LAB a écrit: |
J ai été comme ça. La moindre remarque me faisait pleurer. Ca m enervait terriblement. Le pire c est qd les gens essaient de te consoler et que du coup ça repart. Mes parents ne sont pas rentrés dans ce jeu mais m'obt secouée en me disant d arreter. Je les en remercie. Petit à petit je me suis forgé une carapace pour contrôler mes emotions. Je pense meme que parfois les gens me trouvent froide. Je préfère ça. |
Gwenaelle a écrit: |
Je trouve cela génial d'être hypersensible ![]() Cela permet une super connexion aux autres et au monde ![]() Il faut juste apprendre à gérer ce trop plein d'émotion. La méditation ou la sophrologie peut aider ta fille par ex. Lisa ! Je trouve que c'est un fabuleux don ![]() |
Gwenaelle a écrit: |
Je trouve cela génial d'être hypersensible ![]() Cela permet une super connexion aux autres et au monde ![]() Il faut juste apprendre à gérer ce trop plein d'émotion. La méditation ou la sophrologie peut aider ta fille par ex. Lisa ! Je trouve que c'est un fabuleux don ![]() |
LAB a écrit: |
J ai été comme ça. La moindre remarque me faisait pleurer. Ca m enervait terriblement. Le pire c est qd les gens essaient de te consoler et que du coup ça repart. Mes parents ne sont pas rentrés dans ce jeu mais m'obt secouée en me disant d arreter. Je les en remercie. Petit à petit je me suis forgé une carapace pour contrôler mes emotions. Je pense meme que parfois les gens me trouvent froide. Je préfère ça. |
Gwenaelle a écrit: |
"s'endurcir" ?
" se créer une carapace" " paraître froide" ..tout ça me laisse dubitative !! |
nananne a écrit: | ||
moi aussi je comprends que cela puisse paraître une solution mais elle ne me correspond pas. Dans les situations où cela ferait vraiment trop désordre de pleurer, je prends ça : https://www.doctipharma.fr/p/4969-arkopharma-rhodiorelax-spray-25-ml |
nelcy a écrit: |
J'ai des enfants (2 de mes filles) que je qualifie d'hypersensibles, mais elles n'ont pas tendance à pleurer, c'est plus qu'elles ultra-réagissent à l'injustice par exemple, ou elles vont être très impressionnées par certaines choses au point de ne pas en dormir après, très marquées par des événements que la plupart vivraient de façon anodine ou presque....
Comem Gwen, je vois ça comme une grande richesse, car elles ont également une grande empathie, un regard très personnel et profond sur les choses et une grande créativité. ![]() |
LAB a écrit: |
Paraitre froide n est pas pareil qu etre froide. Je ne ferais pas ce metier si je manquais d empathie. Ca m aide a prendre du recul. Trop d empathie peut nuire. Si je me mets à prendre en charge tous les pbs dont mes employeurs me parlent je ne dors plus. Par contre je suis prête à leur rendre service en cas de problème. Ils ont tous ete contents de l intérêt et de l attention que j ai eu pour leurs petits. ![]() Faut pas tout mélanger Je pleure encore mais pas devant tout le monde et ça me va. |
Coquelicot.fr a écrit: |
Je suis plutôt hypersensible. Je pense que c'est familial.
J'ai quelques "spécimens" plus ou moins "hypersensibles". Disons qu'il y en une qui l'est particulièrement et une autre particulièrement hyper émotive (ce qui peut un peu différer)... Il y a un bel article d'une blogueuse qui m'a permis de m'identifier comme telle bien que je ne rentre pas dans le degré d'intensité décrit . Ni mes enfants. Mais ça donne une idée... Je ne suis pas dans l'esprit spirituel waldorf avec une pensée qu'on serait "prédestinés" à des missions (comme on sent dans l'article), mais je trouve que le fond psychologique est intéressant! https://www.chantdesfees.fr/2017/03/08/enfant-hypersensible/ |
Gwenaelle a écrit: |
"s'endurcir" ?
" se créer une carapace" " paraître froide" ..tout ça me laisse dubitative !! je connais très bien l'hyper émotivité Lab ![]() Moi ce qui m'inquiéterait plus c'est le manque d'empathie, être dans l'hyper contrôle de ses émotions ![]() |
carpediem27 a écrit: |
Mon grand est hypersensible et ne semble pas avoir d'empathie , il peut paraître froid quand on ne le connait pas ...
