporte des truc qui l'aime des livres musiques...a l'hosto.

rester le même fasse a lui, et être là, présent..

voir si ils peuvent, veulent parler a un psy d'onco..


courage, j'y suis confronté au boulot tous les jours.
caillou - Mar Déc 13, 2011 12:36 pm
Sujet du message:
triste Que ce doit être dur....
Je n'ai aucun conseil à donner, ma mère se bat actuellement contre un cancer du poumon depuis 10 mois, et je cherche encore comment faire pour l'aider, la soutenir, l'accompagner, et ne pas moi même sombrer. Pas trouvé encore de solution miracle hein ?

Beaucoup de courage pour les soutenir dans cette épreuve
mimosa - Mar Déc 13, 2011 1:10 pm
Sujet du message:
la solution miracle n'existe ps, mais le fait d'être là pour elle doit bcp l'aider, ma collègue-copine est très bien entourée, par ses enfants, ses amis, ses collègues, il n'y a ps eu de "cassure" , on la voit elle et ps juste comme une malade, je suis sûre que tu lui apportes déjà bcp
LAB - Mar Déc 13, 2011 1:18 pm
Sujet du message:
Comme souvent je suis d'accord avec mimosa. Les forums avec les noms de médicaments ça nous a bien aidés pour une autre maladie.
Essaies d'être présents, de ne pas lui en vouloir si parfois il se fâche avec toi. Ce n'est pas facile de trouver un juste milieu.
Bon courage à vous tous.
ingrid (le retour...) - Mar Déc 13, 2011 8:01 pm
Sujet du message:
Comme c'est dur d'être confronté si jeune à la maladie triste Est-ce que tu crois que tu pourrais l'accompagner dans un groupe de parole ?
nelcy - Mar Déc 13, 2011 8:11 pm
Sujet du message:
Je n'ai pas tout lu, mais il y a quelques temps sur France Inter à une émission sur le sujet il parlait de groupe de parole et de partage entre "accompagnant" d'un malade, ils en disaient beaucoup de bien.
TICYA - Mar Déc 13, 2011 9:10 pm
Sujet du message:
Ma mère a eu besoin de ma présence +++. On y allait tous les dimanches, je l'appelais tous les jours et même deux fois par jour au plus fort de sa maladie. Elle avait besoin de parler, d'évacuer, d'analyser... Tout le monde ne réagit pas de la même manière.

Je vous souhaite plein de courage heart
karukera - Mar Déc 13, 2011 9:28 pm
Sujet du message:
Je suis assez d'accord avec l'analyse de Marika, chercher à décoder ce qu'il y a vraiment derrière de "éloigne-toi", parfois on dit des choses alors qu'on pense le contraire..c'est parfois des sentiments ambivalents. clin d'oeil


Il y a quelques temps, une amie assez jeune (20 ans) a appris le cancer de son petit-copain à l'époque. Ça a été bien évidemment difficile pour lui et pour elle. Mais cette épreuve leur a permis d’approfondir leur relation et de mesurer leur attachement l'un l'autre.
Ils se sont mariés l'été dernier heart . Et lui est en rémission pour l'instant.


être entouré et aimé donne une sacré force aux malades, même s'ils ne l’expriment pas.

Bon courage à vous.
val. - Mar Déc 13, 2011 9:40 pm
Sujet du message:
TICYA a écrit:
Ma mère a eu besoin de ma présence +++. On y allait tous les dimanches, je l'appelais tous les jours et même deux fois par jour au plus fort de sa maladie. Elle avait besoin de parler, d'évacuer, d'analyser... Tout le monde ne réagit pas de la même manière.

Je vous souhaite plein de courage heart


Ma maman a réagi comme celle de Tycia. Elle avait besoin que l'on parle de sa maladie. Elle vit mal l'éloignement de certaines personnes de la famille et heureusement, elle trouve aussi du soutien de la part de ses amis. Je suis là pour elle +++ et mon père aussi (sauf que lui ne peut/veut jamais parler de la fin). Et pourtant, le malade a aussi besoin de ça, de l'entendre, d'en parler. C'est important pour ma mère en tout cas, même si c'est difficile. Je prends beaucoup sur moi devant elle, je positive mais la nuit, parfois tout remonte et là, ce sont des nuits difficiles.
La religion m'aide beaucoup.

