Alyssia a écrit: |
Je connais deux personnes qui sont dans l'humanitaire. Tous les deux tout à fait dans leur élément.
L'un des deux a fait une formation Bioforce. Il a d'autres formations et des expériences professionnelles. Il part avec des ONG sérieuses pour des missions de 3 à 6 mois, parfois renouvelées, un peu partout dans le monde. Quand il rentre, il ne sait jamais quand ni où on lui proposera un poste. Il est célibataire. L'autre avait rencontré sa future femme dans ce milieu. Ils se sont mariés. Un an après, ils divorçaient car ils n'avaient jamais eu de mission ensemble. Donc un an de séparations. Il faut être très bricoleur pour survivre dans des conditions parfois extrêmes, ne pas avoir peur de mourir car les missions sont dans des régions en guerre, ou peu tranquilles. |
ingrid (le retour...) a écrit: | ||
Pas toujours, en tant que volontaire, tu peux aussi travailler sur du long terme et sur d'autres problématiques que celles liées à l'urgence. Les ONG sérieuses n'envoient pas les débutants sur des postes à risques, et ce sont généralement des salariés, ultra expérimentés, qui interviennent en premier. Et, pour y avoir travaillé, si, il faut avoir peur de mourir pour avoir des réactions saines face au danger. Et pour le côté bricoleur, c'est vrai quand tu occupes un poste de logisticien mais pas si tu y vas en tant que personnel médical où là, tu fais avec les moyens du bord, mais tu ne bricoles pas forcément. Sur les urgences, il y a du matériel qui arrive en même temps que l'équipe et il est rodé. Bref, c'est un monde, c'est un métier même si les postes salariés sont peu nombreux... |
Quit62 a écrit: |
C'est une très belle idée.
Il faut juste qu'elle aide dans un contexte cadré et organisé. Lis la route du salut de Etienne de Montety et tu sauras les écueils à éviter ! Il faut qu'elle se trouve un assoc où commencer à pratiquer. On ne part pas dans l'inconnu comme ça ; et il faut se construire pour bien aider. Je connais des jeunes qui commencent par du soutien scolaire dans les quartiers défavorisés, c'est une bonne façon de commencer à se frotter au terrain. Les assoc que je connais sont plutôt cathos .... mais il y en a sûrement des moins connotées que d'autres. A cet âge la branche compagnons des scouts de France organise des projets sur 2 ans qui sont intéressants. Il existe des formations spécifiques à l'humanitaire, qui peuvent se faire direct après le bac ou après avoir appris un métier (dans la santé, mais pas seulement, ça peut être aussi par ex la maîtrise de l'eau, l'éducation, l'agriculture, etc...) Il faut faire les salons, les portes ouvertes, etc.... C'est un chouette projet qui peut se décliner de mille et une manières ! (par ex. en ce moment, je fais de l'humanitaire avec mes ados ![]() |
Alyssia a écrit: | ||||
Si la fille de Maminouche veut aller dans l'humanitaire, à un moment donné elle ne sera plus "débutante". Je ne vois pas dans quel endroit du monde tu peux faire de l'humanitaire sans risques de mort violente et prématurée. Donc je maintiens: "Ne pas avoir peur de mourir" 'ou "d'être rapatrié par cercueil", si tu préfères. Et même si tu n'es pas logisticien, il faut quand même avoir une idée de comment tu peux remonter la roue de ta vieille 4L si tu te retrouves dans la brousse (par exemple). |
abeille7 a écrit: | ||||||
Alyssia, on peut faire de l'humanitaire dans plein d'endroits qui ne sont pas en guerre!! ![]() |
Mamienouche a écrit: |
coucou toi... ![]() On en discute encore... c'est une grosse décision et il faut mûrir tout ça. Elle n'a que 17 ans. |