Petite j'étais aussi une grande sensible , même encore maintenant , les drames qui arrivent à l'autre bout de la planète me touchent beaucoup alors que je n'y suis pour rien à tel point que j'évite de regarder les informations. |
Coquelicot.fr a écrit: |
C'est toujours assez embêtant de tracer la ligne de l'intervention adéquate avec notre enfant sensible... Car parfois, d'expérience, je pense qu'il faut arriver à traverser certaines situations sans se "noyer"! Donc, parfois il faut prendre sur soi... Et il faut aider, soutenir notre enfant afin qu'il fasse face à certaines situations qui ne sont pas faciles...
Pour moi, certaines situations sont claires: rassurer, consoler: c'est la base de la bienveillance! Mais il faut également l'aider à "s'outiller". L'art martiale est très fort à ce niveau: "Vous allez continuellement souffrir si vous réagissez émotionnellement à tout ce qu'on vous dit. Le vrai pouvoir consiste à rester assis et à observer les choses avec logique. Si les mots vous contrôlent, cela veut dire que tout le monde vous contrôle." - Bruce Lee On fait prendre des cours d'Aïkido à notre plus jeune qui est remplie d'anxiété. Le professeur travaille justement "l'esprit" afin non pas de s'endurcir mais de se renforcer intérieurement pour apaiser ses peurs... Cela se passe souvent entre les deux oreilles et les sens qui réagissent plus fortement que chez quelqu'un d'autre. On peut se "renforcer" sans pour autant perdre cette belle empathie! Et c'est sans doute ce que Lab veut dire ? |
SPQR a écrit: | ||
Je ne peux qu'adhérer à tout ce que dit Coquelicot, notamment aux liens très forts qui existent entre surcharge émotionnelle et oreilles/mâchoires/ATM (c'est le coeur de notre "équilibre"...) ! Et je suis d'accord avec Gwen aussi. Je suis bien placée pour savoir que, comme l'a dit Lab, l'incapacité à maîtriser un système nerveux qui s'emballe peut être un véritable handicap, voire une torture... Mais il faut absolument écouter ces signaux qui sont là pour nous protéger, ne pas chercher à les refouler... Je n'ai pas éprouvé le début du quart d'une émotion physiquement avant mon gros bug, je ne savais même pas ce qu'était un frisson, une suée ou une oppression, une boule ds le ventre ou une gorge nouée. Et quand tout s'est déclaré du jour au lendemain, ça a été l'enfer et c'est tjr extrêmement compliqué et douloureux ; mais du coup, à vous lire et à découvrir à quel point l'hypersensibilité est chose fréquente, je mesure à quel point c'est une chance d'y être confronté jeune pour apprendre à vivre avec, en bonne intelligence, sans que ça devienne un jour pathologique. Depuis que mon corps s'est autorisé à manifester ses faiblesses et ses stress, mes filles ont aussi pu enfin libérer leur parole et sans cela, je n'aurais jamais pu anticiper et les aider à gérer ce que j'ignorais totalement : rougeur et bouffées de chaleur de mon aînée dès qu'elle s'exprime en public, TOC de ma troisième (et ma quatrième a le même profil, je la surveille comme le lait sur le feu)... Bref, comprendre les mécanismes "normaux" et protecteurs de nos émotions me paraît essentiel pour espérer se construire progressivement, même si c'est difficile, et ne pas être confronté plus tard à des phénomènes de décompensation brutale. Ne rien ressentir émotionnellement, c'est une case qui manque, même si on peut trouver ça pratique et confortable à première vue... ;) |
Mamienouche a écrit: | ||||
c'est complètement ça... Par contre... "ne rien ressentir émotionnellement"..., en dehors de causes pathologiques, je n'y crois pas une seule seconde et je pense que c'est bien au delà de ça (s'interdire toute "démonstration" émotionnelle ne veut pas dire ne rien ressentir et je pense même qu'on développe justement ce sens pour se protéger. Je suis un buvard à émotions... c'est d'un pénible parfois... ![]() |