Courage à tous.
LAB - Mar Déc 13, 2011 10:39 pm
Sujet du message:
Contrairement à vos mamans la mienne ne voulait pas qu'on en parle, il fallait qu'on parle d'autre chose. Au départ mes parents ne nous on rien dit, j'avais 22 ans, c'était il y a 29 ans. On en a parlé plus après une fois que les traitements ont été terminés; je crois qu'elle ne voulait pas nous effrayer.

Tout ça pour dire que chacun réagit différemment et qu'il ne faut pa smal prendre des réactions qu'on ne comprend pas. Ce que je n'ai pas fait, j'en ai toujours voulu a mes parents de ne nous avoir informés que qques semaines après.

Bcp de courage à vous tous.
steph7 - Mar Déc 13, 2011 10:45 pm
Sujet du message:
effectivement une aide extérieure ça parait une bonne idée, parce que ça doit être difficile de gérer les sentiments ambivalents qui doivent les traverser... l'envie de s'éloigner, la culpabilité de ressentir des ras le bol la peur de l'avenir, de l'engagement, de l'abandon...
TICYA - Mar Déc 13, 2011 10:54 pm
Sujet du message:
val. a écrit:
TICYA a écrit:
Ma mère a eu besoin de ma présence +++. On y allait tous les dimanches, je l'appelais tous les jours et même deux fois par jour au plus fort de sa maladie. Elle avait besoin de parler, d'évacuer, d'analyser... Tout le monde ne réagit pas de la même manière.

Je vous souhaite plein de courage heart


Ma maman a réagi comme celle de Tycia. Elle avait besoin que l'on parle de sa maladie. Elle vit mal l'éloignement de certaines personnes de la famille et heureusement, elle trouve aussi du soutien de la part de ses amis. Je suis là pour elle +++ et mon père aussi (sauf que lui ne peut/veut jamais parler de la fin). Et pourtant, le malade a aussi besoin de ça, de l'entendre, d'en parler. C'est important pour ma mère en tout cas, même si c'est difficile. Je prends beaucoup sur moi devant elle, je positive mais la nuit, parfois tout remonte et là, ce sont des nuits difficiles.
La religion m'aide beaucoup.

Courage à tous.


Pareil mais que j'ai pu pleurer le dimanche soir au retour dans la voiture...
VerteMaison - Mar Déc 13, 2011 11:07 pm
Sujet du message:
une idée :

Pour une copine de 32 ans atteinte d'un cancer, on avait organisé une tournante de courrier. On était nombreux et on lui écrivait ou lui envoyait ou lui mailait ou téléphonait ou ce qu'on voulait à tour de rôle pour qu'elle reçoive quelque chose de ces amis chaque jour.

Au début, on se demande quoi écrire ou dire, mais finalement cela devient plus naturel au fil du temps . Je crois que cela l'a beaucoup aidé quand la souffrance était trop lourde à porter seule. Cela a aidé aussi son conjoint à pouvoir discuter de la maladie autour de lui.

Cela a duré 17 mois, et puis elle est morte. soupire

Mais j'ai l'impression, même à 500 km d'avoir joué mon rôle d'amie et de l'avoir un peu, aidé à vivre mieux.
phanou - Mer Déc 14, 2011 8:14 am
Sujet du message:
VerteMaison a écrit:
une idée :

Pour une copine de 32 ans atteinte d'un cancer, on avait organisé une tournante de courrier. On était nombreux et on lui écrivait ou lui envoyait ou lui mailait ou téléphonait ou ce qu'on voulait à tour de rôle pour qu'elle reçoive quelque chose de ces amis chaque jour.

Au début, on se demande quoi écrire ou dire, mais finalement cela devient plus naturel au fil du temps . Je crois que cela l'a beaucoup aidé quand la souffrance était trop lourde à porter seule. Cela a aidé aussi son conjoint à pouvoir discuter de la maladie autour de lui.

Cela a duré 17 mois, et puis elle est morte. soupire

Mais j'ai l'impression, même à 500 km d'avoir joué mon rôle d'amie et de l'avoir un peu, aidé à vivre mieux.

