Bah,pas toujours..il y a des personnes que cela ne change pas.
Il y a sûrement des livres intéressants sur la question Oelita.
MARIKA - Mer Déc 14, 2011 10:24 am
Sujet du message:
ce qu'il faut surtout retenir c'est qu'il n'y a pas 2 personnes qui réagissent pareil devant cette saloperie, donc il n'y a pas de recette miracle à appliquer.
mon neveu avait besoin de voir ses cousins régulièrement pour se sentir normal et vivant après les séances à l'hosto.
une de mes copines m'a dit "je ne veux voir absolument personne pendant cette période" (même ses enfants étaient tenus à distance) car elle avait besoin de toute son énergie juste pour ne pas sombrer.
certains conjoints se sentent encore plus proches dans cette épreuve (pour profietr de chaque moment pour être ensemble), d'autres s'éloignent (la maladie révélateur des failles du couple).
certains malades arrêtent de bosser car ils veulent profiter de chaque minute, d'autres ont un besoin du vital de garder une utilité sociale.
@rmelle ;) - Mer Déc 14, 2011 10:41 am
Sujet du message:
un copain a un cancer au niveau du cerveau, ce qui nous a choqués au premier abord mais en en parlant, en connaissant les protocoles etc on a finalement compris que c'est une forme "benigne" et qu'il vit avec sans que sa vie soit en danger s'il soigne scrupuleusement la chose.
CErtains, dont je fais partie, ont besoin de savoir exactement de quoi il s'agit pour affronter la chose et plus ils en savent même les pires infos, moins ils stressent etvsont efficaces.
chacun doit avoir une façon d'aborder les problèmes en général et c'est de cette façon et pas d'une autre qu'on aborde les problèmes de son proche.
phanou - Mer Déc 14, 2011 11:27 am
Sujet du message:
Oelita, il y a longtemps j'avais lu que si on n'est pas soi malade, c'est que ce n'est pas notre place et cela ne sert à rien de se mettre à la place du malade, et d'avoir une vie de malade
mais c'est d'être à coté et peut être faire le lien entre la vie autour et lui, les amis, les sorties et lui .. qu'il ne soit pas en dehors de la vie ..
@rmelle ;) - Mer Déc 14, 2011 11:30 am
Sujet du message:
Peut-être lui expliquer qu'il y a des moments où on ne peut pas attendre de recevoir quoique ce soit, qu'en ce moment il faut mettre entre parenthèses ses besoins, que pendant quelques semaines/mois c'est seulement sa disponibilité qui va servir, que toute demande de sa part sera de la fatigue en plus et compliquera les choses...et elle devra faire un pari sur la vie: elle va donner ce dont LUI aura besoin en espérant qu'il y aura un APRÈS la maladie qui sera nettement plus simple.
phanou - Mer Déc 14, 2011 11:35 am
Sujet du message:
quand Anne était en réa et que le protocole vitale était engagé , nous nous étions dit que pleurer en attendant qu'elle meurt c'est vachement lourd et pénible pour une enfant et qu'il fallait que le temps qu'elle ait sur terre, elle ait une vraie vie d'enfant
pn passait des comptines dans sa chambre, on faisait les marionnettes avec la main pas brulée ..;
et puis finalement elle s'est remise et après le psychologue nous a dit qu'on avait bien fait de jouer avec elle, car il n' y a rien de plus triste pour un enfant que de voir ses parents pleurer
profitez du temps présent en tenant les soins , la maladie, la port à distance .. ? c'est pas mal non plus ?
adromaca - Mer Déc 14, 2011 12:49 pm
Sujet du message:
vouloir être seule, je peux le comprendre, discuter, être présent simplement avec les autres (faire semblant pour ne pas se prendre leur pitié tristesse ou autres ) c'est tellement difficile et bouffeur d'énergie ... que parfois oui on aimerait être seul ... mais que l'autre puisse être dispo quand l'énergie revient un peu ou qu'on en a , assez pour la "forcer" et c'est là que l'énergie, de l'autre peut être très importante
ensuite comme dit plus haut c'est très personnel, chacun réagit tellement différemment et a chaque instant tout peut basculer ... se savoir faillible en plein âge de la vie et difficile, je sais que même l'annonce d'une sep (alors que bon ce n'est pas mortel) ) a 20 ans n'est pas du tout pareil que a 40 ans, quand on a avancé dans sa vie, réaliser des choses, a 20 ans le choc psy est beaucoup plus lourd ...
puis faut savoir que les médocs chimio et autres ont un fort impact sur le désir et la vie sexuelle et là pareil ... ça peut être très difficile a accepter .........
courage a vous tous dans cette difficile épreuve
LAB - Mer Déc 14, 2011 1:09 pm
Sujet du message:
Il ne faut pas oublier non plus que c'est normal d'être triste et d'y penser souvent.
MARIKA - Mer Déc 14, 2011 5:46 pm
Sujet du message:
je viens d'être confrontée à une situation encore plus nouvelle pour moi dans le domaine du cancer : la négation totale de la maladie de la part d'un très proche parent. une manière d'exorciser la maladie (elle n'existe pas) ou un mensonge de l'intéressé (pour protéger la personne). chacun sa manière de gérer, mais là j'en suis encore toute retournée.
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