SPQR a écrit: |
Ah mais je t'assure que c'était vraiment le cas pour moi, ce que je ressentais était toujours intellectualisé, je ne comprenais pas du tout ces histoires d'émotions exprimées par le corps du coup, je croyais que c'était du cinéma, empathie zéro... ![]() D'ailleurs, celles qui ont connu ce genre de troubles, vous êtes passées par la case AD ? Mon médecin me pousse vraiment à y avoir recours pour souffler un peu et retrouver un minimum de confort au quotidien, ce qui permet de relancer la spirale vertueuse (il dit que puisque c'est si familial chez nous, ça peut vraiment être lié à des pbs de neurotransmetteurs) mais j'hésite, j'ai peur de rajouter un pb de dépendance supplémentaire, sans parler des effets secondaires, et surtout, de ne rien régler, de juste cacher le truc et de retomber dans le pseudo-contrôle d'avant. Vous en pensez quoi ? |
SPQR a écrit: |
Ah mais je t'assure que c'était vraiment le cas pour moi, ce que je ressentais était toujours intellectualisé, je ne comprenais pas du tout ces histoires d'émotions exprimées par le corps du coup, je croyais que c'était [b]du cinéma, empathie zéro... ![]() D'ailleurs, celles qui ont connu ce genre de troubles, vous êtes passées par la case AD ? Mon médecin me pousse vraiment à y avoir recours pour souffler un peu et retrouver un minimum de confort au quotidien, ce qui permet de relancer la spirale vertueuse (il dit que puisque c'est si familial chez nous, ça peut vraiment être lié à des pbs de neurotransmetteurs) mais j'hésite, j'ai peur de rajouter un pb de dépendance supplémentaire, sans parler des effets secondaires, et surtout, de ne rien régler, de juste cacher le truc et de retomber dans le pseudo-contrôle d'avant. Vous en pensez quoi ? |
Mamienouche a écrit: | ||
CQFD SPQR ![]() Pour la case AD : hors de question pour ma part. Les psychotropes m'empêcheraient d'être moi. Je pense qu'il faut savoir écouter ce que nous dit notre corps... c'est quand même le meilleur moyen pour comprendre et soigner même si parfois, c'est long. L'inconvénient là... c'est qu'on a pas toujours les bonnes réponses tout de suite et parfois, pas du tout mais ça s'apprivoise aussi. Donc oui, je pense que ça masque mais ne règle pas le problème et c'est donc reculer pour mieux sauter en prenant la fuite en quelque sorte. Je pense aussi que les vécus et héritages familiaux sont déterminants dans nos démarches face à ces troubles de l'émotion. C'est difficile de dire si telle ou telle thérapie envisagée est bien ou pas... c'est tellement aléatoire. |
marinaq a écrit: | ||||
En te lisant je réalise que je n'ai jamais vu ma mère pleurer, en tout cas je n'en ai aucun souvenir ![]() Mon père oui, et de + en + depuis son AVC.... |
marinaq a écrit: | ||||
En te lisant je réalise que je n'ai jamais vu ma mère pleurer, en tout cas je n'en ai aucun souvenir ![]() Mon père oui, et de + en + depuis son AVC.... |
LAB a écrit: |
deux choses viennent de me faire penser à ce post.
Un article dans la revue l'ASSMAT qui dit combien il est important pour une assistante maternelle de contrôler ses émotions et une pub pour une revue ou un bouquin, je ne sais plus qui parle du contrôle de ses émotions pour résister au gâteau au chocolat. ![]() Je suis contente d'avoir appris à gérer ça quand j'étais petite.... |
pleine lune a écrit: |
Mamienouche, chez certaines personnes, ceux avec un trouble de la personnalité comme la psychopathie, il n'y a pas d'empathie. Chez les pervers narcissiques non plus.
Heureusement que tu as été plus forte que la toxicités de ta mère!! ![]() |
Mamienouche a écrit: | ||
Oui oui pleine lune... hors pathologie, ça va de soi ![]() C'était un clin d'oeil à Géraldine qui dit plus haut qu'elle pensait ne pas en avoir ![]() |
SPQR a écrit: | ||||
Ah ben voilà, tout s'explique, je suis une dangereuse psychopathe ! ![]() |