Nous aussi, on a fait cela pour une maie atteinte du cancer .. cela évitait que tout le monde les dérange sans arrêt pour avoir des nouvelles
et elle d'avoir l'assurance de l'amitié et du soutien des autres

j'ai trouvé cela autrement
http://www.espacecancer.chuv.ch/ecc_home/ecc-vivre-avec-cancer/ecc-vivre-cancer-accompagnement/ecc-vivre-cancer-proches.htm

home < Vivre avec un cancer < Etre accompagné < Les proches Plan du siteImprimer

Les proches soutiennent et ont besoin de soutien

Les proches des personnes atteintes d’un cancer sont souvent démunis face à la maladie et en souffrent; ils ont donc besoin d’information et de soutien. Par ailleurs, les proches prodiguent aussi soutien et soins à la personne malade et de ce fait acquièrent une expérience spécifique. Ainsi le conjoint, partenaire, ami, enfant, frère ou soeur, cousin, voisine ou collègue de travail représentent un soutien essentiel dans la prise en charge globale de la personne atteinte de cancer.

Si vous êtes proche d’une personne atteinte de cancer, la brochure Accompagner un proche atteint d'un cancer (312ko) vous offre des suggestions concrètes pour faciliter le dialogue, la redistribution des rôles, la gestion des sentiments négatifs. De plus, elle informe sur le maintien - indispensable - de son équilibre personnel, seule manière d'offrir un soutien durable au proche qui est malade.

Si vous désirez avoir plus d’information sur le cancer ou échanger avec d’autres personnes, il est possible de participer à un groupe.

Si vous êtes atteint d’un cancer et que vous avez des enfants, la brochure Comment aider son enfant (540ko) vous propose quelques pistes sur les questions suivantes: comment aborder la maladie avec mon enfant? Comment lui parler du cancer et des traitements sans pour autant l’effrayer? Comment faire face à tous les chamboulements de la vie de famille dans cette situation de stress?

Surtout n’hésitez pas à demander des informations complémentaires à l’équipe soignante de la personne que vous soutenez.

Sachez aussi que vous avez le droit, en tant que proche, d’accompagner la personne malade lors de consultations médicales ou d’examens si elle en exprime le souhait. Le site Sanimédia vous donne plus d'informations.
je pense que tu devrais jeter un coup d'oeil la dessus
http://assets.krebsliga.ch/downloads/2026.pdf
virgulle - Mer Déc 14, 2011 8:41 am
Sujet du message:
AVoir un cancer est n grand changement dans son être.
Même en survivant on est une personne très éloignée de celle qu'on était.
Qu'on ne soit pas sur de vouloir rester avec la même personne n'est pas étrange.

C'est tellement difficile de gérer sa douleur et sa colère alors s'il faut s'occuper de la tristesse de son conjoint: ça peut donner envie de ne pas en avoir ?
liza - Mer Déc 14, 2011 8:57 am
Sujet du message:
à ceux qui travesent cette douloureuse épreuve heart
Gwenaelle - Mer Déc 14, 2011 10:15 am
Sujet du message:
virgulle a écrit:
AVoir un cancer est n grand changement dans son être.
Même en survivant on est une personne très éloignée de celle qu'on était.
Qu'on ne soit pas sur de vouloir rester avec la même personne n'est pas étrange.

C'est tellement difficile de gérer sa douleur et sa colère alors s'il faut s'occuper de la tristesse de son conjoint: ça peut donner envie de ne pas en avoir ?


Bah,pas toujours..il y a des personnes que cela ne change pas.
Il y a sûrement des livres intéressants sur la question Oelita.
MARIKA - Mer Déc 14, 2011 10:24 am
Sujet du message:
ce qu'il faut surtout retenir c'est qu'il n'y a pas 2 personnes qui réagissent pareil devant cette saloperie, donc il n'y a pas de recette miracle à appliquer.

mon neveu avait besoin de voir ses cousins régulièrement pour se sentir normal et vivant après les séances à l'hosto.
une de mes copines m'a dit "je ne veux voir absolument personne pendant cette période" (même ses enfants étaient tenus à distance) car elle avait besoin de toute son énergie juste pour ne pas sombrer.

certains conjoints se sentent encore plus proches dans cette épreuve (pour profietr de chaque moment pour être ensemble), d'autres s'éloignent (la maladie révélateur des failles du couple).

certains malades arrêtent de bosser car ils veulent profiter de chaque minute, d'autres ont un besoin du vital de garder une utilité sociale.
@rmelle ;) - Mer Déc 14, 2011 10:41 am
Sujet du message:
un copain a un cancer au niveau du cerveau, ce qui nous a choqués au premier abord mais en en parlant, en connaissant les protocoles etc on a finalement compris que c'est une forme "benigne" et qu'il vit avec sans que sa vie soit en danger s'il soigne scrupuleusement la chose.

CErtains, dont je fais partie, ont besoin de savoir exactement de quoi il s'agit pour affronter la chose et plus ils en savent même les pires infos, moins ils stressent etvsont efficaces.

chacun doit avoir une façon d'aborder les problèmes en général et c'est de cette façon et pas d'une autre qu'on aborde les problèmes de son proche.

phanou - Mer Déc 14, 2011 11:27 am
Sujet du message:
Oelita, il y a longtemps j'avais lu que si on n'est pas soi malade, c'est que ce n'est pas notre place et cela ne sert à rien de se mettre à la place du malade, et d'avoir une vie de malade
mais c'est d'être à coté et peut être faire le lien entre la vie autour et lui, les amis, les sorties et lui .. qu'il ne soit pas en dehors de la vie ..
@rmelle ;) - Mer Déc 14, 2011 11:30 am
Sujet du message:
Peut-être lui expliquer qu'il y a des moments où on ne peut pas attendre de recevoir quoique ce soit, qu'en ce moment il faut mettre entre parenthèses ses besoins, que pendant quelques semaines/mois c'est seulement sa disponibilité qui va servir, que toute demande de sa part sera de la fatigue en plus et compliquera les choses...et elle devra faire un pari sur la vie: elle va donner ce dont LUI aura besoin en espérant qu'il y aura un APRÈS la maladie qui sera nettement plus simple.
phanou - Mer Déc 14, 2011 11:35 am
Sujet du message:
quand Anne était en réa et que le protocole vitale était engagé , nous nous étions dit que pleurer en attendant qu'elle meurt c'est vachement lourd et pénible pour une enfant et qu'il fallait que le temps qu'elle ait sur terre, elle ait une vraie vie d'enfant
pn passait des comptines dans sa chambre, on faisait les marionnettes avec la main pas brulée ..;

et puis finalement elle s'est remise et après le psychologue nous a dit qu'on avait bien fait de jouer avec elle, car il n' y a rien de plus triste pour un enfant que de voir ses parents pleurer

profitez du temps présent en tenant les soins , la maladie, la port à distance .. ? c'est pas mal non plus ?
adromaca - Mer Déc 14, 2011 12:49 pm
Sujet du message:
vouloir être seule, je peux le comprendre, discuter, être présent simplement avec les autres (faire semblant pour ne pas se prendre leur pitié tristesse ou autres ) c'est tellement difficile et bouffeur d'énergie ... que parfois oui on aimerait être seul ... mais que l'autre puisse être dispo quand l'énergie revient un peu ou qu'on en a , assez pour la "forcer" et c'est là que l'énergie, de l'autre peut être très importante

ensuite comme dit plus haut c'est très personnel, chacun réagit tellement différemment et a chaque instant tout peut basculer ... se savoir faillible en plein âge de la vie et difficile, je sais que même l'annonce d'une sep (alors que bon ce n'est pas mortel) ) a 20 ans n'est pas du tout pareil que a 40 ans, quand on a avancé dans sa vie, réaliser des choses, a 20 ans le choc psy est beaucoup plus lourd ...
puis faut savoir que les médocs chimio et autres ont un fort impact sur le désir et la vie sexuelle et là pareil ... ça peut être très difficile a accepter .........

courage a vous tous dans cette difficile épreuve
LAB - Mer Déc 14, 2011 1:09 pm
Sujet du message:
Il ne faut pas oublier non plus que c'est normal d'être triste et d'y penser souvent.
MARIKA - Mer Déc 14, 2011 5:46 pm
Sujet du message:
je viens d'être confrontée à une situation encore plus nouvelle pour moi dans le domaine du cancer : la négation totale de la maladie de la part d'un très proche parent. une manière d'exorciser la maladie (elle n'existe pas) ou un mensonge de l'intéressé (pour protéger la personne). chacun sa manière de gérer, mais là j'en suis encore toute retournée.
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